Espaces Francophones Littératures francop

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Espaces Francophones Littératures francop
FRANCOPHONE LITERATURE (LITTÉRATURE FRANCOPHONE) RécitetFiction:Représentationsdelacolonisation
UniversitéParisOuestNanterreLaDéfense
Florence PARAVY Ce cours, portant sur des œuvres qui déclinent différents genres étroitement liés entre eux, montrera en quoi le statut de l’auteur, le choix générique et l’époque de l’écriture influent sur la représentation de l’entreprise coloniale de sorte que les œuvres en donnent des images variées, voire divergentes. Le corpus, qui s’étend du XIXe au XXIe siècle, comprend : des récits de voyage (O. de Sanderval), un roman qui adopte la forme du journal intime (F. Oyono), une œuvre autobiographique (A. Hampâté Bâ), une biographie romancée qui relève en même temps du roman historique (T. Monénembo). EchangesInterculturels2:EspacesFrancophones
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Florence PARAVY Ce cours constitue une initiation aux problématiques liées à la notion de « littérature francophone » (problèmes de définition, rapport à la langue, structure des champs littéraires, etc.) et propose une découverte de corpus appartenant à différentes aires géographiques et culturelles en donnant quelques repères d’histoire littéraire. Le programme n’est donc pas constitué d’œuvres intégrales, mais d’un ensemble d’extraits qui seront distribués en cours. Cependant, des lectures d’œuvres seront proposées au cours du semestre et donneront lieu à des fiches de lecture ou exposés. Littératuresfrancophones
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Florence PARAVY Ce cours abordera les grandes problématiques liées à la notion de francophonie (problèmes de définition et délimitation, déterminismes historiques et politiques pesant sur le champ littéraire, usage de la langue française) à travers un panorama général des littératures francophones, puis étudiera plus particulièrement le cas de la littérature d’Afrique noire francophone à travers deux romans : Les Écailles du ciel de Tierno Monénembo et Les sept solitudes de Lorsa Lopez de Sony Labou Tansi. Cette analyse des œuvres soulignera notamment leurs points de convergence thématiques et esthétiques (par exemple leur rapport à la langue française et leurs choix face aux modèles littéraires européens), mais aussi leurs profondes différences, notamment dans leur rapport au réel et à l’Histoire. Languesetculturesmondiales:francophonie
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Florence PARAVY
Ce cours constitue une initiation aux problématiques liées à la notion de « littérature francophone » (problèmes de définition, rapport à la langue, structure des champs littéraires, etc.) et propose une découverte de corpus appartenant à différentes aires géographiques et culturelles en donnant quelques repères d’histoire littéraire. Le programme n’est donc pas constitué d’œuvres intégrales, mais d’un ensemble d’extraits qui seront distribués en cours. Cependant, des lectures d’œuvres seront proposées au cours du semestre et donneront lieu à des fiches de lecture ou exposés. Littératuresfrancophones
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Stefania CUBEDDU Ce cours présente les différentes aires francophones et se propose d’explorer les thématiques principales de ces littératures, aussi bien que les problématiques qui les sous‐tendent (problèmes de définition, mémoire, histoire/Histoire, identité(s), relation à la langue française, etc.). Après une introduction aux littératures francophones, qui sera accompagnée d’une analyse d’extraits de textes et de documents significatifs, nous concentrerons notre attention sur l’étude intégrale de deux romans essentiels dans l’approche des littératures francophones d’Amérique du Nord et du Maghreb : Volkswagen Blues de Jacques Poulin et L’Amour, la fantasia, d’Assia Djebar.
Ecrirel’extrêmeviolenceenAfrique
UniversitéParis8VincennesSaintDenis
FRANCOPHONE LITERATURE (LITTÉRATURE FRANCOPHONE) Zineb ALI‐BENALI Comment le meurtre au nom de Dieu a‐t‐il fait du meurtre le nouveau Dieu ? C’est la question que pose Y.B. (L’explication, Lattès, 1999). L’écriture devient déchiffrement d’un monde aux signes obscurs. Corpus indicatif :Benmalek, Anouar Benmalek, Le rapt, Djebar, Assia, Le Blanc de l’Algérie, Rahmani, Zahia, Moze , Sabine ‐ Tadjo, Véronique, L’Ombre d’Imana. Voyage jusqu’au bout du Rwanda et Waberi, Abdourahman, Moisson de crânes. Corpsdel’écriture
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Zineb ALI‐BENALI Dans les écritures féminines francophones, « la voix qui raconte » est élan, tension et insurrection contre le silence. Corpus :Djebar, Assia, Nulle part dans la maison de mon père, Ndaye, Trois femmes puissantes, Condé, Maryse, Moi, Tituba, sorcière noire de Salem.
Histoireetterritoiresdelalangue:Francophonies
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Françoise SIMASOTCHI‐BRONES Sorti de l’hexagone, éparpillé dans le monde, du Québec à l’Inde, depuis plusieurs siècles, le français, langue d’empire donnée ou imposée, a eu à cohabiter avec d’autres idiomes qui l’ont infléchi, enrichi, modifié. Il est devenu parfois le mode d’expression par lequel l’emprise de l’empire a été remise en cause. Dès lors faut‐
il parler de territoire de la langue française en ce début du 21e siècle où les écrivains dits francophones, dans une démarche postcoloniale, assument la pleine propriété d’une langue qui n’est plus celle d’un sol et d’une nation comme l’avaient instauré la Révolution française et une certaine tradition européenne ? Ce cours propose de revenir sur les circonstances de cet éparpillement, et surtout sur la conception de francophonie (s) qu’il a générée et qu’il convient d’interroger. Notre réflexion s’appuiera à la fois sur des prises de positions et des écrits de fiction d’un large éventail de ces écrivains (d’Amérique du Nord, d’Europe, des Antilles, d’Afrique, des Mascareignes, d’Inde …) dont la chercheuse québécoise, Lise Gauvin rappelle qu’ils sont en situation de « surconscience linguistique ». Champslittéraires‐francophonies:Leslittératuresfrancophonesetlafabriqued’unemémoire
historiquedel’esclavage
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Françoise SIMASOTCHI‐BRONES Ecrire et fixer la mémoire des événements et des moments forts vécus par une communauté, fabriquer ainsi un roman national (ou communautaire) est la tâche de l’Histoire. Pour les sociétés qui se sont construites à partir de cet événement historique et traumatique majeur que fut l’esclavage transatlantique et dont la mémoire est problématique à plusieurs titres, il arrive que la démarche historienne (même celle de la micro‐histoire) soit ressentie comme insatisfaisante. Notamment parce qu’elle semble inapte à dire les vécus humains ; les destins individuels de ces hommes déportés de l’Afrique vers les Amériques et qui furent des migrants nus (Glissant). Leur voix manquante est une donnée douloureuse, particulièrement dans l’espace francophone, où il n’y a pas eu de récits d’esclaves (les Narrative slave anglo‐saxons) mais où les mémoires sont pleines car les séquelles sont toujours vives. Avec la liberté créative qu’elle seule peut s’autoriser, très tôt, la littérature a investi ces points aveugles de l’Histoire et continue de le faire sur des modes sans cesse renouvelés. Dans ce cours, nous tenterons d’interroger la manière dont la littérature, guidée par la nécessité d’intégrer l’Altérité et le Divers, choisit la multiplicité, diégétique, narrative ou générique, pour revisiter et accompagner le travail mené par l’Histoire, apportant ainsi sa contribution à la fabrique d’une mémoire historique de l’esclavage. Discoursetfiguresdupolitiquedansleslittératuresd’expressionfrançaise(maghreb,sub‐saharaet
antilles)
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Zineb ALI‐BENALI L’intellectuel « francophone » fut ce voleur de feu dans la langue de l’autre, appelé à se faire porte‐parole des siens, avant de devenir celui qui écrit des fables du temps présent (Sony Labou Tansi) et envoie des lettres poste restante (Boualem Sansal). Quelle posture de l’écrivain ? Comment se construit le discours ? PenséesCaraïbes
FRANCOPHONE LITERATURE (LITTÉRATURE FRANCOPHONE) UniversitéParis8VincennesSaintDenis
François NOUDELMANN Le cours portera sur les œuvres théoriques d’Édouard Glissant, de Soleil de la conscience (1956) à Philosophie de la relation (2009). Au travers d’une quinzaine d’essais, il suivra le parcours du poète philosophe durant un demi‐siècle à partir des enjeux anthropologiques et politiques de la situation caraïbe. Il retracera la transformation des idées devenues emblématiques et contradictoires telles que le métissage et la créolisation, et soulignera leurs enjeux poétiques, linguistiques et philosophiques. Soleil de la conscience ‐ Le Discours antillais ‐ Poétique de la relation ‐ Introduction à une poétique du divers ‐ L’intraitable beauté du monde ‐ Philosophie de la relation Poétiquesoupolitique?Poétiquesetpolitique?
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Gonzalo Yañez Quiroga Ces questions ne nous mèneront sûrement pas vers un lieu sûr, mais plutôt vers l'assurance du dire. Elles ne s'excluent pas l'une l'autre mais se problématisent et se traduisent entre elles. Nous analyserons comment agissent (ou pas) politiquement les poétiques que nous aborderons – et ce dernier verbe ne va pas sans nous rappeler l'aventure rimbaldienne. La réflexion ne prendra pas appui sur un aspect discursif ou pamphlétaire, mais essayera de montrer de quelle manière elles s'inscrivent dans leur contexte socio‐historique et si elles modifient ou non la réalité – concept que nous serons du même coup invités à déconstruire –, mettant en évidence le divers constitutif de chaque poétique. Dramesanglophonesetfrancophonesafricainsetantillais
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Martin Mégevand On propose d’aborder les dramaturgies nées durant les Indépendances et dans les décennies qui ont suivi sous l’angle de la théâtrologie comparée : les rapprochements et divergences entre les œuvres seront pour l’essentiel étudiés sur le plan dramaturgique, mais l’objet du séminaire est d’envisager les œuvres à l’aide des notions forgées par les principaux théoriciens du postcolonial (Bhabha, Spivak, Young, Moura, Mbembe, Combe). On se concentrera sur des œuvres de Soyinka et Walcott, pour la partie anglophone, de Labou Tansi et U’Tamsi pour la partie francophone, avec retour sur celles de Césaire Senghor et Dadié. EcrituresFéminines:Algérie,cinquanteansd’écrituredefemmes
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Zineb ALI‐BENALI La Soif d’Assia Djebar, publié en 1957, marque les débuts d’une littérature au féminin, qui sera accueillie avec méfiance. On pouvait y entendre un « air de flûte », qui ne pouvait convenir à la critique nationaliste à ses débuts. Depuis ce moment, les écritures féminines se sont multipliées : Fathma Ait‐Mansour, Taos Amrouche, Djamila Debèche…