Pessac : vers un parc animalier d`un nouveau genre

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Pessac : vers un parc animalier d`un nouveau genre
Pessac : vers un parc animalier d’un nouveau genre
Vendredi, 22 Novembre 2013 07:00
Fans de vie sauvage, armez-vous de patience, car ce n’est qu’en 2017 qu’ouvrira le parc
animalier et végétal de Pessac. En attendant, le projet, baptisé «SAVE», a déjà trouvé son
maitre des lieux.
Cet été, la Société d’Economie Mixte Locale du Zoo de Bordeaux-Pessac a en effet été choisie
pour être le prestataire pendant 25 ans du contrat de délégation de service public (DSP) pour la
conception, réalisation et exploitation de ce parc né, pour rappel, « du souhait des collectivités
et de la Cub d’avoir des équipements pour attirer les touristes et de faire de la région de
Bordeaux une vraie destination », selon Raphaël Dupin, Directeur Général de la SEML du Zoo
de Bordeaux-Pessac. De multiples missions
Ce futur parc remplacera l’actuel zoo de Pessac, situé au sein de la forêt du Bourgailh, lequel
fermera ses portes à l’automne 2016. « Il sera quatre à cinq fois plus grand que le zoo actuel
qui fait 3,5 hectares, soit 18 hectares », explique Raphaël Dupin. « Il accueillera près de 140
espèces d’animaux, soit près de 100 espèces supplémentaires par rapport au zoo actuel. On va
bien sûr conserver les animaux du zoo comme les lions, les girafes, les tigres, etc., mais il y
aura aussi des chimpanzés, des ours bruns, etc... Ceux-ci seront accueillis dans des espaces
vraiment adaptés à leur bien-être »,
explique-t-il. « Mais le but de ce nouveau parc n’est pas
d’avoir une simple collection animalière », indique toutefois le responsable. Il aura une vocation
pédagogique et pourra constituer un terrain d’étude du vivant pour des programmes scolaires,
mais aussi un rôle de développement économique et de conservation de la biodiversité et une
vocation de recherche scientifique. « Nous devrons présenter des espèces menacées et veiller
à une reproduction en espace zoologique.» Un fonds de dotation de 300 000 € par an sera par
ailleurs consacré à des programmes de conservation. Les scientifiques eux, pourront venir faire
des études qu’ils ne peuvent pas faire ailleurs ».
Des innovations seront par ailleurs apportées
pour la visite du parc : une application mobile baptisée Savelab délivrera des informations liées
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sur chaque espèce rencontrée et permettra de suivre l’actualité d’une espèce ou d’un animal en
particulier.
Quelles retombées économiques ?
Le contrat passé avec le Zoo de Bordeaux-Pessac autour du projet représente un budget de
40M€ dont 22M€ de subventions allouées par les collectivités. L’économie locale devrait, quant
à elle, profiter de ce projet dont les retombées économiques feront « iront aux restaurateurs »,
indique Raphaël Dupin. « Ce parc représente un grand projet touristique qui permettra de créer
des emplois directs et indirects. Actuellement, le zoo compte une dizaine de salariés. Avec ce
parc, on comptera 40 postes au total. Des recrutements sont prévus en 2015 et 2016. On
devrait passer à 300 000 visiteurs par an, contre 90 à 100 000 aujourd’hui ». Le permis de
construire sera déposé en avril puis sera examiné pendant un an. Les animaux devraient
commencer à arriver au sein du parc en 2016. Patience donc • Emeline Marceau
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