Nombres réels

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Nombres réels
Pascal Lainé
Nombres réels
Exercice 1 :
Si π‘Ž et 𝑏 sont des réels positifs ou nuls, montrer que
βˆšπ‘Ž + βˆšπ‘ ≀ √2βˆšπ‘Ž + 𝑏
Allez à : Correction exercice 1 :
Exercice 2 :
Montrer que pour tous réels π‘Ž et 𝑏 strictement positifs
2
≀ βˆšπ‘Žπ‘
1 1
+
π‘Ž 𝑏
Allez à : Correction exercice 2 :
Exercice 3 :
Déterminer les ensembles suivants, mettre ces ensemble sous la forme d’un intervalle de ℝ ou une
réunion d’intervalles.
𝐴1 = {π‘₯ ∈ ℝ, π‘₯ 2 < 1}
𝐴2 = {π‘₯ ∈ ℝ, π‘₯ 3 ≀ 1}
2π‘₯
𝐴3 = {π‘₯ ∈ ℝ, βˆ’1 < 2
< 1}
π‘₯ +1
1
𝐴4 = {π‘₯ ∈ β„βˆ— ,
> 1}
|π‘₯ |
1
𝐴5 = {π‘₯ ∈ ℝ, βˆ’1 < 2
< 1}
π‘₯ βˆ’1
Allez à : Correction exercice 3 :
Exercice 4 :
Trouver tous les réels π‘₯ tels que |π‘₯ βˆ’ 1| + |π‘₯ βˆ’ 2| = 2
Allez à : Correction exercice 4 :
Exercice 5 :
Résoudre l’équation
√41 βˆ’ π‘₯ + √41 + π‘₯ = 10
Indication :
Malgré les apparences il n’est pas nécessaire de connaitre la valeur de 412
Allez à : Correction exercice 5 :
Exercice 6 :
1. Résoudre
|𝑒 βˆ’ 1| + |𝑒 + 1| = 4
2. En déduire les solutions de
|√π‘₯ + 1 βˆ’ 1| + |√π‘₯ + 1 + 1| = 4
3. Puis les solutions de
√π‘₯ + 2 βˆ’ 2√π‘₯ + 1 + √π‘₯ + 2 + 2√π‘₯ + 1 = 4
Allez à : Correction exercice 6 :
Pascal Lainé
Exercice 7 :
3
Démontrer que √3 + 2√6 est un nombre irrationnel.
Allez à : Correction exercice 7 :
Exercice 8 :
Montrer que π‘Ž = √7 + 4√3 + √7 βˆ’ 4√3 est un nombre entier.
Allez à : Correction exercice 8 :
Exercice 9 :
Soit
𝛼 = √4 βˆ’ 2√3 + √4 + 2√3
Montrer que 𝛼 ∈ √3β„• (C’est-à-dire de la forme √3 multiplié par un entier naturel).
Allez à : Correction exercice 9 :
Exercice 10 :
Soit 𝛼 = √4 βˆ’ 2√3 βˆ’ √4 + 2√3
Calculer 𝛼.
Allez à : Correction exercice 10 :
Exercice 11 :
On rappelle que √2 est irrationnel (c’est-à-dire que √2 ∈ ℝ βˆ– β„š).
1. Montrer que 𝛼 = 6 + 4√2 et 𝛽 = 6 βˆ’ 4√2 sont irrationnels.
2. Calculer βˆšπ›Όπ›½.
3. Montrer que βˆšπ›Ό + βˆšπ›½ est rationnel.
Allez à : Correction exercice 11 :
Exercice 12 :
On suppose que √2, √3 et √6 sont irrationnels. Montrer que
1. √2 + √3 βˆ‰ β„š
2
2. (√2 + √3) βˆ‰ β„š
3. √2 + √3 + √6 βˆ‰ β„š
2
4. (3√2 + 2√3 + √6) βˆ‰ β„š. On rappelle que (π‘Ž + 𝑏 + 𝑐 )2 = π‘Ž2 + 𝑏2 + 𝑐 2 + 2π‘Žπ‘ + 2π‘Žπ‘ + 2𝑏𝑐
Allez à : Correction exercice 12 :
Exercice 13 :
Montrer que √3 βˆ‰ β„š
Allez à : Correction exercice 13 :
Exercice 14 :
3
3
Soient π‘Ž et 𝑏 deux réels. On appelle 𝛼 = βˆšπ‘Ž + βˆšπ‘
Montrer que 𝛼 est une racine d’une équation du troisième degré à coefficients réels
Allez à : Correction exercice 14 :
Pascal Lainé
Exercice 15 :
1. Montrer que βˆ€π‘₯ ∈ β„€, 𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (βˆ’π‘₯ ) = 0
2. Montrer que βˆ€π‘₯ ∈ ℝ βˆ– β„€, 𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (βˆ’π‘₯ ) = βˆ’1
Allez à : Correction exercice 15 :
Exercice 16 :
1. Montrer que pour tout réels π‘₯ et 𝑦 on a :
𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦 ) ≀ 𝐸 (π‘₯ + 𝑦 ) ≀ 𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦 ) + 1
2. Montrer que pour tout entier relatif on a :
π‘š+𝑛
π‘›βˆ’π‘š+1
)+𝐸(
)=𝑛
𝐸(
2
2
On pourra distinguer les cas π‘š + 𝑛 pair et π‘š + 𝑛 impairs.
3. Montrer que pour tout 𝑛 ∈ β„•
2
𝐸 ((βˆšπ‘› + βˆšπ‘› + 1) ) = 4𝑛 + 1
On pourra montrer que 𝐸 (2βˆšπ‘›(𝑛 + 1)) = 2𝑛
Allez à : Correction exercice 16 :
Exercice 17 :
Montrer que pour tout π‘₯ et 𝑦 réels on a :
𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(π‘₯ + 𝑦) ≀ 𝐸(2π‘₯) + 𝐸(2𝑦)
On pourra distinguer les cas
1
2
1
2
1
2
1
2
(𝐸(π‘₯) ≀ π‘₯ < 𝐸(π‘₯) + ou 𝐸(π‘₯) + ≀ π‘₯ < 𝐸(π‘₯) + 1) et (𝐸(𝑦) ≀ 𝑦 < 𝐸(𝑦) + ou 𝐸(𝑦) + ≀ 𝑦 < 𝐸(𝑦) + 1).
Ce qui fait 4 cas (n’est-ce pas ?).
Allez à : Correction exercice 17 :
Exercice 18 :
Le but de cet exercice est de montrer que pour tout π‘₯ ∈ ℝ
π‘›βˆ’1
π‘˜
βˆ‘ 𝐸 (π‘₯ + ) = 𝐸 (𝑛π‘₯ )
𝑛
(βˆ—)
π‘˜=0
Où 𝐸 (𝑦) est la partie entière du réel 𝑦.
1. Montrer qu’il existe un unique 𝑝 ∈ {0,1, … , 𝑛 βˆ’ 1} tel que
𝑝
𝑝+1
π‘₯ + < 𝐸 (π‘₯ ) + 1 ≀ π‘₯ +
𝑛
𝑛
On pourra appuyer son raisonnement en traçant la droite réelle et en plaçant
π‘˜
𝑝+1
𝐸 (π‘₯ ), π‘₯, π‘₯ + , π‘˜ ∈ {0,1, . . , 𝑛 βˆ’ 1}, 𝐸 (π‘₯ ) + 1 et π‘₯ +
𝑛
𝑛
2. En déduire que
𝑛𝐸 (π‘₯ ) + 𝑛 βˆ’ 𝑝 βˆ’ 1 ≀ 𝑛π‘₯ < 𝑛𝐸 (π‘₯ ) + 𝑛 βˆ’ 𝑝
Et 𝐸 (𝑛π‘₯ ) en fonction de 𝑛, 𝐸(π‘₯) et 𝑝.
π‘˜
π‘˜
3. Calculer 𝐸 (π‘₯ + 𝑛) pour tout π‘˜ ∈ {0, … , 𝑝} et calculer 𝐸 (π‘₯ + 𝑛) pour tout π‘˜ ∈ {𝑝 + 1, … , 𝑛 βˆ’ 1}.
π‘˜
4. En coupant la somme βˆ‘π‘›βˆ’1
π‘˜=0 𝐸 (π‘₯ + 𝑛) en 2, montrer l’égalité (βˆ—).
Allez à : Correction exercice 18 :
Exercice 19 :
Pascal Lainé
Soient 𝑝 et π‘ž deux nombres réels non nuls et 𝑛 un entier strictement positif.
Montrer que le polynôme 𝑃(π‘₯ ) = π‘₯ 𝑛 + 𝑝π‘₯ + π‘ž ne peut avoir plus que deux racines réelles si 𝑛 est pair
et plus que trois racines si 𝑛 est impairs.
Allez à : Correction exercice 19 :
CORRECTIONS
Correction exercice 1 :
2
2
2
(√2βˆšπ‘Ž + 𝑏) βˆ’ (βˆšπ‘Ž + βˆšπ‘) = 2(π‘Ž + 𝑏) βˆ’ (π‘Ž + 2βˆšπ‘Žβˆšπ‘ + 𝑏) = π‘Ž βˆ’ 2βˆšπ‘Žβˆšπ‘ + 𝑏 = (βˆšπ‘Ž βˆ’ βˆšπ‘) β‰₯ 0
Ces deux expressions ( βˆšπ‘Ž + βˆšπ‘ et √2βˆšπ‘Ž + 𝑏) sont positives donc
2
2
(√2βˆšπ‘Ž + 𝑏) β‰₯ (βˆšπ‘Ž + βˆšπ‘) ⇔ √2βˆšπ‘Ž + 𝑏 β‰₯ βˆšπ‘Ž + βˆšπ‘
Allez à : Exercice 1 :
Correction exercice 2 :
2
2π‘Žπ‘
2βˆšπ‘Žπ‘
≀ βˆšπ‘Žπ‘ ⇔
≀ βˆšπ‘Žπ‘ ⇔
≀ 1 ⇔ 2βˆšπ‘Žπ‘ ≀ π‘Ž + 𝑏 ⇔ 0 ≀ π‘Ž βˆ’ 2βˆšπ‘Žπ‘ + 𝑏 ⇔ 0
1 1
π‘Ž
+
𝑏
π‘Ž
+
𝑏
π‘Ž+𝑏
2
≀ (βˆšπ‘Ž βˆ’ βˆšπ‘)
La dernière assertion est vraie donc la première aussi.
Allez à : Exercice 2 :
Correction exercice 3 :
𝐴1 = ]βˆ’1,1[
𝐴2 = ]βˆ’βˆž, 1]
2
2
2
2
(π‘₯ + 1) βˆ’ 4π‘₯
2π‘₯
π‘₯ 4 + 2π‘₯ 2 + 1 βˆ’ 4π‘₯ 2 π‘₯ 4 βˆ’ 2π‘₯ 2 + 1 (π‘₯ 2 βˆ’ 1)2
) =
1βˆ’( 2
=
=
= 2
(π‘₯ 2 + 1)2
(π‘₯ 2 + 1)2
(π‘₯ 2 + 1)2
(π‘₯ + 1)2
π‘₯ +1
Donc
(π‘₯ 2 βˆ’ 1)2
2π‘₯ 2
)
>
0
⇔
> 0 ⇔ π‘₯ ∈ ℝ βˆ– {βˆ’1,1}
(π‘₯ 2 + 1)2
π‘₯2 + 1
On pouvait aussi étudier la fonction 𝑓: ℝ β†’ ℝ définie par :
2π‘₯
𝑓 (π‘₯ ) = 2
π‘₯ +1
On en déduit que :
𝐴3 = ]βˆ’βˆž, βˆ’1[ βˆͺ ]βˆ’1,1[ βˆͺ ]1, +∞[
1
βˆ€π‘₯ ∈ β„βˆ— ,
> 1 ⇔ |π‘₯ | < 1
|π‘₯ |
𝐴4 = ]βˆ’1,0[ βˆͺ ]0,1[
Pour tout π‘₯ ∈ ℝ βˆ– {βˆ’1,1}
2
(π‘₯ 2 βˆ’ 1)2 βˆ’ 1 π‘₯ 4 βˆ’ 2π‘₯ 2 + 1 βˆ’ 1 π‘₯ 4 βˆ’ 2π‘₯ 2 π‘₯ 2 (π‘₯ 2 βˆ’ 2)
1
) =
1βˆ’( 2
=
= 2
=
>0
(π‘₯ 2 βˆ’ 1)2
(π‘₯ 2 βˆ’ 1)2
(π‘₯ βˆ’ 1)2
(π‘₯ 2 βˆ’ 1)2
π‘₯ βˆ’1
Comme π‘₯ 2 βˆ’ 2 est positif si et seulement si π‘₯ ∈ ]βˆ’βˆž, βˆ’βˆš2[ βˆͺ ]√2, +∞[
Donc
2
2
1
1
( 2
) <1⇔1βˆ’( 2
) > 0 ⇔ π‘₯ ∈ ]βˆ’βˆž, βˆ’βˆš2[ βˆͺ ]√2, +∞[
π‘₯ βˆ’1
π‘₯ βˆ’1
Par conséquent
βˆ€π‘₯ ∈ ℝ, 1 βˆ’ (
Pascal Lainé
𝐴5 = ]βˆ’βˆž, βˆ’βˆš2[ βˆͺ ]√2, +∞[
Allez à : Exercice 3 :
Correction exercice 4 :
On pose 𝑓 (π‘₯ ) = |π‘₯ βˆ’ 1| + |π‘₯ βˆ’ 2|
Pour π‘₯ ≀ 1, π‘₯ βˆ’ 1 ≀ 0 et π‘₯ βˆ’ 2 ≀ βˆ’1 < 0 donc
𝑓(π‘₯ ) = βˆ’(π‘₯ βˆ’ 1) βˆ’ (π‘₯ βˆ’ 2) = βˆ’2π‘₯ + 3
Pour 1 ≀ π‘₯ ≀ 2, π‘₯ βˆ’ 1 β‰₯ 0 et π‘₯ βˆ’ 2 ≀ 0 donc
𝑓 (π‘₯ ) = |π‘₯ βˆ’ 1| + |π‘₯ βˆ’ 2| = π‘₯ βˆ’ 1 βˆ’ (π‘₯ βˆ’ 2) = 1
Pour π‘₯ β‰₯ 2, π‘₯ βˆ’ 1 β‰₯ 1 > 0 et π‘₯ βˆ’ 2 β‰₯ 0 donc
𝑓 (π‘₯ ) = |π‘₯ βˆ’ 1| + |π‘₯ βˆ’ 2| = π‘₯ βˆ’ 1 + π‘₯ βˆ’ 2 = 2π‘₯ βˆ’ 3
Puis on va résoudre 𝑓(π‘₯ ) = 2 sur chacun des trois intervalles.
1
βˆ’2π‘₯ + 3 = 2
𝑓 (π‘₯ ) = 2
{
⇔{
⇔ {π‘₯ = 2
π‘₯≀1
π‘₯≀1
π‘₯≀1
1
1
≀ 1 donc 2 est solution.
2
1=2
𝑓 (π‘₯ ) = 2
{
⇔{
1≀π‘₯≀2
1≀π‘₯≀2
Il n’y a pas de solution dans cet intervalle.
5
5
2π‘₯ βˆ’ 3 = 2
𝑓 (π‘₯ ) = 2
{
⇔{
⇔ {π‘₯ = 2
2≀π‘₯
2≀π‘₯
2≀π‘₯
5
2 ≀ 2 donc 2 est solution.
1 5
Les réels qui vérifient |π‘₯ βˆ’ 1| + |π‘₯ βˆ’ 2| = 2 sont {2 , 2}
Allez à : Exercice 4 :
Correction exercice 5 :
Les éventuelles solutions vérifient 41 βˆ’ π‘₯ β‰₯ 0 et 41 + π‘₯ β‰₯ 0, autrement dit βˆ’41 ≀ π‘₯ ≀ 41, ce sera bien le
cas des deux solutions trouvées.
Comme ces deux expressions sont positives on a
2
√41 βˆ’ π‘₯ + √41 + π‘₯ = 10 ⇔ (√41 βˆ’ π‘₯ + √41 + π‘₯) = 100 ⇔ 41 βˆ’ π‘₯ + 2√41 βˆ’ π‘₯√41 + π‘₯ + 41 + π‘₯ = 100
⇔ 82 + 2√412 βˆ’ π‘₯ 2 = 100 ⇔ 2√412 βˆ’ π‘₯ 2 = 18 ⇔ √412 βˆ’ π‘₯ 2 = 9 ⇔ 412 βˆ’ π‘₯ 2 = 92
⇔ 412 βˆ’ 92 = π‘₯ 2 ⇔ π‘₯ 2 = (41 βˆ’ 9)(41 + 9) ⇔ π‘₯ 2 = 32 × 50 = 16 × 100 = (4 × 10)2 ⇔ π‘₯
= ±40
Allez à : Exercice 5 :
Correction exercice 6 :
1. On pose 𝑓(𝑒) = |𝑒 βˆ’ 1| + |𝑒 + 1|
Si 𝑒 < βˆ’1, 𝑒 βˆ’ 1 < 0 et 𝑒 + 1 < 0 alors 𝑓(𝑒) = βˆ’(𝑒 βˆ’ 1) βˆ’ (𝑒 + 1) = βˆ’2𝑒
βˆ€π‘’ < βˆ’1, 𝑓(𝑒) = 4 ⇔ βˆ’2𝑒 = 4 ⇔ 𝑒 = βˆ’2
Si βˆ’1 ≀ 𝑒 ≀ 1, , 𝑒 βˆ’ 1 < 0 et 𝑒 + 1 > 0 alors 𝑓(𝑒) = βˆ’(𝑒 βˆ’ 1) + (𝑒 + 1) = 2
𝑓(𝑒) = 4 n’a pas de solution
Si 𝑒 > 1, 𝑒 βˆ’ 1 > 0 et 𝑒 + 1 > 0 alors 𝑓(𝑒) = (𝑒 βˆ’ 1) + (𝑒 + 1) = 2𝑒
βˆ€π‘’ > 1, 𝑓(𝑒) = 4 ⇔ 2𝑒 = 4 ⇔ 𝑒 = 2
Il y a deux solutions βˆ’2 et 2.
2. D’après la première question il faut et il suffit de résoudre
Pascal Lainé
√π‘₯ + 1 = βˆ’2 et √π‘₯ + 1 = 2
√π‘₯ + 1 = βˆ’2 n’a pas de solution réelle et √π‘₯ + 1 = 2 équivaut à π‘₯ + 1 = 4, c’est-à-dire à π‘₯ = 3.
3.
π‘₯ + 2 βˆ’ 2√π‘₯ + 1 = π‘₯ + 1 βˆ’ 2√π‘₯ + 1 + 1 = (√π‘₯ + 1 βˆ’ 1)
2
Et
π‘₯ + 2 + 2√π‘₯ + 1 = π‘₯ + 1 βˆ“ √π‘₯ + 1 + 1 = (√π‘₯ + 1 + 1)
2
Par conséquent
2
2
βˆ€π‘₯ ∈ ℝ, √π‘₯ + 2 βˆ’ 2√π‘₯ + 1 + √π‘₯ + 2 + 2√π‘₯ + 1 = 4 ⇔ √(√π‘₯ + 1 βˆ’ 1) + √(√π‘₯ + 1 + 1) = 4
⇔ |√π‘₯ + 1 βˆ’ 1| + |√π‘₯ + 1 + 1| = 4 ⇔ π‘₯ = 3
Allez à : Exercice 6 :
Correction exercice 7 :
3
Supposons que √3 + 2√6 soit un nombre rationnel, il existe 𝑝 ∈ β„€ et π‘ž ∈ β„€βˆ— , on peut supposer qu’ils
sont positifs tous les deux
tels que
3
𝑝
√3 + 2√6 =
π‘ž
On élève au cube
𝑝3
𝑝3
1 𝑝3
3 + 2√6 = 3 ⇔ 3 + 2√6 = 3 ⇔ √6 = ( 3 βˆ’ 3)
π‘ž
π‘ž
2 π‘ž
Ce qui signifie que √6 ∈ β„š, il existe 𝑝1 ∈ β„• et π‘ž1 ∈ β„•βˆ— tel que
𝑝1
√6 =
π‘ž1
On peut supposer que 𝑝1 et π‘ž1 ne sont pas tous les deux pairs sinon on peut simplifier par 2.
𝑝1
⇔ 6π‘ž12 = 𝑝12 (1)
√6 =
π‘ž1
Si 𝑝1 est impair, son carré est aussi impair ce qui est impossible d’après (1) donc 𝑝1 est pair et donc π‘ž1
est impair, il existe 𝑝2 tel que 𝑝1 = 2𝑝2 et π‘ž2 tel que π‘ž1 = 2π‘ž2 + 1, ce que l’on remplace dan (1)
6(2π‘ž2 + 1)2 = 4𝑝22 ⇔ 3(4π‘ž22 + 4π‘ž2 + 1) = 2𝑝22 ⇔ 3 = 2𝑝22 βˆ’ 12π‘ž22 βˆ’ 12π‘ž2
3
Ce qui est impossible, donc √3 + 2√6 n’est pas un nombre rationnel.
Allez à : Exercice 7 :
Correction exercice 8 :
2
π‘Ž = (√7 + 4√3 + √7 βˆ’ 4√3) = 7 + 4√3 + 2√7 + 4√3√7 βˆ’ 4√3 + 7 βˆ’ 4√3
2
= 14 + 2√(7 + 4√3)(7 βˆ’ 4√3) = 14 + 2√72 βˆ’ 42 × 3 = 14 + 2√49 βˆ’ 48
= 14 + 2 × 1 = 16
Les deux valeurs possibles de π‘Ž sont π‘Ž = βˆ’4 et π‘Ž = 4, comme π‘Ž > 0, on a
π‘Ž=4βˆˆβ„€
Allez à : Exercice 8 :
Correction exercice 9 :
Pascal Lainé
𝛼 2 = 4 βˆ’ 2√3 + 2√4 βˆ’ 2√3√4 + 2√3 + 4 + 2√3 = 8 + 2√42 βˆ’ 22 × 3 = 8 + 2√4 = 12
Donc 𝛼 = 2√3 car 𝛼 > 0 et 2 ∈ β„•
Allez à : Exercice 9 :
Correction exercice 10 :
2
𝛼 = (√4 βˆ’ 2√3 βˆ’ √4 + 2√3) = 4 βˆ’ 2√3 βˆ’ 2√4 βˆ’ 2√3√4 + 2√3 + 4 + 2√3 = 8 βˆ’ 2√42 βˆ’ 22 × 3
2
= 8 βˆ’ 2√4 = 8 βˆ’ 4 = 4
Donc 𝛼 = ±2 or 4 βˆ’ 2√3 < 4 + 2√3 entraine que 𝛼 = βˆ’2
Allez à : Exercice 10 :
Correction exercice 11 :
1. Si 𝛼 est rationnel alors
√2 =
π›Όβˆ’6
4
Est rationnel, ce qui est faux d’après le cours.
Si 𝛽 est rationnel alors
√2 =
π›½βˆ’6
βˆ’4
Est rationnel, ce qui est faux d’après le cours.
Donc 𝛼 et 𝛽 sont irrationnel.
2.
βˆšπ›Όπ›½ = √(6 + 4√2)(6 βˆ’ 4√2) = √62 βˆ’ 42 × 2 = √36 βˆ’ 32 = √4 = 2 ∈ β„š
3.
2
(βˆšπ›Ό + βˆšπ›½) = 𝛼 + 2βˆšπ›Όπ›½ + 𝛽 = 6 + 4√2 + 4 + 6 βˆ’ 4√2 = 16
Comme βˆšπ›Ό + βˆšπ›½ > 0, βˆšπ›Ό + βˆšπ›½ = 4 ∈ β„š.
Allez à : Exercice 11 :
Correction exercice 12 :
1. Si √2 + √3 ∈ β„š alors il existe 𝑝 ∈ β„€ et π‘ž ∈ β„•βˆ— tel que
√2 + √3 =
Ce qui entraine que
√2 =
𝑝
π‘ž
𝑝
βˆ’ √3
π‘ž
Puis on élève au carré
2=
𝑝2 2𝑝
βˆ’
√3 + 3
π‘ž2
π‘ž
On isole √3
π‘ž
𝑝2
√3 = βˆ’ (βˆ’ 2 βˆ’ 1)
2𝑝
π‘ž
Ce qui montre que √3 ∈ β„š, il y a donc une contradiction, par conséquent
√2 + √3 βˆ‰ β„š
Je rappelle que le raisonnement suivant est faux
Pascal Lainé
√2 βˆ‰ β„š et √3 βˆ‰ β„š β‡’ √2 + √3 βˆ‰ β„š
2
2. Si (√2 + √3) ∈ β„š alors il existe 𝑝 ∈ β„€ et π‘ž ∈ β„•βˆ— tel que
2
𝑝
(√2 + √3) =
π‘ž
On élève au carré
𝑝2
2 + 2√6 + 3 = 2
π‘ž
On isole √6
1
𝑝2
√6 = (βˆ’1 + 2 )
2
π‘ž
Ce qui montre que √6 ∈ β„š, il y a une contradiction donc
2
(√2 + √3) βˆ‰ β„š
3. Si √2 + √3 + √6 ∈ β„š alors il existe 𝑝 ∈ β„€ et π‘ž ∈ β„•βˆ— tel que
𝑝
√2 + √3 + √6 =
π‘ž
Ce qui entraine que
𝑝
√2 + √3 = βˆ’ √6
π‘ž
Puis on élève au carré
𝑝2 2𝑝
2 + 2√2√3 + 3 = 2 βˆ’
√6 + 6
π‘ž
π‘ž
Ce qui équivaut à
2𝑝
𝑝2
5 + 2√6 +
√6 = 6 + 2
π‘ž
π‘ž
Soit encore
𝑝2
1+ 2
π‘ž
√6 =
2𝑝
2+ π‘ž
Ce qui montre que √6 ∈ β„š, il y a donc une contradiction par conséquent
√2 + √3 + √6 βˆ‰ β„š
2
4. Si (3√2 + 2√3 + √6) ∈ β„š alors il existe 𝑝 ∈ β„€ et π‘ž ∈ β„•βˆ— tel que
2
𝑝2
(3√2 + 2√3 + √6) = 2
π‘ž
2
2
On développe le carré avec la formule (π‘Ž + 𝑏 + 𝑐 ) = π‘Ž + 𝑏2 + 𝑐 2 + 2π‘Žπ‘ + 2π‘Žπ‘ + 2𝑏𝑐
𝑝2
2
2
3 × 2 + 2 × 3 + 6 + 2 × 3 × 2√2√3 + 2 × 3√2√6 + 2 × 2√3√6 = 2
π‘ž
Puis
𝑝2
36 + 12√6 + 6√12 + 4√18 = 2
π‘ž
En simplifiant et en arrangeant les choses
𝑝2
12√6 + 6√22 × 3 + 4√32 × 2 = 2 βˆ’ 36
π‘ž
Pascal Lainé
1 𝑝2
( βˆ’ 36)
2 π‘ž2
1 𝑝2
( βˆ’ 36)
√6 + √3 + √2 =
24 π‘ž 2
12√6 + 12√3 + 12√2 =
Ce qui entraine que √2 + √3 + √6 ∈ β„š, ce qui est faux d’après la question 3. Il y a une
contradiction donc
2
(3√2 + 2√3 + √6) βˆ‰ β„š
Allez à : Exercice 12 :
Correction exercice 13 :
Supposons qu’il existe 𝑝 et π‘ž des entiers naturels, non tous les deux pairs tels que
𝑝
√3 =
π‘ž
En élevant au carré on obtient
𝑝2
3 = 2 ⇔ 3π‘ž2 = 𝑝2 (βˆ—)
π‘ž
Si 𝑝 est pair et π‘ž est impair, alors il existe π‘˜ et 𝑙 des entiers tels que 𝑝 = 2π‘˜ et π‘ž = 2𝑙 + 1, ce que l’on
remplace dans (βˆ—)
3(4𝑙 2 + 4𝑙 + 1) = 4π‘˜ 2 ⇔ 2(6𝑙 2 + 6𝑙 + 1) + 1 = 2 × 2π‘˜ 2
Le terme de gauche est impair et celui de droite est pair, ce n’est pas possible.
Si 𝑝 est impair et π‘ž est pair, alors il existe π‘˜ et 𝑙 des entiers tels que 𝑝 = 2π‘˜ + 1 et π‘ž = 2𝑙, ce que l’on
remplace dans (βˆ—)
3 × 4𝑙 2 = 4π‘˜ 2 + 4π‘˜ + 1 ⇔ 2 × 6𝑙 2 = 2(2π‘˜ 2 + 2π‘˜ ) + 1
Le terme de gauche est pair et celui de droite est impair, ce n’est pas possible.
Si 𝑝 est impair et π‘ž est impair, alors il existe π‘˜ et 𝑙 des entiers tels que 𝑝 = 2π‘˜ + 1 et π‘ž = 2𝑙 + 1, ce que
l’on remplace dans (βˆ—)
3 × (4𝑙 2 + 4𝑙 + 1) = 4π‘˜ 2 + 4π‘˜ + 1 ⇔ 2(6𝑙 2 + 6𝑙 + 1) + 1 = 2(2π‘˜ 2 + 2π‘˜ ) + 1 ⇔ 2(6𝑙 2 + 6𝑙 + 1)
= 2(2π‘˜ 2 + 2π‘˜ ) ⇔ 6𝑙 2 + 6𝑙 + 1 = 2π‘˜ 2 + 2π‘˜ ⇔ 2(3𝑙 2 + 3𝑙 ) + 1 = 2(π‘˜ 2 + π‘˜ )
Le terme de gauche est impair et celui de droite est pair, ce n’est pas possible.
Donc √3 βˆ‰ β„š
Allez à : Exercice 13 :
Correction exercice 14 :
3
3
3
3
23
3
3
2
3
3
3
3
𝛼 3 = ( βˆšπ‘Ž + βˆšπ‘) = π‘Ž + 3( βˆšπ‘Ž) βˆšπ‘ + 3 βˆšπ‘Ž( βˆšπ‘) + 𝑏 = π‘Ž + 𝑏 + 3βˆšπ‘Žπ‘( βˆšπ‘Ž + βˆšπ‘) = π‘Ž + 𝑏 + 3βˆšπ‘Žπ‘π›Ό
Donc 𝛼 vérifie
3
𝛼 3 βˆ’ 3βˆšπ‘Žπ‘ 𝛼 βˆ’ π‘Ž βˆ’ 𝑏 = 0
Donc 𝛼 est solution de
3
𝑋 3 βˆ’ 3βˆšπ‘Žπ‘ 𝑋 βˆ’ π‘Ž βˆ’ 𝑏 = 0
Allez à : Exercice 14 :
Correction exercice 15 :
1. Pour tous les entiers relatifs 𝐸(π‘₯ ) = π‘₯ et donc 𝐸 (βˆ’π‘₯ ) = βˆ’π‘₯, donc 𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (βˆ’π‘₯ ) = 0
2. Pour tous réels
𝐸 ( π‘₯ ) ≀ π‘₯ < 𝐸 (π‘₯ ) + 1
Si π‘₯ n’est pas un entier, l’inégalité de gauche est stricte
Pascal Lainé
𝐸 ( π‘₯ ) < π‘₯ < 𝐸 (π‘₯ ) + 1
On multiplie cette inégalité par βˆ’1
βˆ’πΈ (π‘₯ ) βˆ’ 1 < βˆ’π‘₯ < βˆ’πΈ (π‘₯ )
Cela montre que
𝐸 (βˆ’π‘₯ ) = βˆ’πΈ(π‘₯ ) βˆ’ 1
Par conséquent
𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (βˆ’π‘₯ ) = βˆ’1
Allez à : Exercice 15 :
Correction exercice 16 :
1. On a
𝐸 (π‘₯ ) ≀ π‘₯ < 𝐸 (π‘₯ ) + 1
{
𝐸 (𝑦 ) ≀ 𝑦 < 𝐸 (𝑦 ) + 1
En faisant la somme
𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦) ≀ π‘₯ + 𝑦 < 𝐸(π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦) + 2 (βˆ—)
Donc
𝐸 (π‘₯ + 𝑦) = 𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦) ou 𝐸 (π‘₯ + 𝑦) = 𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦) + 1
Car ce sont les deux seuls entiers dans l’intervalle
[𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦), 𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦) + 2[
C’est bien ce que l’on voulait montrer.
Si dans (βˆ—) on prend la partie entière, on obtient
𝐸(𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸(𝑦)) ≀ 𝐸 (π‘₯ + 𝑦) ≀ 𝐸 (𝐸(π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦) + 2)
On est obligé de changer le « < » en « ≀ » dans la seconde égalité, à moins de préciser que 𝐸 (π‘₯ ) +
𝐸 (𝑦) + 2 est un entier et alors l’inégalité reste stricte.
Puis comme 𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦) et 𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦) + 2 sont des entiers
𝐸(𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦)) = 𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦) et 𝐸 (𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦) + 2) = 𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦) + 2
Et on obtient
𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦 ) ≀ 𝐸 (π‘₯ + 𝑦 ) ≀ 𝐸 ( π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦 ) + 2
Ce qui n’est exactement ce que l’on demandait.
Beaucoup d’entre vous semble croire que
𝐸 (𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦) + 2) = 𝐸(𝐸(π‘₯ )) + 𝐸(𝐸 (𝑦)) + 𝐸 (2) = 𝐸 (π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦) + 2
C’est correct uniquement parce que 𝐸 (π‘₯ ), 𝐸 (𝑦) et 2 sont des entiers, mais il est faux de penser que
pour tout π‘₯ et 𝑦, 𝐸 (π‘₯ + 𝑦) = 𝐸(π‘₯ ) + 𝐸 (𝑦) (enfin ce n’est pas toujours vrai).
2. Si π‘š + 𝑛 est pair alors il existe 𝑝 ∈ β„€ tel que π‘š + 𝑛 = 2𝑝 alors
π‘š+𝑛
π‘›βˆ’π‘š+1
2𝑝
2𝑝 βˆ’ π‘š βˆ’ π‘š + 1
2𝑝 βˆ’ 2π‘š + 1
)+𝐸(
) =𝐸( )+𝐸(
) = 𝐸 (𝑝 ) + 𝐸 (
)
𝐸(
2
2
2
2
2
1
= 𝑝 + 𝐸 (𝑝 βˆ’ π‘š + ) = 𝑝 + 𝑝 βˆ’ π‘š = 2𝑝 βˆ’ π‘š = 𝑛
2
Si π‘š + 𝑛 est impair alors il existe 𝑝 ∈ β„€ tel que π‘š + 𝑛 = 2𝑝 + 1
π‘š+𝑛
π‘›βˆ’π‘š+1
2𝑝 + 1
2𝑝 + 1 βˆ’ π‘š βˆ’ π‘š + 1
)+𝐸(
) =𝐸(
)+𝐸(
)
𝐸(
2
2
2
2
1
2𝑝 βˆ’ 2π‘š + 2
) = 𝑝 + 𝐸 (𝑝 βˆ’ π‘š + 1) = 𝑝 + 𝑝 βˆ’ π‘š + 1
= 𝐸 (𝑝 + ) + 𝐸 (
2
2
= 2𝑝 βˆ’ π‘š + 1 = 𝑛
Dans tous les cas on a
π‘š+𝑛
π‘›βˆ’π‘š+1
)+𝐸(
)=𝑛
𝐸(
2
2
Pascal Lainé
3.
2
𝐸 ((βˆšπ‘› + βˆšπ‘› + 1) ) = 𝐸(𝑛 + 2βˆšπ‘›βˆšπ‘› + 1 + 𝑛 + 1) = 𝐸 (2𝑛 + 1 + 2βˆšπ‘›(𝑛 + 1))
= 2𝑛 + 1 + 𝐸 (2βˆšπ‘›(𝑛 + 1))
2
(2βˆšπ‘›(𝑛 + 1)) = 4𝑛(𝑛 + 1) = 4𝑛2 + 4𝑛
Or
4𝑛2 ≀ 4𝑛2 + 4𝑛 < 4𝑛2 + 4𝑛 + 1
Ce qui équivaut à
2𝑛 ≀ 2βˆšπ‘›(𝑛 + 1) < 2𝑛 + 1
Par conséquent
𝐸 (2βˆšπ‘›(𝑛 + 1)) = 2𝑛
On a donc pour tout 𝑛 ∈ β„•
2
𝐸 ((βˆšπ‘› + βˆšπ‘› + 1) ) = 4𝑛 + 1
Allez à : Exercice 16 :
Correction exercice 17 :
ο‚·
Premier cas :
𝐸(π‘₯) ≀ π‘₯ < 𝐸(π‘₯) +
1
1
(βˆ—) et 𝐸(𝑦) ≀ 𝑦 < 𝐸(𝑦) +
(βˆ—βˆ—)
2
2
En faisant la somme de ces inégalités
𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) ≀ π‘₯ + 𝑦 < 𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 1
On en déduit que
𝐸(π‘₯ + 𝑦) = 𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦)
(βˆ—)
(βˆ—βˆ—)
On multiplie
et
par 2.
2𝐸(π‘₯) ≀ 2π‘₯ < 2𝐸(π‘₯) + 1 β‡’ 𝐸(2π‘₯) = 2𝐸(π‘₯)
2𝐸(𝑦) ≀ 2𝑦 < 2𝐸(𝑦) + 1 β‡’ 𝐸(2𝑦) = 2𝐸(𝑦)
Donc
𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(π‘₯ + 𝑦) = 𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) = 2𝐸(π‘₯) + 2𝐸(𝑦) = 𝐸(2π‘₯) + 𝐸(2𝑦)
≀ 𝐸(2π‘₯) + 𝐸(2𝑦)
ο‚· Deuxième cas :
1
1
𝐸(π‘₯) + ≀ π‘₯ < 𝐸(π‘₯) + 1 (βˆ—) et 𝐸(𝑦) ≀ 𝑦 < 𝐸(𝑦) +
(βˆ—βˆ—)
2
2
En faisant la somme de ces inégalités
1
3
𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + ≀ π‘₯ + 𝑦 < 𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) +
2
2
On en déduit que
𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) ≀ 𝐸(π‘₯ + 𝑦) ≀ 𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 1
On multiplie (βˆ—) et (βˆ—βˆ—) par 2.
2𝐸(π‘₯) + 1 ≀ 2π‘₯ < 2𝐸(π‘₯) + 2 β‡’ 𝐸(2π‘₯) = 2𝐸(π‘₯) + 1
2𝐸(𝑦) ≀ 2𝑦 < 2𝐸(𝑦) + 1 β‡’ 𝐸(2𝑦) = 2𝐸(𝑦)
Donc
𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(π‘₯ + 𝑦) ≀ 𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 1 = 2𝐸(π‘₯) + 1 + 2𝐸(𝑦) = 𝐸(2π‘₯) + 𝐸(2𝑦)
≀ 𝐸(2π‘₯) + 𝐸(2𝑦)
ο‚· Troisième cas :
1
1
𝐸(π‘₯) ≀ π‘₯ < 𝐸(π‘₯) + (βˆ—) et 𝐸(𝑦) + ≀ 𝑦 < 𝐸(𝑦) + 1 (βˆ—βˆ—)
2
2
En faisant la somme de ces inégalités
Pascal Lainé
𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) +
On en déduit que
1
3
≀ π‘₯ + 𝑦 < 𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) +
2
2
𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) ≀ 𝐸(π‘₯ + 𝑦) = 𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 1
On multiplie (βˆ—) et (βˆ—βˆ—) par 2.
2𝐸(π‘₯) ≀ 2π‘₯ < 2𝐸(π‘₯) + 1 β‡’ 𝐸(2π‘₯) = 2𝐸(π‘₯)
2𝐸(𝑦) + 1 ≀ 2𝑦 < 2𝐸(𝑦) + 2 β‡’ 𝐸(2𝑦) = 2𝐸(𝑦) + 1
Donc
𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(π‘₯ + 𝑦) ≀ 𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 1 = 2𝐸(π‘₯) + 2𝐸(𝑦) + 1 = 𝐸(2π‘₯) + 𝐸(2𝑦)
≀ 𝐸(2π‘₯) + 𝐸(2𝑦)
ο‚· quatrième cas :
1
1
𝐸(π‘₯) + ≀ π‘₯ < 𝐸(π‘₯) + 1(βˆ—) et 𝐸(𝑦) + ≀ 𝑦 < 𝐸(𝑦) + 1 (βˆ—βˆ—)
2
2
En faisant la somme de ces inégalités
𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 1 ≀ π‘₯ + 𝑦 < 𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 2
On en déduit que
𝐸(π‘₯ + 𝑦) = 𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 1
On multiplie (βˆ—) et (βˆ—βˆ—) par 2.
2𝐸(π‘₯) + 1 ≀ 2π‘₯ ≀ 2𝐸(π‘₯) + 2 β‡’ 𝐸(2π‘₯) = 2𝐸(π‘₯) + 1
2𝐸(𝑦) + 1 ≀ 2𝑦 ≀ 2𝐸(𝑦) + 2 β‡’ 𝐸(2𝑦) = 2𝐸(𝑦) + 1
Donc
𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(π‘₯ + 𝑦) = 𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(π‘₯) + 𝐸(𝑦) + 1 = 2𝐸(π‘₯) + 2𝐸(𝑦) + 1 ≀ 2𝐸(π‘₯) + 1 + 𝐸(𝑦) + 1
= 𝐸(2π‘₯) + 𝐸(2𝑦)
Allez à : Exercice 17 :
Correction exercice 18 :
π‘˜
1. Les ensembles πΌπ‘˜ = ]π‘₯ + 𝑛 , π‘₯ +
π‘˜+1
𝑛
], π‘˜ ∈ {0,1, . . , 𝑛 βˆ’ 1} sont disjoints deux à deux et la réunion de ces
intervalles est ]π‘₯, π‘₯ + 1], comme 𝐸(π‘₯ ) + 1 ∈ ]π‘₯, π‘₯ + 1] et que ces ensembles sont disjoints, 𝐸 (π‘₯ ) + 1
appartient à un et un seul de ces ensembles, donc il existe un unique 𝑝 ∈ {0,1, … , 𝑛 βˆ’ 1} tel que
𝑝
𝑝+1
(βˆ—βˆ—)
π‘₯ + < 𝐸 (π‘₯ ) + 1 ≀ π‘₯ +
𝑛
𝑛
Remarque : l’ensemble des intervalle πΌπ‘˜ , π‘˜ ∈ {0,1, . . , 𝑛 βˆ’ 1} forme une partition de ]π‘₯, π‘₯ + 1].
2. En prenant l’inégalité de droite dans (βˆ—βˆ—), on a les équivalences suivantes :
𝑝
π‘₯ + < 𝐸(π‘₯ ) + 1 ⇔ 𝑛π‘₯ + 𝑝 < 𝑛𝐸 (π‘₯ ) + 𝑛 ⇔ 𝑛π‘₯ < 𝑛𝐸 (π‘₯ ) + 𝑛 βˆ’ 𝑝
𝑛
En prenant l’inégalité de droite dans (βˆ—βˆ—), on a les équivalences suivantes :
𝑝+1
𝐸 (π‘₯ ) + 1 ≀ π‘₯ +
⇔ 𝑛𝐸 (π‘₯ ) + 𝑛 ≀ 𝑛π‘₯ + 𝑝 + 1 ⇔ 𝑛𝐸 (π‘₯ ) + 𝑛 βˆ’ 𝑝 βˆ’ 1 ≀ 𝑛π‘₯
𝑛
En réunissant ces deux inégalités on trouve l’encadrement demandé par l’énoncé.
Comme
𝑛𝐸 (π‘₯ ) + 𝑛 βˆ’ 𝑝 βˆ’ 1 ≀ 𝑛π‘₯ < 𝑛𝐸 (π‘₯ ) + 𝑛 βˆ’ 𝑝 ⇔ 𝑛𝐸 (π‘₯ ) + 𝑛 βˆ’ 𝑝 βˆ’ 1 ≀ 𝑛π‘₯ < 𝑛𝐸 (π‘₯ ) + 𝑛 βˆ’ 𝑝 βˆ’ 1 + 1
On a
𝐸 (𝑛π‘₯ ) = 𝑛𝐸 (π‘₯ ) + 𝑛 βˆ’ 𝑝 βˆ’ 1
3. Pour tout π‘˜ ∈ {0, … , 𝑝},
π‘˜
𝑝
𝐸 (π‘₯ ) ≀ π‘₯ + ≀ π‘₯ + < 𝐸 (π‘₯ ) + 1
𝑛
𝑛
π‘˜
Donc 𝐸 (π‘₯ + ) = 𝐸 (π‘₯ )
𝑛
Pour tout π‘˜ ∈ {𝑝 + 1, … , 𝑛 βˆ’ 1},
Pascal Lainé
𝐸 (π‘₯ ) + 1 ≀ π‘₯ +
𝑝+1
π‘˜
π‘›βˆ’1
1
≀π‘₯+ ≀π‘₯+
= π‘₯ + 1 βˆ’ < π‘₯ + 1 < 𝐸 (π‘₯ ) + 1 + 1 = 𝐸 ( π‘₯ ) + 2
𝑛
𝑛
𝑛
𝑛
Donc
π‘˜
𝐸 (π‘₯ + ) = 𝐸 (π‘₯ ) + 1
𝑛
4.
π‘›βˆ’1
𝑝
π‘›βˆ’1
𝑝
π‘›βˆ’1
π‘˜=0
π‘˜=0
π‘˜=𝑝+1
π‘˜=0
π‘˜=𝑝+1
π‘˜
π‘˜
π‘˜
βˆ‘ 𝐸 (π‘₯ + ) = βˆ‘ 𝐸 (π‘₯ + ) + βˆ‘ 𝐸 (π‘₯ + ) = βˆ‘ 𝐸 (π‘₯ ) + βˆ‘ (𝐸 (π‘₯ ) + 1)
𝑛
𝑛
𝑛
= (𝑝 + 1)𝐸 (π‘₯ ) + (𝑛 βˆ’ 1 βˆ’ 𝑝)(𝐸 (π‘₯ ) + 1)
= (𝑝 + 1)𝐸 (π‘₯ ) + 𝑛(𝐸 (π‘₯ ) + 1) βˆ’ (1 + 𝑝)𝐸 (π‘₯ ) βˆ’ 1 βˆ’ 𝑝 = 𝑛𝐸 (π‘₯ ) + 𝑛 βˆ’ 1 βˆ’ 𝑝 = 𝐸(𝑛π‘₯ )
Allez à : Exercice 18 :
Correction exercice 19 :
Si 𝑛 est pair, il existe π‘š β‰₯ 1 tel que 𝑛 = 2π‘š
𝑃′ (π‘₯ ) = 2π‘šπ‘₯ 2π‘šβˆ’1 + 𝑝 et 𝑃′′ (π‘₯ ) = 2π‘š(2π‘š βˆ’ 1)π‘₯ 2π‘šβˆ’2
Comme 2π‘š βˆ’ 2 est pair pour tout π‘₯ ∈ ℝ, 𝑃′′ (π‘₯ ) > 0 donc 𝑃′ est croissante sur ℝ.
Comme 2π‘š βˆ’ 1 est impair
lim (2π‘šπ‘₯ 2π‘šβˆ’1 + 𝑝) = βˆ’βˆž et lim (2π‘šπ‘₯ 2π‘šβˆ’1 + 𝑝) = +∞
π‘₯β†’βˆ’βˆž
π‘₯β†’+∞
π‘₯β†’βˆ’βˆž
π‘₯β†’+∞
𝑃′ est une bijection de ℝ sur ℝ donc il existe un unique 𝛼 ∈ ℝ tel que 𝑃′ (𝛼 ) = 0 et tel que
π‘₯ < 𝛼 β‡’ 𝑃′ (π‘₯ ) < 0 et π‘₯ > 𝛼 β‡’ 𝑃′ (π‘₯ ) > 0
lim (π‘₯ 2π‘š + 𝑝π‘₯ + π‘ž) = +∞ et lim (π‘₯ 2π‘š + 𝑝π‘₯ + π‘ž) = +∞
Le tableau de variation de 𝑃 est
π‘₯
βˆ’βˆž
𝑃 β€² (π‘₯ )
𝑃 (π‘₯ ) +∞
βˆ’
𝛼
0
+∞
+
+∞
𝑃 (𝛼 )
Si 𝑃(𝛼 ) > 0 alors 𝑃 n’a pas de solution.
Si 𝑃(𝛼 ) = 0 alors 𝑃 n’a qu’une solution : 𝛼.
Si 𝑃(𝛼 ) < 0 alors 𝑃 a deux solutions.
Si 𝑛 est pair, il existe π‘š β‰₯ 0 tel que 𝑛 = 2π‘š + 1
𝑃′ (π‘₯ ) = (2π‘š + 1)π‘₯ 2π‘š + 𝑝 et 𝑃′′ (π‘₯ ) = (2π‘š + 1)2π‘šπ‘₯ 2π‘šβˆ’1
Comme 2π‘š βˆ’ 1 est impair :
Si π‘₯ < 0 alors 𝑃′′ (π‘₯ ) < 0 et π‘₯ > 0 alors 𝑃′′ (π‘₯ ) > 0. De plus 𝑃′ (0) = 𝑝. Comme 2π‘š est pair les limites
de 𝑃′ en ±βˆž sont +∞.
On en déduit le tableau de variation de 𝑃′
π‘₯
βˆ’βˆž
0
+∞
𝑃′′ (π‘₯ )
βˆ’
0
+
𝑃′ (π‘₯ ) +∞
+∞
𝑝
Si 𝑝 β‰₯ 0 alors βˆ€π‘₯ β‰  0, 𝑃′ (π‘₯ ) > 0 et 𝑃′ (0) = 0 ce qui montre que 𝑃 est strictement croissante, comme
2π‘š + 1 est impair
lim 𝑃(π‘₯) = βˆ’βˆž et lim 𝑃 (π‘₯ ) = +∞
π‘₯β†’βˆ’βˆž
π‘₯β†’+∞
Cela montre que 𝑃 est une bijection de ℝ sur ℝ, donc il existe un unique π‘₯0 ∈ ℝ tel que 𝑃 (π‘₯0 ) = 0.
Pascal Lainé
Si 𝑝 < 0 alors il existe deux réels 𝛽 < 0 et 𝛾 > 0 tels que 𝑃′ (𝛽) = 𝑃′ (𝛾 ) = 0 et tels que le signe de 𝑃′
soit strictement positif sur ]βˆ’βˆž, 𝛽[ βˆͺ ]𝛾, +∞[ et strictement négatif sur ]𝛽, 𝛾 [. comme 2π‘š + 1 est
impair
lim 𝑃(π‘₯) = βˆ’βˆž et lim 𝑃 (π‘₯ ) = +∞
π‘₯β†’βˆ’βˆž
π‘₯β†’+∞
On en déduit le tableau de variation de 𝑃
π‘₯
βˆ’βˆž
𝛽
𝛾
+∞
β€²( )
𝑃 π‘₯
+
0 βˆ’
0
+
𝑃 (π‘₯ )
𝑃 (𝛽 )
+∞
βˆ’βˆž
𝑃 (𝛾 )
Si 𝑃(𝛽) et 𝑃 (𝛽) sont strictement positifs ou strictement négatifs (𝑃 (𝛽)𝑃(𝛾 ) > 0) alors 𝑃 n’a qu’une
racine.
Si 𝑃(𝛽) ou 𝑃(𝛽) est nul (𝑃(𝛽)𝑃(𝛾 ) = 0), remarque les deux ne peuvent pas être nul en même temps
alors 𝑃 a deux racines.
Si 𝑃(𝛼 ) > 0 et 𝑃 (𝛽) < 0 alors 𝑃 a trois racines.
Allez à : Exercice 19 :

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