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www.lefigaro.fr
Date : 28/09/13
Immobilier : une timide embellie en Ile-de-France
Par Colette Sabarly
À Boulogne-Billancourt, ce 3 pièces situé rue de Bellevue, dans une résidence récente avec
balcon, terrasse et box en sous-sol, vient de se vendre au prix de 525.000 €. Crédits photo : DR
Dans un marché qui semble sortir peu à peu de sa torpeur, les prix redressent la tête. Reste à
savoir si le mouvement va persister.
Après la pluie, le beau temps… L'adage est-il vrai pour l'immobilier? Sans doute est-ce aller
un peu vite en besogne. Mais les acquéreurs semblent avoir retrouvé une «positive attitude».
Un mieux qui se traduit par un léger frémissement. Selon les notaires, au cours du 2e trimestre
2013, les transactions d'appartements ont, en effet, bondi de 11% sur un an en petite couronne
parisienne et de 8% en grande couronne. En petite couronne, c'est dans le Val-de-Marne que
ce volume augmente le plus (+14%) alors qu'il se situe à +10% dans les Hauts-de-Seine et à
+11% en Seine-Saint-Denis. En grande couronne, c'est la Seine-et-Marne qui tire les volumes
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vers le haut (+30% sur un an), les autres départements étant beaucoup plus sages: +1% pour
les Yvelines, 2% pour le Val-d'Oise ou 5% pour l'Essonne.
Pour autant, toujours d'après les notaires, les prix sont restés très stables sur la petite couronne,
en hausse de 0,3% sur le 2e trimestre 2013, mais en baisse de 0,1% sur un an. Sur les Hautsde-Seine et le Val-de-Marne, la diminution est peu sensible aussi (- 0,2%) mais, sur la SeineSaint-Denis, ils sont en légère progression (+0,5%). Même constat sur la grande couronne
(-0,7% sur un an au 2e trimestre 2012).
«Au final, on a le sentiment qu'il ne s'est pas passé grand-chose sur la période, note Thierry
Delesalle, notaire à Paris. Malgré l'embellie, les volumes de ventes restent faibles et les
prix continuent de faire de la résistance, même s'il existe d'importantes disparités d'une ville
à l'autre.» Pour Sébastien de Lafond, fondateur de Meilleursagents.com, cette étonnante
résistance tient à l'effet qualité. «Les biens de bon standing, bien situés et sans défaut majeur
constituent l'essentiel des ventes, masquant en partie la baisse latente des prix sur des biens de
moindre qualité, argumente-t-il. Il faudra attendre encore un peu pour que les transactions sur
les biens les moins attractifs se fassent et entraînent une baisse des prix.» D'où, selon lui, des
corrections de valeurs qui pourraient atteindre 5%. Scénario qui se révèle d'autant plus probable
que de nouveaux nuages se profilent dans le paysage immobilier. «Les nouvelles mesures
fiscales annoncées, la remontée des taux d'intérêt comme la frilosité des banques, pourraient
freiner la timide embellie», conclut Thierry Delesalle. D'ailleurs, selon lui, les refus de prêts sont
beaucoup plus nombreux qu'avant. Mais rien n'est sûr. Les acquéreurs pourraient anticiper sur
la remontée des taux de crédit et sur la hausse des droits d'enregistrement… Alors, pour qui
envisage un projet, voici un petit panorama du marché de différentes communes résidentielles
de la périphérie parisienne.
● Neuilly-sur-Seine: les arbres ne montent pas jusqu'au ciel
À Neuilly-sur-Seine, rue Perronet, cet appartement de 5 pièces, dans une résidence arborée, a
trouvé preneur récemment pour 1.235.000 €. Crédits photo : DR
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Son cinéma s'appelle Le Village. Aux Sablons, l'atmosphère est très conviviale les jours
de marché. Le dimanche, on y cultive l'entre-soi, le carnet d'adresses. Entre les XVIe et
XVIIe arrondissements, entre le bois de Boulogne, le Jardin d'Acclimatation et les quais de la
Seine, Neuilly n'a pas son pareil pour séduire les familles fortunées. Et, si certaines ont été
tentées de tout quitter pour s'installer en Belgique ou en Suisse, le mouvement n'a guère duré.
Difficile de trouver ailleurs des écoles aussi réputées, une qualité de vie aussi remarquable à
deux pas de l'agitation parisienne. Pour autant, «le marché immobilier se cherche», lance
Frank Sylvaire de Sotheby's International Realty. Les biens coup de cœur trouvent toujours
preneurs, mais ceux à défauts (travaux, étages peu élevés…) ont beaucoup de mal à se
vendre. Sauf si les propriétaires acceptent d'importantes décotes (10 à 15%). «Depuis le
début de l'été, on observe d'ailleurs un changement de comportement, indique Catherine Van
Aal, chez Barnes . Les acquéreurs sont plus présents, plus réactifs et les propriétaires plus
prompts à réajuster leurs prix lorsqu'ils sont réellement vendeurs.» Dès lors, les transactions
se réalisent très vite. Rue Saint-Pierre, en plein centre de Neuilly , un 125 m2 en rez-dechaussée vient de partir en quelques heures à 870.000 €. Les acquéreurs ont beau avoir
des budgets très convenables, ils cherchent le juste prix, voire la bonne affaire. Pour ranimer
davantage l'activité, les professionnels comptent sur la nouvelle réforme des plus-values. Pour
l'heure, la mesure est trop fraîche pour en mesurer l'impact. Sur le très haut de gamme, les
biens sans défaut entre 1 et 2 millions partent assez facilement. Mais, «à plus de 3 millions
d'euros, la clientèle est très attentiste», note Frank Sylvaire.«D'où une sévère correction des
prix par rapport à 2011», indique Roger Abecassis, le président de Consultants Immobilier.
Ils oscillent désormais entre 8.000 et 10.000 €/m2 et non plus entre 10.000 et 12.000 €/m2.
Mais ce réajustement semble déjà terminé. Selon la chambre des notaires de Paris Ile-deFrance, les prix ont grimpé de 3% sur un an au 2e trimestre 2013 (après une baisse de l'ordre
de 4,1% en 2012). Le mètre carré se négocie ainsi à 9.350 €. Mais, près du bois, les valeurs
bondissent parfois à plus de 13.500 €/m2. A l'image de ce 160 m2 de grand standing qui s'est
négocié, boulevard Maurice-Barrès, 2,2 millions d'euros. La moyenne est souvent dépassée
dans les quartiers très cotés des Sablons ou de Saint-James. Mais les valeurs subissent une
sérieuse décote boulevard Bineau et sur certains tronçons de l'avenue Charles-de-Gaulle, où
d'ailleurs un grand projet - l'Axe majeur Étoile, Neuilly, Défense - pourrait lui rendre ses lettres
de noblesse. Un projet inscrit dans le Grand Paris qui consiste notamment à enfouir la RN 113
(200.000 voitures par jour) et qui s'appuie sur le prolongement d'Eole et la construction de deux
des trois nouvelles gares prévues: porte Maillot et La Défense. Pour l'heure, le long de cet axe,
«les biens se négocient 20% de moins qu'ailleurs dans la ville et il n'y a pas d'anticipation des
acquéreurs par rapport à ce projet», affirme Catherine Van Aal. L'échéance en est sans doute
encore trop lointaine…
Vendus récemment:
Avenue du Roule (Sablons), 52 m2 vendu 370.000 € (7.115 €/m2).
Rue de Longchamp (Saint-James), 93 m2 vendu 710.000 € (7.634 €/m2).
Boulevard d'Inkermann (Lycée Pasteur), 103 m2, vendu 955.000 € (9.272 €/m2).
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● Levallois-Perret: un Neuilly bis
Dans cet immeuble de Levallois-Perret, un 4 pièces de 96 m2 en parfait état est à vendre pour
720.000€. Crédits photo : DR
«Levallois, c'est un mouchoir de poche de 1,5 kilomètre de côté!» lance Christian, qui vit ici
depuis sa plus tendre enfance. Si la disparition des usines Citroën, des ateliers d'artisans,
des garages… le rend un peu nostalgique d'un temps que les plus jeunes ne peuvent pas
connaître, il n'en demeure pas moins toujours fidèle à sa ville. Car Levallois a gagné son
pari: si les grands chantiers des années 90 lui ont fait perdre son âme d'antan, la ville peut
s'enorgueillir de s'être hissée au rang des communes les plus chics de l'Ouest parisien. Habitats
traditionnel et moderne s'y mêlent sans se heurter dans une ambiance restée «village» qui plaît
aux Levalloisiens de souche mais pas seulement. «Les Parisiens viennent en masse du XVIIe
voisin, voire des XVIe et XVe», raconte Jonathan Aisenberg de l'Agence de Levallois. Et pour
cause, par rapport à ces trois arrondissements, les prix sont un peu moins élevés tout en offrant
de très bonnes écoles, trois stations de métro et un cadre de vie très agréable. Ici, le prix moyen
au mètre carré atteint 7.700 € (+ 2 %), alors qu'il monte à 9.320 € dans le XVIe ou 8.360 € dans
le XVIIe. Reste que là où bat le cœur de la ville, c'est-à-dire autour de la mairie, les prix tutoient
ceux de Paris. «On y trouve de petites surfaces tournant autour de 8.500 €/m2, confie Jonathan
Aisenberg. Ils peuvent même s'envoler à 9.000-10.000 €/m2 pour des biens exceptionnels.»
Au nord, le quartier du Front-de-Seine dévoile un visage beaucoup plus contemporain, très
apprécié des familles pour ses grandes surfaces. «Dans ce secteur, les immeubles sont bien
conçus, avec des balcons, des terrasses, des parkings», confie Frank Sylvaire. Les prix sont
à l'image du centre-ville. «Ils oscillent entre 8.500 et 10.000 €/m2, voire 11.000 €/m2 dans le
neuf», indique Christophe du Pontavice, fondateur et président d'Efficity. Mais il n'est pas rare
que les négociations atteignent 10%. Plus à l'est, entre les rues Jean-Jaurès, Aristide-Briand et
Victor-Hugo, l'habitat est plus populaire et les prix chutent sensiblement: autour de 6.500 €/m2.
Mais, tout près de la porte d'Asnières, le centre commercial So Ouest a redoré le blason de la
rue d'Alsace où le ticket d'entrée peut atteindre 7.000 €/m2.
Vendus récemment:
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Mairie, duplex atypique 54 m2 loi Carrez, 80 m2 au sol, vendu 490.000 €.
Parc de la Planchette, duplex 3 pièces 58 m2, vendu 460.000 €.
Front-de-Seine, avenue de l'Europe, 45 m2, vendu 413.000 €.
● Boulogne-Billancourt: la mue se poursuit
Comme Levallois, Boulogne-Billancourt n'a plus grand-chose à voir avec la cité ouvrière
d'autrefois. Sur les anciens terrains Renault, une vaste opération d'aménagement prend peu
à peu place: île Seguin-Rives de Seine qui vient de se voir décerner le Label EcoQuartier par
Cécile Duflot, la ministre de l'Égalité des Territoires et du Logement. Une récompense qui tient
aux engagements pris par la ville en faveur du développement durable sur l'ensemble de la
ZAC. «Le développement durable a toujours été une réalité dans tous nos projets, ce qui fait de
Boulogne-Billancourt une ville moderne et responsable, tournée vers l'avenir», a déclaré à cette
occasion Pierre-Christophe Baguet, maire de la ville. À terme, sur le Trapèze, entre logements
libres et sociaux, bureaux, commerces et équipements publics, vivront ici 12.000 habitants
et 12.000 salariés (4.000 actifs et 5.000 habitants sont déjà installés), de même que des
commerces, des restaurants, deux crèches, un groupe scolaire, une médiathèque… La seconde
phase, en cours de réalisation, devrait être achevée en 2016. De nombreux programmes y ont
été lancés (de 7.500 à 9.000 €/m2). En face, l'île Seguin s'apprête à retrouver une nouvelle
vie. Première étape, un complexe culturel R4 dessiné par Jean Nouvel dont le permis vient
d'être délivré (ateliers d'artistes, galeries, lieux d'exposition, salles de ventes, grande halle…)
Bref, Boulogne Sud s'active. À deux pas, le quartier du pont de Sèvres profite de tous ces
aménagements. Mais les prix de l'immobilier n'en ont pas encore bénéficié. Ils se situent
entre 4.500 et 5.000€/m2. «Les prix ont baissé de 8 à 15% sur le secteur», constate Roger
Abecassis. Et, pour Pierre-Henry Munier, gérant d'une agence L'Adresse, «ceux qui achètent
maintenant vont faire de bonnes affaires car le quartier change». Dans l'ensemble, à Boulogne,
le prix moyen s'établit à 7.120 €/m2 (très stable par rapport à l'an dernier). Mais cette moyenne
masque les disparités qui existent sur cette ville très hétérogène. Au nord, rien de commun
avec le sud: belles résidences, maisons et hôtels particuliers se disséminent le long de belles
avenues. Près de l'église, du marché Escudier, les valeurs oscillent entre 8.000 et 9.000 €/
m2. «Elles ont subi des corrections de l'ordre de 10%», poursuit Roger Abecassis. «Ce qui
n'empêche pas les acquéreurs de profiter de leur position de force pour négocier», note PierreHenry Munier. Dans l'ensemble, les biens à la vente sont plus nombreux et les délais de vente
s'allongent. La situation est la même au centre de Boulogne, autour du métro Marcel-Sembat où
les prix se sont envolés avec la construction des Passages (centre commercial) et de nombreux
immeubles: compter 8.000 €/m2 et plus si l'appartement s'inscrit en étage élevé et s'il donne sur
la place Palissy. Mais, dans des immeubles plus ordinaires, les prix chutent à 6.500-7.000 €/m2.
Vendus récemment:
Les Passages, 3 pièces ancien, 46 m2, vendu 354.000 €.
Nord, avenue Jean-Baptiste-Clément, 46 m2 avec gros travaux, vendu 475.000 €.
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Sud, rue de Bellevue, 2 pièces, 52 m2, vendu 338.000 €.
● Issy-les-Moulineaux: en perpétuel mouvement
C'était la fête à Issy-les-Moulineaux, le 14 septembre dernier. Tous les Isséens étaient en effet
conviés à participer à l'accueil des premiers habitants du nouvel écoquartier des Bords de Seine
(200 logements livrés sur les 785 prévus). Dans le même temps, un autre écoquartier voit le jour
sur le Fort d'Issy. D'ailleurs, les projets, ce n'est pas ce qui manque à Issy: réaménagement du
pont d'Issy, ZAC Verdun/Briand/Jean Bouin, aménagement du quartier Guynemer ou encore
projet Cœur de Ville… Des aménagements qui s'articulent autour de la création des futures
gares du Grand Paris Express (Issy RER et Fort d'Issy-Vanves-Clamart) et de l'extension de
la ligne 12 du métro vers la gare d'Issy RER. Bref, une vitalité incroyable. Terre d'asile des
entreprises de presse et de télévision, la ville attire de plus en plus de Parisiens originaires
des XIVe, XVe et même du XVIe arrondissements, séduits par ses prix plus doux. On ne peut
pas en dire autant du marché immobilier, qui reste en dents de scie. «Certes, il y a un petit
frémissement d'activité depuis le début septembre, mais est-il durable?» s'interroge JeanLouis Tiberghien, de l'Adresse CT Immobilier. Pour Luc Leroulier, gérant de Sabine Immobilier,
«l'activité n'est pas vraiment repartie et les acquéreurs sont toujours très hésitants». Auraitelle la «gueule de bois»? Dans le neuf, les prix flirtent avec les 9.000-10.000 €/m2! Et dans
le récent, ils chutent à peine. Quartier du Val-de-Seine, un dernier étage dans un immeuble
de 2004 a trouvé preneur à 9.300 €/m2. «Lorsque le budget ne dépasse pas 400.000 €, nous
n'avons pas de difficulté à vendre, mais, au-delà, les transactions sont plus complexes à
mener car l'attentisme est très fort, s'agissant bien souvent d'achat/revente», ajoute JeanLouis Tiberghien. Malgré tout, les notaires font état d'une timide remontée des valeurs sur le 2e
trimestre 2013, ce qui porte le mètre carré à 6.410 €. Un prix que l'on trouve aisément quartier
de la Ferme et plus encore aux Epinettes (entre 5.500 et 5.800 €/m2). Là, on peut dénicher un
60-65 m2 à 280.000 € ou un grand 4-5 pièces de 100 m2 à 450.000-480.000 € alors que, à
Corentin-Celton ou à la mairie, le même coûtera 700.000 €.
Vendus récemment:
Rue Henri-Tariel (mairie), 120 m2 neuf, vendu 1.100.000 €.
Corentin-Celton, 3 pièces en rez-de-chaussée de 49 m2, 285.000 €.
Val-de-Seine, 94 m2, 4e étage, vue Seine, 780.000 €.
● Clamart: un tramway nommé désir
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Dans cet immeuble de belle qualité situé à Clamart, à deux pas de la gare, un 3 pièces de 60m2
a trouvé preneur à 300.000€. Crédits photo : DR
«Le tramway donne des espoirs de plus-value aux quartiers du Petit-Clamart et du JardinParisien», lance Corinne Germain, gérante de l'agence Alternative Immobilier, rue Hébert.
Prévue en 2014, la mise en service de la ligne T6 (six stations rien que sur Clamart) permettra,
en effet, de rejoindre facilement le métro (ligne 13) et Vélizy. D'autres projets sont dans les
cartons, notamment la liaison Clamart-Antony à l'horizon 2020. En attendant, les acquéreurs
privilégient les abords de la gare SNCF qui leur permet de rejoindre Montparnasse en 7
minutes tout au plus. Les familles y apprécient aussi la présence d'écoles réputées comme
Maison-Blanche et Alain-Fournier. Là, dans des immeubles du début du XXe siècle, compter
5.000 à 6.000 €/m2. Mais l'offre est faible car il y a peu de turnover. Attenant au bois de
Clamart, mais un peu moins coté, le centre-ville voit ses prix tourner autour de 5.000 €/m2.
«Nous avons une clientèle clamartoise très attachée à sa commune, mais de nombreux
Parisiens débarquent aussi des XIVe, XVe, XVIe et même XVIIe arrondissements», explique
Corinne Germain. Ils viennent ici avec l'objectif d'acquérir plus grand que dans la capitale,
voire de s'installer en maison. Il faut avoir un bon budget. «Elles sont très appréciées et se
négocient entre 600.000 et 900.000 €», indique François Geary de l'Agence principale. Selon
les notaires, une maison se négocie en moyenne 591.300 €, un prix en baisse de 9% sur un an
au 2e trimestre 2013.«Depuis la fin du printemps, l'activité a retrouvé un certain dynamisme,
mais les acquéreurs sont très exigeants, si le prix n'est pas cohérent, ils négocient et le rabais
peut atteindre 20%», poursuit Corinne Germain.
Vendus récemment:
Gare, années 30, 3 pièces, 52 m2 vendu 231.000 €.
La Fourche, 4 pièces, 57 m2 en rez-de-chaussée, vendu 288.000 €.
Renaudin (gare), années 30, 3 pièces de 51 m2 avec combles, 291.000 €.
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Mairie, maison 9 pièces avec 1000 m2 jardin, vendu 1.180.000 €.
● Vincennes/Saint-Mandé: les belles au bois dormant
Vincennes est familiale et bourgeoise, Saint-Mandé est… bourgeoise et familiale! La nuance est
ténue mais elle existe. Saint-Mandé est légèrement plus chère que Vincennes. «Elle possède
aussi des immeubles plus bourgeois, de belles maisons, mais elle est moins vivante que
Vincennes, très commerçante», précise Olivier Fourny, gérant Orpi sur les deux communes.
Selon les notaires de Paris Ile-de-France, à Saint-Mandé, le prix moyen au mètre carré
s'établit à 7.180 €, une valeur en baisse de 2% sur un an au 2e trimestre 2013 (6.960 €/m2
à Vincennes). Autour du métro Saint-Mandé-Tourelles, les meilleures adresses se négocient
7.500 à 8.000 €/m2, et parfois beaucoup plus le long du bois. À Vincennes, les prix accusent
un léger retrait aussi. D'après les notaires, ils ont fléchi de 3%. Pas de quoi émouvoir les
propriétaires qui, eux, cherchent toujours à vendre au plus haut. Et, comme les biens à la vente
restent limités, ils ont une fâcheuse tendance à freiner les négociations. «Dans l'ensemble,
selon nos propres statistiques, les négociations représentent une baisse de 4% des prix,
indique Jérôme Montero gérant de Virginia Immobilier. Notre prix moyen démarre à 5.714 €/
m2 et le plus cher à 8.864 €/m2, tandis que notre moyenne ressort à 7.519 €/m2.». Il est vrai
que l'agence travaille beaucoup dans le centre de Vincennes. Les secteurs les plus cotés ne
changent pas. «C'est toujours les abords du bois et le centre-ville qui stimulent les transactions,
poursuit Olivier Fourny. Mais il faut que les biens avec défaut offrent des prix attractifs, sinon
ils ne se vendent pas.» Cours Marigny, avenue des Minimes, avenue Foch…, les prix oscillent
entre 7.500 et 9.000 €/m2. Derrière le centre-ville, rue de la Liberté ou rue Anatole-France, les
valeurs sont du même ordre. Plus à l'est, elles chutent sensiblement, autour de 6.000 €/m2.
Vendus récemment:
Rue de la Liberté (centre-ville), 3 pièces, 58 m2, vendu 442.000 €.
Carré magique (château/bois), rue Anatole-France, 3 pièces, 72 m2, vendu 595.000 €.
Saint-Mandé, rue Poirier, 2 pièces, 4e sans ascenseur, rénové, vendu 347.000 €.
● Le Perreux: la Marne pour décor
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Ce bel appartement de 3 pièces (66m2), situé dans une résidence de standing en plein centreville du Perreux-sur-Marne, s'est vendu en moins de 10 jours à 415.000€. Crédits photo : GUY
HOQUET
Au Perreux, on s'attache à mettre en valeur les bords de Marne. La première phase du
programme de rénovation du quai d'Artois a débuté en mai dernier. Pilotée par la Communauté
d'agglomération de la vallée de la Marne (CAVM), elle comporte la création d'un parc urbain
paysager qui va dégager la vue sur le cours d'eau et privilégier les circulations douces. Au
total, un aménagement d'une longueur de 800 m entre le stade Chéron et le viaduc de Nogent.
Moins bien desservi que Vincennes ou Nogent, Le Perreux attire les acquéreurs du Val-deMarne - pas les Parisiens - pour ses paysages bucoliques, son atmosphère village, son calme
et sa tranquillité… Autre atout, ses prix sont très accessibles au regard de ceux de Vincennes.
Ici, les notaires font état d'un prix au mètre carré qui se situe à 4.350 €, soit quasiment moitié
moins qu'à Vincennes pour les meilleurs secteurs. Même si les prix ont légèrement baissé au
2e trimestre 2013 (-4%), les agents immobiliers qualifient le marché immobilier d'assez actif.
«Certes, on a moins d'acquéreurs qu'avant, mais ils sont plus décidés, lance Joffrey Serval.
Ils recherchent généralement des 2 ou 3 pièces jusqu'à 400.000 €. Au-delà, les transactions
sont plus complexes car la revente d'un autre bien s'avère généralement nécessaire, ce qui
freine les acquéreurs, sachant que le marché est plus délicat.» Ici, les investisseurs n'ont pas
complètement disparu, mais ils ont été échaudés par la réforme des plus-values entrée en
vigueur en 2012. «La nouvelle réforme risque de faire bouger ceux qui envisageaient de vendre
et qui y avaient renoncé», poursuit Joffrey Serval. Parmi les quartiers les plus cotés, le centreville. Tout simplement parce que le RER est proche et qu'il y a des commerces. Les bords de
Marne sont évidemment recherchés par ceux qui disposent de budgets élevés puisque les
biens s'y vendent autour de 4.500 à 5.000 €/m2. En maison, les notaires situent le prix moyen
à 460.000 €. Mais, là encore, les valeurs grimpent parfois beaucoup plus haut: de 500.000 à
700.000 € pour les plus cossues.
Vendus récemment:
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Près du RER, studio de 26 m2, vendu 129.000 €. Il peut se louer 650 € charges comprises
(chauffage électrique).
Quartier Foch, proche RER, 5 pièces, 91,5 m2, vendu 340.000 € avec gros travaux à la clé (au
moins 70.000 €).
Centre-ville: 3 pièces standing (immeuble 2004), rez-de-jardin, 67 m2, vendu 415.000 €.
● Versailles: la royale
«À Versailles, la légende veut que les familles soient toutes argentées, que les enfants
fréquentent les écoles privées en uniforme et qu'ils habitent des appartements bourgeois avec
de belles hauteurs sous plafond, parquet et cheminée, caricature Thierry, un commerçant
du cru. Mais Versailles, ce n'est pas ça. Seulement 3% des foyers comptent 4 enfants et
plus.» Les clichés ont la vie dure. Ajoutons que les 25-30 ans y sont plus nombreux que la
moyenne nationale, que les cadres et professions libérales n'y représentent que 16% de la
population. Pour autant, les Versaillais sont devenus très frileux. «Nous avons beaucoup plus
de visiteurs qu'avant l'été, c'est bon signe», note toutefois Maurice Bénatar, de Mat Immobilier.
Un avis que ne partage pas tout à fait Philippe Godenèche, gérant du Cabinet Mansart: «Le
début de l'année n'a pas été trop mauvais, mais l'activité s'est arrêtée ensuite en raison d'une
inquiétude générale.» Résultat, selon les notaires, le prix moyen au mètre carré a diminué. Au
2e trimestre 2013, il s'établit à 5.460 € (-5%), alors qu'il se situait à 5.740 € fin 2012. «Il n'y a
plus de baisse parce qu'il y a peu d'offres sur le marché», indique toutefois Philippe Godenèche.
Comme toujours, de part et d'autre de la place d'Armes, deux quartiers se disputent la vedette:
celui de Notre-Dame avec ses superbes immeubles du XVIIIe, et celui de Saint-Louis avec
son ambiance village, ses commerces… C'est là que l'on trouve le vieux Versailles avec ses
ruelles étroites et ses immeubles anciens aux nobles façades. Dans ces deux quartiers, les
appartements dépassent la moyenne de 6.000 €/m2, mais il s'agit d'une moyenne: certains
biens atypiques ou exceptionnels trouvent à se négocier à 7.000 € et plus. Vers Montreuil et la
gare des Chantiers, les prix chutent d'un cran.
Vendus récemment:
Saint-Louis, duplex 3 chambres, 105 m2 Carrez (165 au sol), vendu 930.000 €.
Rue de Noailles (Chantiers), duplex 70 m2 Carrez (120 au sol), vendu 455.000 €.
Proche quartier Montreuil, 3 pièces, 88 m2, vendu 600.000 €.
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