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Semaine 37 – du 12 au 18 septembre 2011
N°191
Sommaire
L’analyse des données, support de l’approche factuelle
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Faut-il mesurer les couts de non qualité ?
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Six Sigma Vs. Blue Ocean Strategy
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Les pratiques de coaching connaissent un succès croissant en afrique
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Performances Veille
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L’analyse des données, support de l’approche factuelle
Les entreprises doivent pouvoir s’appuyer sur des données significatives et pertinentes pour déterminer l’efficacité de leur système de management. Ces données contribuent également à identifier
les forces et faiblesses de l’entreprise ainsi que ses opportunités et ses menaces, dès lors que
l’analyse intègre les données liées à l’environnement de l’entreprise.
Cette analyse des données est indispensable pour déterminer des actions d’améliorations ciblées et
en lien avec la stratégie de l’entreprise. Les données nécessaires peuvent être collectées en interne,
mais aussi en externe, auprès de sources pertinentes préalablement définies.
L’analyse des données permet de s’appuyer sur des éléments factuels et concrets pour prendre les
bonnes décisions relatives à :
•
L’évaluation de la performance organisationnelle par rapport aux objectifs définis ;
•
La détermination des causes des problèmes ;
•
L’identification des domaines d’amélioration.
La norme ISO 9001 précise, au chapitre 8.4, la nature des données à prendre en compte :
•
Le niveau de satisfaction des clients ;
•
Le niveau de performance des fournisseurs ;
•
Les résultats de la mesure (indicateurs) et de la surveillance (audits, contrôles) des produits
et processus ;
•
Les non-conformités ;
•
Les opportunités d’actions correctives et préventives.
Comme l’illustre le synoptique ci-dessous, d’autres informations utiles peuvent être analysées :
•
Les résultats de sondages auprès des employés ;
•
Les commentaires des clients, fournisseurs et employés ;
•
Les demandes de garantie et les produits retournés ;
•
Les analyses de marché ;
•
Les résultats de la veille technologique ;
•
Les résultats de la veille réglementaire ;
•
Etc…
Une fois que les données à prendre en compte sont déterminées, il faut définir les modalités de collecte et d’analyse. Pour faire, une instruction (sous forme de tableau par exemple, Cf. tableau cidessous) peut s’avérer utile. Elle permettra en outre de servir de support à la communication des
responsabilités associées.
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Informations
collectées
Fréquence de collecte
Responsable de la
collecte
Fréquence
d’analyse
Données de sortie
associées
Info 1
Hebdomadaire
Responsable X
Mensuelle
Budgets
Infos 2 et 3
Mensuelle
Acteurs Z et Y
Mensuelle
Plans d’actions
Lancement projets
Faute d’un réel engagement de la direction, de processus inertes, de méthode et d’outil rationnels
de traitement et d’analyse, ces données sont généralement sous-utilisées et ne permettent pas
d’améliorer les performances.
Il convient donc de ne pas sous-estimer la force de l’approche factuelle et de clairement définir les
modalités de mise en œuvre de cette exigence d’analyse des données, trop souvent négligée !
http://www.qualiblog.fr
Faut-il mesurer les couts de non qualité ?
La qualité se mesure en euros car c'est le seul langage de l'entreprise ...
Pour prouver la valeur ajoutée de la démarche qualité aux managers de l'entreprise, la mesure des
couts de non qualité est un jalon incontournable...
Facile à dire .. mais est ce facile à mettre en oeuvre.?..
Dans les couts de non qualité sont comptabilisés à la fois les couts induits par les dysfonctionnements détectés en interne et ceux induits par les réclamations clients....
Aujourd'hui toutes les entreprises n'ont pas acquis encore ce réflexe de mesure ( et si ce réflexe se
généralise dans l'industrie , elle est moins développée dans les sociétés de service)
.Plusieurs raisons peuvent expliquer cet immobilisme :
- le manque de connaissance de ces éléments : pour beaucoup la qualité reste associée au controle, aux procédures , aux indicateurs de satisfaction sans prendre en compte sa dimension économique
- le manque de conviction dans l'intéret : certaines directions se doutent que la non qualité coutent
t mais restent persuadés que ces valeurs sont faibles
- la difficulté à recueillir les données : on voudrait le faire mais on se sait pas comment s'y prendre....
La non qualité peut facilement représenter 3 à 6 % d'un Chiffre d'affaire en production et beaucoup
plus si on calcule les couts de non qualité associés à l'ensemble des processus dans une entreprise
Alors que compter dans les couts de non qualité? :
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En production on comptabilise les heures de retouches des produits non conformes;, le prix des produits détruits, le temps passé à traiter les problèmes, les dépassements de budget , les couts de
transport exceptionnels..de livraison etc.
Dans les couts de non qualité seront aussi inclus les couts associés aux traitements des réclamations,
le cout administratif de la réclamation, . le cout des déplacements chez le client, les reprises de
produits , le SAV sous garantie, les avoirs, les indemnités ou autres dédommagements payés aux
clients etc...
Oui cela peut paraitre compliqué mais on peut aussi etre modeste et accepter de démarrer doucement se concentrer sur une à deux rubriques clés dans son entreprise.
Les couts de non qualité sont des indicateurs concrets, réalistes ...leur mesure permet véritablement
d'aszsocier la démarche qualité à l'aùmélioration de la rentabilité de l'entreprise
Et vous .. qu'en pensez vous ? mesurez vous ces couts de non qualité .. faites nous part de vos expériences!
Par GILLET GOINARD FLORENCE
Six Sigma Vs. Blue Ocean Strategy
In order to succeed in a capitalistic society, a business must have a defined edge over its competition. Companies go to great lengths in order to develop their competitive edge. It may be the
technological advancement of its products or services, its cutting-edge marketing programs, or the
way it recruits its employees. These are examples of the common areas that most companies seek
to build, define, and expand their edge over competition. Another way that businesses seek to develop an edge is in their actual strategy, and two of the most popular business strategies in operation
today are the 6 Sigma Strategy and the Blue Ocean Strategy. Both of these business strategies have
gained widespread traction in the business world over the last 10 years. Although they are both effective, they are different, and depending on a company’s primary operations and objectives, one
may be a better fit than the other.
Blue Ocean strategy
The “Blue Ocean Strategy” is based on a business strategy book released in 2005 by authors W.
Chan Kim and Renée Mauborgne of The Blue Ocean Strategy Institute at INSEAD. The basic idea
behind the Blue Ocean Strategy is that an organization may experience higher growth and increased profits by creating new demand in an uncontested market space instead of trying to compete in a market space that is already overcrowded with competitors. Blue Ocean seeks to capitalize on the most basic premises of economic theory which is supply and demand. Is it easier to generate profit in a market that is full of sellers, or in a market in which your company is the only seller.
The answer, of course, is in a market where you are the only seller. The challenge in the Blue Ocean
Strategy, though, is creating this new demand. Creating is not easy. It requires innovation, creativity,
and strong vision. It may be very difficult to establish market share at first in a new market space, but
once the difficult first steps are taken, a company can increase profits and growth at exceptional levels. There are four basic principles in the Blue Ocean Strategy that must be adopted by a company:
The uncontested market space must be created by
1-Expanding market boundaries.
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2.Focusing on the Big Picture
3.Reaching beyond the existing demand and
4. Establishing and implementing the correct strategic sequence
Blue Ocean strategy explains that a Red Ocean is where competition already exists. The term Red
Ocean is used to denote that is where companies fight each other in a plethora of ruthless and even
unethical ways in order to gain an edge over the competition and capitalize on the market. The
term red is used to symbolize blood in the water from all the fighting. The Blue Oceans, however, are
where the water is clear. No one has been there, the market is open, and competition is scarce. Instead of trying to find all of one’s market in the Red Oceans that are infested with other companies, a
company may do better to venture out into the Blue Oceans in order to find clean water and fresh
markets.
Six Sigma
The business acumen of Asian companies has gained widespread respect throughout the world in
the last 20 years. Not only do they often know how to make profits, but companies such as Toyota
and Motorola who practice Six Sigma are recognized as world leaders in company management
and business practices. The 6 Sigma business strategy is a business management strategy originally
developed by Motorola in 1981, and throughout the last 20 years, this business strategy has been
adopted by countless companies in the United States. 6 Sigma’s primary objective is to improve the
quality of process outputs by identifying and removing the causes of defects, or errors, and minimizing variability in manufacturing and business processes. 6 Sigma actually creates an infrastructure
within an organization of people who are experts in various 6 Sigma principles. These people are
recognized by colored belts, similar to karate.
Different businesses will find each strategy unique
Due to its very basic and comprehensible approach, 6 Sigma will generally be much more attractive
to businesses that are heavily involved in manufacturing. While a business that is not in manufacturing may still find benefit with the 6 Sigma Strategies, it is without a doubt, most effective in companies that are manufacturers. While Six Sigma is great for optimizing existing processes, it can sometimes inhibit the development of new products and markets. To start thinking outside of the box, you
might want to create a blue ocean strategy.
The Blue Ocean Strategy, however, is a bit more applicable to wide array of business types. Companies that may find Blue Ocean most applicable are technology companies or companies that are
able to easily innovate their products. Innovation is a key component of this business strategy, and
therefore companies that are able to innovate product development in basic and creative ways
may find it easier and more productive to adopt the Blue Ocean Strategy.
(The writer is Managing Director of SAGA Resource Development Consultants Ltd. Presently he has
been contracted by Goodhope Asia Holdings as a HR consultant. Readers can reach him
via [email protected])
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Les pratiques de coaching connaissent un succès croissant en afrique
Les entreprises africaines, tant dans le secteur privé que publique, investissent de plus en plus dans la
formation en management et le développement de la communication interne.
Partout sur le continent, des entreprises, mais aussi des administrations publiques se tournent vers le
coaching comme moyen d’améliorer leur management ou leurs performances.
Un intérêt croissant pour le coaching
Venue des États-Unis, la vogue du coaching en entreprise est déjà bien implantée en Europe, et
gagne l’Afrique depuis quelques années. Les pays anglophones ont été les premiers à s’ouvrir à
cette nouvelle discipline, et les cabinets internationaux de coaching les plus importants ont souvent
des filiales locales.
Ainsi, en Afrique du Sud, la franchise locale de Action Coach, l’un des leaders mondiaux du coaching d’entreprises, propose une équipe d’une vingtaine de coachs professionnels.
Ces formations en management sont parfois financées par des bailleurs de fonds, dans le cadre de
programmes visant à améliorer la « gouvernance » dans les pays du Sud. En Tunisie et au Maroc,
l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement) finance ainsi de nombreux programmes de
« formation de formateurs », en gestion municipale ou en gestion publique.
Les pays francophones conquis par le coaching
Les pays francophones sont de plus en plus nombreux à emboîter le pas. À Abidjan, la société Improov affiche parmi ses clients des entreprises oeuvrant dans des secteurs aussi différents que Citibank, la Radio Télévision ivoirienne, ou Orange.
Au Bénin, Afrique Conseil est souvent appelé par des administrations publiques, des ministères et des
institutions internationales. Parmi ses clients, on compte ainsi les directeurs de cabinet et les secrétaires généraux des ministres du Travail d’Afrique francophone, la BCEAO (Banque centrale des
états de l’Afrique de l’Ouest) et les bureaux locaux du PNUD (Programme des Nations unies pour le
développement) ou de l’UNICEF.
Le coaching individuel progresse
Le coaching d’individus se répand sur le continent : qu’il s’agisse de réorienter sa carrière, de créer
et développer son entreprise, ou de changer d’orientation professionnelle.
Des associations professionnelles commencent à se mettre en place. Ainsi sont apparus le Réseau international des coachs africains (RICA) et le Leaders Club International, dont les conférences évoquent le style des télévangélistes américains, avec pour objectif la diffusion de formations de coaching. Ces pratiques apportent contribuent à améliorer la performance des entreprises et des administrations africaines à travers un accompagnement de leurs managers.
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