Télécharger le Guide de l`Eco
Transcription
Télécharger le Guide de l`Eco
couv GUIDE ECO CMA_2012_Mise en page 1 03/10/12 16:42 Page1 Pour plus d’informations… Vous êtes un professionnel : Val d’Oise CHAMBRE DE METIERS ET DE L’ARTISANAT DU VAL D’OISE 1 avenue du Parc - 95015 Cergy-Pontoise cedex Contact : Yves COJANDASSAMY Tél. : 01 34 35 80 29 - Fax : 01 34 35 80 49 [email protected] CAPEB Grande Couronne FFB Val d’Oise 43 rue d’Epluches - 95310 Saint-Ouen l’ Aumône Adresse postale : BP 30115 St-Ouen l’ Aumône 95315 Cergy Pontoise Cedex Tél. : 01 34 32 33 66 - Fax : 01 34 32 33 50 [email protected] 6 rue Berthelot 95300 PONTOISE Tél. : 01 34 20 11 90 Fax : 01 34 20 11 99 ffbvo@d95.ffbatiment.fr Vous êtes un particulier : CONSEIL GENERAL DU VAL D’OISE MAISON DE L’HABITAT INVEN’TERRE (Espace info énergie) 13 boulevard de l’Hautil - 95092 Cergy Cedex Contact : Sébastien HAMOT/Denis ALLAUME Jessica Przyborowski Tél. : 01 30 32 97 21 - Fax : 01 30 38 38 05 [email protected] (Espace info énergie) 76 Rue Pierre Brossolette - 95200 Sarcelles Contact : Elmadani ABASKAR Tél. : 01 39 94 53 88 [email protected] www.inventerre.org Vous êtes une collectivité locale, une entreprise ou un particulier : ADEME Délégation Régionale Ile de France 6-8 rue Jean Jaurès - 92807 Puteaux cedex Tél. : 01 49 01 45 47 http://ile-de-france.ademe.fr CONSEIL D’ARCHITECTURE D’URBANISME & D’ENVIRONNEMENT VAL D’OISE Moulin de la Couleuvre, Rue des Deux Ponts BP 40163 Pontoise 95304 Cergy-Pontoise cedex Tél. : 01 30 38 38 88 ou 01 30 38 68 68 Fax : 01 30 38 66 76 - [email protected] document téléchargeable : www.cma95.fr (rubrique « plus » => « nos publications » => « guides ») Val d’Oise Crédit photo : Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Val d’Oise - Espace info énergie de Cergy - Conception Parleclair - Edition 2012 Hôtel du Département - 2 avenue du Parc - 95032 Cergy-Pontoise cedex Contact : Hervé AUGIS Tél. : 01 34 25 30 39 - Fax : 01 34 25 38 52 [email protected] Édition 2012 couv GUIDE ECO CMA_2012_Mise en page 1 03/10/12 16:42 Page2 Val d’Oise Aujourd’hui, les nouvelles constructions rivalisent d’ingéniosité pour montrer l’exemplarité environnementale et de nombreuses entreprises artisanales du département se sont spécialisées et formées pour devenir des acteurs incontournables. La Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Val d’Oise avec ses partenaires accompagne depuis 5 ans ces entreprises dans l’acquisition de nouvelles compétences et pour mettre en valeur leur savoir-faire. Cette 3ème édition du guide éco-construction est toujours plus enrichie afin de faciliter vos démarches pour construire ou rénover de façon plus écologique et durable. Bernard PEROT Président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Val d’Oise « L’énergie est notre avenir, économisons-la ». Ce slogan imposé par décret sur toutes les publicités émanant du secteur de l’énergie, traduit bien la situation face à laquelle nous sommes tous confrontés désormais. Arnaud BAZIN Président du Conseil Général du Val d’Oise Face à l'évolution des prix de l'énergie, chacun s'interroge sur les moyens qui pourraient lui permettre de réduire sa facture de gaz et d'électricité, tout en lui garantissant le confort nécessaire. Or, nous sommes de plus en plus sollicités pour des offres commerciales alléchantes, et démarchés par des sociétés vantant leur compétence. Toutefois, les travaux qui vous sont proposés sont ils réellement adaptés à votre logement et à vos besoins? Quelles sont les compétences réelles de l'entreprise qui vous les propose? Pour répondre à ces questions, le Conseil général finance depuis 2007 un lieu de ressources auprès duquel vous pourrez obtenir des informations et des conseils indépendants et gratuits sur l'énergie, l'Espace info-énergie situé à Cergy. En complément, avec l'aide technique de ce pôle de compétence, et en collaboration avec la Chambre de Métiers et de l'Artisanat du Val d'Oise, le Conseil général du Val d'Oise met à votre disposition cette nouvelle édition du guide de l'éco-construction. Il recense en effet les technologies, les aides financières et techniques disponibles dans notre département, et surtout comprend un annuaire des artisans valdoisiens qui seront en mesure de vous accompagner dans les meilleures conditions pour la réalisation de vos projets. Sommaire - Comprendre la réglementation thermique 2012 (RT2012) .......................................p.2 - L’habitat bioclimatique, c’est quoi ?.................................................................................p.3 Fiches bâti - Matériaux de construction ..............................................................................................p.4 - Matériaux d’isolation thermique ....................................................................................p.7 - Fenêtres ...........................................................................................................................p.12 - Ventilation ......................................................................................................................p.15 - Toiture végétalisée..........................................................................................................p.17 - Peintures et enduits .......................................................................................................p.18 - Les énergies renouvelables, c’ est quoi ? ........................................................................p.20 Fiches énergies renouvelables et équipements spécifiques - Solaire thermique...........................................................................................................p.21 - Solaire photovoltaïque...................................................................................................p.23 - Bois énergie.....................................................................................................................p.25 - Pompe à chaleur .............................................................................................................p.27 - Puits canadien ................................................................................................................p.30 - Régulation du chauffage ................................................................................................p.31 - Récupération d’eau de pluie..........................................................................................p.32 - Coût des énergies 2012 .................................................................................................p.34 - Les incitations financières pour les particuliers ..........................................................p.35 - Les incitations financières pour les professionnels .....................................................p.40 - Liste alphabétique d’installateurs..............................................................................p.42 - Glossaire..........................................................................................................................p.50 - Les appellations pour les installateurs .........................................................................p.51 Glossaire (les termes suivis du symbole* sont définis dans le glossaire) Une version informatique de ce guide et la mise à jour de la liste des entreprises sont téléchargeables sur : www.cma95.fr (rubrique « plus » => « nos publications » => « guides ») Nous remercions la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Seine-Saint-Denis qui nous a fourni une partie des informations techniques de ce guide. 2 3 Comprendre la RT2012 L’habitat bioclimatique, c’est quoi ? La Réglementation ermique 2012 a pour objectif, tout comme les précédentes réglementations thermiques, de limiter les consommations énergétiques des bâtiments neufs qu’ils soient pour de l’habitation (résidentiel) ou pour tout autre usage (tertiaire). Une maison bioclimatique est une maison qui s'adapte au mieux à son environnement afin d’apporter un bien-être à ses occupants. L'orientation de l'habitat par rapport à l'ensoleillement, aux vents dominants et aux autres éléments extérieurs peut fortement influer sur sa consommation d'énergie et ses qualités de confort. L’objectif de cette Réglementation ermique est défini par la loi sur la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement. Cet objectif reprend le niveau de performance énergétique défini par le label BBC-Effinergie. La réglementation thermique en vigueur sera, par conséquent, renforcée afin que toutes les constructions neuves présentent, en moyenne, une consommation d’énergie primaire* inférieure à 50 kWh/m²/an contre 150 kWh/m²/an environ avec la RT2005. Ce qui va changer : • Exigence d’efficacité énergétique minimale du bâti Bbiomax (limiter le besoin en énergie pour les composantes liées au bâti : chauffage, refroidissement et éclairage) • Exigence de consommation maximale Cepmax d’énergie primaire à 50 kWhEP/m2/an en moyenne ; 5 usages pris en compte : chauffage, production d’eau chaude sanitaire, refroidissement, éclairage, auxiliaires (ventilateurs, pompes). • Exigence de confort d’été sur la température intérieure atteinte au cours d’une séquence de 5 jours chauds inférieure à une température de référence (Tic) • Recours aux énergies renouvelables en maison individuelle (au minimum 5 kWhep/m² produits par une source d’EnR) • Garantir la qualité de mise en œuvre (traitement des ponts thermiques*, traitement de l’étanchéité à l’air) • Surface minimale de baies vitrées (1/6 de la surface des murs) • Mesure ou estimation des consommations d’énergie par usage à but pédagogique • Prise en compte de la production locale d’électricité en habitation (Cepmax + 12 kWhEP/m²/an) L’architecture bioclimatique se base sur des principes de construction qui permettent aux bâtisseurs de composer avec le climat extérieur. Un habitat bioclimatique tire le meilleur parti du rayonnement solaire et de la circulation naturelle de l'air afin de consommer le moins d’énergie possible pour un confort équivalent. Il permet de trouver un équilibre entre l'habitat, le comportement des occupants et le climat, pour réduire au maximum les besoins de chauffage, de rafraîchissement ou d'éclairage. Le concept de la construction bioclimatique repose sur plusieurs principes : • Organisation de l’espace : orientation du bâtiment pour capter les apports solaires, vitrage orienté au Sud avec des protections solaires pour l’été (brise soleil, haies légères, arbre à feuilles caduques, débord de toiture, store…). Agencement des pièces à vivre au Sud et des pièces tampons au Nord (garage, atelier…). Utilisation de la végétation autour du bâtiment pour une protection du vent d’ouest et de la surchauffe d’été (végétation persistante au Nord et caduque au sud) • une isolation performante : utilisation de matériaux performants naturels et augmentation de l’isolation notamment de la toiture et des ouvertures • une étanchéité à l’air : réduction des infiltrations, facilitée grâce à l’isolation extérieure qui enveloppe la structure • Inertie thermique du bâti : éviter les variations importantes de température entre le jour et la nuit. L’utilisation d’un matériau lourd permet de restituer durant la nuit la chaleur emmagasinée pendant la journée (ex : mur trombe*) • une optimisation de l’éclairage naturel • l’utilisation d’énergies renouvelables : solaire thermique, photovoltaïque, géothermie, éolien, biomasse (notamment le bois) et la récupération d’eau de pluie permettent de réduire les consommations en chauffage, en eau et en électricité 4 5 La construction conventionnelle utilise d’avantage des matériaux dont le procédé de fabrication consomme beaucoup d’énergie grise* et produit des déchets dangereux. Il existe néanmoins des alternatives écologiques aux qualités remarquables tant pour leurs propriétés mécaniques ou physiques, que leur mise en œuvre ou leur conception. 1. Bois Le bois est une solution écologique qui présente de nombreux avantages par rapport aux matériaux classiques que ce soit pour l’ossature, pour la couverture ou pour les parements d’une construction. Par ailleurs, la filière bois peut contribuer à la bonne gestion des forêts, ce que garantissent notamment les certifications « FSC » et « PEFC » qui œuvrent pour une gestion durable des ressources tout en intégrant des aspects économiques et sociaux. Il est important de s'assurer de la gestion écologique des filières notamment pour les bois exotiques et de privilégier les filières locales. Principaux avantages du bois : • Energie de production moindre, écoconception • Bonne isolation thermique : jusqu’à 15 fois meilleure que le béton • Rapidité d’exécution et mise en œuvre facile • Durabilité • Recyclable • Pas de problème de fondation (légèreté) • Pas de colle ni formaldéhydes (non valable pour bois assemblés, panneaux et bois collés) • Régulation hygrométrique (paroi respirante) • Résistance aux intempéries • Bonne tenue au feu • Réserve de carbone Cependant, l’ossature bois donne une faible inertie au bâtiment et nécessitera notamment une meilleure prise en compte des surchauffes en été. Une « maison bois » est une construction dont la structure porteuse (éléments horizontaux ou verticaux) est en bois. Il existe 4 techniques de construction : le bois massif empilé, le colombage, l’ossature bois ou ossature plate-forme, le poteau-poutre. On trouve également des parpaings en bois ou BVB (Bois Vie Bloc). Maisons ossature bois à Livilliers (95) - Photos Lefort Menuiserie Les briques de terre cuite sont obtenues à partir d'un mélange d’argile et d’eau moulé sous pression puis cuite à température suffisamment élevée (environ 1150°C, ce qui nécessite beaucoup d'énergie grise). Il existe différents types de briques en terre cuite : la brique alvéolaire, la brique pleine, les plaquettes … Les briques de terre peuvent aussi s'utiliser crues : brique de terre compressée, adobe, fusée de terre, torchis... Principaux avantages de la terre cuite : • Bon isolant • Déchets de fabrication peuvent être recyclés dans le procédé • Structure porteuse • Aucun impact sanitaire connu • Matériau malléable • Imperméable à l’eau Matériaux de construction Matériaux de construction Les matériaux de construction 2. Terre cuite La brique alvéolaire ou brique monomur se distingue par ses performances en matière d’isolation grâce à l’air emprisonné dans ses nombreuses alvéoles. Elle peut être certifiée par la marque NF ou par les Avis Techniques du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB). Quand son épaisseur est suffisante (environ 40 cm), elle évite le recours à un système d’isolation classique par pose de panneaux sur le mur porteur et lutte efficacement contre les ponts thermiques. Son montage est aisé et demande peu de colle ou mortier mais nécessite néanmoins un savoir-faire pour ne pas affaiblir les performances thermiques au niveau des jointures. Brique monomur 3. Béton de chanvre Le béton de chanvre est composé d’un liant à base de chaux* et de chènevotte*, présentant des caractéristiques techniques spécifiques et performantes. Il peut être utilisé pour réaliser des formes isolantes de sol sur terre-plein ou sur plancher d’étage, des murs (en association d’une structure portante) et des cloisons, une isolation de toiture ou encore comme enduits intérieurs et extérieurs. Sa structure poreuse, perméable à la vapeur d’eau, lui confère le pouvoir d’absorber l’humidité à l’intérieur des locaux et de réguler les variations de température et d’humidité des parois. Cette régulation hygrothermique procure aux utilisateurs des constructions en béton de chanvre un sentiment de confort important, été comme hiver, et entraîne une baisse sensible des besoins en énergie. Le béton de chanvre est encore très peu connu et peu maîtrisé par les professionnels du bâtiment. 7 Cependant le développement de cette filière laisse présager un avenir prometteur grâce à la validation en février 2012 des règles professionnelles d'exécution d'ouvrages en béton et mortier de chanvre. Les principaux assureurs du bâtiment sont donc aujourd’hui totalement ouverts à la prise en charge des travaux utilisant des bétons de chanvre dans le cadre des Règles Professionnelles. Les matériaux d'isolation thermique Préfabrication du béton de chanvre Principaux avantages du béton de chanvre : • • • • • Pouvoir isolant élevé Faible énergie grise Non consommable par les rongeurs Performance acoustique Empêche le développement des moisissures 4. Pierre ponce • • • • • Perméable à la vapeur d’eau Résistant au feu Durable Elasticité importante Masse volumique très faible Bloc pierre ponce cogetherm La pierre ponce est une roche volcanique de faible densité. Elle se forme à partir de fragments de magma, projetés en l'air lors d'une éruption volcanique, ce qui provoque une chute brutale de pression associée un dégazage et crée ainsi une formation de bulles séparées par de minces parois de verre. Ces bulles sont un très bon isolant. Elle est utilisée dans la fabrication de blocs de construction composés de 92% de pierre ponce et 8% de ciment. Le procédé est peu gourmand en énergie grise. Sa mise en œuvre se fait en utilisant les techniques traditionnelles de maçonnerie, comme pour les blocs béton. Principaux avantages de la pierre ponce : • Facile à mettre en œuvre • Produit recyclable • Inertie thermique • Ne dégage pas de COV • Isolation répartie • Faible énergie grise 5. Béton cellulaire Le béton cellulaire est fabriqué à partir de sable, de chaux, de ciment et d'un agent d'expansion (poudre d'aluminium) qui fait lever la pâte : de nombreuses cellules d'air se forment alors, donnant au matériau ses qualités d'isolation et d'inertie thermique. Les blocs ou les panneaux permettent de construire un mur porteur et isolant, mais également des cloisons, des planchers et des bardages. Bloc béton cellulaire Cellumat Principaux avantages du béton cellulaire : • bon isolant thermique • bon régulateur d'humidité • facile à poser • très léger à manipuler Quand la structure de construction n'est pas suffisante pour assurer le maintien de la température intérieure, il est essentiel de l'isoler. L'isolation est la priorité n°1 dans un projet de rénovation. En effet, elle sauvegarde l’énergie, quelle que soit son origine. La protection thermique ou « le manteau » crée un rempart intérieur/extérieur protégeant l'habitation des déperditions de chaleur en hiver et préservant la fraîcheur en été. L’isolation évite également les condensations et l’impression désagréable de « mur froid » qui oblige à surchauffer l’air pour conserver un niveau de confort suffisant. Dans le cas d'une maison individuelle non isolée, 30% de la chaleur est perdue par le toit, 25% par les murs, 20% par le renouvellement d'air, 13% par les vitres, 7% par le sol et 5% par les ponts thermiques. Isolation Matériaux de construction 6 1. Les types d'isolation • Isolation par l'intérieur Elle relève de la pose traditionnelle et est généralement la solution retenue pour les logements existants. Malgré la perte de surface habitable, elle permet un excellent traitement du pont thermique* de plancher bas en association avec une chape flottante et de celui lié aux menuiseries. Elle permet également de traiter correctement le pont thermique de plancher haut léger. • Isolation par l'extérieur L'isolation extérieure permet un excellent traitement du pont thermique de plancher intermédiaire et offre une protection optimum contre les échanges de chaleur. Privilégier l’isolation extérieure si un ravalement est prévu et si le mur ne présente pas d’intérêt patrimonial ou autres spécificités décoratives, ainsi que pour une construction neuve. 2. Le choix des matériaux Pour choisir le bon isolant pour une application donnée, il doit être : -performant sur le plan de l’isolation, -compatible avec d’autres matériaux de construction, -facile à mettre en œuvre, -suffisamment durable, -économiquement compétitif, -conforme aux réglementations applicables à la construction RT. De plus, il est intéressant de prendre en compte l'analyse de son cycle de vie* ou "écobilan". Un moyen efficace pour évaluer les impacts environnementaux et sanitaires d’un produit. Par exemple, un m3 de laine de cellulose demande environ 5 fois moins d’énergie pour être fabriqué qu'un m3 de laine de verre. Plus d’infos ici : http://ecocitoyens.ademe.fr/mon-habitation/opter-pour-la-qualite/bien-choisirles-produits-et-materiaux-de-renovation-et-de-con 8 9 3. Les différents matériaux d’isolation Isolation 4. Les performances Comparaison de différents matériaux (Liste de matériaux non exhaustive, les valeurs ci-dessous sont des valeurs moyennes et peuvent varier suivant les produits rencontrés sur le marché) Matériaux d’isolation Laine de cellulose Le pouvoir isolant d’un matériau est principalement assuré par l’air piégé dans les fibres ou des micros-bulles. Plus cet air est sec et immobile, moins la chaleur peut se propager dans le matériau, et plus son pouvoir isolant est important. Les matériaux isolants sont qualifiés par leurs caractéristiques thermiques : - La conductivité thermique λ (lambda) en W/m.K. Plus λ est faible, plus le matériau s’oppose au transfert de chaleur, et plus il est isolant. - La résistance thermique R en m2. K/W. C’est le rapport de l’épaisseur e (en m) du matériau à la conductivité thermique λ. Le pouvoir isolant du produit est d’autant meilleur que sa résistance est élevée. - La capacité thermique en Wh/m3. K est l’énergie qu’il faut apporter à un matériau pour augmenter sa température. C'est la capacité thermique d'un matériau qui détermine son inertie. Isolation On distingue 4 grandes familles de matériaux isolants : - Les isolants minéraux : laine de verre, laine de roche, vermiculite, perlite, verre cellulaire, argile expansée. - Les isolants plastiques alvéolaires : polystyrène expansé ou extrudé, polyuréthane. - Les isolants à base végétale ou animale : liège expansé, fibre de bois (ou laine de bois ou bois feutré), fibre de coco, copeaux de bois, ouate de cellulose, lin, chanvre, laine de mouton, plumes de canard, panneaux de textile recyclé... - Les compléments d'isolation : les films minces dits « réfléchissants », également trouvés sous l’appellation « isolants minces » ou « isolants thermoréflecteurs ». Ils fonctionnent essentiellement à partir de la propriété qu’a l’aluminium de réfléchir le rayonnement calorifique. Toutefois, ils ne sont pas considérés comme efficaces contre les déperditions de chaleur. (Cf. Avis technique du CSTB : www.cstb.fr) Les compléments d'isolation minces ne répondent pas au même principe qui repose sur une épaisseur d’isolant associée à une résistance thermique. Ils sont constitués d’un sandwich multiple de films réflecteurs à base d’aluminium et de mousses synthétiques à cellules fermées. La résistance thermique du produit seul varie généralement de 0,1 à 1,2 m2. K/W, correspondant à une épaisseur maximale de 6 cm d’un isolant conventionnel. Laine de chanvre Liège expansé Laine de bois Laine de lin Coton recyclé Laine de mouton Laine de roche Laine de verre Perlite Polystyrène expansé Polystyrène extrudé Polyuréthane Vrac Panneaux Densité (kg/m3) Conductivité (W/m.K) Energie grise Capacité kWh/m3 thermique (Source : Cité 3 (Wh/m .K) maison) 35 à 45 70 à 100 25 à 35 80 à 120 130 18 à 35 20 à 30 10 à 30 40 25 90 20 à 30 20 à 30 30 à 40 0.035 à 0.040 0.040 0.039 0.032 à 0.045 0.038 à 0.042 0.037 0.040 0.035 à 0.045 0.04 0.035 0.045 à 0.050 0.035 0.028 0.025 à 0.30 19 à 24 38 à 54 10 à 14 40 à 60 76 7 à 14 8 à 12 3 à 10 10 6 23 8 à 11 7 à 10 7à9 98 48 450 58 48 48 56 432 470 pas de donnée 795 795 795 5. La certification La certification atteste des performances d’un produit. La certification ACERMI aide les utilisateurs à choisir l’isolant qui convient le mieux à l’ouvrage. Cette certification affiche la résistance thermique ainsi que d’autres informations sur les caractéristiques physiques de l’isolant. Les critères étudiés sont : Coton recyclé en vrac Laine de cellulose en vrac - I : l’incompressibilité, I1 à I5 du plus tendre au plus dur - S : la stabilité des dimensions, S1 à S4 du plus souple au plus stable - O : le comportement à l’eau, O1 à O3 du plus perméable au plus imputrescible - L : la traction, L1 à L4 du moins résistant au plus résistant - E : la perméabilité à la vapeur d’eau, E1 à E5 du plus perméable au plus étanche. 11 Certains isolants ne possèdent pas de classement ISOLE, ce qui signifie qu’ils ne sont pas inscrits dans le registre de la certification ACERMI et ne possèdent pas d’avis technique (c'est le cas des matériaux provenant d'autres pays par exemple). Cela ne veut pas pour autant dire qu’ils sont interdits ou non utilisables. L’utilisation d’un matériau ne possédant pas d’avis technique engage la responsabilité du propriétaire quant aux éventuels problèmes liés à son utilisation. Matériau d’isolation Laine de cellulose (Vrac ou panneaux) 6. Les autres critères de choix Au-delà de l’aptitude à isoler, il est important de choisir un isolant en prenant en compte un certain nombre de paramètres. Peu d’isolants sont performants pour toutes les fonctions. Certains matériaux d’isolation vont être très bons pour le confort d’hiver (garder les calories dans le bâtiment) et mauvais pour le confort d’été (manque de densité). D’autres matériaux vont être sensibles à l’accumulation de la vapeur d’eau et vont se dégrader en perdant leur pouvoir isolant. (Vrac, rouleaux, panneaux) Liège expansé (Granules, panneaux) Le confort d’hiver et le confort d’été Tous les matériaux isolants possèdent une faible conductivité thermique λ (autour de 0.04 W/m.K), c'est-à-dire un bon pouvoir isolant, leur permettant ainsi de freiner l’échange de chaleur entre l’intérieur et l’extérieur, ce qui est bon pour le confort thermique d’hiver. Cependant, mieux vaut choisir des matériaux à forte inertie (laine de bois, par exemple), qui ont une bonne aptitude à emmagasiner la chaleur, afin de mieux se prémunir des chaleurs estivales pour un meilleur confort thermique d’été. Ce qui n’est pas le cas des polystyrènes et des laines minérales qui sont très légers (faible inertie et faible capacité thermique), et offrent donc très peu d’inertie. L’inertie thermique La capacité des matériaux à emmagasiner de la chaleur est essentielle, et très rarement prise en compte. On appelle cela l’inertie thermique. Plus elle est élevée et plus le matériau est capable de stocker et de restituer des quantités de chaleur. En règle générale, plus le matériau est dense et lourd, plus sa capacité thermique augmente, et meilleure est son inertie. Il est nécessaire de trouver un compromis entre isolation (résistance thermique) et inertie thermique. Laine de chanvre Laine de bois (Panneaux) Laine de lin (Vrac, rouleaux, panneaux) Coton recyclé (Vrac, rouleaux) Laine de mouton (Vrac, rouleaux) Laine de roche Plume de canard (Rouleaux, panneaux nus ou avec parevapeur) Avantages Inconvénients Imputrescible Ressource de très grande disponibilité issue à 90% de matières recyclées (papier, journaux). Matériau réutilisable Performances pouvant être compromises avec l’humidité Dégagement de poussières lors de la pose en vrac Risques d’inflammations pulmonaires mais sans commune mesure avec les fibres minérales, additifs polluants Bonne réaction à l’absorption d’eau Ressource renouvelable et recyclable Bonne performance acoustique Ne contient pas de fibres dangereuses Contenu et ressources naturelles élevées (plus de 85% de chanvre) Naturellement résistant aux attaques d’insectes Pas de dégagement toxique en cas d’incendie Durabilité excellente et culture raisonnée (France premier producteur européen) Dégagement de poussières lors de la mise en œuvre (inhalation) Imputrescible, non consommable par les rongeurs Ressource renouvelable - Matériau réutilisable Faiblement disponible Prix élevé Ressource renouvelable de grande disponibilité et recyclable Haute capacité de régulation de l’humidité Putrescible en cas d’humidité prolongée Pas d’irritations cutanées ni de démangeaisons Pollution principales des liants et adjuvants lors de la pose Excellente durabilité - La meilleure isolation pour se préserver de la chaleur Ressource renouvelable - Matériau réutilisable Absorbe beaucoup plus d’eau qu’une laine minérale sans se dégrader Culture raisonnée Bonne capacité hygroscopique - Ressource abondante - Valorisation de déchets de la filière textile - Valorisation du travail solidaire Matériau réutilisable Excellentes capacités hygroscopiques Ressource renouvelable Matériau réutilisable Imputrescibilité Non consommable par les rongeurs Perlite (Vrac) Polystyrène Polyuréthane Panneau laine de bois Liège expansé Panneau de chanvre (Panneaux) Production polluante et préjudiciable à l’autonomie vivrière des populations Culture réclamant beaucoup d’eau Sensible au feu sans parement Sensible au feu sans parement Putrescible en cas d’humidité prolongée Tassement dans le temps (perte importante d’épaisseur) Facilement dégradable par les rongeurs Performances fortement diminuées par l’humidité - Ressource non renouvelable Produit bon marché et facile à poser Difficilement recyclable - Doit être protégé de l’humidité - Fibres irritantes pour la peau et les voies respiratoires (matériau potentiellement cancérogène) Développement de champs électrostatiques Léger, incombustible Bonne stabilité dans le temps Matière première non-renouvelable Problème de résistance à l'humidité Léger et imperméable Gain de place Peu couteux Mauvaise isolation acoustique Toxique en cas d'incendie Energie grise très élevée Laine de verre (Panneaux composites, vrac, éléments préfabriqués) Sensible au feu sans parement Pollution principales des liants et adjuvants Isolation Isolation 10 12 13 Menuiseries en bois Les fenêtres sont essentielles pour amener de la lumière dans l’habitation, cependant ce sont aussi des faiblesses de la construction car le vitrage autant que la menuiserie sont susceptibles de dissiper la chaleur de l’habitation l’hiver et d’induire une augmentation de la température l’été. Des systèmes de stores ou de volets peuvent être ajoutés permettant de se protéger ou de profiter au mieux des apports de chaleur du rayonnement solaire. Il est donc important de choisir soigneusement menuiserie et vitrage ou d’envisager l'amélioration de leurs performances. On trouve aujourd’hui des menuiseries en différents matériaux (métal, bois, PVC) parfois associés (bois ou PVC avec parements aluminium). Le bois massif utilisé pour les menuiseries leur confère durabilité et forte isolation. Avantages : • Bon isolant 0.2 W/m.°C • Rigidité et durabilité (0.13 pour le sapin, 0.23 pour le chêne) • Eco-conception : matériau respectueux de l’environnement de son extraction à son recyclage Inconvénients : Fenêtres Fenêtres Les fenêtres • Nécessite un entretien si la patine naturelle ne plaît pas • Plus fragiles vis à vis des agressions extérieures • Attention au bois exotique non certifié qui possèdent un écobilan négatif Exigez les certifications FSC ou PEFC ou équivalent ou cherchez des produits équivalents en bois local, comme le pin ou le chêne. 2. Les vitrages 1. Les menuiseries vitrées Menuiseries en PVC (Polyvinyle de Chlorure) Les menuiseries en PVC sont fabriquées par extrusion en continu. Les profilés sont constitués de parois minces séparées par une multitude de chambres d’air qui les rendent isolants. Avantages : • Isolation performante coefficient d’isolation entre 1 et 2 W/m². C en fonction de la structure • Pas d’entretien nécessaire • • • Inaltérable et antichoc Economique Diversité de couleurs et effets Inconvénients : • Produit à base de pétrole • Peu écologique : 50% du chlore produit par les incinérateurs provient du PVC. En cas d’incendie, le PVC génère de l’acide chlorhydrique corrosif et surtout des dioxines extrêmement toxiques, rendant la maison de toute manière inhabitable par contamination • Consommation d'énergie importante et fort impact environnemental à la fabrication • Faible résistance mécanique par rapport au métal (des renforts métalliques sont nécessaires pour rigidifier le profil mais ils dégradent les performances thermiques) Menuiseries en aluminium ou en acier Avantages : • Profilés fins • • Rigidité (idéal pour les grandes baies coulissantes) Recyclable Inconvénients : • Matériau peu isolant (7 à 8 W/m².°C), pour y remédier on incorpore des barrettes de faible conductivité entre les deux profilés extérieur et intérieur de la menuiserie pour rompre les ponts thermiques afin de rendre la menuiserie plus isolante (jusqu’à 1,6 W/m2.°C). • Consommation d'énergie importante pour la fabrication Le simple vitrage n'est aujourd'hui plus autorisé par la réglementation thermique car d'autres procédés de vitrage permettent de faire des économies en limitant dans une certaine mesure la consommation en énergie. L’isolation thermique d'un vitrage est caractérisée par le coefficient U ; plus il est faible, meilleure est la performance thermique. Il représente la quantité de chaleur en Watt (W), qui traverse une paroi d'une surface de 1 m² quand il y a un écart de température de 1°C entre les ambiances séparées par celle-ci. Pour des conditions identiques de mise en œuvre et d'environnement (vent, température), le coefficient U dépend essentiellement des caractéristiques de l'espace de gaz (nature et épaisseur), des composants verriers (émissivité, épaisseur), et de la nature de l'intercalaire. Il est également important de prendre en compte l'aspect acoustique dans le choix d'un vitrage. Le faible surcoût (5% environ) permet d'améliorer grandement le bien-être des habitants. Double vitrage - Vitrage isolant à lame d’air : le principe du vitrage isolant est d'intercaler une ou plusieurs lames d'air entre des feuilles de verre. L'air immobile ainsi emprisonné, présentant une bonne résistance thermique, confère à l'ensemble des propriétés d'isolation thermique plus intéressantes que celles apportées par un vitrage simple. - Vitrage isolant à lame de gaz ou vitrage à isolation renforcée (VIR) : la transmission de chaleur au travers de la lame d'air ou de gaz se fait par conduction et convection. Cet échange thermique est fonction des propriétés des gaz (masse volumique, conductivité thermique, viscosité, chaleur massique). Certains gaz sont plus performants que l’air : - l'argon (employé fréquemment). - le krypton et le xénon sont plus performants que l'air et l'argon mais très onéreux. - l'hexafluorure de soufre (SF6) est plus performant que l'air dans les faibles épaisseurs, il présente également un intérêt pour l'atténuation acoustique des sons aigus. 14 15 Appelé aussi fenêtre « basse énergie » ou « passive », il réduit encore les pertes d’énergie et accroît l’isolation acoustique. Les vitrages sont revêtus de couches de microparticules métalliques et séparés par un remplissage de gaz rare (argon). Toutefois, ce type de vitrage réduit les apports solaires (chaleur et lumière) et subit des contraintes mécaniques importantes dues à son poids. Vitrage isolant à couche faiblement émissive L’émissivité est une propriété de surface. Quand deux surfaces sont en regard l’une de l’autre et à des températures différentes, elles échangent de la chaleur par rayonnement. Cet échange de chaleur est proportionnel à l'émissivité des surfaces. L’émissivité normale du verre classique est égale à 0,9, celle des vitrages « couche peu émissive » est de l'ordre 0,1. Un produit présentant une surface faiblement émissive échangera moins de chaleur avec son environnement qu'une surface fortement émissive. Ceci garantit une isolation thermique renforcée pour les doubles vitrages, avec une réduction de la condensation. Au moment de la fabrication de ce vitrage, une couche dure d’oxydes métalliques est déposée sur la surface externe du verre intérieur. Vitrage chauffant Double vitrage dont un des verres est recouvert d’une ou plusieurs couches d’oxydes. La couche chauffante est placée sur le verre intérieur. Traversée par un courant électrique, cette couche métallique s’échauffe. Par conduction la température du verre interne augmente et le verre rayonne vers l’intérieur mais aussi vers l’extérieur. Pour cette raison une couche réfléchissante au rayonnement infrarouge peut être déposée sur la face interne du verre extérieur pour renvoyer cette énergie vers l’intérieur. Source : CNIDEP (centre national d'innovation pour le développement durable et l'environnement dans les petites entreprises) Tableau comparatif de différents vitrages (valeurs moyennes) Coefficient K Type de vitrage W/m2 .°C Simple vitrage, 4 mm 4.7 Survitrage 3.7 Double vitrage à lame d'air (4-12-4) 2.8 Valeur de la réglementation thermique 2012 1.1 Double vitrage avec traitement de surface faiblement émissif à lame d'argon (4-16-4) Triple vitrage à lame d'air (4-12-4-12-4) 1.1 Triple vitrage avec traitement de surface faiblement émissif à lame d'argon 0.5 1.1 Ventilation Une bonne ventilation est nécessaire pour assurer la qualité de l’air intérieur, renouveler l’oxygène pour les occupants et les appareils à combustion, évacuer les odeurs et polluants et conserver un taux d’humidité idéal réduisant le développement des moisissures dues à la vapeur d’eau (bains, douches, cuisine, séchage du linge mais aussi 1 à 1.5 litres d’eau par jour qu’une personne produit en respirant). La simple ouverture des fenêtres peut suffire, mais elle provoque un gaspillage énergétique important en période de chauffage. Il est donc important d’opter pour une ventilation mécaniquement contrôlée (VMC) Ventilation Fenêtres Triple vitrage 1. Fonctionnement des différents dispositifs de VMC VMC Simple flux auto réglable Ce système crée une dépression permettant à l'air neuf de pénétrer dans le logement par des entrées d'air auto réglables situées généralement au-dessus des fenêtres des pièces principales (chambres, séjour). L'air vicié est extrait de la cuisine, la salle de bains et les WC grâce au groupe de ventilation par l’intermédiaire de bouches d’extraction et de conduits souples. VMC Simple flux hygroréglable Ce système repose sur le même principe que celui de la VMC simple flux auto réglable, cependant le renouvellement de l'air est régulé selon le taux d'humidité. Le système « VMC Hygro A » conserve des entrées d'air auto réglables qui varient en fonction de la pression. La modulation de débit liée à l'humidité est réalisée à l'extraction. Le système « VMC Hygro B » possède des entrées d'air et des bouches d'extraction hygroréglables. VMC Double flux Contrairement au simple flux, ce sont deux réseaux de conduits qui font circuler l'air mécaniquement. Le premier est destiné à l'extraction de l'air vicié et concerne la salle de bains, la cuisine et les WC. Le second, et c'est là la nouveauté, concerne l'insufflation de l'air neuf dans les pièces principales (séjour et chambres). Ils sont reliés à un bloc de distribution qui préchauffe grâce à un échangeur thermodynamique et filtre l'air neuf. On peut ainsi récupérer jusqu’à 90% de l’énergie contenue dans l’air extrait. 17 L’étanchéité de votre logement doit être la meilleure possible, pour que les circulations d’air se fassent bien telles qu’elles sont prévues et pour limiter les déperditions de chaleur. Il faut également veiller à un entretien régulier de la VMC pour assurer un bon fonctionnement dans le temps. La toiture végétalisée 2. Avantages et inconvénients de la VMC double flux Le principe de la toiture végétalisée (ou toit vert) consiste à recouvrir d'un substrat végétalisé un toit plat ou à faible pente (jusqu'à 35°). A faible épaisseur, il s’agit d’une végétalisation extensive (intensive pour une toiture-terrasse jardin). Ce système de verdissement utilisé initialement pour des objectifs esthétiques offre des avantages environnementaux, notamment en améliorant la qualité de l'air par absorption de différents polluants urbains. Il permet également de retenir les eaux pluviales lors des fortes précipitations, évitant ainsi l'engorgement des collecteurs et des stations d'épuration. Cet aménagement de toiture fait office de rétention d'eau pendant les gros orages et participe à la limitation des inondations. La toiture végétalisée offre une bonne isolation thermique en gardant la chaleur en hiver. En été, sur une étanchéité, des températures de 60° C à 75° C sont régulièrement enregistrées alors qu'avec une végétalisation extensive, cette température sera de 25° C à 35° C. On observe aussi un confort acoustique amélioré. Avantages Inconvénients - Economies d’énergie par récupération des calories - Filtration de l’air entrant - Sensation de courant d’air froid supprimée - Isolation acoustique du dehors - Préchauffage ou rafraîchissement de l’air entrant - Système le plus coûteux à l’achat - Bruit des bouches d’insufflation, en particulier dans les chambres, en cas de mauvaise conception - L'importance du double réseau de conduits, sa position et son isolation thermique 3. Ordres de grandeur et réglementation La ventilation est une obligation légale (arrêtés du 24 mars 1982 et du 28 octobre 1983) pour tous les logements postérieurs à 1982, collectifs ou individuels. Des débits réglementaires sont exigés. La façon la plus sûre de les obtenir est d’installer une VMC. Les débits extraits réglementaires (en m3/h) de chaque pièce dépendent du nombre de pièces principales du logement ainsi que de la fonction de la salle. Ces valeurs sont reportées dans le tableau ci-dessous. débits extraits en m3/h Nombre de pièces principales du logement Cuisine Salle de bains commune ou non avec un cabinet d’aisance Autre salle de bains Cabinet d’aisance Unique Multiple 1 75 15 15 15 15 2 90 15 15 15 15 3 4 105 120 30 30 15 15 15 30 15 15 5 et plus 135 30 15 30 15 1. Le principe et les avantages 2. L'installation VMC Simple flux auto réglable VMC Simple flux hydro réglable VMC Double flux Neuf Rénovation 400 € 700 € 1.5 à 2 fois les prix mentionnés ci-contre 2000 € Source Ademe Bac prêt à poser pour toiture végétalisée Leur mise en œuvre est facilitée par la conception des systèmes complets de verdissement des toitures, fiables et performants (tapis ou dalles pré-végétalisées avec éventuellement un système d'arrosage intégré si cela est nécessaire). La pose peut s'envisager sur du neuf ou sur des constructions déjà existantes. Mais elle nécessite, dans tous les cas, une toiture solide et étanche. Selon les cas, le coût varie de 25 à 130 € le m2 pose comprise. Les coûts d'entretien sont faibles et leur durabilité est supérieure aux toitures plates classiques. Le coût d’une VMC varie selon le système retenu, la taille de la maison, sa configuration, du nombre d’habitants et de leur mode de vie. Le tableau suivant donne un ordre de grandeur de prix (fourniture et pose, hors taxe) pour un logement neuf et en rénovation. Type de vitrage Toiture végétalisée Ventilation 16 Site de Villiers-le-Bel de la Chambre de Métiers 18 19 Les peintures et enduits sont des compositions généralement liquides ou en pâte, employées pour protéger, décorer ou améliorer des surfaces. Ils sont appliqués en une ou plusieurs couches, avec un pinceau, un rouleau, par projection ou au couteau. La peinture comporte en général trois composants : - Le pigment, qui donne la couleur et l'opacité, - Le liant ou médium, qui lie le pigment et donne la consistance et la transparence, - Le diluant ou solvant, qui rend la peinture liquide et permet une application facile. Après application, le diluant s'évapore et la peinture durcit. On trouve également divers produits qui améliorent l'élasticité ou la résistance de la peinture ou son séchage. Deux labels environnementaux officiels existent pour les peintures : L' Ecolabel européen n'est attribué qu'aux produits au moins aussi efficaces que les produits classiques mais garantissant la prise en compte de caractéristiques environnementales. La quantité de pigment blanc est réduite tout en continuant à garantir un recouvrement suffisant. Les pigments sont produits selon des critères écologiques rigoureux. Le produit libère moins de solvants et ne contient pas de métaux lourds ni de substances toxiques ou cancérogènes. www.eco-label.com Le label « NF environnement » offre des garanties environnementales équivalentes à l'éco-label européen (performances du pouvoir masquant et de séchage, limitation des impacts sur l'environnement par une teneur réduite en solvants et l'absence de certaines substances dangereuses.) www.marque-nf.com En fonction de leur composant de base, les peintures se déclinent en deux familles : 1. Les enduits et peintures synthétiques Les peintures à phase solvant (glycéro): composées d'huiles végétales pures (notamment l'huile de lin), d'un liant à base de résine synthétique. Elles contiennent une importante quantité de solvants nuisibles pour l'environnement et la santé (notamment pendant la pose et le séchage). Cette classe de peinture possède de grandes qualités couvrantes et de résistance aux chocs mais elle est aussi difficile à poser et nécessite une bonne aération pour réduire les risques d'exposition. Les peintures à phase aqueuse (acryliques) utilisent aussi un liant à base de résine synthétique qui est mise en suspension dans l'eau. Elles contiennent peu de solvants (moins de 1g/l pour les peintures les plus respectueuses de l'environnement). Elles contiennent néanmoins des éthers de glycol qui pénètrent facilement dans l'organisme et qui peuvent s'avérer toxiques par inhalation, ingestion et par voie cutanée pour l'homme et dégradent l'environnement. Il est donc nécessaire de prendre des précautions lors de la pose pour éviter les contacts avec la peau et d'aérer malgré l'absence d'odeur. Les peintures et enduits dits naturels sont globalement moins polluants, même s’il existe toujours un risque de réaction allergique. Il n’existe pas de label « peintures ou enduits naturels ». Ces revêtements ont globalement le même prix que leurs équivalents synthétiques. Le solvant peut être composé d’eau, d’essences de conifères (térébenthine) ou encore d’essences d’écorces d’agrumes à la place de composés pétroliers. Les liants sont à base d’huiles végétales (lin, ricin, romarin, lavande...), de cires d’abeilles, de résines naturelles (pin), de caséine, de silicate de soude, de chaux aérienne éteinte (CAEB) ou chaux grasse. Les adjuvants sont limités à l'essentiel et ne sont que peu ou pas toxiques : alun, borax, kieselgur (silice pulvérulente formée de débris de coquilles fossiles), kaolin (argile blanche réfractaire et friable utilisée pour les céramiques et porcelaines). Les pigments peuvent être de nature végétale (valériane, thé, oignon,...) ou minérale (terre de Sienne, ocres,...). Les enduits naturels possèdent les mêmes propriétés écologiques que les peintures naturelles. Selon leur texture ou leur composition, on parle d'enduits, de badigeons, de peintures ou encore de Tadelakt (enduit marocain à base de chaux). On peut trouver comme composants de base : La chaux (vertus isolantes, désinfectantes et fongicides), le plâtre, l’argile (propriétés phoniques), la terre, le sable, le silt (particules de silice de très faible diamètre), la terre contractible (mélange de sable, de silt et d’argile), la pâte à papier… Peintures et enduits Peintures et enduits Les peintures et enduits 2. Les enduits et peintures dits naturels Mise en œuvre d’un enduit chaux-chanvre Avantages : - pas de dégagement de toluène, xylène et benzène (effets mutagènes ou cancérigènes) - important pouvoir de pénétration dans le support - rôle régulateur grâce à une bonne perméabilité à la vapeur d’eau - aucune propriété électrostatique - durée de vie très élevée - excellent rendement à la superficie et très bon vieillissement - sans odeur Inconvénients : - application parfois difficile - temps de séchage plus important - non lavables - moins de choix de teintes - allergies possibles aux essences d'agrumes 20 21 ddd Une énergie renouvelable est une source d’énergie qui se renouvelle assez rapidement pour être considérée comme inépuisable à l’échelle humaine. A partir de ressources naturelles, l’Homme est capable de générer de l’énergie grâce aux technologies développées. Leur relatif faible impact sur l’environnement en fait des énergies d’avenir face au problème de la gestion des déchets du nucléaire et aux émissions de gaz à effet de serre. L’énergie éolienne : le vent est utilisé pour faire tourner des pales qui sont couplées à un rotor et à une génératrice qui produit de l’électricité (principe de la dynamo de vélo). L’énergie hydraulique : on utilise une hauteur de chute d’eau, le débit du cours d’eau ou la marée pour transformer une énergie mécanique en énergie électrique. L’eau entraîne la roue d’une turbine qui, à son tour, entraîne un alternateur transformant ainsi l’énergie mécanique en énergie électrique. L’énergie solaire : il existe deux types d’énergie solaire, le photovoltaïque et le solaire thermique. Pour le photovoltaïque, il s’agit de convertir la lumière en électricité à l’aide de panneaux solaires photovoltaïques. Le solaire thermique ne produit pas d’électricité mais de la chaleur via des capteurs solaires. L’énergie solaire thermique peut servir à différents usages : la production d’eau chaude sanitaire, le chauffage d’une habitation, le chauffage de l’eau d’une piscine. La biomasse : on désigne par biomasse toute matière d’origine organique (bois, céréales,…). On peut utiliser la biomasse de trois façons différentes : en la brûlant, en la faisant fermenter ou en la transformant chimiquement. La géothermie : Le principe consiste à extraire l’énergie géothermique contenue dans le sol pour l’utiliser sous forme de chauffage ou pour la transformer en électricité. 1. Fonctionnement Le solaire thermique Les énergies renouvelables, c’est quoi ? Le solaire thermique Comme son nom l’indique, dans cette technologie, on capte les rayons du soleil pour en faire de la chaleur. L’énergie gratuite et inépuisable du soleil est donc récupérée sous forme de chaleur grâce à des capteurs solaires thermiques. Le solaire thermique permet alors d’assurer une partie des besoins en eau chaude sanitaire et en chauffage de son habitation. Une énergie d’appoint est toujours nécessaire pour pallier au manque de soleil. Il existe 2 technologies : le chauffe-eau solaire individuel (CESI) ou le système solaire combiné (SSC). Le CESI pour l’eau chaude sanitaire et le SSC pour l’eau chaude et le chauffage. Grâce à ces technologies on peut couvrir jusqu’à 70 % des besoins en eau chaude et en chauffage dans une habitation du Val d’Oise. 2. Implantations possibles La plupart du temps les capteurs sont situés sur le toit d’une habitation et orientés plein sud (possibilité sud-ouest et sud-est) de manière intégrée ou non. Il faut éviter les ombres qui pourraient diminuer le rendement des capteurs. Il est tout de même possible d’intégrer les capteurs autre part que sur le toit. Il est nécessaire de disposer d’un espace pour y implanter le ballon de stockage, de préférence le plus proche des capteurs et si possible isolé. images : CMA89 22 23 Un CESI est dimensionné suivant le nombre de personnes dans l’habitation : de 1 à 1,5 m² de panneaux par personne et de 75 à 100 litres par personne pour le ballon de stockage. Pour un SSC on peut compter 1 m² de panneaux pour 10 m² à chauffer. Le coût d’une installation varie en fonction du type de capteurs, de leur implantation et de la taille de l’installation. Il faut compter entre 800 à 1 200 € TTC/m². Une installation nécessite peu d’entretien et possède une durée de vie de 15 ans minimum. L’installation doit se faire dans les règles de l’art : avec un installateur qualifié (Qualisol) et du matériel certifié Solar Keymark ou CSTBat (ou les normes NF EN 12975 et NF EN 12976). Le solaire photovoltaïque 1. Fonctionnement Dans cette technologie, les rayons du soleil sont transformés directement en électricité grâce à des cellules photovoltaïques (PV). L’énergie gratuite et inépuisable du soleil est donc récupérée et convertie en électricité grâce à ces cellules PV. Le solaire PV peut alors couvrir tout ou partie de ses besoins en électricité. Un système PV permet de produire de l’électricité sur le lieu même de consommation et de façon non polluante. Dans le cas d’une construction neuve, les capteurs doivent être intégrés dans le permis de construire. Pour une habitation existante, une simple déclaration de travaux en mairie est nécessaire. Dans le cas d’un site classé (centre ville historique, zone naturelle, abords de monuments), la pose de capteurs solaires est possible mais soumise à l’accord de l’Architecte des Bâtiments de France. L’installation d’un CESI ou d’un SSC donne droit à des aides financières : crédit d’impôt, subvention de la région ou ANAH (cf fiche aides financières). source Perseus Le solaire photovoltaïque Le solaire thermique 3. Ordres de grandeur et réglementation Les panneaux transforment la lumière en courant continu. Un onduleur convertit ce courant continu en courant alternatif afin de pouvoir le distribuer sur le réseau. On installe également un compteur de production électrique. Dans le cas d’un système isolé, on installe des batteries de stockage. L’électricité peut être soit vendue au distributeur d’électricité soit consommée directement sur place pour les sites isolés du réseau de distribution. 4. Quelques exemples 2. Implantations possibles La plupart du temps les panneaux sont situés sur le toit d’une habitation et orientés plein sud (possibilité sud-ouest et sud-est) de manière intégrée ou non. Il faut à tout prix éviter les ombres qui pourraient diminuer le rendement des panneaux. L’intégration au bâti est un facteur important car elle va dicter le tarif d’achat de l’électricité produite. Il existe de nombreuses façons d’intégrer les panneaux photovoltaïques : en verrière, en façade, sur toiture, en brise-soleil, pergola…mais attention au rendement plus faible sur une façade par exemple. Les tarifs sont réévalués tous les ans et indexés sur des indices INSEE. A la fin de chaque trimestre, en fonction des nouvelles demandes reçues par les gestionnaires de réseaux, les ministres en charge de l’énergie et de l’économie arrêteront la valeur de l’ajustement trimestriel. EDF s’engage à acheter l’électricité à ce tarif fixe pendant 20 ans. 24 25 Pour mesurer la quantité d’électricité productible par les panneaux on utilise le Watt Crête (Wc). Il s’agit de la puissance maximale fournie sous un rayonnement solaire de 1 kW/m² à 25°C. Cette puissance crête n’est jamais atteinte en réalité, mais elle permet de comparer les panneaux. En effet, il est admis qu’en île de France, pour 1 kWc installé les panneaux fournissent dans les meilleures conditions 900 kWh/an. Il existe 2 possibilités de raccordement au réseau : - la totalité de la production est injectée et vendue au réseau - le surplus de la production est injecté et vendu au réseau Le premier cas est préférable car lors de la production maximale (en pleine journée) il n’y a pas forcément de consommations électriques instantanées (car absence dans la journée). Dans les deux cas il est nécessaire d’être cohérent avec son installation photovoltaïque et de faire une démarche de maîtrise de ses consommations électriques d’origine « non renouvelable ». Un système PV est dimensionné selon la production que l’on souhaite. Le coût d’un système varie en fonction de la puissance installée et du type d’intégration. Prix moyen fournitures et pose pour une installation de 3 000 Wc : 5,93 €HT/Wc pour les panneaux « intégrés » (selon enquête 2010 outilssolaires.com). Pour une installation chez un particulier, la puissance installée ne dépassera pas 3 kWc (pour des raisons de prix et surtout d’aides financières). Une installation nécessite peu d’entretien et possède une durée de vie de 25 ans minimum. L’ installation doit se faire dans les règles de l’art : avec un installateur qualifié (QualiPV) et du matériel certifié : normes EN 61215 et NF EN 61646). La réglementation est la même que pour la pose de capteurs solaires thermiques. Au niveau des formalités administratives de raccordement n’hésitez pas à contacter votre Espace Info Energie. L’installation d’un système PV donne droit à des aides financières : crédit d’impôt, et subvention de la région (cf fiche aides financières). photos Sunasol Le chauffage au bois 1. Fonctionnement On parle également de bois énergie. Il est utilisé principalement pour le chauffage de l’habitation et il existe aussi des possibilités pour l’eau chaude sanitaire. Avec un système de chauffage central ou comme appoint, le bois énergie utilisé dans des appareils de plus en plus performants et moins polluants constitue une sérieuse alternative aux combustibles fossiles. Bois énergie Le solaire photovoltaïque 3. Raccordement et ordres de grandeur Le bois est une énergie naturelle, inépuisable à condition de reboiser au rythme de la consommation. 2. Combustibles et appareils utilisés Tout comme l’appareil utilisé pour brûler ce bois énergie, il est indispensable d’avoir un combustible de qualité : humidité contrôlée et nature du bois. Pour une installation chez un particulier, deux combustibles s’offrent à lui : la bûche ou le granulé. La bûche est exclusivement réservée à un fonctionnement manuel. Le granulé quant à lui, provient de sciures compactées (sans agent chimique), il est réservé à un fonctionnement automatique. Il existe également les plaquettes qui proviennent du bois déchiqueté issu de l’entretien des forêts ou de déchets de bois propre adapté à un fonctionnement automatisé. Unité Unité/tonne (t) énergie/unité (kWh) Prix/unité* Prix/Kwh Bûche Stère 2 1 600 kWh/t 63 € 0,037 €/kWh Plaquette MAP1 4 900 soit 3 600 kWh/t 120 €/t 0,033 €/kWh Granulé Tonne (t) 1 4 700 kWh/t 240 à 270 €/t 0,051 à 0,057 €/kWh *Prix 2008 en Région Parisienne - MAP : m3 apparent plaquettes/masse volumique Les appareils actuels de chauffage au bois en France ont un rendement moyen de 40 %. Avec la même quantité de bois nous pourrions chauffer 2 fois plus de logements avec les appareils performants d’aujourd’hui. L’utilisation du bois énergie contribue à l’entretien de la forêt et du paysage. La valorisation énergétique des déchets forestiers permet d’améliorer l’état sanitaire des forêts et de régénérer les peuplements âgés. L’installation d’un équipement utilisant le bois ou la biomasse pour la production de chaleur donne droit à des aides financières : crédit d’impôt, Parc naturel régional du Vexin français ou ANAH (cf fiche aides financières). 27 Les appareils divisés : Foyers fermés : Inserts : Cuisinières : Poêles : rendements 60 à 85 % 60 à 85 % 75 % 60 à 85 % En chauffage central : rendements Chaudières bois : 50 à 75 % Chaudières granulés : 75 à 85 % Les systèmes d’appoints tels que les poêles, inserts ou foyers fermés présentent une bonne alternative pour diminuer les consommations du système existant. Ils peuvent sous certaines conditions assurer une bonne partie du chauffage selon leur Insert à foyer fermé implantation. Les systèmes de chaudières automatiques présentent les mêmes conditions d’utilisation qu’un système central au fioul ou au gaz : régulation, alimentation automatique du granulé Poêle à bois ou des plaquettes, entretien minimum. Chaudière bois 3. Les garanties Pour être certain à la fois du matériel et de l’installation il est recommandé de faire appel à un installateur « Qualibois » et choisir du matériel labellisé « flamme verte ». Il existe également la marque « NF bois de chauffage » pour la garantie d’un combustible de qualité : l’humidité est à contrôler ! Pour les granulés : NF granulés et DIN. 4. Les contraintes - L’approvisionnement local en combustible doit être étudié, il va déterminer le coût de fonctionnement et éviter le transport de celui-ci - La surface nécessaire pour l’implantation du combustible ou d’un local chaufferie, ventilé et non humide, accessible facilement pour les livraisons. La pompe à chaleur 1. Présentation du système « pompe à chaleur » Une pompe à chaleur (PAC) est un équipement électrique permettant d’extraire l’énergie thermique contenue dans l’environnement (air, sol ou eau de rivière/nappe) et de la transférer pour chauffer un bâtiment. La performance dépend de la source dont on prélève la chaleur. Quand on consomme chez soi 1 kWh d'électricité finale (à la sortie de la prise), il faut consommer 3 kWh d'énergie primaire (cela est du à la production de l'électricité en France). Une PAC lorsqu'elle consomme 1 kWh d'électricité, elle en restitue plus de 3 kWh thermique, ce qui permet d'obtenir une équivalence entre énergie primaire et énergie finale. Une pompe à chaleur est d'abord un système de chauffage, mais elle peut également chauffer l'eau sanitaire, et dans le cas d'un modèle « réversible » produire du froid en été. Pompe à chaleur Bois énergie 26 2. Performances des pompes à chaleur La performance énergétique d'une pompe à chaleur est caractérisée par le rapport entre la quantité de chaleur produite et l'énergie électrique consommée par le compresseur. Si pour chaque kWh électrique consommé le système de PAC émet 4 kWh de chaleur dans la maison à chauffer, on dit qu'il a un coefficient de performance* (COP) de 4. Afin de bénéficier des aides publiques la valeur du COP doit être de 3,4 au minimum pour une PAC air/eau ou “géothermiques” dont la finalité essentielle est la production de chaleur. Pour une production d’eau chaude sanitaire, le COP de la PAC géothermique doit être supérieure à 2,3. Ce COP est une donnée de laboratoire qui mesure de façon précise les performances d’une PAC, mais dans des conditions éloignées de la réalité. Il faut absolument préciser ce COP en fonction de la température extérieure ainsi que celle du circuit de chauffage. Plus la température extérieure est froide, plus le COP diminue. 5. Les coûts Les coûts d’investissement sont variables selon la pose des appareils. De manière générale les prix varient de 750 € à 2 500 € pour les appareils divisés, de 1 500 à 4 500 € pour des chaudières bûches et de 4 500 € à 12 000 € pour une chaudière automatique (prix hors main d’œuvre). Au niveau des combustibles on trouve un prix moyen de 63 € pour le stère de bûche et de 250 € la tonne de granulés. Le prix du granulé va dépendre du lieu d’approvisionnement et de la quantité livrée. Il faut savoir qu’il existe des sacs de granulés qui ramènent le prix de la tonne à 270 €. Le coût de fonctionnement d’une solution de chauffage au bois se révèle très économique (coût au kWh comparable au gaz pour les chaudières automatiques, au litre de fioul pour les granulés en sac). Pour les bûches et les plaquettes il s’agit du coût au kWh le plus bas parmi les autres énergies. Et il s’agit surtout d’une énergie beaucoup plus respectueuse pour l’environnement ! 3. Les différents procédés de distribution ∙ Les PAC à détente directe Un seul circuit est utilisé : le fluide frigorigène circule en circuit fermé dans la pompe, dans les capteurs, et dans les émetteurs de chaleur. La quantité importante de fluide frigorigène implique une pose minutieuse et un contrôle rigoureux en fin de vie. En clair, de gros travaux seront nécessaires pour un changement de chauffage. ∙ Les PAC mixte Elles ont deux circuits : celui des capteurs et de la pompe contenant le fluide frigorigène et celui des émetteurs de chaleur contenant l'eau. 28 29 Elles utilisent 3 circuits : celui de la pompe avec le fluide frigorigène, celui des émetteurs avec de l'eau additionnée d'antigel et enfin celui des émetteurs de chaleur avec l'eau. 4. Conditions réglementaires Pas de conditions spéciales exceptées pour les technologies nécessitant un forage. Au titre de la loi sur l’eau : demande d’autorisation ou de déclaration à la préfecture en cas de prélèvement sur l’eau d’une nappe. Au titre du code minier : les forages d’une profondeur supérieure à 10 mètres doivent être déclarés auprès de la Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE). chaleur et la température de consigne du chauffage. Selon le climat de la région, il est nécessaire de prévoir un chauffage d’appoint. Le chauffage est assuré soit par de l’air chaud pulsé (pompe à chaleur air/air), soit par le biais d’un circuit hydraulique alimentant un plancher chauffant, des radiateurs ou des ventilo-convecteurs (pompe à chaleur air/eau). Ces pompes à chaleur sont réversibles et peuvent rafraîchir la maison en été. ∙ La PAC sur l'eau « Aquathermie » Ce sont les nappes phréatiques qui servent de source chaude si la réglementation permet leur exploitation. Deux configurations sont possibles, soit l'eau circule directement à travers l'évaporateur, soit la chaleur de l'eau est transférée au fluide frigorigène par l'intermédiaire d'un échangeur. Pompe à chaleur Pompe à chaleur ∙ Les PAC à fluide intermédiaire 6. Les garanties 5. Les différentes sources pour capter la chaleur ∙ Les PAC à capteurs enterrés « Géothermie » Il sera plus adapté de parler de pompe à chaleur sur capteurs enterrés, car la géothermie au sens strict concerne l'exploitation de la chaleur terrestre à plusieurs centaines de mètres de profondeur. L' énergie des « PAC géothermiques » provient essentiellement de la chaleur du rayonnement solaire et des eaux de pluie emmagasinées dans le sol. Les capteurs enterrés peuvent être placés en configuration horizontale ou verticale. Des tubes de polyéthylène ou de cuivre gainé de polyéthylène sont utilisés comme capteurs horizontaux. Ils sont installés en boucles enterrées horizontalement à faible profondeur (de 0,60 m à 1,20 m). L' eau additionnée d'antigel ou le fluide frigorigène de la pompe à chaleur (selon la technologie employée) circule en circuit fermé à travers les tubes enterrés. On estime que la surface de capteurs nécessaire est de 1,5 à 2 fois la surface habitable à chauffer. Les capteurs verticaux sont constitués de deux tubes de polyéthylène formant un U, installés dans un forage (jusqu'à 80 m de profondeur) et scellés dans celui-ci avec du ciment. On y fait circuler de l'eau additionnée de liquide antigel, en circuit fermé. images Avenir Energie L' emprise au sol est minime par rapport aux capteurs horizontaux. ∙ Les PAC sur l'air « Aérothermie » Le prélèvement de chaleur dans l'air ambiant offre des possibilités simples et économes pour le fonctionnement d'une pompe à chaleur. Cependant, à la différence de la « géothermie » où la température du sol (entre 10 et 15°C) reste stable tout au long de l’année, la température de l’air extérieur fluctue et peut devenir très basse. Or la performance d’une PAC est directement liée à la différence entre la température du milieu où l’on prélève la La marque NF PAC a été créée avec une liste de matériel agrée. On trouve également une certification Eurovent et un avis technique du CSTB pour s’assurer de la qualité des produits. Il existe aussi l’appellation « QualiPAC » qui recense les installateurs ayant suivi des formations et réalisé des installations contrôlées. Finalement, pour les forages et donc les PAC sur l’eau, il existe enfin une garantie nommée Aquapac qui garantie la recherche d’un débit d’eau suffisant et la diminution du débit de la nappe après l’installation de la pompe à chaleur. 7. Synthèse En tenant compte de la consommation d'énergie électrique nécessaire au fonctionnement d'auxiliaires (ventilateurs pour les ventilo-convecteurs, pompe de circulation pour le plancher chauffant ou les radiateurs, et éventuellement pour faire circuler l'eau dans les capteurs enterrés) une pompe à chaleur bien dimensionnée peut permettre d'économiser jusqu'à 60 % de la facture de chauffage, si on compare l'installation à celle d'un chauffage électrique conventionnel. Bien que le COP soit de 3,4 ou plus, l'énergie finale utilisée pour le chauffage est approximativement équivalente à l'énergie primaire* utilisée pour produire l'électricité consommée. Ce bilan énergétique est remarquable pour un système de chauffage électrique, mais le bilan global n'est pas meilleur que celui d'une chaudière conventionnelle à gaz ou au fioul. De plus, l'investissement est nettement supérieur. Alors, quels sont les avantages ? D'abord, le chauffage électrique offre un grand confort d'utilisation, pas de fumées ou de cuve à remplir. Ensuite, la réversibilité du fonctionnement offre la possibilité de climatisation en été. La possibilité de climatisation est présentée comme un avantage gratuit, mais en pratique, les économies d'énergie escomptées pour le chauffage sont perdues en climatisation. Une pompe à chaleur performante permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre par rapport à une chaudière au gaz ou au fioul. Le site ADEME / BRGM sur la Géothermie : www.geothermie-perspectives.fr 30 31 Le puits canadien ou provençal est un système efficace et écologique qui permet de chauffer ou de refroidir l’air de renouvellement en utilisant la température du sol. 1. Le fonctionnement Ce système profite de la stabilité de la température du sol pour chauffer ou refroidir l'air neuf de ventilation et de renouvellement d'un bâtiment. En effet, la température de l'air extérieur peut varier tout au long de l'année alors que la température du sol à 2 mètres de profondeur reste entre 14 et 15°C en moyenne. Il suffit donc de faire cheminer l'air extérieur dans un ou plusieurs tuyaux pour qu'il capte la chaleur du sol en hiver avant d'être insufflé par un ventilateur dans le bâtiment. 2. L’installation Cette solution s'applique plus facilement aux constructions neuves, pour lesquelles le poste de terrassement sera moins coûteux, aussi bien pour la maison individuelle que le collectif ou le tertiaire. Pour s'assurer de la qualité de l'air distribué, il convient de prendre d'importantes précautions au niveau du design et de la réalisation des canalisations enterrées (pente pour la L’air circule dans des tubes enterrés condensation, étanchéité, matériaux des tuyaux…). Les performances thermiques dépendent notamment de la nature du terrain, de la profondeur d'enfouissement, de la surface des canalisations en contact avec le sol et de la vitesse de circulation. Le cheminement de l'air extérieur se fait sur 25 à 50 mètres dans un ou plusieurs tuyaux de diamètre 160 ou 200 mm enterrés à environ deux mètres de profondeur. Le coût de l'installation d'un puits canadien pour une habitation de Entrée d’air du puits 120 m2 est compris entre 3 600 et 4 000 € avec ventilateur hors pose. 3. Les avantages et inconvénients Le puits canadien est réversible naturellement, c'est la fraîcheur du sol qui arrivera en été. On peut ainsi en hiver préchauffer l'air entrant et en été le rafraîchir jusqu'à obtenir un écart entre l'extérieur et la sortie du puits de 10 à 12°C en fonction de la longueur. Ce système est à la fois remarquablement efficace et très écologique. Ce type d'installation demande malgré tout un entretien minutieux et régulier des filtres pour éviter la prolifération des champignons et moisissures entraînant des odeurs désagréables voire des maladies. Schéma et photos Canada Clim La Régulation du chauffage Régulation et programmation du chauffage permettent d’assurer aux occupants d’un logement un confort optimal au meilleur coût avec une économie de 10 à 25 %. 1. Le fonctionnement La régulation consiste à maintenir la température ambiante d’un logement à une valeur déterminée et ce quelque soit les apports de chaleur pouvant influer sur celle-ci : soleil, mise en marche d’appareils de cuisson… Associée à la régulation, la programmation permet de définir au système de chauffage, la température de consigne à adopter en fonction des différents besoins d’une journée (jour/nuit ; présence/absence) ou de la semaine (week-end). La régulation du chauffage Puits canadien Le puits canadien 2. L’installation Il existe différents systèmes de régulation adaptables dans le neuf comme pour l’existant et ce quelque soit la source d’énergie (fioul, gaz, électricité, bois). Les robinets thermostatiques Il s’agit de vannes pilotées par une sonde de température et posées à la place des robinets de radiateur en chauffage central. Elles permettent de moduler le chauffage pièce par pièce en coupant la circulation d’eau quand la température de consigne est atteinte. Ce système est efficace pour les pièces avec un fort potentiel d’apport de chaleur gratuit. Le thermostat d’ambiance Il s’agit d’un boîtier électrique placé dans une pièce de séjour qui va mesurer la température de cette pièce et la comparer avec la consigne souhaitée. Si la température est inférieure, le thermostat va agir sur le système de chauffage afin de l’augmenter (liaison par fil ou par ondes). En chauffage électrique, les planchers rayonnants, les plafonds chauffants et les radiateurs à accumulation peuvent être régulés par cette technologie. Ce système est bien adapté à des logements à un seul niveau. La sonde extérieure La sonde mesure la température de l’air extérieur et permet à l’installation de chauffage d’anticiper les variations météorologiques. En chauffage électrique, les planchers chauffants à accumulation peuvent être régulés par cette technologie. Ce système convient bien dans une maison à étage ou avec une grande surface au sol et il est recommandé si l’on dispose de planchers chauffants. La régulation thermocyclique Cette technologie « intelligente » mesure très précisément et en continu la température de plusieurs pièces d’un logement. Les variations constatées permettent au système d’assimiler de façon autonome des informations (habitudes des occupants, orientation de la pièce, climat) qui vont lui permettre de calculer à l’avance les temps de chauffe à établir pour assurer une température optimale constante dans l’habitation. Ce système adaptable à tout type d’habitation et de système de chauffage, présente l’avantage de ne nécessiter aucun réglage. 33 La Récupération de l’eau de pluie Les traitements de « l’eau du robinet » toujours plus importants, entraînant une hausse du prix de cette eau (+10 % par an) que devra supporter les collectivités, donc les consommateurs. Dans une maison, en moyenne, 20 % de l'eau est gaspillée. S'il y a des fuites sur la canalisation, cela peut représenter une perte de 150 m3/an. De même pour une fuite sur une chasse d'eau et pour un robinet qui fuit au goutte à goutte. Une douche consomme moins qu'un bain tout en étant plus hygiénique. Sachez qu'en prenant l'habitude de fermer le robinet, vous pouvez économiser : • 10 litres d'eau pendant le brossage des dents • 30 litres d'eau pendant le rasage • 120 litres d'eau pendant la vaisselle (à la main) 1. Fonctionnement La pluie qui tombe sur la toiture de la maison est canalisée dans des gouttières qui sont reliées à une cuve intérieure ou extérieure. Une pompe électrique permet d'acheminer l'eau de la cuve vers la maison où elle peut alimenter les sanitaires et la machine à laver. Il est également possible d’associer un traitement de potabilisation. Quels sont les avantages ? La récupération des eaux de pluie permet de faire des économies d’eau et donc de maîtriser le coût de l’eau du robinet. Un tel système offre une autonomie intéressante, surtout en période estivale où les restrictions en eau sont de plus en plus fréquentes. L’ eau de pluie est douce et non calcaire, ce qui réduit de 40 à 60 % l'usage de savons, adoucissants et autre anti-calcaire dans votre lave-linge, qui verra sa durée de vie augmenter, comme celui de votre linge, qui ne sera plus soumis à de l’eau calcaire (aussi appelé eau dure !) Le coût de ce type d’installation varie de 6 000 à 8 000 € selon la disposition de l’habitation, sa taille et si elle est réalisée avant ou après la construction. Ce type de système peut bénéficier d’un crédit d’impôt en 2012 sur les équipements de récupération constitués à l’aval d’une toiture pour des usages extérieurs (jardin, lavage de terrasse ou de voiture…) et certains constituants concernant les usages intérieurs pour les WC et à titre expérimental le lave linge. Les modalités d’utilisation de l’eau de pluie sont explicitées dans l’arrêté du 21 août 2008, publié au JO n°0201 du 29 août 2008. Récupération de l’eau de pluie Récupération de l’eau de pluie 32 3. Question / Réponse : Où sera placée la réserve d'eau ? En extérieur aérien ou enterré et en intérieur (cave, sous-sol...). Faut-il vider tous les réservoirs en hiver ? Tous non. Seuls les réservoirs mis à l'extérieur devront être vidés. Les cuves enterrées ou mises en cave peuvent être utilisées toute l'année. Que se passe-t-il lorsque la cuve est pleine ? Quelle que soit l'installation, il est impératif de prévoir un trop plein vers un puits d'infiltration et si ce n'est pas possible le raccorder au réseau d'eaux pluviales. La nature du sol est-elle compatible avec la mise en place d'une cuve ? 2. Pour quels usages ? Les usages possibles de l'eau de pluie sur une journée avec une consommation moyenne d'un foyer de 4 personnes : Avant d'installer une cuve enterrée, il faut toujours vérifier : - La nature exacte du sol - La profondeur de la nappe phréatique. Si le sol est argileux (ou poreux) ou que la nappe phréatique est haute, il est préférable de se rapprocher d'un spécialiste. N'oubliez pas qu'une cuve à enterrer doit toujours être enterrée dans sa totalité et qu'il ne doit jamais y avoir plus d'un mètre entre la cuve et la surface au sol. Comment pallier le manque d'eau de pluie et continuer à utiliser la cuve ? (Dans le cas d'une mise en réseau) Une sonde placée à l'intérieur de la cuve déclenchera automatiquement l'électrovanne qui alimentera en eau potable du réseau la cuve. Un système anti-retour empêche l'entrée d'eau de pluie dans le réseau d’eau potable. 34 35 Les incitations financières Pour les particuliers... Energie Coût au kWh Bois énergie Granulés en vrac = 0,051 €/kWh (243€/tonne, décembre 2011) Gaz naturel 0,055 €/kWh Abonnement B1 = 193 €/an B1 = chauffage + eau chaude + cuisson Electricité Abonnement de base (sans heures creuses) Abonnement 6 kVa : 78 € Abonnement 9 kVa : 91 €/an Consommation : 0,118 €/kWh Fioul 0,10 €/kWh (livraison de 2000 à 5000 litres, coût avril 2012) Propane en citerne 0,136 €/kWh Granulés en sac = 0,058 €/kWh (270 €/tonne, décembre 2011) 1. Le crédit d’impôt en faveur du développement durable Bûches=0,037 € / kWh (63 € le stère, décembre 2011) Abonnement HC/HP (eau chaude électrique) Abonnement 6 kVa : 94 € Abonnement 9 kVa : 113 €/an Consommation : Heures pleines = 0,13 € /kWh ; heures creuses = 0,09 €/kWh Poêle à pétrole 0,182 €/kWh (bidon = Kerdane de 20 litres de 0,9 € /litre à 1,622 €/litre) Choisir son fournisseur de gaz et d’électricité sur www.energie-info.fr Le crédit d'impôt s’applique aux dépenses d'acquisition de certains équipements fournis par les entreprises ayant réalisé les travaux et faisant l'objet d'une facture, dans les conditions précisées par la loi. Il s’applique au titre de l’habitation principale du contribuable situé en France, qu’il soit propriétaire, locataire ou occupant à titre gratuit. Il est accessible à tous, même pour les personnes non imposables. Les propriétaires bailleurs sont maintenant éligibles, mais en optant pour un crédit d’impôt sur les dépenses d’économies d’énergie, ils n’auront pas de déduction sur les revenus fonciers. Il n’y a pas de dossier à remplir, il faut juste indiquer sur votre déclaration de revenus les montants TTC (subventions et autres aides déduites) ouvrant droit au crédit d’impôt et joindre les factures correspondantes. Incitations financières Côut des énergies 2012 Coût des énergies 2012 Les taux du crédit d’impôt sont actualisés chaque année au moment de loi de finances. C’est la date de facturation qui détermine le taux à appliquer. Dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt : uniquement sur le prix TTC des équipements et des matériaux, hors main d’œuvre. Concernant l’isolation des parois opaques (murs, toitures, planchers), le bénéfice du crédit d’impôt est étendu à la main d’œuvre (hors fenêtres). Ces équipements et matériaux doivent obligatoirement être fournis et posés par une entreprise, avec une facture détaillée, notamment sur les caractéristiques à respecter (consulter l’Espace Info Energie, contact au dos du guide). Plafond de dépenses : Pour un même contribuable et une même habitation, le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d'impôt ne peut excéder la somme de 8000 € pour une personne seule et de 16 000 € pour un couple marié ou lié par un PACS soumis à imposition commune. Cette somme est majorée de 400 € par personne à charge (quel que soit le nombre). Ce plafond s’apprécie sur une période de 5 ans consécutifs entre le 1/1/2005 et le 31/12/2015. Pour les propriétaires bailleurs, ce plafond est de 8 000 € par logement, dans la limite de 3 logements par an. Le logement doit être loué comme résidence principale pendant au moins 5 ans. Modalités de calcul du montant ayant droit au crédit d’impôt Le montant indiqué dans la déclaration de revenus doit impérativement tenir compte des autres aides accordées pour l’équipement installé (consulter l’Espace Info Energie). 36 37 En complément du crédit d’impôt, la région subventionne certains équipements fonctionnant aux énergies renouvelables de manière forfaitaire sur le montant HT de la main d’œuvre, sous conditions de ressources : Equipements concernés et plafonds 2012 : - Chauffe-eau solaire (CESI), forfait de 800 € - Système solaire combiné (SSC), forfait de 1 300 € L’ installateur doit être certifié Qualisol pour bénéficier de ces aides. - Panneaux solaires photovoltaïques, forfait de 750 € installateur QualipV - Pompe à chaleur géothermale, sur nappe ou à capteurs verticaux ou horizontaux, forfait de 1300 €, même caractéristiques que le crédit d’impôt pour le matériel, installateur QualiPac - Toitures végétalisées, forfait de 45€/m2 de végétation, pas de condition de label pour l’installateur. Avant tout démarrage des travaux, c’est le propriétaire particulier qui doit renvoyer le dossier de demande complété et accompagné de tous les justificatifs demandés au conseil régional. Les travaux ne pourront démarrer qu’après réception du courrier d’autorisation de démarrage envoyé par la région. Plus d’infos sur : http://www.iledefrance.fr/?id=3075 3. Les aides de l’ANAH Des subventions sont accordées par l’Agence NAtionale de l’Habitat (Anah) en faveur du développement durable, dès lors qu’ils répondent à des critères d’amélioration énergétique d’au moins 25%. Un taux de subvention possible à hauteur de 20 à 35% maximum sur un plafond de travaux par logement de 20 000 € pour les cas généraux, les OPAH ou copropriétés dégradées. Le plafond de travaux par logement passe à 50 000 € avec un taux de subvention de 50 % dans le cas d’insalubrité. Ces aides sont disponibles uniquement si l’habitation a plus de 15 ans et soumises à conditions de ressources. Pour plus de renseignements contacter directement le Pact du Val d’Oise (association mandaté par l’Anah pour réaliser le montage des dossiers de subvention Anah) : 13, boulevard de l’Hautil 95092 Cergy-Pontoise Cedex, Tél. : 01 30 38 07 08, Fax : 01 30 31 24 93 4. Prêt à l’amélioration de l’habitat de la CAF Vous êtes locataire ou propriétaire et vous voulez faire des travaux pour améliorer votre logement, vous pouvez demander un prêt à taux réduit auprès de votre Caisse d’Allocations Familiales. Le prêt dépend du coût des travaux, il peut atteindre 80 % des dépenses engagées dans la limite de 1 067,14 €. Vous pouvez télécharger le formulaire ou le demander à votre CAF. Tél. : 0 820 25 95 10 ; www.cergy.caf.fr 5. L’éco-prêt à taux zéro pour la rénovation thermique des logements Incitations financières Incitations financières 2. La subvention de la région île de France Il permet de financer un ensemble cohérent de travaux d’amélioration énergétique dans des logements (maisons individuelles ou appartements) achevés avant le 1er janvier 1990 et utilisés comme résidence principale. Il finance la fourniture et la pose par un professionnel ainsi que les travaux induits, indissociables des travaux d’amélioration (liste décrite par arrêté) ; les frais liés à la maîtrise d’œuvre et d’étude thermique et enfin les frais éventuels d’assurance maîtrise d’ouvrage. Disponible pour les propriétaires occupants, bailleurs ou société civile et éventuellement pour les copropriétaires. Il s’agit d’un prêt sans conditions de ressources mais les banques accordent celui-ci dans les conditions classiques d’octroi de prêt. On ne peut obtenir qu’un seul prêt par logement. 2 options possibles pour l’obtention de l’éco PTZ : 1ère option : le bouquet de travaux => composer un bouquet de travaux en choisissant au moins 2 des 6 catégories de travaux éligibles : - Isolation de la toiture - Isolation des murs donnant sur l'extérieur - Remplacement des fenêtres et des portes-fenêtres donnant sur l'extérieur - Installation ou remplacement d'un système de chauffage ou d'une production d'eau chaude sanitaire - Installation d'un système de chauffage utilisant une source d'énergie renouvelable - Installation d'une production d'eau chaude sanitaire utilisant une source d'énergie renouvelable 2ème option: amélioration de la performance énergétique globale du logement uniquement si le logement a été construit entre le 1er janvier 1948 et le 1er janvier 1990. Faire réaliser des travaux permettant d'atteindre le seuil de 150 kWh/m² et par an si la consommation conventionnelle avant travaux s'avère ≥ 180 kWh/m² et par an, le seuil de 80 kWh/m² et par an dans toutes les autres situations. Ces seuils sont modulés en fonction des zones climatiques et de l'altitude (voir tableau guide Ademe). Les calculs préalables et les prescriptions de travaux doivent être effectués par un bureau d'études thermiques. Il ne s’agit pas d’un DPE (Diagnostic de Performance Energétique). Montant et marche à suivre : Si le bouquet de travaux se compose de 3 travaux ou plus ou que l’option « amélioration de la performance énergétique globale du logement » est retenu : 30 000 € maximum sur 15 ans. Si le bouquet de travaux se compose de 2 travaux : 20 000 € maximum sur 15 ans. 38 39 Faire un ou plusieurs devis pour les travaux envisagés en remplissant avec les professionnels les formulaires type devis « bouquet de travaux » ou « pour améliorer la performance énergétique globale ». Se rendre ensuite dans les banques partenaires avec ces formulaires types et les devis originaux. Une fois le prêt accordé, vous avez 2 ans pour réaliser les travaux et vous rendre ensuite à la banque avec les formulaires « factures » accompagné des factures. Les formulaires sont téléchargeables sur le site de l’Ademe (http://ecocitoyens.ademe.fr/ rubrique « financer mon projet »). Au 1er janvier 2012, cumul possible avec le crédit d’impôt développement durable si le revenu fiscal de référence de votre foyer n'excède pas 30 000 € au titre de l'avant-dernière année précédent cette offre. Cas 3 : pour les réhabilitations énergétiques si réalisation d'une étude thermique globale d'après un cahier des charges - frais d'études et diagnostics thermiques - fourniture et pose sur les postes éligibles définis dans le cas 2 Les aides pour les cas 2 et 3 s’élèvent de 40% (investissement) de 30 000€ HT de travaux maximum à 70% (études) pour une dépense plafonnée à 8000€ HT. Contact : Paul BIMBAULT, Tél. : 01 34 48 65 91, E-mail : [email protected] Incitations financières Incitations financières Pour identifier les travaux : contactez votre Espace Info Energie ! (contact au dos du guide) Plus d’infos sur : http://www.pnr-vexin-francais.fr/fr/le-parc/les-missions/les-aides/ 7. Les Certificats d’Economie d’Energie Dispositifs complémentaires : Achat ou construction d’un logement BBC « Bâtiment Basse Consommation » - Les collectivités locales (communes et EPCI) peuvent exonérer de la taxe foncière à concurrence de 50 % ou 100 % les constructions de logements neufs (après le 1er janvier 2009) performants du point de vue énergétique (répondant au label BBC 2005). Cette exonération doit être d’au moins 5 ans. 6. Le Parc Naturel Régional du Vexin français Le mécanisme des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) est un dispositif réglementaire obligeant les fournisseurs d’énergie (électricité, gaz, chaleur/froid, fioul domestique et carburants automobiles), appelés aussi les obligés, à réaliser des économies d’énergie. Pour cela ils doivent réaliser des économies d'énergie, soit par des travaux d’amélioration énergétique propres à leurs activités, soit en rachetant des CEE aux non-obligés, sans quoi ils se voient payer une surtaxe à l'État. C’est pourquoi ils encouragent les particuliers à réaliser des économies d'énergie en leur apportant une aide financière en fonction des travaux effectués en contre partie de leurs CEE. Pour plus d’information voir sur le site de l’Ademe → Bâtiment → Aides financières/CEE. Nouveau dispositif pour l’habitat Cas 1 : Soutien aux nouvelles technologies, subvention de 40% de 15 000€ HT de travaux maximum. - fourniture et pose sur les postes suivants : Ventilation Mécanique Contrôlée Double Flux à récupérateur de chaleur, puits canadien/francilien - pose de récupération et distribution des eaux pluviales pour des usages domestiques et chaudière et poêle automatisés à base de biomasse Cas 2 : pour les constructions neuves sous réserve d'obtention de la certification Bâtiment Basse Consommation Effinergie® - frais d'études thermiques, missions complémentaires de maîtrise d'œuvre liées à l'efficacité énergétique, tests d'étanchéité à l'air et coûts de certification - fourniture et pose sur les postes suivants : isolation écologique, menuiserie bois, systèmes de régulation des flux et des énergies, étanchéité à l'air et régulateur de vapeur, ainsi que les postes éligibles définis dans le cas 1. 8. La commune de Menucourt La ville de Menucourt attribue des subventions aux particuliers pour des travaux d’amélioration de l’habitat à la hauteur de 2000€ par foyer. Cela concerne les travaux d’isolation de parois opaques ou le changement de fenêtres, volets et portes, qui peuvent être réalisés soit par une entreprise, soit par les particuliers. Le formulaire de demande peut être retiré en mairie ou à l’Espace Info Energie de Cergy. 41 Pour les professionnels... L’ aide du Parc naturel régional du Vexin français UTILISATION RATIONNELLE DE L’ ENERGIE Aide à la décision ADEME : 25%, Conseil Régional d’Ile-de-France : 25% (Taux maximum, montant de l’étude plafonné) Les entreprises du territoire inscrites au RM ou au RCS avec une surface de vente maximum de 300 m2 (par local d'activité) et apportant un service direct de proximité à la population peuvent bénéficier d’une subvention du Parc; l'entreprise doit réaliser un chiffre d'affaires annuel inférieur à 1 500 000 € HT. Sont éligibles les travaux relatifs à une meilleure gestion de l'eau, de l'énergie et des déchets et à une limitation des nuisances sonores, olfactives et visuelles liés à un projet de création, d'extension ou de modernisation d'une entreprise. L’aide est de 40 % du montant HT des dépenses plafonné à une dépense subventionnable de 30 000 € HT avec un plancher de 1 500 € HT. ASSISTANCE A MAITRISE D’OUVRAGE HQE / Bâtiment énergie positive ADEME : 10%, Conseil Régional d’Ile-de-France : 25% (Taux maximum, montant de l’étude plafonné) BOIS-ENERGIE, GEOTHERMIE POMPES A CHALEUR géothermiques ou sur eaux usées SOLAIRE THERMIQUE Aide à la décision ADEME : 25%, Conseil Régional d’Ile-de-France : 25% (Taux d’aide maximum, montant de l’étude plafonné) Aide à l’investissement ADEME : sur appels à projets, Conseil Régional d’Ile-de-France : 30% (Taux maximum) SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE Aide à l’investissement Conseil Régional d’Ile-de-France : - 0,6 €/kWh annuel, pour les installations bénéficiant du tarif d’intégration - 1 €/kWh annuel, pour les installations ne bénéficiant pas du tarif d’intégration Calendrier des appels a projets disponible sur http://ile-de-france.ademe.fr/ Ces différentes installations peuvent être éligibles aux certificats d’économie d’énergie mais ces derniers ne sont pas compatibles avec les aides de l’ADEME. Incitations financières Incitations financières 40 Contact : Patrick GUEIT, responsable du pôle développement économique, [email protected] , 01 34 48 66 23. Pour le matériel destiné à économiser de l’énergie, les entreprises peuvent également bénéficier d’un amortissement exceptionnel sur 12 mois. Pour en savoir plus, adressez-vous auprès de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat du Val d’Oise ou de votre organisation professionnelle. 42 43 Equipements isolants Ventilation double flux Récupération des eaux pluviales Toiture végétalisée Maison ossature bois Monomur Eco-matériaux Site e-mail Isolation par l'exterieur Téléphone Pompe à chaleur aquathermie Ville Pompe à chaleur aérothermie Code Postal Chauffage bois Adresse Géothermie Entreprise Solaire photovoltaique Vous trouverez, ci-dessous, une liste non exhaustive d’entreprises artisanales du secteur du bâtiment qui interviennent dans le domaine de l’éco-construction, l’éco-rénovation et des énergies renouvelables. Cette liste a été réalisée à partir des déclarations des entreprises qui se sont fait connaître, elle ne porte ni caution ni agrément. Solaire thermique Liste des professionnels Des professionnels du Val d’Oise à votre service Autres activités ABS 6 rue de Sarcelles 95410 Groslay 01 34 28 78 65 ADPC 44 rue de Boissy 95320 Saint Leu La Forêt 01 39 60 48 90 [email protected] Anciens Etablissements Cresson Père et Fils 3 Clos Voirin 95830 Cormeilles en Vexin 01 34 64 02 57 [email protected] AQUA SERVICES 95 82 rue de la Station 95130 Franconville 01 34 13 93 40 [email protected] BAT IMMO SERVICE 58 B rue de Chanconnet 95100 Argenteuil 01 30 76 39 92 [email protected] BEDIER 8 rue Paul Appel, ZA du Vert Galant 95310 St Ouen l'Aumône 01 30 27 29 20 www.bedier.fr [email protected] BIONAT ENERGIES 19 rue des thermes 95880 Enghien les Bains 06 12 68 05 53 www.bionat-energies.com [email protected] BOISPHERE Sarl 10 route de Vallangoujard 95810 Epiais-Rhus 06 08 74 95 10 www.boisphere.fr [email protected] CANADA CLIM 10 mail Joliot Curie ZA du Vert Galant 95310 Saint Ouen l'Aumône 01 34 64 01 64 www.canada-clim.com [email protected] C'CLIM 3 et 5 rue André Citroën 95130 Franconville 01 34 14 30 20 www.cclim.fr [email protected] CHALEUR ET FRAICHEUR 6 rue Jean Jaurès 95640 Marines 01 30 39 87 96 www.chaleur-fraicheur.fr [email protected] Charpente Couverture PERONI 39 rue Karl Marx 95870 Bezons 01 30 76 35 77 charpentecouverture-peroni.fr [email protected] COSSALTER HELIE CHAUFFAGE 60 avenue de Stalingrad 95100 Argenteuil 01 34 11 78 78 www.cossalterhelie.com [email protected] Normes, marques ou chartes QualiPV 2012 Plomberie/ chauffage Eco-artisan Eco-artisan Plomberie/ chauffage Eco-artisan QualiPV 2012, Pro de la Performance Energétique Puits de lumière, éclairage LED, ballon thermodynamique Puits canadiens et franciliens Qualiclimat / Qualipac 2012 QualiPV / QualiPac 2012 Puits canadiens Qualipac 2012 Isolation en chanvre Qualibat Chaudière à condensation Eco-artisan 129 av. Maurice Utrillo 95360 Montmagny 01 39 84 11 72 [email protected] ENERGIES & INNOVATIONS 11 ter rue Colonel Fabien 95390 Saint Prix 06 50 13 91 33 www.energies-innovations.fr [email protected] ENERPUR 32 boulevard Pasteur 95210 St Gratien 09 81 82 86 73 www.enerpur.fr [email protected] ENT. DA SILVA 134 rue de la République 95370 01 39 81 40 62 [email protected] ENT. Gilles MOLEA 11 route de Meulan 95450 Condécourt 01 34 66 30 12 [email protected] ENTREPRISE TOFFIN 9 rue de Pontoise 95810 Vallangoujard 01 39 09 20 88 www.toffinchauffages.com entreprisetoffi[email protected] EREM 51 rue des alouettes 95100 Argenteuil 01 39 82 91 20 ERINVEST 62 Bd Henri Navier 95150 Taverny 01 34 69 05 54 www.erinvest.fr ETABLISSEMENT PHILIPPE TROISGROS 14 rue de Saint Germain 95240 01 39 31 51 51 www.entrepriseroisgros.fr ETNA ENERGIES 2 ter rue Gutenberg 95420 Magny en Vexin 01 34 67 26 50 www.etna-energies.com [email protected] EUREGAZ 4 rue Hélène Boucher 95280 Jouy le Moutier 01 34 43 92 61 www.hachemeuregaz.fr [email protected] EXPRESSION BOIS 31 rue Rouget de Lisle 95770 01 34 66 21 13 www.expressionbois.fr [email protected] FOUCAUD REGIS ISOLATION 12 rue du Pont de Baillet 95560 Baillet en France 01 34 73 98 87 [email protected] FAY SARL - FCAIDF3 1 route de St Leu 95600 Eaubonne 01 34 16 50 00 www.fcaweb.fr [email protected] F.C.A IDF 6 7 rue de la Guivernone 95051 Saint ouen l'aumône 01 34 32 60 00 [email protected] FLOUX SARL 27 boulevard de la république 95640 Marines 01 34 66 44 08 www.floux.fr [email protected] Cormeilles en Parisis St-Clair-surEpte Equipements isolants Ventilation double flux Récupération des eaux pluviales Toiture végétalisée Maison ossature bois Monomur DACRUZ PEREIRA Montigny-lesCormeilles Eco-matériaux Isolation par l'exterieur Site e-mail Pompe à chaleur aquathermie Téléphone Pompe à chaleur aérothermie Ville Chauffage bois Code Postal Géothermie Adresse Autres activités Isolation combles Cheminée bioéthanol, insert Normes, marques ou chartes Qualibois 2012 insert/poêle Eco-artisan/ QualiPV 2012 Qualisol 2012 Qualipac 2012 Chaudière à condensation Qualibois 2012 Qualisol 2012 QualiPV / QualiPac / QualiSol 2012 QualiSol / QualiBois 2012 Qualibois en cours Chaudière à condensation Qualipac 2012 Construction/ fosse septique Eco-artisan Pro de la Performance Energétique Pro de la Performance Energétique Chauffe-eau thermodynamique Liste des professionnels Entreprise Solaire photovoltaique 45 Solaire thermique 44 26-28 rue de Piscop 95350 GESRET ELECTRICITE GENERALE 29 rue des Ecoles 95630 Meriel 01 30 36 09 16 [email protected] GLOBAL CONFORT 32 boulevard du Général de Gaulle 95200 Sarcelles 09 81 72 40 02 www.global-confort.fr [email protected] INTER FACADES 11 A rue Lavoisier 95220 Herblay 01 34 50 04 43 www.inter-facades.fr [email protected] ISO-ECO 11 Boulevard Joffre 95240 01 39 78 42 66 www.isoeco.fr [email protected] LA CHAUX ET L'OUVRAGE 3 rue de l'Est 95550 Bessancourt 01 30 40 02 66 www.mtbr95.com [email protected] LEFORT Menuiserie 3 rue Saint Fiacre 95300 Livilliers 01 34 66 90 36 www.lefort-menuiserie.fr [email protected] LES MACONS DE PIERRELAYE 9 rue Pasteur 95480 Pierrelaye 01 34 64 00 68 LMDV 2 rue du Moulin 95420 St Gervais 01 34 46 81 57 www.maconneriecharpentecou verture-95.com [email protected] LOCAPEINT 232 chaussée Jules César 95250 Beauchamp 01 34 18 40 40 www.locapeint.fr [email protected] Maisons Wedgwood 5 rue des Saules 95280 Jouy le Moutier 01 34 43 83 83 www.maisonswedgwood.fr [email protected] MASSIEU 45 rue Gabriel Bertin 95130 Franconville 01 34 15 12 03 [email protected] NEO3 11 rue de Vaux 95620 Parmain 01 34 73 35 67 [email protected] N ERGIA 1 rue lavoisier lot n°2 95660 Champagne sur Oise 01 30 28 01 97 www.n-ergia.fr Plombier - Chauffagiste 16 rue Roger Tagliana 95430 Auvers-sur-Oise 01 30 36 76 98 St Brice sous foret Cormeilles en Parisis Ventilation double flux Equipements isolants GEOSOLAIR Récupération des eaux pluviales www.geosolair.fr [email protected] 95690 Labbeville Toiture végétalisée 01 39 92 67 05 16 chemin d'Herouville Maison ossature bois FOREM - I.F.F.FOREM I.F.F.Forages et Recherche d'Eau Monomur www.forem.fr [email protected] Eco-matériaux 01 39 37 81 71 01 30 34 70 20 Isolation par l'exterieur Site e-mail Pompe à chaleur aquathermie Téléphone Pompe à chaleur aérothermie Ville Chauffage bois Code Postal Géothermie Adresse Autres activités Normes, marques ou chartes Spécialiste du captage dans les sables Installations de pompage / rejet Adhérent au Syndicat des entrepreneurs de puits et de forages pour l'eau et la géothermie (SFEG) Qualipac 2012 Petit éolien QualiPV 2012 Assainissement autonome Qualipluie en cours Qualibat Eco-artisan Eco-artisan Eco-artisan QualiSol QualiPac 2012 Couvreur, charpentier, climatisation, chauffage Eco-artisan Liste des professionnels Entreprise Solaire photovoltaique 47 Solaire thermique 46 PMIDF ZAE Les Ponts de Baillet 95560 Baillet en France 01 34 69 83 00 www.professionmenuisier.com [email protected] PRISTEMA SERVICE 3 rue de le brise 95610 Eragny 01 34 02 00 49 [email protected] PROGNON S.A.S. 51 Av. du G. Leclerc 95480 Pierrelaye 01 34 21 96 50 www.prognonsas.fr [email protected] SALORD - FCA IDF 4 110 bis boulevard de Pontoise 95370 01 39 97 88 44 [email protected] SARL NEW BAT 95 16 rue Ampère, ZA Ampère 95300 Pontoise 01 30 30 16 67 www.newbat-95.com [email protected] SARL PERONNET JEAN 17 rue Jacques Yvon LUC ET COMPAGNIE 95440 Ecouen 01 39 90 02 10 SAS BRULAIRE C 89 rue Gallieni 95170 Deuil la Barre 01 34 05 84 65 [email protected] SUNASOL TSO 145 bis Bd de Pontoise 95530 La Frette-surSeine 01 30 30 72 20 www.sunasol.com TECHNI THERMIE 17 quai de l'Oise 95290 L'Isle Adam 01 34 69 05 01 [email protected] VERT LE CONFORT 60 Chemin des bœufs 95540 Méry-sur-Oise 01 30 36 55 08 www.vertleconfort.fr [email protected] Woodépac 47 route de Paris à Dieppe 95520 Osny 01 30 30 42 60 www.woodepac.fr [email protected] Montigny-lesCormeilles Ventilation double flux Equipements isolants Récupération des eaux pluviales Toiture végétalisée Maison ossature bois Monomur Eco-matériaux Isolation par l'exterieur Site e-mail Pompe à chaleur aquathermie Téléphone Pompe à chaleur aérothermie Ville Chauffage bois Code Postal Géothermie Adresse Normes, marques ou chartes Portes de garage et volets isolants Pompe à chaleur Pompe à chaleur Enduits / imperméabilité Pro de la performance Energétique/ qualibat Cloisons fermacell, décoration intérieur avec matériaux écologique, menuiserie extérieures Isocombliste 2012 Chaudière à condensation, Puits canadiens Eco-artisan Autres activités Qualisol 2010 QualiSol /QualiPv 2012 Eco-artisan Poêle à bois, poêle à granulés Qualipac/ Qualibois 2012 Liste des professionnels Entreprise Solaire photovoltaique 49 Solaire thermique 48 50 51 Glossaire Biomasse : ensemble de matériaux d’origine biologique qui peuvent être des biocombustibles. Chaux : matière généralement poudreuse et de couleur blanche, obtenue par décomposition thermique du calcaire. Chènevotte : Granule végétale provenant de la fragmentation de l’intérieur de la tige de chanvre. Coefficient de Performance (COP) : traduit l’efficacité d’une pompe à chaleur en fonction de l’électricité qu’elle consomme. Un COP de 3.5 signifie que la pompe à chaleur consomme 1kWh d’électricité pour restituer 3.5kWh de chaleur. Conductivité thermique : grandeur physique qui détermine la capacité de l’isolant à conduire la chaleur. Plus elle est petite, plus l’isolant est performant. Cycle de vie : étude permettant de faire le bilan de l’ensemble des consommations d’énergie et des émissions de polluants générées, de la production à la destruction du produit, en comptant aussi son utilisation. Energie grise : quantité d'énergie nécessaire au cycle de vie d'un matériau qui englobe l'extraction, la transformation, la fabrication, le transport, la mise en œuvre, l'utilisation, l'entretien et le recyclage. Energie primaire : énergie brute non transformée, ayant pour source le rayonnement solaire, les déplacements de l’air ou de l’eau, le pétrole, le charbon, le gaz naturel, l’uranium… Mur trombe : mur capteur composé d’un bloc de matière à forte inertie (terre crue ou cuite par exemple) qui accumule le rayonnement solaire du jour et le restitue pendant la nuit. Devant cette paroi on place une vitre pour créer un effet de serre pour chauffer l’air. Pont thermique : zone qui présente un défaut d'isolation (à la jonction de deux parois en général). Les jonctions entre deux matériaux de résistance ou de conductivité thermiques différentes créent un pont thermique facilitant les déperditions de chaleur. Afin d’aider le particulier à choisir une entreprise compétente pour réaliser ses travaux d’économie d’énergie, l’ADEME et l'Etat ont mis en place une charte d’engagement regroupant huit signes de qualité bénéficiant de la mention « RECONNU GRENELLE ENVIRONNEMENT » : Qualibat, Qualifélec, les 4 appellations Qualit’EnR, Eco Artisan (Capeb) et les Pros de la performance énergétique (FFB). ddd ddd Bilan carbone : outil de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre d’un produit. Les appellations pour les installateurs Fondée par les organisations professionnelles (CAPEB, UNCP-FFB et UCF-FFB), les représentants d’industriels (ENERPLAN et SER) et avec le soutien de l’ADEME, l’association Qualit’EnR a pour objectif de permettre à chaque citoyen de trouver près de chez lui, un installateur compétent qui va le conseiller et mettre en place son système à énergie renouvelable. Pour cela, Qualit’EnR délivre des appellations pour les entreprises qui s’engagent dans une démarche qualité : QualiSol pour le solaire thermique, QualiBois pour le bois énergie, QualiPv pour le photovoltaïque et QualiPac pour la pompe à chaleur. Qualisol est l’appellation pour la qualité d’installation des chauffeeau solaires individuels (CESI) et des systèmes solaires combinés (SSC) qui procurent à la fois eau chaude sanitaire et chauffage. Autour de 10 000 installateurs dans toute la France sont engagés dans cette démarche qualité. Qualibois est l’appellation pour la qualité d’installation des chaudières bois énergie. Elle concerne les chaudières domestiques manuelles et automatiques alimentées par des biocombustibles : bûches, plaquettes, granulés et autres combustibles bois énergie conditionnés. Autour de 1500 installateurs dans toute la France sont engagés dans cette démarche qualité. QualiPV est l’appellation pour la qualité d’installation des générateurs photovoltaïques raccordés au réseau. Ce dispositif a pour but de développer qualitativement la filière photovoltaïque en effervescence dernières années. Autour de 3 000 installateurs dans toute la France sont engagés dans cette démarche qualité. Qualipac est l'appellation qui rassemble les professionnels engagés dans une démarche qualité pour l'installation de systèmes de chauffage géothermiques et aérothermiques (pompes à chaleur) dans l'habitat individuel. Autour de 1 000 installateurs dans toute la France sont engagés dans cette démarche qualité. Plus d'infos sur : www.qualit-enr.org 52 A partir du 1er janvier 2014, les particuliers devront obligatoirement faire réaliser leurs travaux par un professionnel qualifié « RECONNU GRENELLE ENVIRONNEMENT » pour bénéficier des aides financières comme le Prêt à Taux Zéro (ECO PTZ+) et le crédit d’impôt. Pour répondre à cette évolution, QUALIBAT a ajouté 6 qualifications ENR spécifiques, ainsi que la mention « Efficacité énergétique - Travaux isolés » qui permet à un professionnel d’obtenir une qualification « RECONNU GRENELLE ENVIRONNEMENT » pour tous les travaux d’amélioration énergétique: travaux d’isolation, menuiseries extérieures, installation de chauffage et d’eau chaude sanitaire, ventilation… Plus d'infos sur : www.qualibat.com Le label Eco-artisan® est une marque déposée par la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), et gérée par Qualibat. Il permet d’identifier les artisans qui ont choisi de s’engager dans la performance énergétique. Compétents, ils analysent précisément votre habitat en tenant compte de tous les paramètres afin de vous délivrer un bilan thermique complet, et de vous conseiller sur les améliorations à réaliser. Plus d'infos sur : www.eco-artisan.net Qualipluie pour la récupération d’eau de pluie Qualipluie est une marque collective nationale de la CNATP, elle est gérée par une association indépendante Essordurable. Ses objectifs sont de proposer aux artisans du paysage, des travaux publics, de la plomberie et de la maçonnerie de bénéficier d’une formation performante, d’informations et d’avantages économiques dans le domaine de la récupération d’eau de pluie. Plus d'infos sur : www.qualipluie.com Les entreprises qui se positionnent sur les marchés de la performance énergétique, que ce soit en construction neuve ou en réhabilitation, peuvent faire valider leur savoir-faire au travers de la marque les PROS de la performance énergétique® qui appartient à la Fédération Française du Bâtiment et qui est également gérée par Qualibat. La mise en valeur, auprès de leurs clients, de leurs compétences en matière de performance énergétique repose sur trois piliers : • Être une entreprise éco-responsable. • Être une entreprise qualifiée dans son métier. • Former une partie de son personnel aux formations FEEBat. Plus d'infos sur : www.performance-energetique.lebatiment.fr couv GUIDE ECO CMA_2012_Mise en page 1 03/10/12 16:42 Page2 Val d’Oise Aujourd’hui, les nouvelles constructions rivalisent d’ingéniosité pour montrer l’exemplarité environnementale et de nombreuses entreprises artisanales du département se sont spécialisées et formées pour devenir des acteurs incontournables. La Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Val d’Oise avec ses partenaires accompagne depuis 5 ans ces entreprises dans l’acquisition de nouvelles compétences et pour mettre en valeur leur savoir-faire. Cette 3ème édition du guide éco-construction est toujours plus enrichie afin de faciliter vos démarches pour construire ou rénover de façon plus écologique et durable. Bernard PEROT Président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Val d’Oise « L’énergie est notre avenir, économisons-la ». Ce slogan imposé par décret sur toutes les publicités émanant du secteur de l’énergie, traduit bien la situation face à laquelle nous sommes tous confrontés désormais. Arnaud BAZIN Président du Conseil Général du Val d’Oise Face à l'évolution des prix de l'énergie, chacun s'interroge sur les moyens qui pourraient lui permettre de réduire sa facture de gaz et d'électricité, tout en lui garantissant le confort nécessaire. Or, nous sommes de plus en plus sollicités pour des offres commerciales alléchantes, et démarchés par des sociétés vantant leur compétence. Toutefois, les travaux qui vous sont proposés sont ils réellement adaptés à votre logement et à vos besoins? Quelles sont les compétences réelles de l'entreprise qui vous les propose? Pour répondre à ces questions, le Conseil général finance depuis 2007 un lieu de ressources auprès duquel vous pourrez obtenir des informations et des conseils indépendants et gratuits sur l'énergie, l'Espace info-énergie situé à Cergy. En complément, avec l'aide technique de ce pôle de compétence, et en collaboration avec la Chambre de Métiers et de l'Artisanat du Val d'Oise, le Conseil général du Val d'Oise met à votre disposition cette nouvelle édition du guide de l'éco-construction. Il recense en effet les technologies, les aides financières et techniques disponibles dans notre département, et surtout comprend un annuaire des artisans valdoisiens qui seront en mesure de vous accompagner dans les meilleures conditions pour la réalisation de vos projets. couv GUIDE ECO CMA_2012_Mise en page 1 03/10/12 16:42 Page1 Pour plus d’informations… Vous êtes un professionnel : Val d’Oise CHAMBRE DE METIERS ET DE L’ARTISANAT DU VAL D’OISE 1 avenue du Parc - 95015 Cergy-Pontoise cedex Contact : Yves COJANDASSAMY Tél. : 01 34 35 80 29 - Fax : 01 34 35 80 49 [email protected] CAPEB Grande Couronne FFB Val d’Oise 43 rue d’Epluches - 95310 Saint-Ouen l’ Aumône Adresse postale : BP 30115 St-Ouen l’ Aumône 95315 Cergy Pontoise Cedex Tél. : 01 34 32 33 66 - Fax : 01 34 32 33 50 [email protected] 6 rue Berthelot 95300 PONTOISE Tél. : 01 34 20 11 90 Fax : 01 34 20 11 99 ffbvo@d95.ffbatiment.fr Vous êtes un particulier : CONSEIL GENERAL DU VAL D’OISE MAISON DE L’HABITAT INVEN’TERRE (Espace info énergie) 13 boulevard de l’Hautil - 95092 Cergy Cedex Contact : Sébastien HAMOT/Denis ALLAUME Jessica Przyborowski Tél. : 01 30 32 97 21 - Fax : 01 30 38 38 05 [email protected] (Espace info énergie) 76 Rue Pierre Brossolette - 95200 Sarcelles Contact : Elmadani ABASKAR Tél. : 01 39 94 53 88 [email protected] www.inventerre.org Vous êtes une collectivité locale, une entreprise ou un particulier : ADEME Délégation Régionale Ile de France 6-8 rue Jean Jaurès - 92807 Puteaux cedex Tél. : 01 49 01 45 47 http://ile-de-france.ademe.fr CONSEIL D’ARCHITECTURE D’URBANISME & D’ENVIRONNEMENT VAL D’OISE Moulin de la Couleuvre, Rue des Deux Ponts BP 40163 Pontoise 95304 Cergy-Pontoise cedex Tél. : 01 30 38 38 88 ou 01 30 38 68 68 Fax : 01 30 38 66 76 - [email protected] document téléchargeable : www.cma95.fr (rubrique « plus » => « nos publications » => « guides ») Val d’Oise Crédit photo : Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Val d’Oise - Espace info énergie de Cergy - Conception Parleclair - Edition 2012 Hôtel du Département - 2 avenue du Parc - 95032 Cergy-Pontoise cedex Contact : Hervé AUGIS Tél. : 01 34 25 30 39 - Fax : 01 34 25 38 52 [email protected] Édition 2012