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couv GUIDE ECO CMA_2012_Mise en page 1 03/10/12 16:42 Page1
Pour plus d’informations…
Vous êtes un professionnel :
Val d’Oise
CHAMBRE DE METIERS ET DE L’ARTISANAT DU VAL D’OISE
1 avenue du Parc - 95015 Cergy-Pontoise cedex
Contact : Yves COJANDASSAMY
Tél. : 01 34 35 80 29 - Fax : 01 34 35 80 49
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FFB Val d’Oise
43 rue d’Epluches - 95310 Saint-Ouen l’ Aumône
Adresse postale : BP 30115 St-Ouen l’ Aumône
95315 Cergy Pontoise Cedex
Tél. : 01 34 32 33 66 - Fax : 01 34 32 33 50
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95300 PONTOISE
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Fax : 01 34 20 11 99
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CONSEIL GENERAL DU VAL D’OISE
MAISON DE L’HABITAT
INVEN’TERRE
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13 boulevard de l’Hautil - 95092 Cergy Cedex
Contact : Sébastien HAMOT/Denis ALLAUME
Jessica Przyborowski
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(Espace info énergie)
76 Rue Pierre Brossolette - 95200 Sarcelles
Contact : Elmadani ABASKAR
Tél. : 01 39 94 53 88
[email protected]
www.inventerre.org
Vous êtes une collectivité locale, une entreprise ou un particulier :
ADEME
Délégation Régionale Ile de France
6-8 rue Jean Jaurès - 92807 Puteaux cedex
Tél. : 01 49 01 45 47
http://ile-de-france.ademe.fr
CONSEIL D’ARCHITECTURE
D’URBANISME & D’ENVIRONNEMENT
VAL D’OISE
Moulin de la Couleuvre, Rue des Deux Ponts
BP 40163 Pontoise 95304 Cergy-Pontoise cedex
Tél. : 01 30 38 38 88 ou 01 30 38 68 68
Fax : 01 30 38 66 76 - [email protected]
document téléchargeable : www.cma95.fr (rubrique « plus » => « nos publications » => « guides »)
Val d’Oise
Crédit photo : Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Val d’Oise - Espace info énergie de Cergy - Conception Parleclair - Edition 2012
Hôtel du Département - 2 avenue du Parc - 95032 Cergy-Pontoise cedex
Contact : Hervé AUGIS
Tél. : 01 34 25 30 39 - Fax : 01 34 25 38 52
[email protected]
Édition 2012
couv GUIDE ECO CMA_2012_Mise en page 1 03/10/12 16:42 Page2
Val d’Oise
Aujourd’hui, les nouvelles constructions rivalisent d’ingéniosité
pour montrer l’exemplarité environnementale et de nombreuses
entreprises artisanales du département se sont spécialisées et
formées pour devenir des acteurs incontournables. La Chambre
de Métiers et de l’Artisanat du Val d’Oise avec ses partenaires
accompagne depuis 5 ans ces entreprises dans l’acquisition de
nouvelles compétences et pour mettre en valeur leur savoir-faire.
Cette 3ème édition du guide éco-construction est toujours plus
enrichie afin de faciliter vos démarches pour construire ou rénover
de façon plus écologique et durable.
Bernard PEROT
Président de la Chambre
de Métiers et de l’Artisanat
du Val d’Oise
« L’énergie est notre avenir, économisons-la ». Ce slogan imposé
par décret sur toutes les publicités émanant du secteur de l’énergie,
traduit bien la situation face à laquelle nous sommes tous
confrontés désormais.
Arnaud BAZIN
Président du Conseil
Général du Val d’Oise
Face à l'évolution des prix de l'énergie, chacun s'interroge sur les
moyens qui pourraient lui permettre de réduire sa facture de gaz
et d'électricité, tout en lui garantissant le confort nécessaire. Or,
nous sommes de plus en plus sollicités pour des offres commerciales
alléchantes, et démarchés par des sociétés vantant leur compétence.
Toutefois, les travaux qui vous sont proposés sont ils réellement
adaptés à votre logement et à vos besoins? Quelles sont les
compétences réelles de l'entreprise qui vous les propose?
Pour répondre à ces questions, le Conseil général finance depuis
2007 un lieu de ressources auprès duquel vous pourrez obtenir des
informations et des conseils indépendants et gratuits sur l'énergie,
l'Espace info-énergie situé à Cergy.
En complément, avec l'aide technique de ce pôle de compétence, et
en collaboration avec la Chambre de Métiers et de l'Artisanat du
Val d'Oise, le Conseil général du Val d'Oise met à votre disposition
cette nouvelle édition du guide de l'éco-construction. Il recense en
effet les technologies, les aides financières et techniques disponibles
dans notre département, et surtout comprend un annuaire des
artisans valdoisiens qui seront en mesure de vous accompagner
dans les meilleures conditions pour la réalisation de vos projets.
Sommaire
- Comprendre la réglementation thermique 2012 (RT2012) .......................................p.2
- L’habitat bioclimatique, c’est quoi ?.................................................................................p.3
Fiches bâti
- Matériaux de construction ..............................................................................................p.4
- Matériaux d’isolation thermique ....................................................................................p.7
- Fenêtres ...........................................................................................................................p.12
- Ventilation ......................................................................................................................p.15
- Toiture végétalisée..........................................................................................................p.17
- Peintures et enduits .......................................................................................................p.18
- Les énergies renouvelables, c’ est quoi ? ........................................................................p.20
Fiches énergies renouvelables et équipements spécifiques
- Solaire thermique...........................................................................................................p.21
- Solaire photovoltaïque...................................................................................................p.23
- Bois énergie.....................................................................................................................p.25
- Pompe à chaleur .............................................................................................................p.27
- Puits canadien ................................................................................................................p.30
- Régulation du chauffage ................................................................................................p.31
- Récupération d’eau de pluie..........................................................................................p.32
- Coût des énergies 2012 .................................................................................................p.34
- Les incitations financières pour les particuliers ..........................................................p.35
- Les incitations financières pour les professionnels .....................................................p.40
- Liste alphabétique d’installateurs..............................................................................p.42
- Glossaire..........................................................................................................................p.50
- Les appellations pour les installateurs .........................................................................p.51
Glossaire (les termes suivis du symbole* sont définis dans le glossaire)
Une version informatique de ce guide et la mise à jour de la liste des entreprises sont
téléchargeables sur :
www.cma95.fr (rubrique « plus » => « nos publications » => « guides »)
Nous remercions la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Seine-Saint-Denis
qui nous a fourni une partie des informations techniques de ce guide.
2
3
Comprendre la RT2012
L’habitat bioclimatique, c’est quoi ?
La Réglementation ermique 2012 a pour objectif, tout comme les précédentes
réglementations thermiques, de limiter les consommations énergétiques des
bâtiments neufs qu’ils soient pour de l’habitation (résidentiel) ou pour tout autre
usage (tertiaire).
Une maison bioclimatique est une maison qui s'adapte au mieux à son
environnement afin d’apporter un bien-être à ses occupants. L'orientation de
l'habitat par rapport à l'ensoleillement, aux vents dominants et aux autres éléments
extérieurs peut fortement influer sur sa consommation d'énergie et ses qualités de
confort.
L’objectif de cette Réglementation ermique est défini par la loi sur la mise en
œuvre du Grenelle de l’Environnement. Cet objectif reprend le niveau de
performance énergétique défini par le label BBC-Effinergie.
La réglementation thermique en vigueur sera, par conséquent, renforcée afin que
toutes les constructions neuves présentent, en moyenne, une consommation
d’énergie primaire* inférieure à 50 kWh/m²/an contre 150 kWh/m²/an environ
avec la RT2005.
Ce qui va changer :
•
Exigence d’efficacité énergétique minimale du bâti Bbiomax (limiter le besoin
en énergie pour les composantes liées au bâti : chauffage, refroidissement et
éclairage)
•
Exigence de consommation maximale Cepmax d’énergie primaire à
50 kWhEP/m2/an en moyenne ; 5 usages pris en compte : chauffage,
production d’eau chaude sanitaire, refroidissement, éclairage, auxiliaires
(ventilateurs, pompes).
•
Exigence de confort d’été sur la température intérieure atteinte au cours d’une
séquence de 5 jours chauds inférieure à une température de référence (Tic)
•
Recours aux énergies renouvelables en maison individuelle (au minimum
5 kWhep/m² produits par une source d’EnR)
•
Garantir la qualité de mise en œuvre (traitement des ponts thermiques*,
traitement de l’étanchéité à l’air)
•
Surface minimale de baies vitrées (1/6 de la surface des murs)
•
Mesure ou estimation des consommations d’énergie par usage à but
pédagogique
•
Prise en compte de la production locale d’électricité en habitation (Cepmax +
12 kWhEP/m²/an)
L’architecture bioclimatique se base sur des principes de construction qui permettent
aux bâtisseurs de composer avec le climat extérieur.
Un habitat bioclimatique tire le meilleur parti du rayonnement solaire et de la
circulation naturelle de l'air afin de consommer le moins d’énergie possible pour un
confort équivalent. Il permet de trouver un équilibre entre l'habitat, le
comportement des occupants et le climat, pour réduire au maximum les besoins de
chauffage, de rafraîchissement ou d'éclairage.
Le concept de la construction bioclimatique repose sur plusieurs principes :
•
Organisation de l’espace : orientation du bâtiment pour capter les apports
solaires, vitrage orienté au Sud avec des protections solaires pour l’été (brise
soleil, haies légères, arbre à feuilles caduques, débord de toiture, store…).
Agencement des pièces à vivre au Sud et des pièces tampons au Nord (garage,
atelier…). Utilisation de la végétation autour du bâtiment pour une protection
du vent d’ouest et de la surchauffe d’été (végétation persistante au Nord et
caduque au sud)
•
une isolation performante : utilisation de matériaux performants naturels et
augmentation de l’isolation notamment de la toiture et des ouvertures
•
une étanchéité à l’air : réduction des infiltrations, facilitée grâce à l’isolation
extérieure qui enveloppe la structure
•
Inertie thermique du bâti : éviter les variations importantes de température
entre le jour et la nuit. L’utilisation d’un matériau lourd permet de restituer
durant la nuit la chaleur emmagasinée pendant la journée (ex : mur trombe*)
•
une optimisation de l’éclairage naturel
•
l’utilisation d’énergies renouvelables : solaire thermique, photovoltaïque,
géothermie, éolien, biomasse (notamment le bois) et la récupération d’eau de
pluie permettent de réduire les consommations en chauffage, en eau et en
électricité
4
5
La construction conventionnelle utilise d’avantage des matériaux dont le procédé de
fabrication consomme beaucoup d’énergie grise* et produit des déchets dangereux.
Il existe néanmoins des alternatives écologiques aux qualités remarquables tant pour
leurs propriétés mécaniques ou physiques, que leur mise en œuvre ou leur conception.
1. Bois
Le bois est une solution écologique qui présente de nombreux avantages par rapport
aux matériaux classiques que ce soit pour l’ossature, pour la couverture ou pour les
parements d’une construction. Par ailleurs, la filière bois peut contribuer à la bonne
gestion des forêts, ce que garantissent notamment les certifications « FSC » et « PEFC » qui
œuvrent pour une gestion durable des ressources tout en intégrant des aspects économiques
et sociaux. Il est important de s'assurer de la gestion écologique des filières notamment pour
les bois exotiques et de privilégier les filières locales.
Principaux avantages du bois :
• Energie de production moindre, écoconception
• Bonne isolation thermique : jusqu’à 15 fois
meilleure que le béton
• Rapidité d’exécution et mise en œuvre facile
• Durabilité
• Recyclable
• Pas de problème de fondation (légèreté)
• Pas de colle ni formaldéhydes (non valable
pour bois assemblés, panneaux et bois collés)
• Régulation hygrométrique (paroi respirante)
• Résistance aux intempéries
• Bonne tenue au feu
• Réserve de carbone
Cependant, l’ossature bois donne une faible inertie au bâtiment et nécessitera notamment
une meilleure prise en compte des surchauffes en été. Une « maison bois » est une
construction dont la structure porteuse (éléments horizontaux ou verticaux) est en bois.
Il existe 4 techniques de construction : le bois massif empilé, le colombage, l’ossature bois ou
ossature plate-forme, le poteau-poutre. On trouve également des parpaings en bois ou BVB
(Bois Vie Bloc).
Maisons ossature bois à Livilliers (95) - Photos Lefort Menuiserie
Les briques de terre cuite sont obtenues à partir d'un mélange d’argile et d’eau moulé
sous pression puis cuite à température suffisamment élevée (environ 1150°C, ce qui
nécessite beaucoup d'énergie grise). Il existe différents types de briques en terre cuite :
la brique alvéolaire, la brique pleine, les plaquettes … Les briques de terre peuvent
aussi s'utiliser crues : brique de terre compressée, adobe, fusée de terre, torchis...
Principaux avantages de la terre cuite :
• Bon isolant
• Déchets de fabrication peuvent être recyclés dans
le procédé
• Structure porteuse
• Aucun impact sanitaire connu
• Matériau malléable
• Imperméable à l’eau
Matériaux de construction
Matériaux de construction
Les matériaux de construction
2. Terre cuite
La brique alvéolaire ou brique monomur se distingue par ses performances en matière
d’isolation grâce à l’air emprisonné dans ses nombreuses alvéoles. Elle peut être certifiée par
la marque NF ou par les Avis Techniques du
Centre Scientifique et Technique du Bâtiment
(CSTB). Quand son épaisseur est suffisante
(environ 40 cm), elle évite le recours à un
système d’isolation classique par pose de
panneaux sur le mur porteur et lutte
efficacement contre les ponts thermiques.
Son montage est aisé et demande peu de colle
ou mortier mais nécessite néanmoins un
savoir-faire pour ne pas affaiblir les
performances thermiques au niveau des
jointures.
Brique monomur
3. Béton de chanvre
Le béton de chanvre est composé d’un liant à base de chaux* et de chènevotte*, présentant
des caractéristiques techniques spécifiques et performantes. Il peut être utilisé pour réaliser
des formes isolantes de sol sur terre-plein ou sur plancher d’étage, des murs (en association
d’une structure portante) et des cloisons, une isolation de toiture ou encore comme enduits
intérieurs et extérieurs.
Sa structure poreuse, perméable à la vapeur d’eau, lui confère le pouvoir d’absorber
l’humidité à l’intérieur des locaux et de réguler les variations de température et d’humidité
des parois.
Cette régulation hygrothermique procure aux utilisateurs des constructions en béton de
chanvre un sentiment de confort important, été comme hiver, et entraîne une baisse sensible
des besoins en énergie.
Le béton de chanvre est encore très peu connu et peu maîtrisé par les professionnels du
bâtiment.
7
Cependant le développement de cette filière laisse
présager un avenir prometteur grâce à la validation en
février 2012 des règles professionnelles d'exécution
d'ouvrages en béton et mortier de chanvre. Les principaux
assureurs du bâtiment sont donc aujourd’hui totalement
ouverts à la prise en charge des travaux utilisant des
bétons de chanvre dans le cadre des Règles
Professionnelles.
Les matériaux d'isolation thermique
Préfabrication
du béton de
chanvre
Principaux avantages du béton de chanvre :
•
•
•
•
•
Pouvoir isolant élevé
Faible énergie grise
Non consommable par les rongeurs
Performance acoustique
Empêche le développement des moisissures
4. Pierre ponce
•
•
•
•
•
Perméable à la vapeur d’eau
Résistant au feu
Durable
Elasticité importante
Masse volumique très faible
Bloc pierre ponce cogetherm
La pierre ponce est une roche volcanique de faible densité.
Elle se forme à partir de fragments de magma, projetés en
l'air lors d'une éruption volcanique, ce qui provoque une
chute brutale de pression associée un dégazage et crée ainsi
une formation de bulles séparées par de minces parois de
verre. Ces bulles sont un très bon isolant. Elle est utilisée dans la fabrication de blocs
de construction composés de 92% de pierre ponce et 8% de ciment.
Le procédé est peu gourmand en énergie grise. Sa mise en œuvre se fait en utilisant les
techniques traditionnelles de maçonnerie, comme pour les blocs béton.
Principaux avantages de la pierre ponce :
• Facile à mettre en œuvre
• Produit recyclable
• Inertie thermique
• Ne dégage pas de COV
• Isolation répartie
• Faible énergie grise
5. Béton cellulaire
Le béton cellulaire est fabriqué à partir de sable, de chaux, de ciment et d'un
agent d'expansion (poudre d'aluminium) qui fait lever la pâte :
de nombreuses cellules d'air se forment alors, donnant au matériau
ses qualités d'isolation et d'inertie thermique. Les blocs ou les
panneaux permettent de construire un mur porteur et isolant,
mais également des cloisons, des planchers et des bardages.
Bloc béton cellulaire Cellumat
Principaux avantages du béton cellulaire :
• bon isolant thermique
• bon régulateur d'humidité
• facile à poser
• très léger à manipuler
Quand la structure de construction n'est pas suffisante pour assurer le maintien de la
température intérieure, il est essentiel de l'isoler. L'isolation est la priorité n°1 dans un
projet de rénovation. En effet, elle sauvegarde l’énergie, quelle que soit son origine. La
protection thermique ou « le manteau » crée un rempart intérieur/extérieur protégeant
l'habitation des déperditions de chaleur en hiver et préservant la fraîcheur en été.
L’isolation évite également les condensations et l’impression désagréable de « mur
froid » qui oblige à surchauffer l’air pour conserver un niveau de confort suffisant.
Dans le cas d'une maison individuelle non isolée, 30% de la chaleur est perdue par le
toit, 25% par les murs, 20% par le renouvellement d'air, 13% par les vitres, 7% par le
sol et 5% par les ponts thermiques.
Isolation
Matériaux de construction
6
1. Les types d'isolation
• Isolation par l'intérieur
Elle relève de la pose traditionnelle et est généralement la solution retenue pour les
logements existants. Malgré la perte de surface habitable, elle permet un excellent traitement
du pont thermique* de plancher bas en association avec une chape flottante et de celui lié aux
menuiseries. Elle permet également de traiter correctement le pont thermique de plancher
haut léger.
• Isolation par l'extérieur
L'isolation extérieure permet un excellent traitement du pont thermique de plancher
intermédiaire et offre une protection optimum contre les échanges de chaleur. Privilégier
l’isolation extérieure si un ravalement est prévu et si le mur ne présente pas d’intérêt
patrimonial ou autres spécificités décoratives, ainsi que pour une construction neuve.
2. Le choix des matériaux
Pour choisir le bon isolant pour une application donnée, il doit être :
-performant sur le plan de l’isolation,
-compatible avec d’autres matériaux de construction,
-facile à mettre en œuvre,
-suffisamment durable,
-économiquement compétitif,
-conforme aux réglementations applicables à la construction RT.
De plus, il est intéressant de prendre en compte l'analyse de son cycle de vie* ou "écobilan". Un
moyen efficace pour évaluer les impacts environnementaux et sanitaires d’un produit. Par
exemple, un m3 de laine de cellulose demande environ 5 fois moins d’énergie pour être
fabriqué qu'un m3 de laine de verre.
Plus d’infos ici : http://ecocitoyens.ademe.fr/mon-habitation/opter-pour-la-qualite/bien-choisirles-produits-et-materiaux-de-renovation-et-de-con
8
9
3. Les différents matériaux d’isolation
Isolation
4. Les performances
Comparaison de différents matériaux
(Liste de matériaux non exhaustive, les valeurs ci-dessous sont des valeurs moyennes
et peuvent varier suivant les produits rencontrés sur le marché)
Matériaux d’isolation
Laine de cellulose
Le pouvoir isolant d’un matériau est principalement assuré par l’air piégé dans les fibres ou
des micros-bulles. Plus cet air est sec et immobile, moins la chaleur peut se propager dans le
matériau, et plus son pouvoir isolant est important.
Les matériaux isolants sont qualifiés par leurs caractéristiques thermiques :
- La conductivité thermique λ (lambda) en W/m.K. Plus λ est faible, plus le matériau
s’oppose au transfert de chaleur, et plus il est isolant.
- La résistance thermique R en m2. K/W. C’est le rapport de l’épaisseur e (en m) du
matériau à la conductivité thermique λ. Le pouvoir isolant du produit est d’autant meilleur
que sa résistance est élevée.
- La capacité thermique en Wh/m3. K est l’énergie qu’il faut apporter à un matériau pour
augmenter sa température. C'est la capacité thermique d'un matériau qui détermine son
inertie.
Isolation
On distingue 4 grandes familles de matériaux isolants :
- Les isolants minéraux : laine de verre, laine de roche, vermiculite, perlite, verre
cellulaire, argile expansée.
- Les isolants plastiques alvéolaires : polystyrène expansé ou extrudé, polyuréthane.
- Les isolants à base végétale ou animale : liège expansé, fibre de bois (ou laine de bois
ou bois feutré), fibre de coco, copeaux de bois, ouate de cellulose, lin, chanvre, laine
de mouton, plumes de canard, panneaux de textile recyclé...
- Les compléments d'isolation : les films minces dits « réfléchissants », également
trouvés sous l’appellation « isolants minces » ou « isolants thermoréflecteurs ».
Ils fonctionnent essentiellement à partir de la propriété qu’a l’aluminium de réfléchir le
rayonnement calorifique. Toutefois, ils ne sont pas considérés comme efficaces contre les
déperditions de chaleur. (Cf. Avis technique du CSTB : www.cstb.fr)
Les compléments d'isolation minces ne répondent pas au même principe qui repose sur
une épaisseur d’isolant associée à une résistance thermique. Ils sont constitués d’un
sandwich multiple de films réflecteurs à base d’aluminium et de mousses synthétiques
à cellules fermées.
La résistance thermique du produit seul varie généralement de 0,1 à 1,2 m2. K/W,
correspondant à une épaisseur maximale de 6 cm d’un isolant conventionnel.
Laine de chanvre
Liège expansé
Laine de bois
Laine de lin
Coton recyclé
Laine de mouton
Laine de roche
Laine de verre
Perlite
Polystyrène expansé
Polystyrène extrudé
Polyuréthane
Vrac
Panneaux
Densité
(kg/m3)
Conductivité
(W/m.K)
Energie grise
Capacité
kWh/m3
thermique
(Source : Cité
3
(Wh/m .K) maison)
35 à 45
70 à 100
25 à 35
80 à 120
130
18 à 35
20 à 30
10 à 30
40
25
90
20 à 30
20 à 30
30 à 40
0.035 à 0.040
0.040
0.039
0.032 à 0.045
0.038 à 0.042
0.037
0.040
0.035 à 0.045
0.04
0.035
0.045 à 0.050
0.035
0.028
0.025 à 0.30
19 à 24
38 à 54
10 à 14
40 à 60
76
7 à 14
8 à 12
3 à 10
10
6
23
8 à 11
7 à 10
7à9
98
48
450
58
48
48
56
432
470
pas de donnée
795
795
795
5. La certification
La certification atteste des performances d’un produit. La certification ACERMI aide les
utilisateurs à choisir l’isolant qui convient le mieux à l’ouvrage. Cette certification affiche la
résistance thermique ainsi que d’autres informations sur les caractéristiques physiques de
l’isolant. Les critères étudiés sont :
Coton recyclé en vrac
Laine de cellulose en vrac
- I : l’incompressibilité, I1 à I5 du plus tendre au plus dur
- S : la stabilité des dimensions, S1 à S4 du plus souple au plus stable
- O : le comportement à l’eau, O1 à O3 du plus perméable au plus imputrescible
- L : la traction, L1 à L4 du moins résistant au plus résistant
- E : la perméabilité à la vapeur d’eau, E1 à E5 du plus perméable au plus étanche.
11
Certains isolants ne possèdent pas de classement ISOLE, ce qui signifie qu’ils ne sont
pas inscrits dans le registre de la certification ACERMI et ne possèdent pas d’avis
technique (c'est le cas des matériaux provenant d'autres pays par exemple). Cela ne
veut pas pour autant dire qu’ils sont interdits ou non utilisables. L’utilisation d’un
matériau ne possédant pas d’avis technique engage la responsabilité du propriétaire
quant aux éventuels problèmes liés à son utilisation.
Matériau
d’isolation
Laine de cellulose
(Vrac ou panneaux)
6. Les autres critères de choix
Au-delà de l’aptitude à isoler, il est important de choisir un isolant en prenant en
compte un certain nombre de paramètres. Peu d’isolants sont performants pour toutes
les fonctions. Certains matériaux d’isolation vont être très bons pour le confort d’hiver
(garder les calories dans le bâtiment) et mauvais pour le confort d’été (manque de densité).
D’autres matériaux vont être sensibles à l’accumulation de la vapeur d’eau et vont se dégrader
en perdant leur pouvoir isolant.
(Vrac, rouleaux,
panneaux)
Liège expansé
(Granules, panneaux)
Le confort d’hiver et le confort d’été
Tous les matériaux isolants possèdent une faible conductivité thermique λ (autour de
0.04 W/m.K), c'est-à-dire un bon pouvoir isolant, leur permettant ainsi de freiner l’échange
de chaleur entre l’intérieur et l’extérieur, ce qui est bon pour le confort thermique d’hiver.
Cependant, mieux vaut choisir des matériaux à forte inertie (laine de bois, par exemple), qui
ont une bonne aptitude à emmagasiner la chaleur, afin de mieux se prémunir des chaleurs
estivales pour un meilleur confort thermique d’été. Ce qui n’est pas le cas des polystyrènes et
des laines minérales qui sont très légers (faible inertie et faible capacité thermique), et offrent
donc très peu d’inertie.
L’inertie thermique
La capacité des matériaux à emmagasiner de la chaleur est
essentielle, et très rarement prise en compte. On appelle cela
l’inertie thermique. Plus elle est élevée et plus le matériau est
capable de stocker et de restituer des quantités de chaleur. En
règle générale, plus le matériau est dense et lourd, plus sa
capacité thermique augmente, et meilleure est son inertie.
Il est nécessaire de trouver un compromis entre isolation
(résistance thermique) et inertie thermique.
Laine de chanvre
Laine de bois
(Panneaux)
Laine de lin
(Vrac, rouleaux,
panneaux)
Coton recyclé
(Vrac, rouleaux)
Laine de mouton
(Vrac, rouleaux)
Laine de roche
Plume de canard
(Rouleaux, panneaux
nus ou avec parevapeur)
Avantages
Inconvénients
Imputrescible
Ressource de très grande disponibilité issue à 90%
de matières recyclées (papier, journaux).
Matériau réutilisable
Performances pouvant être compromises avec
l’humidité
Dégagement de poussières lors de la pose en vrac
Risques d’inflammations pulmonaires mais sans
commune mesure avec les fibres minérales,
additifs polluants
Bonne réaction à l’absorption d’eau
Ressource renouvelable et recyclable
Bonne performance acoustique
Ne contient pas de fibres dangereuses
Contenu et ressources naturelles élevées (plus de
85% de chanvre)
Naturellement résistant aux attaques d’insectes
Pas de dégagement toxique en cas d’incendie
Durabilité excellente et culture raisonnée
(France premier producteur européen)
Dégagement de poussières lors de la mise en
œuvre (inhalation)
Imputrescible, non consommable par les rongeurs
Ressource renouvelable - Matériau réutilisable
Faiblement disponible
Prix élevé
Ressource renouvelable de grande disponibilité et
recyclable
Haute capacité de régulation de l’humidité
Putrescible en cas d’humidité prolongée
Pas d’irritations cutanées ni de démangeaisons
Pollution principales des liants et adjuvants
lors de la pose
Excellente durabilité - La meilleure isolation pour
se préserver de la chaleur
Ressource renouvelable - Matériau réutilisable
Absorbe beaucoup plus d’eau qu’une laine
minérale sans se dégrader
Culture raisonnée
Bonne capacité hygroscopique - Ressource
abondante - Valorisation de déchets de la filière
textile - Valorisation du travail solidaire
Matériau réutilisable
Excellentes capacités hygroscopiques
Ressource renouvelable
Matériau réutilisable
Imputrescibilité
Non consommable par les rongeurs
Perlite (Vrac)
Polystyrène
Polyuréthane
Panneau laine de bois
Liège expansé
Panneau de chanvre
(Panneaux)
Production polluante et préjudiciable à
l’autonomie vivrière des populations
Culture réclamant beaucoup d’eau
Sensible au feu sans parement
Sensible au feu sans parement
Putrescible en cas d’humidité prolongée
Tassement dans le temps (perte importante
d’épaisseur)
Facilement dégradable par les rongeurs
Performances fortement diminuées par
l’humidité - Ressource non renouvelable
Produit bon marché et facile à poser
Difficilement recyclable - Doit être protégé de
l’humidité - Fibres irritantes pour la peau et les
voies respiratoires (matériau potentiellement
cancérogène) Développement de champs
électrostatiques
Léger, incombustible
Bonne stabilité dans le temps
Matière première non-renouvelable
Problème de résistance à l'humidité
Léger et imperméable
Gain de place
Peu couteux
Mauvaise isolation acoustique
Toxique en cas d'incendie
Energie grise très élevée
Laine de verre
(Panneaux composites,
vrac, éléments
préfabriqués)
Sensible au feu sans parement
Pollution principales des liants et adjuvants
Isolation
Isolation
10
12
13
Menuiseries en bois
Les fenêtres sont essentielles pour amener de la lumière dans l’habitation, cependant
ce sont aussi des faiblesses de la construction car le vitrage autant que la menuiserie
sont susceptibles de dissiper la chaleur de l’habitation l’hiver et d’induire une
augmentation de la température l’été. Des systèmes de stores ou de volets peuvent être
ajoutés permettant de se protéger ou de profiter au mieux des apports de chaleur du
rayonnement solaire.
Il est donc important de choisir soigneusement menuiserie et vitrage ou d’envisager
l'amélioration de leurs performances.
On trouve aujourd’hui des menuiseries en différents matériaux (métal, bois, PVC)
parfois associés (bois ou PVC avec parements aluminium).
Le bois massif utilisé pour les menuiseries leur confère durabilité et forte isolation.
Avantages :
• Bon isolant 0.2 W/m.°C
• Rigidité et durabilité
(0.13 pour le sapin, 0.23 pour le chêne)
• Eco-conception : matériau respectueux de l’environnement de son extraction à son
recyclage
Inconvénients :
Fenêtres
Fenêtres
Les fenêtres
• Nécessite un entretien si la patine naturelle ne plaît pas
• Plus fragiles vis à vis des agressions extérieures
• Attention au bois exotique non certifié qui possèdent un écobilan négatif
Exigez les certifications FSC ou PEFC ou équivalent ou cherchez des produits équivalents en bois
local, comme le pin ou le chêne.
2. Les vitrages
1. Les menuiseries vitrées
Menuiseries en PVC (Polyvinyle de Chlorure)
Les menuiseries en PVC sont fabriquées par extrusion en continu. Les profilés sont
constitués de parois minces séparées par une multitude de chambres d’air qui les rendent
isolants.
Avantages :
• Isolation performante coefficient d’isolation
entre 1 et 2 W/m². C en fonction de la structure
• Pas d’entretien nécessaire
•
•
•
Inaltérable et antichoc
Economique
Diversité de couleurs et effets
Inconvénients :
• Produit à base de pétrole
• Peu écologique : 50% du chlore produit par les incinérateurs provient du PVC. En cas d’incendie,
le PVC génère de l’acide chlorhydrique corrosif et surtout des dioxines extrêmement toxiques,
rendant la maison de toute manière inhabitable par contamination
• Consommation d'énergie importante et fort impact environnemental à la fabrication
• Faible résistance mécanique par rapport au métal (des renforts métalliques sont nécessaires pour
rigidifier le profil mais ils dégradent les performances thermiques)
Menuiseries en aluminium ou en acier
Avantages :
• Profilés fins
•
• Rigidité (idéal pour les grandes baies coulissantes)
Recyclable
Inconvénients :
• Matériau peu isolant (7 à 8 W/m².°C), pour y remédier on incorpore des barrettes de faible
conductivité entre les deux profilés extérieur et intérieur de la menuiserie pour rompre les ponts
thermiques afin de rendre la menuiserie plus isolante (jusqu’à 1,6 W/m2.°C).
• Consommation d'énergie importante pour la fabrication
Le simple vitrage n'est aujourd'hui plus autorisé par la réglementation thermique car d'autres
procédés de vitrage permettent de faire des économies en limitant dans une certaine mesure
la consommation en énergie.
L’isolation thermique d'un vitrage est caractérisée par le coefficient U ; plus il est faible,
meilleure est la performance thermique. Il représente la quantité de chaleur en Watt (W),
qui traverse une paroi d'une surface de 1 m² quand il y a un écart de température de 1°C
entre les ambiances séparées par celle-ci. Pour des conditions identiques de mise en œuvre et
d'environnement (vent, température), le coefficient U dépend essentiellement des
caractéristiques de l'espace de gaz (nature et épaisseur), des composants verriers (émissivité,
épaisseur), et de la nature de l'intercalaire.
Il est également important de prendre en compte l'aspect acoustique dans le choix d'un
vitrage. Le faible surcoût (5% environ) permet d'améliorer grandement le bien-être des
habitants.
Double vitrage
- Vitrage isolant à lame d’air : le principe du vitrage isolant est d'intercaler une ou plusieurs
lames d'air entre des feuilles de verre. L'air immobile ainsi emprisonné, présentant une
bonne résistance thermique, confère à l'ensemble des propriétés d'isolation thermique plus
intéressantes que celles apportées par un vitrage simple.
- Vitrage isolant à lame de gaz ou vitrage à isolation renforcée (VIR) : la transmission de
chaleur au travers de la lame d'air ou de gaz se fait par conduction et convection. Cet
échange thermique est fonction des propriétés des gaz (masse volumique, conductivité
thermique, viscosité, chaleur massique). Certains gaz sont plus performants que l’air :
- l'argon (employé fréquemment).
- le krypton et le xénon sont plus performants que l'air et l'argon mais très onéreux.
- l'hexafluorure de soufre (SF6) est plus performant que l'air dans les faibles épaisseurs,
il présente également un intérêt pour l'atténuation acoustique des sons aigus.
14
15
Appelé aussi fenêtre « basse énergie » ou « passive », il réduit encore les pertes d’énergie
et accroît l’isolation acoustique. Les vitrages sont revêtus de couches de
microparticules métalliques et séparés par un remplissage de gaz rare (argon).
Toutefois, ce type de vitrage réduit les apports solaires (chaleur et lumière) et subit des
contraintes mécaniques importantes dues à son poids.
Vitrage isolant à couche faiblement émissive
L’émissivité est une propriété de surface. Quand deux surfaces sont en regard l’une de
l’autre et à des températures différentes, elles échangent de la chaleur par
rayonnement. Cet échange de chaleur est proportionnel à l'émissivité des surfaces.
L’émissivité normale du verre classique est égale à 0,9, celle des vitrages « couche peu
émissive » est de l'ordre 0,1. Un produit présentant une surface faiblement émissive
échangera moins de chaleur avec son environnement qu'une surface fortement émissive.
Ceci garantit une isolation thermique renforcée pour les doubles vitrages, avec une réduction
de la condensation.
Au moment de la fabrication de ce vitrage, une couche dure d’oxydes métalliques est déposée
sur la surface externe du verre intérieur.
Vitrage chauffant
Double vitrage dont un des verres est recouvert d’une ou plusieurs couches d’oxydes.
La couche chauffante est placée sur le verre intérieur. Traversée par un courant électrique,
cette couche métallique s’échauffe. Par conduction la température du verre interne augmente
et le verre rayonne vers l’intérieur mais aussi vers l’extérieur. Pour cette raison une couche
réfléchissante au rayonnement infrarouge peut être déposée sur la face interne du verre
extérieur pour renvoyer cette énergie vers l’intérieur.
Source : CNIDEP (centre national d'innovation pour le développement durable et l'environnement dans les petites
entreprises)
Tableau comparatif de différents vitrages (valeurs moyennes)
Coefficient K
Type de vitrage
W/m2 .°C
Simple vitrage, 4 mm
4.7
Survitrage
3.7
Double vitrage à lame d'air (4-12-4)
2.8
Valeur de la réglementation thermique 2012
1.1
Double vitrage avec traitement de surface faiblement émissif à lame d'argon
(4-16-4)
Triple vitrage à lame d'air (4-12-4-12-4)
1.1
Triple vitrage avec traitement de surface faiblement émissif à lame d'argon
0.5
1.1
Ventilation
Une bonne ventilation est nécessaire pour assurer la qualité de l’air intérieur,
renouveler l’oxygène pour les occupants et les appareils à combustion, évacuer les
odeurs et polluants et conserver un taux d’humidité idéal réduisant le développement
des moisissures dues à la vapeur d’eau (bains, douches, cuisine, séchage du linge mais
aussi 1 à 1.5 litres d’eau par jour qu’une personne produit en respirant). La simple
ouverture des fenêtres peut suffire, mais elle provoque un gaspillage énergétique
important en période de chauffage. Il est donc important d’opter pour une ventilation
mécaniquement contrôlée (VMC)
Ventilation
Fenêtres
Triple vitrage
1. Fonctionnement des différents dispositifs de VMC
VMC Simple flux auto réglable
Ce système crée une dépression permettant à l'air neuf de
pénétrer dans le logement par des entrées d'air auto
réglables situées généralement au-dessus des fenêtres des
pièces principales (chambres, séjour).
L'air vicié est extrait de la cuisine, la salle
de bains et les WC grâce au groupe de ventilation par
l’intermédiaire de bouches d’extraction et de conduits
souples.
VMC Simple flux hygroréglable
Ce système repose sur le même principe que celui de la
VMC simple flux auto réglable, cependant le renouvellement de l'air est régulé selon le taux
d'humidité. Le système « VMC Hygro A » conserve des entrées d'air auto réglables qui
varient en fonction de la pression. La modulation de débit liée à l'humidité est réalisée à
l'extraction. Le système « VMC Hygro B » possède des entrées d'air et des bouches
d'extraction hygroréglables.
VMC Double flux
Contrairement au simple flux, ce sont deux réseaux de conduits qui font circuler l'air
mécaniquement. Le premier est destiné à
l'extraction de l'air vicié et concerne la
salle de bains, la cuisine et les WC.
Le second, et c'est là la nouveauté,
concerne l'insufflation de l'air neuf dans
les pièces principales (séjour et chambres).
Ils sont reliés à un bloc de distribution qui
préchauffe grâce à un échangeur
thermodynamique et filtre l'air neuf.
On peut ainsi récupérer jusqu’à 90% de
l’énergie contenue dans l’air extrait.
17
L’étanchéité de votre logement doit être la meilleure possible, pour que les
circulations d’air se fassent bien telles qu’elles sont prévues et pour limiter les
déperditions de chaleur. Il faut également veiller à un entretien régulier de la VMC
pour assurer un bon fonctionnement dans le temps.
La toiture végétalisée
2. Avantages et inconvénients de la VMC double flux
Le principe de la toiture végétalisée (ou toit vert) consiste à recouvrir d'un substrat
végétalisé un toit plat ou à faible pente (jusqu'à 35°). A faible épaisseur, il s’agit d’une
végétalisation extensive (intensive pour une toiture-terrasse jardin). Ce système de
verdissement utilisé initialement pour des objectifs esthétiques offre des avantages
environnementaux, notamment en améliorant la qualité de l'air par absorption de
différents polluants urbains.
Il permet également de retenir les eaux pluviales lors des fortes précipitations, évitant
ainsi l'engorgement des collecteurs et des stations d'épuration. Cet aménagement de
toiture fait office de rétention d'eau pendant les gros orages et participe à la limitation des
inondations.
La toiture végétalisée offre une bonne isolation
thermique en gardant la chaleur en hiver.
En été, sur une étanchéité, des températures de
60° C à 75° C sont régulièrement enregistrées alors
qu'avec une végétalisation extensive, cette
température sera de 25° C à 35° C. On observe aussi
un confort acoustique amélioré.
Avantages
Inconvénients
- Economies d’énergie par récupération des calories
- Filtration de l’air entrant
- Sensation de courant d’air froid supprimée
- Isolation acoustique du dehors
- Préchauffage ou rafraîchissement de l’air entrant
- Système le plus coûteux à l’achat
- Bruit des bouches d’insufflation, en
particulier dans les chambres, en cas de
mauvaise conception
- L'importance du double réseau de conduits,
sa position et son isolation thermique
3. Ordres de grandeur et réglementation
La ventilation est une obligation légale (arrêtés du 24 mars 1982 et du 28 octobre 1983)
pour tous les logements postérieurs à 1982, collectifs ou individuels.
Des débits réglementaires sont exigés. La façon la plus sûre de les obtenir est d’installer une
VMC.
Les débits extraits réglementaires (en m3/h) de chaque pièce dépendent du nombre de pièces
principales du logement ainsi que de la fonction de la salle. Ces valeurs sont reportées dans le
tableau ci-dessous.
débits extraits en m3/h
Nombre de pièces
principales du logement
Cuisine
Salle de bains
commune ou non avec
un cabinet d’aisance
Autre
salle de
bains
Cabinet d’aisance
Unique
Multiple
1
75
15
15
15
15
2
90
15
15
15
15
3
4
105
120
30
30
15
15
15
30
15
15
5 et plus
135
30
15
30
15
1. Le principe et les avantages
2. L'installation
VMC Simple flux auto réglable
VMC Simple flux hydro réglable
VMC Double flux
Neuf
Rénovation
400 €
700 €
1.5 à 2 fois les prix
mentionnés ci-contre
2000 €
Source Ademe
Bac prêt à poser pour toiture végétalisée
Leur mise en œuvre est facilitée par la conception des systèmes complets de verdissement des
toitures, fiables et performants (tapis ou dalles pré-végétalisées avec éventuellement un
système d'arrosage intégré si cela est nécessaire).
La pose peut s'envisager sur du neuf ou sur des constructions déjà existantes. Mais elle
nécessite, dans tous les cas, une toiture solide et étanche.
Selon les cas, le coût varie de 25 à 130 € le m2 pose comprise. Les coûts d'entretien sont
faibles et leur durabilité est supérieure aux toitures plates classiques.
Le coût d’une VMC varie selon le système retenu, la taille de la maison, sa configuration, du
nombre d’habitants et de leur mode de vie.
Le tableau suivant donne un ordre de grandeur de prix (fourniture et pose, hors taxe) pour
un logement neuf et en rénovation.
Type de vitrage
Toiture végétalisée
Ventilation
16
Site de Villiers-le-Bel de la Chambre de Métiers
18
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Les peintures et enduits sont des compositions généralement liquides ou en pâte,
employées pour protéger, décorer ou améliorer des surfaces. Ils sont appliqués en une
ou plusieurs couches, avec un pinceau, un rouleau, par projection ou au couteau.
La peinture comporte en général trois composants :
- Le pigment, qui donne la couleur et l'opacité,
- Le liant ou médium, qui lie le pigment et donne la consistance et la transparence,
- Le diluant ou solvant, qui rend la peinture liquide et permet une application facile.
Après application, le diluant s'évapore et la peinture durcit.
On trouve également divers produits qui améliorent l'élasticité ou la résistance de la
peinture ou son séchage.
Deux labels environnementaux officiels existent pour les peintures :
L' Ecolabel européen n'est attribué qu'aux produits au moins aussi efficaces
que les produits classiques mais garantissant la prise en compte de
caractéristiques environnementales. La quantité de pigment blanc est réduite
tout en continuant à garantir un recouvrement suffisant. Les pigments sont
produits selon des critères écologiques rigoureux. Le produit libère moins de
solvants et ne contient pas de métaux lourds ni de substances toxiques ou
cancérogènes. www.eco-label.com
Le label « NF environnement » offre des garanties environnementales
équivalentes à l'éco-label européen (performances du pouvoir masquant
et de séchage, limitation des impacts sur l'environnement par une teneur
réduite en solvants et l'absence de certaines substances dangereuses.)
www.marque-nf.com
En fonction de leur composant de base, les peintures se déclinent en deux familles :
1. Les enduits et peintures synthétiques
Les peintures à phase solvant (glycéro): composées d'huiles végétales pures (notamment
l'huile de lin), d'un liant à base de résine synthétique. Elles contiennent une importante
quantité de solvants nuisibles pour l'environnement et la santé (notamment pendant la pose
et le séchage). Cette classe de peinture possède de grandes qualités couvrantes et de
résistance aux chocs mais elle est aussi difficile à poser et nécessite une bonne aération pour
réduire les risques d'exposition.
Les peintures à phase aqueuse (acryliques) utilisent aussi un liant à base de résine
synthétique qui est mise en suspension dans l'eau. Elles contiennent peu de solvants (moins
de 1g/l pour les peintures les plus respectueuses de l'environnement). Elles contiennent
néanmoins des éthers de glycol qui pénètrent facilement dans l'organisme et qui peuvent
s'avérer toxiques par inhalation, ingestion et par voie cutanée pour l'homme et dégradent
l'environnement. Il est donc nécessaire de prendre des précautions lors de la
pose pour éviter les contacts avec la peau et d'aérer malgré l'absence d'odeur.
Les peintures et enduits dits naturels sont globalement moins polluants, même s’il
existe toujours un risque de réaction allergique. Il n’existe pas de label « peintures ou
enduits naturels ». Ces revêtements ont globalement le même prix que leurs
équivalents synthétiques.
Le solvant peut être composé d’eau, d’essences de conifères (térébenthine) ou encore
d’essences d’écorces d’agrumes à la place de composés pétroliers.
Les liants sont à base d’huiles végétales (lin, ricin, romarin, lavande...), de cires
d’abeilles, de résines naturelles (pin), de caséine, de silicate de soude, de chaux aérienne
éteinte (CAEB) ou chaux grasse.
Les adjuvants sont limités à l'essentiel et ne sont que peu ou pas toxiques : alun, borax,
kieselgur (silice pulvérulente formée de débris de coquilles fossiles), kaolin (argile
blanche réfractaire et friable utilisée pour les céramiques et porcelaines).
Les pigments peuvent être de nature végétale (valériane,
thé, oignon,...) ou minérale (terre de Sienne, ocres,...).
Les enduits naturels possèdent les mêmes propriétés
écologiques que les peintures naturelles. Selon leur texture
ou leur composition, on parle d'enduits, de badigeons, de
peintures ou encore de Tadelakt (enduit marocain à base
de chaux).
On peut trouver comme composants de base :
La chaux (vertus isolantes, désinfectantes et fongicides),
le plâtre, l’argile (propriétés phoniques), la terre, le sable,
le silt (particules de silice de très faible diamètre), la terre
contractible (mélange de sable, de silt et d’argile), la pâte
à papier…
Peintures et enduits
Peintures et enduits
Les peintures et enduits
2. Les enduits et peintures dits naturels
Mise en œuvre d’un enduit chaux-chanvre
Avantages :
- pas de dégagement de toluène, xylène et benzène (effets mutagènes ou cancérigènes)
- important pouvoir de pénétration dans le support
- rôle régulateur grâce à une bonne perméabilité à la vapeur d’eau
- aucune propriété électrostatique
- durée de vie très élevée
- excellent rendement à la superficie et très bon vieillissement
- sans odeur
Inconvénients :
- application parfois difficile
- temps de séchage plus important
- non lavables
- moins de choix de teintes
- allergies possibles aux essences d'agrumes
20
21
ddd
Une énergie renouvelable est une source d’énergie qui se renouvelle assez
rapidement pour être considérée comme inépuisable à l’échelle humaine.
A partir de ressources naturelles, l’Homme est capable de générer de
l’énergie grâce aux technologies développées. Leur relatif faible impact sur
l’environnement en fait des énergies d’avenir face au problème de la gestion
des déchets du nucléaire et aux émissions de gaz à effet de serre.
L’énergie éolienne : le vent est utilisé pour faire tourner des pales qui sont
couplées à un rotor et à une génératrice qui produit de l’électricité (principe
de la dynamo de vélo).
L’énergie hydraulique : on utilise une hauteur de chute d’eau, le débit du
cours d’eau ou la marée pour transformer une énergie mécanique en énergie
électrique. L’eau entraîne la roue d’une turbine qui, à son tour, entraîne un
alternateur transformant ainsi l’énergie mécanique en énergie électrique.
L’énergie solaire : il existe deux types d’énergie solaire, le photovoltaïque et
le solaire thermique. Pour le photovoltaïque, il s’agit de convertir la lumière
en électricité à l’aide de panneaux solaires photovoltaïques. Le solaire
thermique ne produit pas d’électricité mais de la chaleur via des capteurs
solaires. L’énergie solaire thermique peut servir à différents usages : la
production d’eau chaude sanitaire, le chauffage d’une habitation, le
chauffage de l’eau d’une piscine.
La biomasse : on désigne par biomasse toute matière d’origine organique
(bois, céréales,…). On peut utiliser la biomasse de trois façons différentes :
en la brûlant, en la faisant fermenter ou en la transformant chimiquement.
La géothermie : Le principe consiste à extraire l’énergie géothermique
contenue dans le sol pour l’utiliser sous forme de chauffage ou pour la
transformer en électricité.
1. Fonctionnement
Le solaire thermique
Les énergies renouvelables, c’est quoi ?
Le solaire thermique
Comme son nom l’indique, dans cette technologie, on capte les rayons du soleil pour
en faire de la chaleur.
L’énergie gratuite et inépuisable du soleil est donc récupérée sous forme de chaleur
grâce à des capteurs solaires thermiques. Le solaire thermique permet alors d’assurer
une partie des besoins en eau chaude sanitaire et en chauffage de son habitation.
Une énergie d’appoint est toujours nécessaire pour pallier au manque de soleil.
Il existe 2 technologies : le chauffe-eau solaire individuel (CESI) ou le système solaire
combiné (SSC). Le CESI pour l’eau chaude sanitaire et le SSC pour l’eau chaude et le
chauffage. Grâce à ces technologies on peut couvrir jusqu’à 70 % des besoins en eau chaude
et en chauffage dans une habitation du Val d’Oise.
2. Implantations possibles
La plupart du temps les capteurs sont
situés sur le toit d’une habitation et
orientés plein sud (possibilité sud-ouest
et sud-est) de manière intégrée ou non.
Il faut éviter les ombres qui pourraient
diminuer le rendement des capteurs.
Il est tout de même possible d’intégrer les capteurs
autre part que sur le toit. Il est nécessaire de disposer
d’un espace pour y implanter le ballon de stockage, de
préférence le plus proche des capteurs et si possible
isolé.
images : CMA89
22
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Un CESI est dimensionné suivant le nombre de personnes dans l’habitation : de 1 à
1,5 m² de panneaux par personne et de 75 à 100 litres par personne pour le ballon de
stockage. Pour un SSC on peut compter 1 m² de panneaux pour 10 m² à chauffer.
Le coût d’une installation varie en fonction du type de capteurs, de leur implantation
et de la taille de l’installation. Il faut compter entre 800 à 1 200 € TTC/m².
Une installation nécessite peu d’entretien et possède une durée de vie de 15 ans
minimum. L’installation doit se faire dans les règles de l’art : avec un installateur
qualifié (Qualisol) et du matériel certifié Solar Keymark ou CSTBat (ou les normes
NF EN 12975 et NF EN 12976).
Le solaire photovoltaïque
1. Fonctionnement
Dans cette technologie, les rayons du soleil sont transformés directement en électricité
grâce à des cellules photovoltaïques (PV).
L’énergie gratuite et inépuisable du soleil est donc récupérée et convertie en électricité
grâce à ces cellules PV. Le solaire PV peut alors couvrir tout ou partie de ses besoins
en électricité. Un système PV permet de produire de l’électricité sur le lieu même de
consommation et de façon non polluante.
Dans le cas d’une construction neuve, les capteurs doivent être intégrés dans le permis de
construire. Pour une habitation existante, une simple déclaration de travaux en mairie est
nécessaire. Dans le cas d’un site classé (centre ville historique, zone naturelle, abords de
monuments), la pose de capteurs solaires est possible mais soumise à l’accord de l’Architecte
des Bâtiments de France.
L’installation d’un CESI ou d’un SSC donne droit à des aides financières : crédit d’impôt,
subvention de la région ou ANAH (cf fiche aides financières).
source Perseus
Le solaire photovoltaïque
Le solaire thermique
3. Ordres de grandeur et réglementation
Les panneaux transforment la lumière en courant continu.
Un onduleur convertit ce courant continu en courant alternatif
afin de pouvoir le distribuer sur le réseau.
On installe également un compteur de production électrique.
Dans le cas d’un système isolé, on installe des batteries de
stockage.
L’électricité peut être soit vendue au distributeur d’électricité
soit consommée directement sur place pour les sites isolés du
réseau de distribution.
4. Quelques exemples
2. Implantations possibles
La plupart du temps les panneaux sont situés sur le toit d’une habitation et orientés plein sud
(possibilité sud-ouest et sud-est) de manière intégrée ou non. Il faut à tout prix éviter les
ombres qui pourraient diminuer le rendement des panneaux.
L’intégration au bâti est un facteur important car elle va dicter le tarif d’achat de l’électricité
produite. Il existe de nombreuses façons d’intégrer les panneaux photovoltaïques : en
verrière, en façade, sur toiture, en brise-soleil, pergola…mais attention au rendement plus
faible sur une façade par exemple. Les tarifs sont réévalués tous les ans et indexés sur des
indices INSEE.
A la fin de chaque trimestre, en fonction des nouvelles demandes reçues par les gestionnaires
de réseaux, les ministres en charge de l’énergie et de l’économie arrêteront la valeur de
l’ajustement trimestriel. EDF s’engage à acheter l’électricité à ce tarif fixe pendant 20 ans.
24
25
Pour mesurer la quantité d’électricité productible par les panneaux on utilise le Watt
Crête (Wc). Il s’agit de la puissance maximale fournie sous un rayonnement solaire de
1 kW/m² à 25°C. Cette puissance crête n’est jamais atteinte en réalité, mais elle
permet de comparer les panneaux.
En effet, il est admis qu’en île de France, pour 1 kWc installé les panneaux fournissent
dans les meilleures conditions 900 kWh/an.
Il existe 2 possibilités de raccordement au réseau :
- la totalité de la production est injectée et vendue au réseau
- le surplus de la production est injecté et vendu au réseau
Le premier cas est préférable car lors de la production maximale (en pleine journée) il n’y a
pas forcément de consommations électriques instantanées (car absence dans la journée).
Dans les deux cas il est nécessaire d’être cohérent avec son installation photovoltaïque et de
faire une démarche de maîtrise de ses consommations électriques d’origine « non
renouvelable ».
Un système PV est dimensionné selon la production que l’on souhaite. Le coût d’un système
varie en fonction de la puissance installée et du type d’intégration. Prix moyen fournitures et
pose pour une installation de 3 000 Wc : 5,93 €HT/Wc pour les panneaux « intégrés »
(selon enquête 2010 outilssolaires.com). Pour une
installation chez un particulier, la puissance installée
ne dépassera pas 3 kWc (pour des raisons de prix et
surtout d’aides financières).
Une installation nécessite peu d’entretien et possède
une durée de vie de 25 ans minimum. L’ installation
doit se faire dans les règles de l’art : avec un installateur
qualifié (QualiPV) et du matériel certifié : normes
EN 61215 et NF EN 61646).
La réglementation est la même que pour la pose de
capteurs solaires thermiques. Au niveau des formalités
administratives de raccordement n’hésitez pas à
contacter votre Espace Info Energie.
L’installation d’un système PV donne droit à des aides
financières : crédit d’impôt, et subvention de la région
(cf fiche aides financières).
photos Sunasol
Le chauffage au bois
1. Fonctionnement
On parle également de bois énergie. Il est utilisé principalement pour le chauffage de
l’habitation et il existe aussi des possibilités pour l’eau chaude sanitaire. Avec un
système de chauffage central ou comme appoint, le bois énergie utilisé dans des
appareils de plus en plus performants et moins polluants constitue une sérieuse
alternative aux combustibles fossiles.
Bois énergie
Le solaire photovoltaïque
3. Raccordement et ordres de grandeur
Le bois est une énergie naturelle, inépuisable à condition de reboiser
au rythme de la consommation.
2. Combustibles et appareils utilisés
Tout comme l’appareil utilisé pour brûler ce bois énergie, il est indispensable d’avoir un
combustible de qualité : humidité contrôlée et nature du bois.
Pour une installation chez un particulier, deux combustibles
s’offrent à lui : la bûche ou le granulé. La bûche est exclusivement
réservée à un fonctionnement manuel.
Le granulé quant à lui, provient de
sciures compactées (sans agent
chimique), il est réservé à un
fonctionnement automatique.
Il existe également les plaquettes qui
proviennent du bois déchiqueté issu de l’entretien des forêts ou de
déchets de bois propre adapté à un fonctionnement automatisé.
Unité
Unité/tonne (t)
énergie/unité (kWh)
Prix/unité*
Prix/Kwh
Bûche
Stère
2
1 600 kWh/t
63 €
0,037 €/kWh
Plaquette
MAP1
4
900 soit 3 600 kWh/t
120 €/t
0,033 €/kWh
Granulé
Tonne (t)
1
4 700 kWh/t
240 à 270 €/t
0,051 à 0,057 €/kWh
*Prix 2008 en Région Parisienne - MAP : m3 apparent plaquettes/masse volumique
Les appareils actuels de chauffage au bois en France ont un rendement moyen de 40 %. Avec
la même quantité de bois nous pourrions chauffer 2 fois plus de logements avec les appareils
performants d’aujourd’hui.
L’utilisation du bois énergie contribue à l’entretien de la forêt et du paysage. La valorisation
énergétique des déchets forestiers permet d’améliorer l’état sanitaire des forêts et de régénérer
les peuplements âgés.
L’installation d’un équipement utilisant le bois ou la biomasse pour la production de chaleur
donne droit à des aides financières : crédit d’impôt, Parc naturel régional du Vexin français
ou ANAH (cf fiche aides financières).
27
Les appareils divisés :
Foyers fermés :
Inserts :
Cuisinières :
Poêles :
rendements
60 à 85 %
60 à 85 %
75 %
60 à 85 %
En chauffage central : rendements
Chaudières bois :
50 à 75 %
Chaudières granulés : 75 à 85 %
Les systèmes d’appoints tels que les poêles, inserts ou foyers fermés
présentent une bonne alternative pour diminuer
les consommations du système existant.
Ils peuvent sous certaines conditions assurer
une bonne partie du chauffage selon leur
Insert à foyer fermé
implantation.
Les systèmes de chaudières automatiques
présentent les mêmes conditions d’utilisation
qu’un système central au fioul ou au gaz :
régulation, alimentation automatique du granulé
Poêle à bois
ou des plaquettes, entretien minimum.
Chaudière bois
3. Les garanties
Pour être certain à la fois du matériel et de l’installation il est recommandé de faire appel à
un installateur « Qualibois » et choisir du matériel labellisé « flamme verte ». Il existe
également la marque « NF bois de chauffage » pour la garantie d’un combustible de qualité :
l’humidité est à contrôler ! Pour les granulés : NF granulés et DIN.
4. Les contraintes
- L’approvisionnement local en combustible doit être étudié, il va déterminer le coût de
fonctionnement et éviter le transport de celui-ci
- La surface nécessaire pour l’implantation du combustible ou d’un local chaufferie, ventilé et
non humide, accessible facilement pour les livraisons.
La pompe à chaleur
1. Présentation du système « pompe à chaleur »
Une pompe à chaleur (PAC) est un équipement électrique permettant d’extraire
l’énergie thermique contenue dans l’environnement (air, sol ou eau de rivière/nappe) et
de la transférer pour chauffer un bâtiment. La performance dépend de la source dont
on prélève la chaleur. Quand on consomme chez soi 1 kWh d'électricité finale (à la
sortie de la prise), il faut consommer 3 kWh d'énergie primaire (cela est du à la
production de l'électricité en France). Une PAC lorsqu'elle consomme 1 kWh
d'électricité, elle en restitue plus de 3 kWh thermique, ce qui permet d'obtenir une
équivalence entre énergie primaire et énergie finale. Une pompe à chaleur est d'abord
un système de chauffage, mais elle peut également chauffer l'eau sanitaire, et dans le cas
d'un modèle « réversible » produire du froid en été.
Pompe à chaleur
Bois énergie
26
2. Performances des pompes à chaleur
La performance énergétique d'une pompe à chaleur est caractérisée par le rapport entre la
quantité de chaleur produite et l'énergie électrique consommée par le compresseur.
Si pour chaque kWh électrique consommé le système de PAC émet 4 kWh de chaleur dans
la maison à chauffer, on dit qu'il a un coefficient de performance* (COP) de 4.
Afin de bénéficier des aides publiques la valeur du COP doit être de 3,4 au minimum pour
une PAC air/eau ou “géothermiques” dont la finalité essentielle est la production de chaleur.
Pour une production d’eau chaude sanitaire, le COP de la PAC géothermique doit être
supérieure à 2,3.
Ce COP est une donnée de laboratoire qui mesure de façon précise les performances d’une
PAC, mais dans des conditions éloignées de la réalité. Il faut absolument préciser ce COP en
fonction de la température extérieure ainsi que celle du circuit de chauffage.
Plus la température extérieure est froide, plus le COP diminue.
5. Les coûts
Les coûts d’investissement sont variables selon la pose des appareils. De manière générale les
prix varient de 750 € à 2 500 € pour les appareils divisés, de 1 500 à 4 500 € pour des chaudières
bûches et de 4 500 € à 12 000 € pour une chaudière automatique (prix hors main d’œuvre).
Au niveau des combustibles on trouve un prix moyen de 63 € pour le stère de bûche et de
250 € la tonne de granulés. Le prix du granulé va dépendre du lieu d’approvisionnement et
de la quantité livrée. Il faut savoir qu’il existe des sacs de granulés qui ramènent le prix de la
tonne à 270 €.
Le coût de fonctionnement d’une solution de chauffage au bois se révèle très économique
(coût au kWh comparable au gaz pour les chaudières automatiques, au litre de fioul pour les
granulés en sac). Pour les bûches et les plaquettes il s’agit du coût au kWh le plus bas parmi
les autres énergies.
Et il s’agit surtout d’une énergie beaucoup plus respectueuse pour l’environnement !
3. Les différents procédés de distribution
∙ Les PAC à détente directe
Un seul circuit est utilisé : le fluide frigorigène circule en circuit fermé dans la pompe, dans
les capteurs, et dans les émetteurs de chaleur. La quantité importante de fluide frigorigène
implique une pose minutieuse et un contrôle rigoureux en fin de vie. En clair, de gros travaux
seront nécessaires pour un changement de chauffage.
∙ Les PAC mixte
Elles ont deux circuits : celui des capteurs et de la pompe contenant le fluide frigorigène et
celui des émetteurs de chaleur contenant l'eau.
28
29
Elles utilisent 3 circuits : celui de la pompe avec le fluide frigorigène, celui des
émetteurs avec de l'eau additionnée d'antigel et enfin celui des émetteurs de chaleur
avec l'eau.
4. Conditions réglementaires
Pas de conditions spéciales exceptées pour les technologies nécessitant un forage.
Au titre de la loi sur l’eau : demande d’autorisation ou de déclaration à la préfecture en
cas de prélèvement sur l’eau d’une nappe.
Au titre du code minier : les forages d’une profondeur supérieure à 10 mètres doivent
être déclarés auprès de la Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de
l’Environnement (DRIRE).
chaleur et la température de consigne du chauffage. Selon le climat de la région, il est
nécessaire de prévoir un chauffage d’appoint.
Le chauffage est assuré soit par de l’air chaud pulsé (pompe à chaleur air/air), soit par
le biais d’un circuit hydraulique alimentant un plancher chauffant, des radiateurs ou
des ventilo-convecteurs (pompe à chaleur air/eau). Ces pompes à chaleur sont
réversibles et peuvent rafraîchir la maison en été.
∙ La PAC sur l'eau « Aquathermie »
Ce sont les nappes phréatiques qui servent de source chaude si la réglementation
permet leur exploitation. Deux configurations sont possibles, soit l'eau circule
directement à travers l'évaporateur, soit la chaleur de l'eau est transférée au fluide
frigorigène par l'intermédiaire d'un échangeur.
Pompe à chaleur
Pompe à chaleur
∙ Les PAC à fluide intermédiaire
6. Les garanties
5. Les différentes sources pour capter la chaleur
∙ Les PAC à capteurs enterrés « Géothermie »
Il sera plus adapté de parler de pompe à chaleur sur capteurs enterrés, car la géothermie au
sens strict concerne l'exploitation de la chaleur terrestre à plusieurs centaines de mètres de
profondeur. L' énergie des « PAC géothermiques » provient essentiellement de la chaleur du
rayonnement solaire et des eaux de pluie emmagasinées dans le sol.
Les capteurs enterrés peuvent être placés en configuration
horizontale ou verticale.
Des tubes de polyéthylène ou de cuivre gainé de polyéthylène sont
utilisés comme capteurs horizontaux. Ils sont installés en boucles
enterrées horizontalement à faible profondeur (de 0,60 m à
1,20 m). L' eau additionnée d'antigel ou le fluide frigorigène de la
pompe à chaleur (selon la technologie employée) circule en circuit
fermé à travers les tubes enterrés. On estime que la surface de
capteurs nécessaire est de 1,5 à 2 fois la surface habitable à chauffer.
Les capteurs verticaux sont constitués de deux tubes de
polyéthylène formant un U, installés dans un forage (jusqu'à 80 m
de profondeur) et scellés dans celui-ci avec du ciment. On y fait
circuler de l'eau additionnée de liquide antigel, en circuit fermé.
images Avenir Energie
L' emprise au sol est minime par rapport aux capteurs horizontaux.
∙ Les PAC sur l'air « Aérothermie »
Le prélèvement de chaleur dans l'air ambiant offre des possibilités simples et économes pour
le fonctionnement d'une pompe à chaleur. Cependant, à la différence de la « géothermie »
où la température du sol (entre 10 et 15°C) reste stable tout au long de l’année, la
température de l’air extérieur fluctue et peut devenir très basse. Or la performance d’une
PAC est directement liée à la différence entre la température du milieu où l’on prélève la
La marque NF PAC a été créée avec une liste de matériel agrée. On trouve également une
certification Eurovent et un avis technique du CSTB pour s’assurer de la qualité des
produits. Il existe aussi l’appellation « QualiPAC » qui recense les installateurs ayant suivi
des formations et réalisé des installations contrôlées. Finalement, pour les forages et donc les
PAC sur l’eau, il existe enfin une garantie nommée Aquapac qui garantie la recherche d’un
débit d’eau suffisant et la diminution du débit de la nappe après l’installation de la pompe à
chaleur.
7. Synthèse
En tenant compte de la consommation d'énergie électrique nécessaire au fonctionnement
d'auxiliaires (ventilateurs pour les ventilo-convecteurs, pompe de circulation pour le plancher
chauffant ou les radiateurs, et éventuellement pour faire circuler l'eau dans les capteurs
enterrés) une pompe à chaleur bien dimensionnée peut permettre d'économiser jusqu'à 60 %
de la facture de chauffage, si on compare l'installation à celle d'un chauffage électrique
conventionnel.
Bien que le COP soit de 3,4 ou plus, l'énergie finale utilisée pour le chauffage est
approximativement équivalente à l'énergie primaire* utilisée pour produire l'électricité
consommée. Ce bilan énergétique est remarquable pour un système de chauffage électrique,
mais le bilan global n'est pas meilleur que celui d'une chaudière conventionnelle à gaz ou au
fioul. De plus, l'investissement est nettement supérieur. Alors, quels sont les avantages ?
D'abord, le chauffage électrique offre un grand confort d'utilisation, pas de fumées ou de
cuve à remplir. Ensuite, la réversibilité du fonctionnement offre la possibilité de climatisation
en été. La possibilité de climatisation est présentée comme un avantage gratuit, mais en
pratique, les économies d'énergie escomptées pour le chauffage sont perdues en climatisation.
Une pompe à chaleur performante permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre par
rapport à une chaudière au gaz ou au fioul.
Le site ADEME / BRGM sur la Géothermie : www.geothermie-perspectives.fr
30
31
Le puits canadien ou provençal est un système efficace et écologique qui permet de
chauffer ou de refroidir l’air de renouvellement en utilisant la température du sol.
1. Le fonctionnement
Ce système profite de la stabilité de la température du sol pour chauffer ou refroidir
l'air neuf de ventilation et de renouvellement d'un bâtiment. En effet, la température
de l'air extérieur peut varier tout au long de l'année alors que la température du sol à
2 mètres de profondeur reste entre 14 et
15°C en moyenne. Il suffit donc de faire
cheminer l'air extérieur dans un ou
plusieurs tuyaux pour qu'il capte la
chaleur du sol en hiver avant d'être
insufflé par un ventilateur dans le
bâtiment.
2. L’installation
Cette solution s'applique plus facilement aux constructions
neuves, pour lesquelles le poste de terrassement sera moins
coûteux, aussi bien pour la maison individuelle que le
collectif ou le tertiaire.
Pour s'assurer de la qualité de l'air distribué, il convient de
prendre d'importantes précautions au niveau du design et de
la réalisation des canalisations enterrées (pente pour la
L’air circule dans des tubes enterrés
condensation, étanchéité, matériaux des tuyaux…).
Les performances thermiques dépendent notamment de la nature du
terrain, de la profondeur d'enfouissement, de la surface des
canalisations en contact avec le sol et de la vitesse de circulation.
Le cheminement de l'air extérieur se fait sur 25 à 50 mètres dans un
ou plusieurs tuyaux de diamètre 160 ou 200 mm enterrés à environ
deux mètres de profondeur.
Le coût de l'installation d'un puits canadien pour une habitation de
Entrée d’air du puits
120 m2 est compris entre 3 600 et 4 000 € avec ventilateur hors pose.
3. Les avantages et inconvénients
Le puits canadien est réversible naturellement, c'est la fraîcheur du sol qui arrivera en été.
On peut ainsi en hiver préchauffer l'air entrant et en été le rafraîchir jusqu'à obtenir un écart
entre l'extérieur et la sortie du puits de 10 à 12°C en fonction de la longueur. Ce système est
à la fois remarquablement efficace et très écologique.
Ce type d'installation demande malgré tout un entretien minutieux et régulier des filtres
pour éviter la prolifération des champignons et moisissures entraînant des odeurs
désagréables voire des maladies.
Schéma et photos Canada Clim
La Régulation du chauffage
Régulation et programmation du chauffage permettent d’assurer aux occupants d’un
logement un confort optimal au meilleur coût avec une économie de 10 à 25 %.
1. Le fonctionnement
La régulation consiste à maintenir la température ambiante d’un logement à une
valeur déterminée et ce quelque soit les apports de chaleur pouvant influer sur celle-ci :
soleil, mise en marche d’appareils de cuisson… Associée à la régulation, la
programmation permet de définir au système de chauffage, la température de consigne
à adopter en fonction des différents besoins d’une journée (jour/nuit ;
présence/absence) ou de la semaine (week-end).
La régulation du chauffage
Puits canadien
Le puits canadien
2. L’installation
Il existe différents systèmes de régulation adaptables dans le neuf comme pour l’existant et ce
quelque soit la source d’énergie (fioul, gaz, électricité, bois).
Les robinets thermostatiques
Il s’agit de vannes pilotées par une sonde de température et posées à la place des robinets de
radiateur en chauffage central. Elles permettent de moduler le chauffage pièce par pièce en
coupant la circulation d’eau quand la température de consigne est atteinte. Ce système est
efficace pour les pièces avec un fort potentiel d’apport de chaleur gratuit.
Le thermostat d’ambiance
Il s’agit d’un boîtier électrique placé dans une pièce de séjour qui va mesurer la température
de cette pièce et la comparer avec la consigne souhaitée. Si la température est inférieure, le
thermostat va agir sur le système de chauffage afin de l’augmenter (liaison par fil ou par
ondes). En chauffage électrique, les planchers rayonnants, les plafonds chauffants et les
radiateurs à accumulation peuvent être régulés par cette technologie. Ce système est bien
adapté à des logements à un seul niveau.
La sonde extérieure
La sonde mesure la température de l’air extérieur et permet à l’installation de chauffage
d’anticiper les variations météorologiques. En chauffage électrique, les planchers chauffants à
accumulation peuvent être régulés par cette technologie. Ce système convient bien dans une
maison à étage ou avec une grande surface au sol et il est recommandé si l’on dispose de
planchers chauffants.
La régulation thermocyclique
Cette technologie « intelligente » mesure très précisément et en continu la température de
plusieurs pièces d’un logement. Les variations constatées permettent au système d’assimiler de
façon autonome des informations (habitudes des occupants, orientation de la pièce, climat) qui
vont lui permettre de calculer à l’avance les temps de chauffe à établir pour assurer une
température optimale constante dans l’habitation. Ce système adaptable à tout type
d’habitation et de système de chauffage, présente l’avantage de ne nécessiter aucun réglage.
33
La Récupération de l’eau de pluie
Les traitements de « l’eau du robinet » toujours plus importants, entraînant une
hausse du prix de cette eau (+10 % par an) que devra supporter les collectivités, donc
les consommateurs. Dans une maison, en moyenne, 20 % de l'eau est gaspillée. S'il y a
des fuites sur la canalisation, cela peut représenter une perte de 150 m3/an. De même
pour une fuite sur une chasse d'eau et pour un robinet qui fuit au goutte à goutte. Une
douche consomme moins qu'un bain tout en étant plus hygiénique. Sachez qu'en
prenant l'habitude de fermer le robinet, vous pouvez économiser :
• 10 litres d'eau pendant le brossage des dents
• 30 litres d'eau pendant le rasage
• 120 litres d'eau pendant la vaisselle (à la main)
1. Fonctionnement
La pluie qui tombe sur la toiture de la
maison est canalisée dans des gouttières
qui sont reliées à une cuve intérieure ou
extérieure. Une pompe électrique permet
d'acheminer l'eau de la cuve vers la
maison où elle peut alimenter les
sanitaires et la machine à laver.
Il est également possible d’associer un
traitement de potabilisation.
Quels sont les avantages ?
La récupération des eaux de pluie permet de faire des économies d’eau et donc de
maîtriser le coût de l’eau du robinet.
Un tel système offre une autonomie intéressante, surtout en période estivale où les
restrictions en eau sont de plus en plus fréquentes.
L’ eau de pluie est douce et non calcaire, ce qui réduit de 40 à 60 % l'usage de savons,
adoucissants et autre anti-calcaire dans votre lave-linge, qui verra sa durée de vie
augmenter, comme celui de votre linge, qui ne sera plus soumis à de l’eau calcaire (aussi
appelé eau dure !)
Le coût de ce type d’installation varie de 6 000 à 8 000 € selon la disposition de
l’habitation, sa taille et si elle est réalisée avant ou après la construction.
Ce type de système peut bénéficier d’un crédit d’impôt en 2012 sur les équipements de
récupération constitués à l’aval d’une toiture pour des usages extérieurs (jardin, lavage de
terrasse ou de voiture…) et certains constituants concernant les usages intérieurs pour les
WC et à titre expérimental le lave linge.
Les modalités d’utilisation de l’eau de pluie sont explicitées dans l’arrêté du 21 août 2008,
publié au JO n°0201 du 29 août 2008.
Récupération de l’eau de pluie
Récupération de l’eau de pluie
32
3. Question / Réponse :
Où sera placée la réserve d'eau ?
En extérieur aérien ou enterré et en intérieur (cave, sous-sol...).
Faut-il vider tous les réservoirs en hiver ?
Tous non. Seuls les réservoirs mis à l'extérieur devront être vidés. Les cuves enterrées ou
mises en cave peuvent être utilisées toute l'année.
Que se passe-t-il lorsque la cuve est pleine ?
Quelle que soit l'installation, il est impératif de prévoir un trop plein vers un puits
d'infiltration et si ce n'est pas possible le raccorder au réseau d'eaux pluviales.
La nature du sol est-elle compatible avec la mise en place d'une cuve ?
2. Pour quels usages ?
Les usages possibles de l'eau de pluie sur une journée avec
une consommation moyenne d'un foyer de 4 personnes :
Avant d'installer une cuve enterrée, il faut toujours vérifier :
- La nature exacte du sol
- La profondeur de la nappe phréatique. Si le sol est argileux (ou poreux) ou que la nappe
phréatique est haute, il est préférable de se rapprocher d'un spécialiste. N'oubliez pas
qu'une cuve à enterrer doit toujours être enterrée dans sa totalité et qu'il ne doit jamais y
avoir plus d'un mètre entre la cuve et la surface au sol.
Comment pallier le manque d'eau de pluie et continuer à utiliser la cuve ? (Dans le cas
d'une mise en réseau)
Une sonde placée à l'intérieur de la cuve déclenchera automatiquement l'électrovanne qui
alimentera en eau potable du réseau la cuve. Un système anti-retour empêche l'entrée d'eau
de pluie dans le réseau d’eau potable.
34
35
Les incitations financières
Pour les particuliers...
Energie
Coût au kWh
Bois énergie
Granulés en vrac =
0,051 €/kWh
(243€/tonne,
décembre 2011)
Gaz naturel
0,055 €/kWh
Abonnement B1 =
193 €/an
B1 = chauffage + eau
chaude + cuisson
Electricité
Abonnement de
base (sans heures
creuses)
Abonnement 6 kVa :
78 €
Abonnement 9 kVa :
91 €/an
Consommation :
0,118 €/kWh
Fioul
0,10 €/kWh
(livraison de 2000 à
5000 litres, coût avril
2012)
Propane en
citerne
0,136 €/kWh
Granulés en sac =
0,058 €/kWh
(270 €/tonne,
décembre 2011)
1. Le crédit d’impôt en faveur du développement durable
Bûches=0,037 € /
kWh
(63 € le stère,
décembre 2011)
Abonnement HC/HP
(eau chaude électrique)
Abonnement 6 kVa :
94 €
Abonnement 9 kVa :
113 €/an
Consommation :
Heures pleines = 0,13 €
/kWh ; heures creuses
= 0,09 €/kWh
Poêle à pétrole 0,182 €/kWh (bidon
= Kerdane
de 20 litres de 0,9 €
/litre à 1,622 €/litre)
Choisir son fournisseur de gaz et d’électricité sur www.energie-info.fr
Le crédit d'impôt s’applique aux dépenses d'acquisition de certains équipements
fournis par les entreprises ayant réalisé les travaux et faisant l'objet d'une facture,
dans les conditions précisées par la loi.
Il s’applique au titre de l’habitation principale du contribuable situé en France, qu’il
soit propriétaire, locataire ou occupant à titre gratuit. Il est accessible à tous, même
pour les personnes non imposables. Les propriétaires bailleurs sont maintenant
éligibles, mais en optant pour un crédit d’impôt sur les dépenses d’économies d’énergie, ils
n’auront pas de déduction sur les revenus fonciers. Il n’y a pas de dossier à remplir, il faut
juste indiquer sur votre déclaration de revenus les montants TTC (subventions et autres
aides déduites) ouvrant droit au crédit d’impôt et joindre les factures correspondantes.
Incitations financières
Côut des énergies 2012
Coût des énergies 2012
Les taux du crédit d’impôt sont actualisés chaque année au moment de loi de finances.
C’est la date de facturation qui détermine le taux à appliquer.
Dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt : uniquement sur le prix TTC des équipements
et des matériaux, hors main d’œuvre. Concernant l’isolation des parois opaques (murs,
toitures, planchers), le bénéfice du crédit d’impôt est étendu à la main d’œuvre (hors
fenêtres). Ces équipements et matériaux doivent obligatoirement être fournis et posés par
une entreprise, avec une facture détaillée, notamment sur les caractéristiques à respecter
(consulter l’Espace Info Energie, contact au dos du guide).
Plafond de dépenses : Pour un même contribuable et une même habitation, le montant des
dépenses ouvrant droit au crédit d'impôt ne peut excéder la somme de 8000 € pour une
personne seule et de 16 000 € pour un couple marié ou lié par un PACS soumis à imposition
commune. Cette somme est majorée de 400 € par personne à charge (quel que soit le
nombre). Ce plafond s’apprécie sur une période de 5 ans consécutifs entre le 1/1/2005 et le
31/12/2015.
Pour les propriétaires bailleurs, ce plafond est de 8 000 € par logement, dans la limite de
3 logements par an. Le logement doit être loué comme résidence principale pendant au
moins 5 ans.
Modalités de calcul du montant ayant droit au crédit d’impôt
Le montant indiqué dans la déclaration de revenus doit impérativement tenir compte des
autres aides accordées pour l’équipement installé (consulter l’Espace Info Energie).
36
37
En complément du crédit d’impôt, la région subventionne certains équipements
fonctionnant aux énergies renouvelables de manière forfaitaire sur le montant HT de
la main d’œuvre, sous conditions de ressources :
Equipements concernés et plafonds 2012 :
- Chauffe-eau solaire (CESI), forfait de 800 €
- Système solaire combiné (SSC), forfait de 1 300 €
L’ installateur doit être certifié Qualisol pour bénéficier de ces aides.
- Panneaux solaires photovoltaïques, forfait de 750 € installateur QualipV
- Pompe à chaleur géothermale, sur nappe ou à capteurs verticaux ou horizontaux,
forfait de 1300 €, même caractéristiques que le crédit d’impôt pour le matériel,
installateur QualiPac
- Toitures végétalisées, forfait de 45€/m2 de végétation, pas de condition de label
pour l’installateur.
Avant tout démarrage des travaux, c’est le propriétaire particulier qui doit renvoyer le dossier
de demande complété et accompagné de tous les justificatifs demandés au conseil régional.
Les travaux ne pourront démarrer qu’après réception du courrier d’autorisation de démarrage
envoyé par la région.
Plus d’infos sur : http://www.iledefrance.fr/?id=3075
3. Les aides de l’ANAH
Des subventions sont accordées par l’Agence NAtionale de l’Habitat (Anah) en faveur du
développement durable, dès lors qu’ils répondent à des critères d’amélioration énergétique
d’au moins 25%. Un taux de subvention possible à hauteur de 20 à 35% maximum sur un
plafond de travaux par logement de 20 000 € pour les cas généraux, les OPAH ou
copropriétés dégradées. Le plafond de travaux par logement passe à 50 000 € avec un taux de
subvention de 50 % dans le cas d’insalubrité.
Ces aides sont disponibles uniquement si l’habitation a plus de 15 ans et soumises à
conditions de ressources.
Pour plus de renseignements contacter directement le Pact du Val d’Oise (association
mandaté par l’Anah pour réaliser le montage des dossiers de subvention Anah) :
13, boulevard de l’Hautil 95092 Cergy-Pontoise Cedex,
Tél. : 01 30 38 07 08, Fax : 01 30 31 24 93
4. Prêt à l’amélioration de l’habitat de la CAF
Vous êtes locataire ou propriétaire et vous voulez faire des travaux pour améliorer
votre logement, vous pouvez demander un prêt à taux réduit auprès de votre Caisse
d’Allocations Familiales. Le prêt dépend du coût des travaux, il peut atteindre 80 %
des dépenses engagées dans la limite de 1 067,14 €. Vous pouvez télécharger le
formulaire ou le demander à votre CAF. Tél. : 0 820 25 95 10 ; www.cergy.caf.fr
5. L’éco-prêt à taux zéro pour la rénovation thermique des logements
Incitations financières
Incitations financières
2. La subvention de la région île de France
Il permet de financer un ensemble cohérent de travaux d’amélioration énergétique
dans des logements (maisons individuelles ou appartements) achevés avant le 1er
janvier 1990 et utilisés comme résidence principale. Il finance la fourniture et la pose
par un professionnel ainsi que les travaux induits, indissociables des travaux
d’amélioration (liste décrite par arrêté) ; les frais liés à la maîtrise d’œuvre et d’étude
thermique et enfin les frais éventuels d’assurance maîtrise d’ouvrage.
Disponible pour les propriétaires occupants, bailleurs ou société civile et éventuellement
pour les copropriétaires. Il s’agit d’un prêt sans conditions de ressources mais les banques
accordent celui-ci dans les conditions classiques d’octroi de prêt. On ne peut obtenir qu’un
seul prêt par logement. 2 options possibles pour l’obtention de l’éco PTZ :
1ère option : le bouquet de travaux => composer un bouquet de travaux en choisissant au
moins 2 des 6 catégories de travaux éligibles :
- Isolation de la toiture
- Isolation des murs donnant sur l'extérieur
- Remplacement des fenêtres et des portes-fenêtres donnant sur l'extérieur
- Installation ou remplacement d'un système de chauffage ou d'une production d'eau chaude
sanitaire
- Installation d'un système de chauffage utilisant une source d'énergie renouvelable
- Installation d'une production d'eau chaude sanitaire utilisant une source d'énergie
renouvelable
2ème option: amélioration de la performance énergétique globale du logement uniquement
si le logement a été construit entre le 1er janvier 1948 et le 1er janvier 1990. Faire réaliser
des travaux permettant d'atteindre le seuil de 150 kWh/m² et par an si la consommation
conventionnelle avant travaux s'avère ≥ 180 kWh/m² et par an, le seuil de 80 kWh/m² et
par an dans toutes les autres situations.
Ces seuils sont modulés en fonction des zones climatiques et de l'altitude (voir tableau guide
Ademe). Les calculs préalables et les prescriptions de travaux doivent être effectués par un
bureau d'études thermiques. Il ne s’agit pas d’un DPE (Diagnostic de Performance
Energétique).
Montant et marche à suivre :
Si le bouquet de travaux se compose de 3 travaux ou plus ou que l’option « amélioration de la
performance énergétique globale du logement » est retenu : 30 000 € maximum sur 15 ans.
Si le bouquet de travaux se compose de 2 travaux : 20 000 € maximum sur 15 ans.
38
39
Faire un ou plusieurs devis pour les travaux envisagés en remplissant avec les
professionnels les formulaires type devis « bouquet de travaux » ou « pour améliorer la
performance énergétique globale ». Se rendre ensuite dans les banques partenaires
avec ces formulaires types et les devis originaux. Une fois le prêt accordé, vous avez
2 ans pour réaliser les travaux et vous rendre ensuite à la banque avec les formulaires
« factures » accompagné des factures.
Les formulaires sont téléchargeables sur le site de l’Ademe
(http://ecocitoyens.ademe.fr/ rubrique « financer mon projet »).
Au 1er janvier 2012, cumul possible avec le crédit d’impôt développement durable si le
revenu fiscal de référence de votre foyer n'excède pas 30 000 € au titre de l'avant-dernière
année précédent cette offre.
Cas 3 : pour les réhabilitations énergétiques si réalisation d'une étude thermique
globale d'après un cahier des charges
- frais d'études et diagnostics thermiques
- fourniture et pose sur les postes éligibles définis dans le cas 2
Les aides pour les cas 2 et 3 s’élèvent de 40% (investissement) de 30 000€ HT de
travaux maximum à 70% (études) pour une dépense plafonnée à 8000€ HT.
Contact : Paul BIMBAULT, Tél. : 01 34 48 65 91, E-mail : [email protected]
Incitations financières
Incitations financières
Pour identifier les travaux : contactez votre Espace Info Energie ! (contact au dos du
guide)
Plus d’infos sur : http://www.pnr-vexin-francais.fr/fr/le-parc/les-missions/les-aides/
7. Les Certificats d’Economie d’Energie
Dispositifs complémentaires :
Achat ou construction d’un logement BBC « Bâtiment Basse Consommation »
- Les collectivités locales (communes et EPCI) peuvent exonérer de la taxe foncière à
concurrence de 50 % ou 100 % les constructions de logements neufs (après le 1er janvier
2009) performants du point de vue énergétique (répondant au label BBC 2005). Cette
exonération doit être d’au moins 5 ans.
6. Le Parc Naturel Régional du Vexin français
Le mécanisme des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) est un dispositif réglementaire
obligeant les fournisseurs d’énergie (électricité, gaz, chaleur/froid, fioul domestique et
carburants automobiles), appelés aussi les obligés, à réaliser des économies d’énergie. Pour
cela ils doivent réaliser des économies d'énergie, soit par des travaux d’amélioration
énergétique propres à leurs activités, soit en rachetant des CEE aux non-obligés, sans quoi ils
se voient payer une surtaxe à l'État. C’est pourquoi ils encouragent les particuliers à réaliser
des économies d'énergie en leur apportant une aide financière en fonction des travaux
effectués en contre partie de leurs CEE.
Pour plus d’information voir sur le site de l’Ademe → Bâtiment → Aides financières/CEE.
Nouveau dispositif pour l’habitat
Cas 1 : Soutien aux nouvelles technologies, subvention de 40% de 15 000€ HT de travaux
maximum.
- fourniture et pose sur les postes suivants : Ventilation Mécanique Contrôlée Double Flux à
récupérateur de chaleur, puits canadien/francilien
- pose de récupération et distribution des eaux pluviales pour des usages domestiques et
chaudière et poêle automatisés à base de biomasse
Cas 2 : pour les constructions neuves sous réserve d'obtention de la certification Bâtiment
Basse Consommation Effinergie®
- frais d'études thermiques, missions complémentaires de maîtrise d'œuvre liées à l'efficacité
énergétique, tests d'étanchéité à l'air et coûts de certification
- fourniture et pose sur les postes suivants : isolation écologique, menuiserie bois, systèmes
de régulation des flux et des énergies, étanchéité à l'air et régulateur de vapeur, ainsi que les
postes éligibles définis dans le cas 1.
8. La commune de Menucourt
La ville de Menucourt attribue des subventions aux particuliers pour des travaux
d’amélioration de l’habitat à la hauteur de 2000€ par foyer. Cela concerne les travaux
d’isolation de parois opaques ou le changement de fenêtres, volets et portes, qui peuvent être
réalisés soit par une entreprise, soit par les particuliers.
Le formulaire de demande peut être retiré en mairie ou à l’Espace Info Energie de Cergy.
41
Pour les professionnels...
L’ aide du Parc naturel régional du Vexin français
UTILISATION RATIONNELLE DE L’ ENERGIE
Aide à la décision
ADEME : 25%, Conseil Régional d’Ile-de-France : 25% (Taux maximum, montant
de l’étude plafonné)
Les entreprises du territoire inscrites au RM ou au RCS avec une surface de vente
maximum de 300 m2 (par local d'activité) et apportant un service direct de proximité
à la population peuvent bénéficier d’une subvention du Parc; l'entreprise doit réaliser
un chiffre d'affaires annuel inférieur à 1 500 000 € HT. Sont éligibles les travaux
relatifs à une meilleure gestion de l'eau, de l'énergie et des déchets et à une limitation
des nuisances sonores, olfactives et visuelles liés à un projet de création, d'extension ou
de modernisation d'une entreprise.
L’aide est de 40 % du montant HT des dépenses plafonné à une dépense
subventionnable de 30 000 € HT avec un plancher de 1 500 € HT.
ASSISTANCE A MAITRISE D’OUVRAGE HQE / Bâtiment énergie positive
ADEME : 10%, Conseil Régional d’Ile-de-France : 25% (Taux maximum, montant
de l’étude plafonné)
BOIS-ENERGIE, GEOTHERMIE
POMPES A CHALEUR géothermiques ou sur eaux usées
SOLAIRE THERMIQUE
Aide à la décision
ADEME : 25%, Conseil Régional d’Ile-de-France : 25% (Taux d’aide maximum,
montant de l’étude plafonné)
Aide à l’investissement
ADEME : sur appels à projets, Conseil Régional d’Ile-de-France : 30%
(Taux maximum)
SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE
Aide à l’investissement
Conseil Régional d’Ile-de-France :
- 0,6 €/kWh annuel, pour les installations bénéficiant du tarif d’intégration
- 1 €/kWh annuel, pour les installations ne bénéficiant pas du tarif d’intégration
Calendrier des appels a projets disponible sur http://ile-de-france.ademe.fr/
Ces différentes installations peuvent être éligibles aux certificats d’économie d’énergie mais
ces derniers ne sont pas compatibles avec les aides de l’ADEME.
Incitations financières
Incitations financières
40
Contact : Patrick GUEIT, responsable du pôle développement économique,
[email protected] , 01 34 48 66 23.
Pour le matériel destiné à économiser de l’énergie, les entreprises peuvent également
bénéficier d’un amortissement exceptionnel sur 12 mois.
Pour en savoir plus, adressez-vous auprès de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat du Val
d’Oise ou de votre organisation professionnelle.
42
43
Equipements
isolants
Ventilation double
flux
Récupération des
eaux pluviales
Toiture végétalisée
Maison ossature
bois
Monomur
Eco-matériaux
Site
e-mail
Isolation par
l'exterieur
Téléphone
Pompe à chaleur
aquathermie
Ville
Pompe à chaleur
aérothermie
Code
Postal
Chauffage bois
Adresse
Géothermie
Entreprise
Solaire
photovoltaique
Vous trouverez, ci-dessous, une liste non exhaustive d’entreprises artisanales du secteur du bâtiment qui
interviennent dans le domaine de l’éco-construction, l’éco-rénovation et des énergies renouvelables. Cette liste a
été réalisée à partir des déclarations des entreprises qui se sont fait connaître, elle ne porte ni caution ni
agrément.
Solaire thermique
Liste des professionnels
Des professionnels du Val d’Oise à votre service
Autres
activités
ABS
6 rue de Sarcelles
95410 Groslay
01 34 28 78 65
ADPC
44 rue de Boissy
95320
Saint Leu La
Forêt
01 39 60 48 90
[email protected]
Anciens Etablissements
Cresson Père et Fils
3 Clos Voirin
95830
Cormeilles en
Vexin
01 34 64 02 57
[email protected]
AQUA SERVICES 95
82 rue de la Station
95130 Franconville
01 34 13 93 40
[email protected]
BAT IMMO SERVICE
58 B rue de Chanconnet
95100 Argenteuil
01 30 76 39 92 [email protected]
BEDIER
8 rue Paul Appel,
ZA du Vert Galant
95310
St Ouen
l'Aumône
01 30 27 29 20
www.bedier.fr
[email protected]
BIONAT ENERGIES
19 rue des thermes
95880
Enghien les
Bains
06 12 68 05 53
www.bionat-energies.com
[email protected]
BOISPHERE Sarl
10 route de Vallangoujard
95810 Epiais-Rhus
06 08 74 95 10
www.boisphere.fr
[email protected]
CANADA CLIM
10 mail Joliot Curie
ZA du Vert Galant
95310
Saint Ouen
l'Aumône
01 34 64 01 64
www.canada-clim.com
[email protected]
C'CLIM
3 et 5 rue André Citroën
95130 Franconville
01 34 14 30 20
www.cclim.fr
[email protected]
CHALEUR ET
FRAICHEUR
6 rue Jean Jaurès
95640 Marines
01 30 39 87 96
www.chaleur-fraicheur.fr
[email protected]
Charpente Couverture
PERONI
39 rue Karl Marx
95870 Bezons
01 30 76 35 77
charpentecouverture-peroni.fr
[email protected]
COSSALTER HELIE
CHAUFFAGE
60 avenue de Stalingrad
95100 Argenteuil
01 34 11 78 78
www.cossalterhelie.com
[email protected]
Normes,
marques
ou chartes
QualiPV 2012
Plomberie/
chauffage
Eco-artisan
Eco-artisan
Plomberie/
chauffage
Eco-artisan
QualiPV
2012, Pro de la
Performance
Energétique
Puits de lumière,
éclairage LED,
ballon
thermodynamique
Puits canadiens et
franciliens
Qualiclimat /
Qualipac
2012
QualiPV /
QualiPac 2012
Puits canadiens
Qualipac 2012
Isolation en
chanvre
Qualibat
Chaudière à
condensation
Eco-artisan
129 av. Maurice Utrillo
95360 Montmagny
01 39 84 11 72
[email protected]
ENERGIES &
INNOVATIONS
11 ter rue Colonel Fabien
95390 Saint Prix
06 50 13 91 33
www.energies-innovations.fr
[email protected]
ENERPUR
32 boulevard Pasteur
95210 St Gratien
09 81 82 86 73
www.enerpur.fr
[email protected]
ENT. DA SILVA
134 rue de la République
95370
01 39 81 40 62
[email protected]
ENT. Gilles MOLEA
11 route de Meulan
95450 Condécourt
01 34 66 30 12
[email protected]
ENTREPRISE TOFFIN
9 rue de Pontoise
95810 Vallangoujard
01 39 09 20 88
www.toffinchauffages.com
entreprisetoffi[email protected]
EREM
51 rue des alouettes
95100 Argenteuil
01 39 82 91 20
ERINVEST
62 Bd Henri Navier
95150 Taverny
01 34 69 05 54
www.erinvest.fr
ETABLISSEMENT
PHILIPPE TROISGROS
14 rue de Saint Germain
95240
01 39 31 51 51
www.entrepriseroisgros.fr
ETNA ENERGIES
2 ter rue Gutenberg
95420 Magny en Vexin
01 34 67 26 50
www.etna-energies.com
[email protected]
EUREGAZ
4 rue Hélène Boucher
95280 Jouy le Moutier
01 34 43 92 61
www.hachemeuregaz.fr
[email protected]
EXPRESSION BOIS
31 rue Rouget de Lisle
95770
01 34 66 21 13
www.expressionbois.fr
[email protected]
FOUCAUD REGIS
ISOLATION
12 rue du Pont de Baillet
95560 Baillet en France
01 34 73 98 87
[email protected]
FAY SARL - FCAIDF3
1 route de St Leu
95600 Eaubonne
01 34 16 50 00
www.fcaweb.fr
[email protected]
F.C.A IDF 6
7 rue de la Guivernone
95051
Saint ouen
l'aumône
01 34 32 60 00
[email protected]
FLOUX SARL
27 boulevard de la
république
95640 Marines
01 34 66 44 08
www.floux.fr
[email protected]
Cormeilles en
Parisis
St-Clair-surEpte
Equipements
isolants
Ventilation double
flux
Récupération des
eaux pluviales
Toiture végétalisée
Maison ossature
bois
Monomur
DACRUZ PEREIRA
Montigny-lesCormeilles
Eco-matériaux
Isolation par
l'exterieur
Site
e-mail
Pompe à chaleur
aquathermie
Téléphone
Pompe à chaleur
aérothermie
Ville
Chauffage bois
Code
Postal
Géothermie
Adresse
Autres
activités
Isolation combles
Cheminée
bioéthanol, insert
Normes,
marques
ou chartes
Qualibois
2012
insert/poêle
Eco-artisan/
QualiPV 2012
Qualisol 2012
Qualipac 2012
Chaudière à
condensation
Qualibois
2012
Qualisol 2012
QualiPV /
QualiPac /
QualiSol 2012
QualiSol /
QualiBois
2012
Qualibois en
cours
Chaudière à
condensation
Qualipac 2012
Construction/
fosse septique
Eco-artisan
Pro de la
Performance
Energétique
Pro de la
Performance
Energétique
Chauffe-eau
thermodynamique
Liste des professionnels
Entreprise
Solaire
photovoltaique
45
Solaire thermique
44
26-28 rue de Piscop
95350
GESRET ELECTRICITE
GENERALE
29 rue des Ecoles
95630 Meriel
01 30 36 09 16
[email protected]
GLOBAL CONFORT
32 boulevard du Général de
Gaulle
95200 Sarcelles
09 81 72 40 02
www.global-confort.fr
[email protected]
INTER FACADES
11 A rue Lavoisier
95220 Herblay
01 34 50 04 43
www.inter-facades.fr
[email protected]
ISO-ECO
11 Boulevard Joffre
95240
01 39 78 42 66
www.isoeco.fr
[email protected]
LA CHAUX ET
L'OUVRAGE
3 rue de l'Est
95550 Bessancourt
01 30 40 02 66
www.mtbr95.com
[email protected]
LEFORT Menuiserie
3 rue Saint Fiacre
95300 Livilliers
01 34 66 90 36
www.lefort-menuiserie.fr
[email protected]
LES MACONS DE
PIERRELAYE
9 rue Pasteur
95480 Pierrelaye
01 34 64 00 68
LMDV
2 rue du Moulin
95420 St Gervais
01 34 46 81 57
www.maconneriecharpentecou
verture-95.com
[email protected]
LOCAPEINT
232 chaussée Jules César
95250 Beauchamp
01 34 18 40 40
www.locapeint.fr
[email protected]
Maisons Wedgwood
5 rue des Saules
95280 Jouy le Moutier
01 34 43 83 83
www.maisonswedgwood.fr
[email protected]
MASSIEU
45 rue Gabriel Bertin
95130 Franconville
01 34 15 12 03
[email protected]
NEO3
11 rue de Vaux
95620 Parmain
01 34 73 35 67
[email protected]
N ERGIA
1 rue lavoisier lot n°2
95660
Champagne sur
Oise
01 30 28 01 97
www.n-ergia.fr
Plombier - Chauffagiste
16 rue Roger Tagliana
95430 Auvers-sur-Oise
01 30 36 76 98
St Brice sous
foret
Cormeilles en
Parisis
Ventilation double
flux
Equipements
isolants
GEOSOLAIR
Récupération des
eaux pluviales
www.geosolair.fr
[email protected]
95690 Labbeville
Toiture végétalisée
01 39 92 67 05
16 chemin d'Herouville
Maison ossature
bois
FOREM - I.F.F.FOREM I.F.F.Forages et Recherche
d'Eau
Monomur
www.forem.fr
[email protected]
Eco-matériaux
01 39 37 81 71
01 30 34 70 20
Isolation par
l'exterieur
Site
e-mail
Pompe à chaleur
aquathermie
Téléphone
Pompe à chaleur
aérothermie
Ville
Chauffage bois
Code
Postal
Géothermie
Adresse
Autres
activités
Normes,
marques
ou chartes
Spécialiste du captage
dans les sables
Installations de
pompage / rejet
Adhérent au Syndicat
des entrepreneurs de
puits et de forages
pour l'eau et la
géothermie (SFEG)
Qualipac 2012
Petit éolien
QualiPV 2012
Assainissement
autonome
Qualipluie en
cours
Qualibat
Eco-artisan
Eco-artisan
Eco-artisan
QualiSol
QualiPac 2012
Couvreur,
charpentier,
climatisation,
chauffage
Eco-artisan
Liste des professionnels
Entreprise
Solaire
photovoltaique
47
Solaire thermique
46
PMIDF
ZAE Les Ponts de Baillet
95560 Baillet en France
01 34 69 83 00
www.professionmenuisier.com
[email protected]
PRISTEMA SERVICE
3 rue de le brise
95610 Eragny
01 34 02 00 49
[email protected]
PROGNON S.A.S.
51 Av. du G. Leclerc
95480 Pierrelaye
01 34 21 96 50
www.prognonsas.fr
[email protected]
SALORD - FCA IDF 4
110 bis boulevard de
Pontoise
95370
01 39 97 88 44
[email protected]
SARL NEW BAT 95
16 rue Ampère, ZA Ampère
95300 Pontoise
01 30 30 16 67
www.newbat-95.com
[email protected]
SARL PERONNET JEAN
17 rue Jacques Yvon
LUC ET COMPAGNIE
95440 Ecouen
01 39 90 02 10
SAS BRULAIRE C
89 rue Gallieni
95170 Deuil la Barre
01 34 05 84 65
[email protected]
SUNASOL TSO
145 bis Bd de Pontoise
95530
La Frette-surSeine
01 30 30 72 20
www.sunasol.com
TECHNI THERMIE
17 quai de l'Oise
95290 L'Isle Adam
01 34 69 05 01
[email protected]
VERT LE CONFORT
60 Chemin des bœufs
95540 Méry-sur-Oise
01 30 36 55 08
www.vertleconfort.fr
[email protected]
Woodépac
47 route de Paris à Dieppe
95520 Osny
01 30 30 42 60
www.woodepac.fr
[email protected]
Montigny-lesCormeilles
Ventilation double
flux
Equipements
isolants
Récupération des
eaux pluviales
Toiture végétalisée
Maison ossature
bois
Monomur
Eco-matériaux
Isolation par
l'exterieur
Site
e-mail
Pompe à chaleur
aquathermie
Téléphone
Pompe à chaleur
aérothermie
Ville
Chauffage bois
Code
Postal
Géothermie
Adresse
Normes,
marques
ou chartes
Portes de garage
et volets isolants
Pompe à chaleur
Pompe à chaleur
Enduits /
imperméabilité
Pro de la
performance
Energétique/
qualibat
Cloisons fermacell,
décoration intérieur
avec matériaux
écologique, menuiserie
extérieures
Isocombliste
2012
Chaudière à
condensation,
Puits canadiens
Eco-artisan
Autres
activités
Qualisol 2010
QualiSol
/QualiPv
2012
Eco-artisan
Poêle à bois,
poêle à granulés
Qualipac/
Qualibois
2012
Liste des professionnels
Entreprise
Solaire
photovoltaique
49
Solaire thermique
48
50
51
Glossaire
Biomasse : ensemble de matériaux d’origine biologique qui peuvent être des
biocombustibles.
Chaux : matière généralement poudreuse et de couleur blanche, obtenue par décomposition
thermique du calcaire.
Chènevotte : Granule végétale provenant de la fragmentation de l’intérieur de la tige de
chanvre.
Coefficient de Performance (COP) : traduit l’efficacité d’une pompe à chaleur en fonction
de l’électricité qu’elle consomme. Un COP de 3.5 signifie que la pompe à chaleur consomme
1kWh d’électricité pour restituer 3.5kWh de chaleur.
Conductivité thermique : grandeur physique qui détermine la capacité de l’isolant à
conduire la chaleur. Plus elle est petite, plus l’isolant est performant.
Cycle de vie : étude permettant de faire le bilan de l’ensemble des consommations d’énergie
et des émissions de polluants générées, de la production à la destruction du produit, en
comptant aussi son utilisation.
Energie grise : quantité d'énergie nécessaire au cycle de vie d'un matériau qui englobe
l'extraction, la transformation, la fabrication, le transport, la mise en œuvre, l'utilisation,
l'entretien et le recyclage.
Energie primaire : énergie brute non transformée, ayant pour source le rayonnement solaire,
les déplacements de l’air ou de l’eau, le pétrole, le charbon, le gaz naturel, l’uranium…
Mur trombe : mur capteur composé d’un bloc de matière à forte inertie (terre crue ou cuite
par exemple) qui accumule le rayonnement solaire du jour et le restitue pendant la nuit.
Devant cette paroi on place une vitre pour créer un effet de serre pour chauffer l’air.
Pont thermique : zone qui présente un défaut d'isolation (à la jonction de deux parois en
général). Les jonctions entre deux matériaux de résistance ou de conductivité thermiques
différentes créent un pont thermique facilitant les déperditions de chaleur.
Afin d’aider le particulier à choisir une entreprise compétente pour réaliser ses travaux
d’économie d’énergie, l’ADEME et l'Etat ont mis en place une charte d’engagement
regroupant huit signes de qualité bénéficiant de la mention « RECONNU GRENELLE
ENVIRONNEMENT » : Qualibat, Qualifélec, les 4 appellations Qualit’EnR, Eco Artisan
(Capeb) et les Pros de la performance énergétique (FFB).
ddd
ddd
Bilan carbone : outil de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre d’un produit.
Les appellations pour les installateurs
Fondée par les organisations professionnelles (CAPEB, UNCP-FFB et UCF-FFB), les
représentants d’industriels (ENERPLAN et SER) et avec le soutien de l’ADEME,
l’association Qualit’EnR a pour objectif de permettre à chaque citoyen de trouver près de
chez lui, un installateur compétent qui va le conseiller et mettre en place son système à
énergie renouvelable. Pour cela, Qualit’EnR délivre des appellations pour les entreprises qui
s’engagent dans une démarche qualité : QualiSol pour le solaire thermique, QualiBois pour
le bois énergie, QualiPv pour le photovoltaïque et QualiPac pour la pompe à chaleur.
Qualisol est l’appellation pour la qualité d’installation des chauffeeau solaires individuels (CESI) et des systèmes solaires combinés
(SSC) qui procurent à la fois eau chaude sanitaire et chauffage.
Autour de 10 000 installateurs dans toute la France sont engagés
dans cette démarche qualité.
Qualibois est l’appellation pour la qualité d’installation des
chaudières bois énergie. Elle concerne les chaudières domestiques
manuelles et automatiques alimentées par des biocombustibles :
bûches, plaquettes, granulés et autres combustibles bois énergie
conditionnés. Autour de 1500 installateurs dans toute la France
sont engagés dans cette démarche qualité.
QualiPV est l’appellation pour la qualité d’installation des
générateurs photovoltaïques raccordés au réseau. Ce dispositif a
pour but de développer qualitativement la filière photovoltaïque en
effervescence dernières années. Autour de 3 000 installateurs dans
toute la France sont engagés dans cette démarche qualité.
Qualipac est l'appellation qui rassemble les professionnels engagés
dans une démarche qualité pour l'installation de systèmes de
chauffage géothermiques et aérothermiques (pompes à chaleur)
dans l'habitat individuel. Autour de 1 000 installateurs dans toute la
France sont engagés dans cette démarche qualité.
Plus d'infos sur : www.qualit-enr.org
52
A partir du 1er janvier 2014, les particuliers devront obligatoirement faire
réaliser leurs travaux par un professionnel qualifié « RECONNU
GRENELLE ENVIRONNEMENT » pour bénéficier des aides
financières comme le Prêt à Taux Zéro (ECO PTZ+) et le crédit d’impôt.
Pour répondre à cette évolution, QUALIBAT a ajouté 6 qualifications
ENR spécifiques, ainsi que la mention « Efficacité énergétique - Travaux
isolés » qui permet à un professionnel d’obtenir une qualification « RECONNU
GRENELLE ENVIRONNEMENT » pour tous les travaux d’amélioration énergétique:
travaux d’isolation, menuiseries extérieures, installation de chauffage et d’eau chaude
sanitaire, ventilation…
Plus d'infos sur : www.qualibat.com
Le label Eco-artisan® est une marque déposée par la CAPEB
(Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du
Bâtiment), et gérée par Qualibat. Il permet d’identifier les
artisans qui ont choisi de s’engager dans la performance
énergétique. Compétents, ils analysent précisément votre
habitat en tenant compte de tous les paramètres afin de vous délivrer un bilan thermique
complet, et de vous conseiller sur les améliorations à réaliser.
Plus d'infos sur : www.eco-artisan.net
Qualipluie pour la récupération d’eau de pluie
Qualipluie est une marque collective nationale de la CNATP, elle est gérée
par une association indépendante Essordurable. Ses objectifs sont de
proposer aux artisans du paysage, des travaux publics, de la plomberie et de
la maçonnerie de bénéficier d’une formation performante, d’informations
et d’avantages économiques dans le domaine de la récupération d’eau de pluie.
Plus d'infos sur : www.qualipluie.com
Les entreprises qui se positionnent sur les marchés de la performance
énergétique, que ce soit en construction neuve ou en réhabilitation,
peuvent faire valider leur savoir-faire au travers de la marque les PROS de
la performance énergétique® qui appartient à la Fédération Française du
Bâtiment et qui est également gérée par Qualibat.
La mise en valeur, auprès de leurs clients, de leurs compétences en matière
de performance énergétique repose sur trois piliers :
• Être une entreprise éco-responsable.
• Être une entreprise qualifiée dans son métier.
• Former une partie de son personnel aux formations FEEBat.
Plus d'infos sur : www.performance-energetique.lebatiment.fr
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Val d’Oise
Aujourd’hui, les nouvelles constructions rivalisent d’ingéniosité
pour montrer l’exemplarité environnementale et de nombreuses
entreprises artisanales du département se sont spécialisées et
formées pour devenir des acteurs incontournables. La Chambre
de Métiers et de l’Artisanat du Val d’Oise avec ses partenaires
accompagne depuis 5 ans ces entreprises dans l’acquisition de
nouvelles compétences et pour mettre en valeur leur savoir-faire.
Cette 3ème édition du guide éco-construction est toujours plus
enrichie afin de faciliter vos démarches pour construire ou rénover
de façon plus écologique et durable.
Bernard PEROT
Président de la Chambre
de Métiers et de l’Artisanat
du Val d’Oise
« L’énergie est notre avenir, économisons-la ». Ce slogan imposé
par décret sur toutes les publicités émanant du secteur de l’énergie,
traduit bien la situation face à laquelle nous sommes tous
confrontés désormais.
Arnaud BAZIN
Président du Conseil
Général du Val d’Oise
Face à l'évolution des prix de l'énergie, chacun s'interroge sur les
moyens qui pourraient lui permettre de réduire sa facture de gaz
et d'électricité, tout en lui garantissant le confort nécessaire. Or,
nous sommes de plus en plus sollicités pour des offres commerciales
alléchantes, et démarchés par des sociétés vantant leur compétence.
Toutefois, les travaux qui vous sont proposés sont ils réellement
adaptés à votre logement et à vos besoins? Quelles sont les
compétences réelles de l'entreprise qui vous les propose?
Pour répondre à ces questions, le Conseil général finance depuis
2007 un lieu de ressources auprès duquel vous pourrez obtenir des
informations et des conseils indépendants et gratuits sur l'énergie,
l'Espace info-énergie situé à Cergy.
En complément, avec l'aide technique de ce pôle de compétence, et
en collaboration avec la Chambre de Métiers et de l'Artisanat du
Val d'Oise, le Conseil général du Val d'Oise met à votre disposition
cette nouvelle édition du guide de l'éco-construction. Il recense en
effet les technologies, les aides financières et techniques disponibles
dans notre département, et surtout comprend un annuaire des
artisans valdoisiens qui seront en mesure de vous accompagner
dans les meilleures conditions pour la réalisation de vos projets.
couv GUIDE ECO CMA_2012_Mise en page 1 03/10/12 16:42 Page1
Pour plus d’informations…
Vous êtes un professionnel :
Val d’Oise
CHAMBRE DE METIERS ET DE L’ARTISANAT DU VAL D’OISE
1 avenue du Parc - 95015 Cergy-Pontoise cedex
Contact : Yves COJANDASSAMY
Tél. : 01 34 35 80 29 - Fax : 01 34 35 80 49
[email protected]
CAPEB Grande Couronne
FFB Val d’Oise
43 rue d’Epluches - 95310 Saint-Ouen l’ Aumône
Adresse postale : BP 30115 St-Ouen l’ Aumône
95315 Cergy Pontoise Cedex
Tél. : 01 34 32 33 66 - Fax : 01 34 32 33 50
[email protected]
6 rue Berthelot
95300 PONTOISE
Tél. : 01 34 20 11 90
Fax : 01 34 20 11 99
ffbvo@d95.ffbatiment.fr
Vous êtes un particulier :
CONSEIL GENERAL DU VAL D’OISE
MAISON DE L’HABITAT
INVEN’TERRE
(Espace info énergie)
13 boulevard de l’Hautil - 95092 Cergy Cedex
Contact : Sébastien HAMOT/Denis ALLAUME
Jessica Przyborowski
Tél. : 01 30 32 97 21 - Fax : 01 30 38 38 05
[email protected]
(Espace info énergie)
76 Rue Pierre Brossolette - 95200 Sarcelles
Contact : Elmadani ABASKAR
Tél. : 01 39 94 53 88
[email protected]
www.inventerre.org
Vous êtes une collectivité locale, une entreprise ou un particulier :
ADEME
Délégation Régionale Ile de France
6-8 rue Jean Jaurès - 92807 Puteaux cedex
Tél. : 01 49 01 45 47
http://ile-de-france.ademe.fr
CONSEIL D’ARCHITECTURE
D’URBANISME & D’ENVIRONNEMENT
VAL D’OISE
Moulin de la Couleuvre, Rue des Deux Ponts
BP 40163 Pontoise 95304 Cergy-Pontoise cedex
Tél. : 01 30 38 38 88 ou 01 30 38 68 68
Fax : 01 30 38 66 76 - [email protected]
document téléchargeable : www.cma95.fr (rubrique « plus » => « nos publications » => « guides »)
Val d’Oise
Crédit photo : Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Val d’Oise - Espace info énergie de Cergy - Conception Parleclair - Edition 2012
Hôtel du Département - 2 avenue du Parc - 95032 Cergy-Pontoise cedex
Contact : Hervé AUGIS
Tél. : 01 34 25 30 39 - Fax : 01 34 25 38 52
[email protected]
Édition 2012

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