Patrick Simon dans bulletin de la Mairie

Transcription

Patrick Simon dans bulletin de la Mairie
bip
Patrick Simon, champion de Scrabble ou le prix des lettres !
Un agent, une passion, celle des lettres dont Patrick Simon connaît le prix au scrabble ! Il
collectionne les prix et les titres. Jusqu’à présent, il a obtenu 14 coupes et depuis 1999, s’est
qualifié à 6 reprises pour la finale du championnat de France.
p. 3
BULLETIN D’INFORMATION DU PERSONNEL DE LA MAIRIE DE SAINT-LOUIS
N° 22 Novembre 2007
Une troisième fleur pour Saint-Louis
Bravo les Espaces Verts !
p.5 et 6
SOMMAIRE
Service des Relations
extérieures :
Gérer l’imprévu
2
Un agent, une passion :
Patrick Simon est champion de
Scrabble
3
Animations d’été :
C’est du sport !
3
L’essentiel : les taux de promotion,
une réforme importante 4
Espace verts :
L’aventure du Spirit of Saint-Louis 5
Une troisième fleur bien méritée 6
Sondage
Donnez-nous votre avis sur Bip
6
Carnet de mai à septembre
Arrivées, départs, promotions,
nominations 7
Chronique de l’été
Conc’Cair, le championnat de France
de pétanque,
Excursion du personnel
municipal le 14 septembre
Bénéficiant d’une météo très
favorable, 97 agents et retraités ont
participé à l’excursion du personnel
qui, cette année, avait pour cadre
les cités allemandes de TitiseeNeustadt et Breisach am Rhein. Une
journée particulièrement riche en
découvertes.
La troisième fleur a été remise lors d’une cérémonie au cours de laquelle étaient notamment présents
(notre photo) Raymond Eckes, conseiller municipal délégué, Francis Demuth, président de l’Association
Départementale du tourisme, Jean Klinkert directeur de l’Association départementale du tourisme,
Jean Ueberschlag député-maire de Saint-Louis.
Cette distinction attribuée par le jury des Villes et Villages Fleuris, récompense cinq années d’efforts
marqués par la volonté et la détermination de la Ville de Saint-Louis. Le service des Espaces verts s’est
fortement investi dans la variété et l’harmonie de variétés nouvelles de fleurs et, après avoir végétalisé
un premier symbole ludovicien - l’aigle de Fernet-Branca - il a réalisé une remarquable copie du Spirit
of Saint-Louis. Un envol vers la quatrième fleur ?
gros plan sur un service
EN BREF
bip
hebdo
■ La lettre électronique
d’information hebdomadaire du personnel a été
lancée le 1er septembre.
Conçue comme un outil
complémentaire à votre
bulletin d’information
trimestriel, elle s’attachera à vous tenir informés dans les délais les
plus brefs de l’actualité
statutaire et des mouvements de personnel.
Réforme
de la fonction
publique
■ Pour être informés
des enjeux et suivre au
quotidien la réforme de
la fonction publique, un
site internet a été mis
en place. Vous pouvez
y accéder au moyen du
lien suivant : http://
www.lagazettedescommunes.com/reforme_fonction_publique/
Exonération
des heures
supplémentaires
■ Les heures supplémentaires réalisées
depuis le 1er octobre
font l’objet d’une exonération de l’impôt sur
le revenu et d’une réduction de cotisations
salariales de sécurité
sociale. Tous les détails
sur ce nouveau dispositif dans le prochain
numéro de BIP.
novembre 2007
bip
Le Service des Relations Extérieures :
gérer l’imprévu
C
omposé de 15 collaborateurs, ce service
rattaché aux Affaires générales manifeste une présence
de chaque instant dans
l’organisation et la vie des
services municipaux. Il est
véritablement situé au cœur
des services de la Mairie
avec lesquels il collabore au
quotidien, de diverses manières. Outre celles décrites
ci-après, plusieurs activités
lui sont confiées : l’accueil de
l’Hôtel de Ville, la diffusion
du courrier vers l’extérieur
par les commissionnaires,
l’entretien et la conciergerie
de l’Hôtel de Ville.
Ce service discret sait se
montrer polyvalent dans ses
tâches. Gérant avec vigueur
et rigueur le protocole et
le suivi des manifestations,
l’équipe intervient à plusieurs
niveaux.
Comme le souligne MarieJeanne Blériot, responsable
du service, « à un moment
ou à un autre, le service se
voit impliqué ». Le service
gère un certain nombre de
procédures d’achat public et
de marchés : notamment celui
des mets et boissons servis
lors des cérémonies mais
également les fournitures
de bureau de l’ensemble des
employés de la mairie. Il assure
parallèlement la gestion des
alarmes pour l’ouverture et
la fermeture des locaux de
l’Hôtel de Ville.
En conséquence, si une réunion
ou un événement quelconque
a lieu, en dehors des horaires
d’ouverture de la mairie, la
présence d’une partie de
l’équipe s’impose. En ce qui
concerne l’organisation des
réceptions de tout genre, outre
la gestion des locaux, l’unité
est chargée de l’aménagement
des salles, parfois du service,
mais également du nettoyage.
A ces fins, plusieurs agents
sont régulièrement mobilisés, en soirée ou durant les
week-ends répondant à un
planning de travail variable
et extensible !
Parmi les événements dont
la bonne organisation est
gérée par Mme Blériot et
son équipe figurent les fêtes
patriotiques qui ont lieu
chaque année. Cela signifie
travailler y compris les jours
fériés !
La difficulté est accrue par le
fait que d’une année à l’autre,
le mode opératoire n’est pas
toujours identique. Comme
le précise Mme Blériot, « il
ne s’agit pas d’un simple
copier/coller ». La fonction
au sein du service nécessite
une capacité d’adaptation et
de réactivité, sachant que
l’imprévisible est (comme
l’on peut s’en douter) souvent
au rendez-vous.
Hayriyé Cinar, Sabine Stutz et Marie-Jeanne Blériot recrutent
pour les vins d’honneur. Le message est clair !
ce moment de convivialité et
de bonne humeur, un travail
extrêmement important est
requis en amont.
Autre mission dévolue au
service des relations extérieures : la gestion (informatisée)
du « bottin administratif », regroupant toutes les
personnalités invitées aux
La fonction au sein du service
nécessite une capacité d’adaptation
et de réactivité
Parmi les missions assurées,
l’une des plus exigeante
consiste en l’organisation des
nombreux vins d’honneur en
mairie et dans les équipements
communaux. Qu’il y ait 3 ou
200 personnes, l‘intendance
reste somme toute identique
et pour garantir la réussite de
manifestations organisées
par la municipalité. Ceux
que l’on nomme les ‘officiels’,
c’est-à-dire tant les autorités
régionales, départementales
que locales. Pour information,
sachez que le fichier regroupe
quelque 3 600 noms…
Évidemment, ceci implique
qu’une mise à jour régulière
des données soit effectuée,
(car les titres et les fonctions
sont multiples et évoluent
fréquemment) fonction
assurée par Hayriyé, assistante
de gestion administrative au
sein du service. La bonne
tenue de ce répertoire exige
un échange constant d’informations entre les différents
services.
Malicieusement, Marie-Jeanne
Blériot nous indique qu’il
lui reste un appel à lancer !
Avis aux jeunes collègues qui
souhaitent s’engager dans
l’aventure du service lors des
vins d’honneur… Cette petite
activité ponctuelle favorise
les rencontres enrichissantes.
Des rencontres que l’on ne
ferait pas forcément dans la
vie de tous les jours…
À sept, on n’est jamais de trop ! De gauche à droite : Marie-France Gauvin, Marie Jeanne Blériot,
Sabine Stutz, Suzanne Yasin, Bernadette Martinet, Hélène Pillon et Yves Curir.
bip
novembre 2007 un agent, une passion
Patrick Simon, champion de Scrabble :
le prix des lettres !
L
e Scrabble ? Une passion
qui a pris Patrick Simon,
assistant archiviste, il y a maintenant plus de 10 ans. Au sein du
très convivial club de Huningue,
le jeune débutant des premières
années s’est hissé à la 250e place
sur les 16 000 licenciés de ce jeu
en France.
Champion du Haut-Rhin Promotion 1998, il remporte en 2002 le
titre de champion d’Alsace en 4e
série, puis la même année la première place en 3e série du festival
d’Aix-les-Bains. Jusqu’à présent,
il a obtenu 14 coupes et depuis
1999, il s’est qualifié à 6 reprises
pour la finale du championnat
de France.
Vous n’imaginiez peut-être pas
que le Scrabble, jeu assez prisé
des familles quand il pleut où
qu’il n’y a « vraiment rien à la
télé », puisse rassembler autant
d’amateurs chevronnés.
Entre entraînements au sein du
club et tournois régionaux, Patrick
Simon a pu se confronter à de très
grandes pointures dans le domaine
du Scrabble.
Mais comment devient-on cham-
T
out est fait pour que les enfants
ne s’ennuient pas à Saint-Louis.
Les Gribouilles proposent un grand
choix d’activités de loisirs aux jeunes
et dans le cadre d’un partenariat, les
éducateurs sportifs de la Ville sont
sur le terrain pendant les mois d’été.
Ils s’occupent plus particulièrement
des 10 -12 ans qui ont envie de
bouger !
Depuis quinze ans, les éducateurs
sportifs organisent tout l’été de nombreuses activités pour les jeunes
à partir du Sportenum, leur base
opérationnelle. Outre les disciplines
sportives coutumières (football, tennis,
badminton…) les enfants ont pu
s’ouvrir à des horizons nouveaux en
goûtant aux joies de sports méconnus,
peu traditionnels tels que l’Ultimate,
pion ? Par un savant mélange
d’intuition, de mémorisation du
vocabulaire et avec une bonne
dose de logique. Si le Scrabble est
une affaire de lettres, il est avant
tout un jeu de logique à caractère
mathématique qui demande un
bon esprit de synthèse.
Gérer ses émotions
Le Scrabble conjugue plusieurs vertus : l’amélioration de l’orthographe,
l’enrichissement du vocabulaire
mais aussi celui des connaissances
grammaticales. Ce jeu développe
aussi un sens aigu de l’observation.
La pratique du Scrabble permet
également de développer une
certaine confiance en soi et de
gérer ses émotions ou son stress,
notamment lors des tournois.
Trouver « le » mot ou la bonne
solution ne suffit pas. Il faudra
parfois réagir très vite pour abandonner un bon mot très valorisant
du point de vue intellectuel, au
profit d’un autre comportant des
lettres plus « payantes ». L’objectif
est d’obtenir le meilleur score possible, en ne ratant de préférence
Contact : Patrick Simon, poste 370. Le site du club : http://monsite.wanadoo.
fr/scrabble.de.huningue
aucun scrabble.
Ainsi Patrick Simon a réussi un
coup d’éclat avec le mot « symétrisé » qui lui a valu un score de
153 points au festival d’Aix-lesBains. Seuls 12 joueurs sur 1 000
l’avaient trouvé !
L’Alsace compte environ 300 licenciés, dont le champion du monde
de Scrabble francophone, Pascal
Fristch, professeur de mathématiques. Qui a dit que les matheux
n’étaient pas bons en français ?
Si vous avez envie d’abandonner
un peu votre émission inoxydable
du jeu télévisé « Des chiffres et
des lettres », sachez que le club de
Scrabble de Huningue organise des
séances pour débutants chaque
jeudi après-midi à 14 heures.
Vous pouvez aussi jouer au Scrabble
sur Internet, mais il faut reconnaître
que l’écran manque un peu de cette
convivialité qu’on ne rencontre
que dans les bons clubs !
L’animation, c’est du sport !
une forme de freesbee qui se joue
en équipes.
L’encadrement, est assuré par six
animateurs par demi-journée. D’une
part, deux référents : Guillaume
Gilbert pour le mois de juillet et
Vincent Rychen pour le mois d’août.
D’autre part, le personnel fixe avec
Philippe Lentz et Angélique Bembenek.
Enfin, deux saisonniers viennent
renforcer l’équipe. Et tout cela sous
l’œil bienveillant de Thierry Lang qui
remplit sa tâche de coordination des
différentes périodes.
Chaque lundi, le programme s’affine
avec une souplesse certaine, laissant
aux animateurs le libre choix au niveau
des activités, tout en tenant compte
des conditions météorologiques et
des disponibilités.
Par demi-journée ou journée complète – voire semaine complète ‑, 250
enfants ont participé à ces animations
de proximité.
En partenariat avec les Gribouilles,
des sorties ont été organisées à la
ferme pédagogique, au petit train de la
Doller, au parc aventure du lac Blanc,
à la Volerie des Aigles, à l’Écomusée
et à la Montagne des Singes.
Sport pour les plus remuants, sorties
à caractère éducatif, les jeunes ont
passé un bel été.
Les éducateurs sportifs sont impliqués
toute l’année dans les animations
sportives dans le cadre scolaire, la
gestion des installations et l’aide aux
associations.
l’essentiel
novembre 2007
bip
Une réforme importante : le taux de promotion
remplace les quotas d’avancement de grade.
A
la lecture du compte-rendu
du dernier comité technique
paritaire, certains ont pu remarquer qu’un nouveau système
avait été mis en œuvre pour les
avancements de grade. Au regard
des enjeux et de la complexité de
celui-ci, quelques explications
sont nécessaires
budgétaire de la commune, les
taux sont compris entre 30 et
100 % suivant les cas (50 % en
règle générale).
A noter que même si les
taux de promotion permettent
de nommer les fonctionnaires
au grade supérieur, le Maire reste
libre de les promouvoir ou de ne
pas les promouvoir en fonction
de certains critères tels que le
niveau de responsabilité ou la
valeur professionnelle.
C’est la délibération du 16 mai
2007 qui fixe le taux applicable
pour chaque grade existant à la
Ville de Saint-Louis, accessible
par la voie de l’avancement de
grade. Elle peut être consultée
à la Direction des Ressources
Humaines.
A Saint-Louis, des taux de promotion variant entre 30 et 100 %
L’article 35 de la loi du 19 février
2007 a introduit un dispositif substituant aux quotas d’avancement
de grade, la notion de taux de
promotion permettant aux élus de
gérer avec davantage d’autonomie
la carrière de leurs agents.
Il appartenait en conséquence à
chaque assemblée délibérante, de
fixer, après avis du comité technique paritaire, le taux permettant
de déterminer, à partir du nombre Le système des taux de promotion
d’agents remplissant les condi- est très différent du système des
tions pour être nommé au grade quotas :
considéré, le nombre maximum Les quotas d’avancement constide fonctionnaires pouvant être tuaient le système réglementaire
promus à ce grade.
en vigueur précédemment, déAprès avoir recueilli un avis favora- terminant le nombre maximum
ble du comité technique paritaire d’agents susceptibles d’être promus
en mai 2007, le conseil municipal au grade supérieur. Suivant les
de la Ville de Saint-Louis a arrêté cas, le quota s’appliquait à l’effectif
un nouveau dispositif fixant le global du cadre d’emplois ou à
taux de promotion applicable une partie de cet effectif.
aux agents municipaux.
Deux assouplissements à la règle
Tous les grades de catégorie A, du quota existaient :
B et C accessibles par la voie de - une nomination autorisée tous
l’avancement de grade, à l’exception les 3 ans même si quota déjà
des grades du cadre d’emplois
atteint.
des agents de police municipale, - Arrondi à l’entier supérieur après
étaient concernés par cette nou- calcul du nombre d’agents provelle règle.
mouvables.
Conformément aux options rete- En tout état de cause, le système des
nues par les membres du comité quotas conduisait à un pyramidage
technique paritaire, et afin de des cadres d’emplois.
respecter notamment l’équilibre Le taux de promotion est déterminé
parmi l’effectif des agents promouvables au grade supérieur.
Il ne fonctionne pas comme la
règle des quotas puisque le taux est
appliqué chaque année à l’effectif
des agents promouvables. Ce taux
est porté à 100 % lorsqu’un seul
agent remplit les conditions d’une
nomination au grade supérieur. Par
ailleurs, lorsque le nombre calculé
n’est pas un entier, la décimale est
ajoutée au nombre calculé l’année
suivante.
Il est rappelé que l’effectif des agents
potentiellement promouvables
correspond au nombre total de
fonctionnaires municipaux, titulaires ou stagiaires appartenant à
un grade considéré.
Les agents non titulaires n’ont
pas vocation à bénéficier d’avancements de grade et ne sont pas
comptabilisés.
L’ensemble des agents recensés
ne remplit pas nécessairement
dans l’immédiat les conditions
d’un avancement de grade mais
est susceptible de les remplir dans
les années à venir.
Ces conditions sont essentiellement
liées à l’ancienneté mais peuvent
également être liées à l’obtention
d’un examen professionnel.
Ce nouveau système est bien
plus intéressant pour les agents,
comme le démontre l’exemple
suivant :
Système antérieur : les quotas.
Supposons qu’une mairie emploie
8 attachés territoriaux remplissant
les conditions d’une promotion au
grade supérieur (attaché territorial
principal).
En application de la règle des
quotas, en vigueur jusqu’à présent,
il était possible de promouvoir au
grade supérieur, durant l’année
N : 30 % de l’effectif des attachés
et attachés principaux, soit 2,4
agents, arrondis à l’entier supérieur,
soit 3 agents.
A effectif constant, l’année N +1,
la mairie emploie 5 attachés territoriaux et 3 attachés principaux.
Aucun de ces attachés ne peut être
promu au grade d’attaché principal
puisque le quota est atteint.
Idem durant l’année N +2. Ce
n’est que durant l’année N +3, à
supposer que l’effectif soit toujours
constant, qu’un 4e attaché pourra
être promu au grade supérieur et
ce, en application de la règle des 3
ans (autorisant à titre dérogatoire
une nomination tous les 3 ans
dans les situations où le quota
de promotion est d’ores et déjà
atteint).
En conclusion, dans notre exemple, en l’espace de 4 ans, seule la
moitié de l’effectif des attachés
territoriaux (4 sur 8) aura pu
bénéficier d’une promotion au
grade supérieur.
Nouveau système : les taux de
promotion
Cette mairie, pour le même effectif de 8 attachés territoriaux, a
déterminé un taux de promotion
de 50 %. Durant l’année N, en
application de ce taux, 4 agents
pourront être nommés.
L’année N +1, en application du
même taux de promotion à l’effectif
des 4 attachés restants, 2 agents
supplémentaires pourront être
nommés.
L’année N +2, on applique le même
principe et 1 agent supplémentaire
pourra être nommé.
Enfin, l’année N +3, le dernier
agent pourra être nommé (le taux
étant porté à 100 % si un seul agent
remplit les conditions).
En conclusion, en l’espace de 4
ans, l’ensemble des 8 agents aura
pu bénéficier d’une promotion
alors qu’en application du quota
réglementaire de 30 %, il aurait
fallu 16 ans pour arriver au même
résultat.
bip
novembre 2007
service des Espaces Verts
L’aventure du Spirit of Saint-Louis
L
e Service des Espaces Verts a
voulu rendre hommage à la
ville de Saint-Louis (USA). Le
Spirit of Saint-Louis, un avion,
symboles des pionniers.
Actuellement en exposition au
National Air and Space Museum
à Washington, le « Spirit of SaintLouis » a repris vie à Saint-Louis,
non au Missouri mais en Alsace.
Le projet fut mis en œuvre par
le Service des Espaces verts et
le CTM avec l’implication de
plusieurs corps de métiers.
Roland Jehli, responsable du
service des Espaces Verts s’est
engagé dans l’étude et le plan
de l’avion. Il a établi une échelle
personnelle, n’ayant à la base
aucune information précise
quant aux mesures. Par la suite,
il a participé avec l’intervention
d’Emmanuel Misslin à la confection du gabarit. Louis Schmitt a
accompagné le responsable du
service des Espaces verts dans le
suivi régulier de la construction.
Parallèlement, Sylvain Husser et
Antoine Lévy se sont impliqués
dans la structure et la ferronerie.
Raymond Keller s’est attaché à
la réalisation de l’hélice en bois.
Jean-Claude Harnist s’est chargé
de la mise en peinture et habillage
en toile de la structure. Et, enfin, Nicolas Kreutter, Christine
Groff et Claudine Stengel ont
rempli la carcasse de substrat
et de plantations, Patrick Roth
et Arlette Meyer s’étant engagés
précédemment dans la production de plantes, nécessaires pour
fournir l’avion.
L’échelle choisie du prototype
étant de ½, nous nous trouvons face à un modèle d’une
envergure de 7,01 m, d’une
longueur de 4,20 m et d’une
hauteur de 1,50 m. Quant aux
différents matériaux utilisés, on
compte 2 310 litres de substrat,
plus de 6 000 plants de plantes
‘Alternanthéras Auréa’ et enfin
200 m de ferraille. Petite anecdote… l’hélice est constituée de
6 000 plants d’Alternanthéras
ont été nécessaires pour
finaliser cette construction
végétale peu ordinaire.
15 cylindres de débroussailleuse
afin de simuler les moteurs
originels de l’avion.
Végétaliser le prototype fut une
des étapes importantes dans
tout ce cheminement. A savoir
que seule la partie exposée à la
pluie était en capacité d’accueillir
les plants choisis. L’avion a été
mis en place à la fin du mois de
juin. Bien entendu, végétaliser
implique un entretien régulier
des plants, et ce en fonction de
la météo. En tout cas, en période
estivale, on estime avoir à arroser
les plantes tous les deux jours.
Encore faut-il prévoir leur taille ;
et cela tous les dix jours environ.
Le service des Espaces verts
produit plus de 15 000 plants
d’Alternanthéras Auréa ; tout
d’abord pour l’aigle Fernet-Branca
disposé sur le sens giratoire de
l’Avenue Charles de Gaulle au
niveau de la rue du Soleil, puis
pour l’avion récemment établi
au niveau du sens giratoire du
cimetière. Ces plantes nécessitent
une culture intensive d’une durée
de huit mois (d’août à avril de
l’année suivante), exigeant un
suivi strict.
Ainsi, comme l’entend Roland
Jehli, la conjugaison de tous ces
corps de métiers impliqués dans
la réalisation de l’avion s’est réalisée en toute harmonie et dans
la bonne humeur. Le succès du
travail d’équipe. Une équipe qui
a prouvé une fois de plus qu’elle
était capable de faire de grandes
choses. Un travail d’art.
Une troisième fleur
pour Saint-Louis
lire page 6
Les talentueux menuisiers ont
également été mis à contribution
notamment pour la fabrication de
l’hélice et du cône.
Avec son envergure de 7 mètres, le Spirit of Saint-Louis a nécessité l’usage
d’une grue pour sa mise en place sur le rond point de l’entrée de la ville.
Cet automne, l’avion sera désossé, puis révisé durant la période hivernale,
pour prendre un nouvel envol en 2008.
« Spirit of Sain-Louis », qu’est-ce ? Un véritable épisode d’Histoire…
Il s’agit du premier avion qui a traversé l’Atlantique d’une seule traite.
Le 20 mai 1927, Charles Lindbergh prit son envol de l’aérodrome
Roosevelt de Long Island, près de New-York, parcourut plus de 5800
kilomètres pour achever son vol de plus de 33 heures le lendemain
soir à l’Aéroport du Bourget en Seine-Saint-Denis devant près de
2000 spectateurs. Une véritable prouesse, tant technique qu’humaine.
Pourquoi ce nom ? Tout simplement en guise de remerciements
à l’aide financière offerte par de généreux financiers de la ville de
Saint-Louis (Missouri).
service
des Espaces Verts
novembre 2007
bip
Distinction : Une troisième fleur
pour Saint-Louis !
I
l y a cinq ans, le jury des villes Ce temps gagné en horticulture
et villages fleuris avait accordé a pu être consacré en partie à
une deuxième fleur à la Ville de l’entretien des espaces verts et
Saint-Louis. L’événement avait des massifs floraux au nombre
été fêté comme il se doit lors de 190 sites, soit : 53 hectares
de l’inauguration de la nouvelle d’espaces verts et de massifs
serre du Flaxhof.
divers, 80 massifs de fleurs
Cinq ans plus tard la Ville de qui couvrent une surface de
Saint-Louis peut arborer avec 1 500 m², 210 bacs à fleurs,
une fierté légitime, une troisième 260 jardinières, 63 vasques et
fleur. Elle vient récompenser la 4 053 arbres.
politique volontaire et ambitieuse L’équipe de Roland Jehli concende la municipalité, bien relayée tre ses efforts de fleurissement
par Raymond Eckes, conseiller sur trois points :
municipal délégué aux Espaces - Premièrement : l’harmonie
Verts, ainsi que Roland Jehli, chef et la diversité des couleurs et
du service des Espaces Verts et des fleurs
son équipe.
- Deuxièmement : les symboles
Il faut savoir que 145 900 plants de notre ville,
naissent chaque année dans la - Et troisièmement le souci de
serre du Flaxhof, bien à l’abri l’écologie.
des aléas climatiques. Quand Il ne faut pas le dire trop fort,
ces mêmes plants étaient réali- mais tout le service pense déjà
sés en couches, de nombreuses
à la quatrième fleur !
manipulations étaient nécessaires
afin de les protéger des caprices
de la météo.
Roland Jehli, chef du service des Espaces Verts peut être légitimement fier de
cette troisième fleur.
SONDAGE BIP
Soucieux d’améliorer votre bulletin d’information, la rédaction du Bip vous propose de répondre à ce petit sondage.
5 bulletins seront tirés au sort et permettront de gagner des tickets de cinéma.
Je lis le bulletin :
Jamais ❍
Souvent ❍
Toujours ❍
Que pensez-vous du format (8 pages) et de la fréquence (trimestriel) :
Suffisant ❍
Insuffisant ❍
De manière globale, je trouve le Bip :
Très intéressant ❍
Intéressant ❍
Peu intéressant ❍
Inintéressant ❍
Parmi les rubriques, j’apprécie particulièrement :
Un agent, une passion
Gros plan sur un service
L’essentiel sur le statut
Les métiers de la fonction publique
Le carnet (arrivées, départs,…)
Beaucoup
❍
❍
❍
❍
❍
Suggestions pour améliorer le Bip (nouvelles rubriques, …) :
NOM – Prénom :
Assez
❍
❍
❍
❍
❍
Peu
❍
❍
❍
❍
❍
bip
carnet mai - septembre 2007
novembre 2007
Arrivées
8 juillet
Blandine Kehr
Rédacteur, ancienne secrétaire
de mairie de Wolfgantzen (68),
est affectée au service des finances où elle exerce les fonctions
d’assistante de gestion budgétaire
et comptable
1er septembre
Alain Hoffner
Attaché, recruté en qualité de Directeur
du Service Culturel en remplacement
de Richard Scherrer. A exercé précédemment les fonctions de secrétaire de
mairie à Rhinau (67) et de secrétaire
général du Centre Culturel de Coopération Linguistique de Berlin.
1er septembre
Stéphane Valdenaire
Attaché culturel intègre le service
culturel où il assure le suivi et la
valorisation des manifestations
et dispositifs de l’action culturelle
parmi lesquels les arts plastiques
en remplacement de Catherine
Kœnig.
1er septembre
Sonia Mili
Assistante d’Education, titulaire
du CAP Petite Enfance intègre
l’école maternelle Louis Armand
en remplacement de Sabine Larman qui a obtenu une mutation
dans l’Aveyron.
MAIS AUSSI
Meyer (archives) mise en disponibilité à compter du 1er juillet ;
Sabine Larman (école maternelle
Louis Armand) mutée à la Ville
de Millau le 28 août ; Catherine
Koenig (affaires culturelles) à
compter du 1er septembre ; Pascal
Freyburger (police municipale)
muté à la Ville de Kingersheim
le 1er septembre.
qualité de responsable de section
bâtiments. Il est remplacé dans
ses fonctions de responsable de
l’équipe des concierges par Raphaël
Kennel qui quitte l’équipe de la
régie des manifestations.
Magali et Michel Kappler
(enseignement/sport) : Henri,
né le 18 juillet.
Guillaume Gilbert (sports) :
Iliana, née le 15 août.
Marie-Soline de Verclos (affaires
juridiques) : Benjamin, né le 3
septembre.
Benoît Gref (école de musique) :
Cléo, née le 12 septembre.
1 juillet : Raymond De Mas
(coordonnateur de sécurité
publique/responsable de la
Police Municipale) ; 1er juillet :
Christian Cottet-Emard (agent
d’entretien de la voie publique) ;
1er septembre : Isabelle Heinrich
(assistante maternelle à la crèche
familiale) ; Laurie Ketterlin (apprentie à la Maison de l’Enfance) ;
Deborah Maier (apprentie à la
Maison de l’Enfance) ; Stéphane
Harnist (apprenti aux espaces
verts) ; Elise Bozzini (apprentie
au service des sports) ; Jonathan
Camatte (apprenti au service
des sports).
er
DEPARTS/MUTATIONS
Richard Scherrer (service culturel)
détaché auprès du Parc National
des Cévennes le 16 juin ; Sylvie
PROMOTION INTERNE ET
AVANCEMENT DE GRADE
Michelle Kronenberger (services
techniques) est promue au grade
de rédacteur territorial.
MOBILITE INTERNE
1er septembre : Olivier Schicklin
(agent de maîtrise au service
de l’enseignement) est muté au
Centre Technique Municipal en
NAISSANCES
Damien Frenoy (CTM électrotechnique) : Maxime,
né le 10 mai.
Eric Ginglinger (espaces verts) :
Jean, né le 11 juin.
Estelle Willig (secrétariat général) :
Marion, née le 21 juin.
Céline Christé-Soulage (finances) :
Maëlle, née le 23 juin.
Saïd Bennazouz (Régie des
manifestations) : Sorin,
née le 6 juillet.
Sandrine
Ferrandez
(multi-accueil familial) :
Léna, née le 16 juillet
La Maison de l’Enfance accueille deux apprenties en « CAP Petite Enfance »
Deborah Maier et Laurie Ketterlin avec leurs maîtres d’apprentissage, Isabelle Mortin et
Sabatina Romanini, éducatrices de jeunes enfants.
Les nouveaux cadres
Quelques changement sont intervenus au niveau des cadres de la
mairie de Saint-louis pour cette rentrée 2007. Il s’agit de Sophie Niobé,
archiviste, (en remplacement de Sylvie Meyer) ; Laurence Füke-Prigent, assure la responsabilité du service démographique, succédant à
Monique Christé ; Alain Hoffner, dirige le service des affaires culturelles, Stéphane Valdenaire aura entre autres missions la charge des
arts plastiques en remplacement de Catherine Kœnig et Raymond De
Mas, nouveau coordinateur de la sécurité publique, remplace Philippe
Choulet, qui a pris sa retraite.
MARIAGES
Jean Philippe Rubrecht (police
municipale) et Stéphanie Kempf,
le 23 juin
Marie-Antoinette Geracitano
(maison de l’enfance) et Marc
Reinhardt, le 4 août
Frédéric Bentzinger (CTP – Parc
de Voirie) et Sandra Ackermann,
le 1er septembre.
Chronique de l’été
EN BREF
ATSEM
■ D’ici 2012, 46% des
Atsem actuellement en
poste dans les collectivités localess partiront à la
retraite. Il est rappelé à
cette occasion que seules
peuvent accéder à cet emploi les personnes titulaires
d’un CAP Petite Enfance.
La ville de Saint-Louis
emploie actuellement 29
Atsem au sein de 9 écoles
maternelles.
L’homme
dans la cité
■ Parmi les « visages »
emblématiques de la remarquable exposition de
(Photo Françoise Saur, extrait)
photographies de l’association culturelle intercommunale (qui s’est tenue
du 8 septembre au 28
octobre à l’Espace d’Art
Contemporain FernetBranca), celui de notre
collègue Kurt Brinckman,
aide-jardinier au service
des espaces verts.
Richard
en Lozère
■ Après avoir dirigé pendant sept ans le service
culturel, Richard Scherrer s’en est allé vers de
nouveaux horizons aussi
vastes que ceux du Causse
Méjean. Il a rejoint en
effet le Parc national des
Cévennes à Florac. Au
cours d’une sympathique
réception, ses collègues
ont pu lui témoigner leur
amitié. Erwin Rohrbach
s’est même risqué à un solo
de guitare très apprécié.
oct./nov. 2007
bip
Le championnat de France
de Pétanque à Saint-Louis
C
e fut une première à Saint-Louis ! Cet été, la ville a en
effet accueilli le championnat de France de Pétanque
plus précisément les 29-30 juin et 1er juillet.
Que l’on soit un officiel, un participant, un délégué
ou un simple spectateur, il est sans doute difficile
d’imaginer avec précision l’ampleur de l’organisation
qu’a nécessité ce championnat. Petit retour en
arrière…
Des moyens particulièrement importants ont été
déployés afin d’accueillir le championnat dans les
meilleures conditions. Sous la houlette de Michel
Kappler, c’est tout d’abord à l’installation des terrains
que s’est attelée l’équipe technique du service des
sports. Ce ne sont pas moins de 132 terrains qui ont
été aménagés pour l’occasion ; 64 terrains au Stade de
l’Au, 64 Place des Acacias, et 8 Place Gissy – formant
le Carré d’Honneur-. Ainsi, plus de 300 tonnes de
sable ont été nécessaires. L’agencement des différents
terrains a débuté par l’encadrement de la place
Gissy par des chevrons, destinés à délimiter les aires
ensablées. La Mairie a fait appel à une entreprise pour
le dépôt du sable concassé sur les différents terrains.
L’étape suivante a consisté à tracer les terrains ainsi
créés puis à mettre en place des chevrons dans le
but de retenir les boules. Précisons à cet effet que le
marché hebdomadaire a été déplacé afin de laisser
la place des Acacias libre pour les compétitions de
Pétanque.
Par la suite, il a été nécessaire d’installer le Village.
Ainsi, plusieurs gradins, chapiteaux et cabanons
ont été montés. Enfin, pas moins de 1,6 kilomètre
de barrières, 1 300 chaises et 200 tables ont été mis
en place. Des chiffres qui à eux seuls témoignent de
l’ampleur de la tâche…
Rien n’aurait été possible sans l’intervention efficace
des équipes municipales. Outre le montage et le
démontage des terrains et du Village qui a mobilisé
une dizaine d’agents, d’autres sont intervenus durant
le championnat de France, pour assurer des tâches
de traçage des terrains, d’entretien général et de suivi
de la manifestation.
Une organisation d’envergure, certes, mais pour un événement
particulièrement réussi puisque près de 2000 spectateurs s’étaient
pressés dans les gradins pour la seule journée du 30 juin.
L’été en chansons
P
our organiser les 6 spectacles de CONC’AIR, du 21
juin au 18 août, la régie animation, secondée par
les agents des services techniques, était mobilisée. Petit
tour en coulisses.
Quatre montages complets de scènes ont été nécessaire
pour accueillir les artistes et le public dans les meilleures
conditions, soit 10 kilomètres de câbles, une centaine
de projecteurs et 30 supplémentaires gérés par console
informatique, installation du pont d’éclairage, de la
sonorisation, du podium et mille et une petites choses.
Même si nos « roadies » à nous sont sédentaires, ils
n’en trimballent pas moins des tonnes de matériel pour
autant !
« Si c’était toujours comme à Saint-Louis » ont répété à
Tony Tardio notre régisseur, les artistes qui se sont produits
à Saint-Louis et qui ont apprécié la qualité de l’accueil.
Même si certains soirs d’été on aurait pu chanter « Singing
in the rain », l’ensemble des spectacles ont remporté un
gros succès : 2 000 personnes pour la Fête de la Musique,
affluence record pour la nuit du 14 juillet avec 8 000
spectateurs, à tel point qu’il a fallu avancer un peu l’heure
de tir du feu d’artifice pour canaliser la foule !
Pas de musique sans des tonnes de matériel !
Malgré la pluie, François Valéry et Jeane Manson « ont
joué le jeu et comme de vrais pros ». Hervé Vilard a eu
droit à 6 rappels sous la pluie, Yvan le Bolloch’ a donné
le soleil qui manquait au ciel par une prestation pleine
d’humour et de chaleur de la musique gitane.
Ilene Barnes a enflammé son public « par un spectacle hors
normes » selon Tony Tardio (une « standing ovation ») et
les Mong, groupe suisse en pleine ascension, nous ont
régalé par les chansons enjouées. Applaudissements à
tous, en attendant les CONC’AIR 2008 !
BIP, Bulletin d’Information du Personnel de la Mairie de Saint-Louis. Directeur de la publication : Jean-Marie Zoellé.
Rédaction-conception : Direction des Ressources Humaines - Service Communication. Imprimerie de Saint-Louis Troendlé Bieler