le monde des geishas - CLUB d`AIKIDO BUDO à LAVAUR

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le monde des geishas - CLUB d`AIKIDO BUDO à LAVAUR
LE MONDE DES GEISHAS
Récemment cet engouement pour la culture japonaise s’est répandu jusque dans les foyers et l’on commence à s’intéresser aux
mystères de ses traditions.
En 2006, la France découvrait le film "Mémoires d’une Geisha" de Rob Marshall tiré du best seller de 1997 d’Arthur Golden. Ce qui a
eu pour effet de faire entrer une majorité de lecteurs dans le monde inconnu et fermé des Geishas à Kyôto. Le film lui toucha
beaucoup plus de monde. On se posa alors la question : La Geisha est-elle une prostituée ? De nombreux débats eurent lieu autour de
la véritable identité de ces femmes.
La grande époque des Geishas se situe au XVII et XVIIIème siècle. Bien avant que naisse le métier de Geisha. Il y avait ce que l’on
appelait les Taîko Mochi, ("Celui qui porte le tambour pour flatter son maître"). Il s’agissait d’hommes dont la fonction était de distraire
et d’amuser les seigneurs, les samouraïs….. Aujourd’hui ce métier n’existe plus, pourtant il perdura jusqu’en1993 avec les deux
derniers grands : Kamasuké Yügentei et Zenpei Sakuragawa.
Taiko Mochi
Il y avait aussi les Yuujos qui étaient les prostituées. On en fait mention la première fois vers 409-759 après J.C. Elles étaient assez
cultivées, raffinées et instruites pour soutenir une conversation sur n’importe quel sujet. Petit à petit elles perdirent cette instruction et
vendirent leur corps.
C’est donc en 1752 que naquirent les Geishas avec la baisse de sollicitude des Yuujos
De ce fait naissait deux types de femmes : La Geisha, celle qui distrait l’intellect et la Yuujo, celle qui distrait le corps.
Définitions de la Geisha (芸妓)
L’essentiel est dit dans ces 2 symboles : 芸 ‘’Gei’’ qui veut dire art et 者 ‘’Sha’’ qui signifie personne. Littéralement personne des arts
ou personne qui pratique les arts. Dans le monde reclus des quartiers de Geishas de Kyôto, des jeunes filles mènent une vie d'ascète
pour préserver les arts et coutumes du Japon dans tout leur raffinement. Les Geishas sont des jeunes femmes qui ont devoir de
divertir les hommes comme les femmes à des banquets et réceptions organisés par des clients. Les Geishas de Kyôto étaient à
l'origine des filles de samouraïs. Lorsque le système féodal s'est effondré, ces jeunes femmes, par les qualités et la grâce que leur
donnait leur origine sociale, ont acquis l'art de divertir pour soutenir leur famille, dont elles sont devenues le véritable pilier.
On retrouve les Geishas dans cinq grands quartiers des plaisirs :
 Gion Kobu le plus connu à Kyôto
 Pontocho (Kyôto)
 Yoshiwara (lieu où la fleur tombe à Tokyo)
 Shin Machi à Osaka
 Maruyama à Nagasaki
Hiérarchie et codes des Geishas
Etre une Geishas ne se fait pas du jour au lendemain. C’est un apprentissage de longue haleine sur plusieurs années. C’est au tout
jeune âge que débute la formation à la danse traditionnelle, aux instruments japonais; le luth et le shamisen à trois cordes
mais aussi à l'étiquette et à l'art de la conversation. La Geisha doit avoir la délicatesse d'une fleur ainsi que la force et la
souplesse d'un saule.
La Geisha suit un long apprentissage où se mêlent art et code du savoir vivre :
 Les Shikomikos ou Taabos.
Quand une petite fille de 3 ans est admise ou vendue dans une Ookiya (maison des Geishas) par un placeur professionnel que l’on
nomme Keian, elle débute son apprentissage (3 à 14ans) comme servante et effectue les tâches ménagères pour l’Ookasan
(maîtresse des lieux). Elle suit les cours de musique, de chant, de calligraphie, de danse…
 Les Atotoris
Il arrive qu’une petite fille soit adoptée par la maitresse des lieux pour lui succéder. Elle connaitra alors le même respect que sa mère
adoptive. (3 à 14ans)
 Les Minaraïs
Ce sont des apprentis, une transition entre la toute jeune fille et la future apprentie Geisha. C’est la première étape pour apprendre à
être une Geisha. L’apprentissage dure que quelques mois. Elle poursuit sa formation artistique le jour et le soir , assiste à des
banquets (花柳界 karukaïs) en tant qu’observatrice.
 Les Maïkos ou Hangyoku (舞妓)
Etape très importante pour la jeune fille pour se réaliser en tant que femme et Geisha. La célébration de ce passage s’appelle le
Mizuage : Acquisition de la maturité, initiation sexuelle de la Maïko.
La notion de Maïko n’existe pas à Tokyo mais seulement à Kyôto. Durant cette période les jeunes filles assistent à leurs premiers
banquets en tant qu’artistes. Mineures, elles ne restent que jusqu’à 21h00 et ne peuvent pas boire d’alcool. Elles sont parrainées par
des Geishas ou Ooneesan (grande sœur). Elles poursuivent les cours de danse, de chant, de musique….
Sashimen
koto - Sashimen
 Les Geihas ou Geikos
Une fois l’apprentissage en tant que Maïko accompli, une cérémonie est donnée pour présenter la nouvelle Geisha. Cette profession
reconnue est aussi respectable que celle de médecin, d’avocat ….La Geisha ne se prostitue pas. Une Geisha peut pratiquer toute sa
vie ou devenir indépendante. Les Geishas apprennent en observant et en écoutant leurs clients. Elles ne doivent en aucun cas parler
de religion ou de politique afin de ne pas déplaire à son client. Elles deviennent des femmes parfaites, instruites aux arts. Elles savent
danser, jouer du Shamisen, du Koto (instrument à corde), servir le thé préparé à l’avance par le chauffeur de saké (celui qui prépare le
saké en respectant les codes de température).
Les Geishas dont le kimono resté sobre, arrive aux chevilles est difficile à enfiler. Elles sont aidées par l’Hakoya, seul homme autorisé
à entrer dans l’Ookiya.
La Geisha a à charge les frais de son kimono, elle entoure celui-ci d’un Obi porté haut sous la taille et le pan sur le côté droit. Le Obi
noué derrière, montre aux clients l’identité de la femme qu’il a devant lui ; une Maïko, une Geisha ou une Yuujo
Elle porte des getas, semelles de bois surélevées par deux petites planches de bois. Le pied est maintenu par des lanières que l’on
appelle Hanao. La Maïko se déplace avec des Pokkuris, chaussures en bois à semelles creuses.
Tabis
Geta
Pokkuri
Habillement, parure, maquillage
Le vêtement des geishas est un kimono de soie décolleté dans le dos, surnommé obebe dans le dialecte de Kyôto. Les
couleurs du kimono se choisissent selon la saison, mais aussi selon l'âge de la porteuse : les jeunes femmes portent des
couleurs vives tandis que les geishas de plus de trente ans choisissent des couleurs plus discrètes.
Le kimono est noué dans le dos par une large ceinture de soie, nommée obi (帯 ou おび). Cet obi se noue différemment selon
l'âge de la geisha : les femmes mûres le portent en "nœud de tambour" (taiko), mais les Maikos le portent "en traîne" avec un
nœud qui remonte jusqu'aux omoplates, le bout de l'obi traînant presque par terre. Un tel nœud nécessite un obi de plusieurs
mètres de long. Ce nœud dans le dos distingue les Geishas, des Oïran et autres prostituées, qui nouaient leur obi sur le devant
pour pouvoir l'enlever et le remettre plusieurs fois au cours d'une soirée.
Enfiler un kimono et nouer un obi est une opération complexe, C'est pourquoi les Geishas font souvent appel aux services d'un
habilleur professionnel (Hakoya).
En-dehors des kimonos "ordinaires" les Geishas portent pour les cérémonies importantes un kimono appartenant à leur okiya,
de type kurotomesode, noir avec cinq kamon (blasons) de l'okiya.
En guise de sous-vêtements, les Geishas portent un koshimaki ou « couvre-hanches », une simple bande de tissu fin enroulée
autour des hanches, puis une combinaison. Cette combinaison doit être en harmonie avec les couleurs du kimono, car elle
apparaît en deux endroits : au niveau des chevilles quand la geisha relève son kimono pour marcher, et au niveau du col. Ce
col est traditionnellement cousu chaque matin à la combinaison choisie par la Geisha, puis décousu le soir pour être lavé. Il est
rouge, couleur associée à l'enfance, pour les Maïko et blanc pour les Geishas confirmées.
Les coiffures des Geishas sont des chignons traditionnels japonais. Elles sont faites chez un coiffeur spécialisé et doivent tenir
une semaine. Afin de ne pas aplatir leur coiffure, les Geishas doivent dormir sur un "repose-nuque", le takamakura.
Les chignons nécessitant de tirer beaucoup sur les cheveux au sommet du crâne, beaucoup d'anciennes Geishas ont une
calvitie. Cela tend à disparaître de nos jours, d'une part parce que les Maikos débutent plus tard qu'avant, et d'autre part parce
que certaines Geishas utilisent des perruques.
La coiffure typique des Maikos est dite en "pêche fendue" (momoware ou wareshimomo) ; il s'agit d'un chignon divisé en deux
et au milieu duquel apparaît une étoffe de soie rouge. Les Geishas plus âgées portent d'autres types de chignon comme le
marumage. Les chignons sont ornés de peignes, ainsi que d'épingles à cheveux nommées kanzashi.
Le maquillage de la Geisha va évoluer avec son expérience. Lors de son apprentissage la Maiko est lourdement fardé. Lors de
son intronisation comme Geisha, le maquillage change pour devenir plus sobre. Le visage est maculé de blanc, la lèvre
inférieure est pour partie empourprée, la lèvre supérieure laissée blanche et les sourcils rehaussés de noirs.Les Geisha ne sont
pas nécessairement fardées de blanc. Certaines danses ou événements impliquent néanmoins que la geisha soit
nécessairement ainsi maquillée.
Les lèvres La lèvre du haut est alors souvent complètement empourprée tandis que la lèvre inférieure est surlignée au
crayon, sans que le trait suive la courbure de la lèvre.
Le fond de teint de couleur blanc était à l’origine composé de plomb. Engendrant de graves problèmes de santé,
Celui-ci fut remplacé par un maquillage élaboré à base de poudre de riz. La poudre est alors mélangé à de l’eau jusqu’à former
une pâte. Cette pâte est ensuite appliquée sur le visage préalablement enduit d’huile ou de cire. Afin de lui donner un aspect
plus lisse et uniforme, on utilise une petite éponge. Le fond de teint recouvre le visage, le haut du torse, la nuque et le haut du
dos. Seul un emplacement, situé au niveau de la nuque à la racine des cheveux, est laissé vierge de tout maquillage. Cette
" espace" sans maquillage prend la forme d’un " V" ou plus souvent d’un "W". Il est laissé ainsi pour accentuer la charge
"érotique" de la Geisha. Afin de protéger le Kimono, le fond de teint est appliqué avant que celui-ci soit revêtu.
Histoire des Yuujos
Au VIII° siècle la prostitution était classée en 3 catégories :
Fille de joie à la cour,
Fille de joie du fonctionnaire
Fille de joie du peuple
A la fin du XIIème siècle ce jugement de valeur fut révisé.
Sirabyö-shi, servantes et danseuses dans les banquets des nobles et des fonctionnaires
Fille de joie aux étapes des routes
Fantaisiste ambulante (danseuse, chanteuse…)
En 1618, le Shogun Hideyoshi Toyotomi (il fut à l’origine de l’unification du Japon) décida de la création d’un seul quartier Yoshiwara
pour réunir toutes les prostituées.
De ce fait en créant un seul quartier (là où le château décline), il empêcha :
Les enlèvements de jeune fille,
La vérification des identités des prostituées,
La traite des femmes,
Les complots des samouraïs contre le shogunat Tokugawa
Un règlement fut instauré :
La prostitution se ferait uniquement dans ce quartier
Le client peut profiter de la prostituée une seule fois par nuit et ne peut réitérer jusqu’au lendemain,
Les vêtements ne doivent être ni voyants, ni argentés, ni dorés, mais teints
La maison close ne doit pas avoir belle apparence
Si une attitude est répréhensible, elle doit être signalée au shogunat.
Suite à un incendie en 1657, qui détruisit tout Yoshiwara et qui fit près de 108.000 morts, le Shogun fit construire un nouveau quartier
en 1657 qui perdura jusqu’en 1958, date à laquelle on interdisit la prostitution au Japon.
Hiérarchie et codes des Yuujos.
Tradition ancrée dans la culture japonaise, il y avait des codes vestimentaires, ainsi que dans la coiffure
 La Yuuto est la prostituée de basse et moyenne classe. Elle vit dans les maisons closes
Les Yuutos de rang inférieur ne portaient pas de getas, elles se déplaçaient pied nus, donnant ainsi un sens érotique à leur démarche
selon les valeurs de l’érotisme nippon.
A 18h00 c’était le début des activités des Yuujos. Elles se tenaient derrière la grille en attente de clients. Ce n’est que vers 4 à 6heures
du matin que les maisons closes fermaient leurs portes.
 La Tayuu/Oiran est la prostituée de rang supérieur. Elle n’abordait pas le client. Celui-ci devait prendre rendez vous.
Elle arrivait vêtue de façon somptueuse, chaussée de getas dont la hauteur de la semelle en bois représentait son rang La hauteur
variée entre 16 et 24 cm et la paire pesait 8kg.
La Tayuu était connue comme étant la plus douée de toutes les Yuujos. Son rôle n’était pas réduit à coucher avec le client, elle devait
avant tout le séduire et lui faire croire en l’amour.
L’Oïran portait une coiffure appelée Takashimada : 8 épingles en écaille de 30cm fixées sur le chignon avant et 8 autres à l’arrière du
chignon. Un chignon plus petit (postiche) avait 3 épingles et un peigne d ‘écaille.
Elle portait 4 kimonos dont les frais étaient assurés par la maison de thé. Les Kimonos étaient voyants, brodés d’un magnifique dragon
ou d’un tigre à gueule béante. Sur l’Obi dont le nœud était porté devant, étaient présentées des branches couvertes de fleurs. L’Orian
ne portait pas de Tabis (chaussettes). Les getas étaient lourds.
Chronologie du XVIIIème siècle au XIXème siècle
1712 : Les Geishas ont la permission d’ouvrir des maisons de Thé (Ookiya).
1752 : Nouveaux essors de la profession de Geisha.
1768 : Mésentente entre l’Empereur et le shogunat. Les samouraïs soutenant l’Empereur sont aidés dans leur lutte par les Geishas.
Cela leur confère une forte image d’héroïnes, à l’inverse des Yuujos qui avaient la réputation de ne s’intéresser qu’au profit qu’elles
pouvaient retirer.
1769 : Lutte contre la syphilis des Yuujos.
1873 : La préfecture de police instaure un règlement pour s’assurer de la volonté à la Geisha de travailler.
1872 : Le gouvernement Meiji décida de créer la loi libérant les Geishas et les Yuujos de la servitude dans les Karyukais.
1875 : Le Gion-Kobu (Kyôto)f orme une association suite à l’émancipation des Geishas: le Kabukai ou ligue des artistes de la scène
dont le slogan était ‘’nous vendons notre art, pas nos corps’’.
1881 : Les Geishas deviennent indépendantes et ont le droit d’avoir libre cours à leurs envies dans leur métier. Seul la danse et la
musique restent immuables.
1890 : Première représentation de danse devant des étrangers ; son altesse royale d’Angleterre.
1900 : Les Geishas deviennent des actrices.
1958 : Abolition de la prostitution des Yuujos.
Aujourd’hui. : La nouvelle génération
Les Yuujos n’existent plus et donc toute la magie qu’elles créaient, a disparue.
Les Geishas ont survécu dans les Karyukais. On en compte 6 à Tokyo. On compte encore près de 170 Geishas.
Cependant 20 sont de véritables artistes. Les autres sont des prostituées qui se font passer pour des Geishas. Kyôto garde ses
traditions. On comptait en 2012, 80 véritables Geikos, 23 Maikos à Gion et 32 véritables Geikos, 12 Maikos à Pontocho.
Le respect des traditions se perd. Les Geishas, très différentes de celles qui forçaient le respect, sont aujourd’hui froides et sèches.
Elles ont perdu leurs émotions dans la danse et la pudeur qu’une femme de leur rang devait avoir. De nos jours, plus personne ne
s’intéresse véritablement aux Geishas.
Une ethnologue américaine devint une véritable Geisha. Liza Dalby reste la seule femme étrangère à avoir pu entrer dans le monde si
fermé des Geishas. A la fin de cette expérience, est né un livre qui porte le nom de "Geisha". Elle démontra que les Geishas sont des
femmes dignes d’intérêt. Cette aventure unique en son genre a permis de démentir tous les stéréotypes autour des Geishas et
mystères qu’elles inspirent. C’est grâce à cet ouvrage que la vérité a été rétablie : La Geisha n’est pas une prostituée.
LIVRES
"Mon journal de geisha, cinq ans d'apprentissage à Kyoto" (Editions Aubanel, janvier 2009),
La maiko Komomo raconte en détail son parcours durant les années de son apprentissage.
"Ma vie de geisha" (Auteurs : Mineko Iwasaki avec Rande Brown. Edition Le livre de poche, 2006)
Mineko Iwasaki née le 2 novembre 1949 raconte que "de nombreuses familles de la noblesse ayant perdu leur fortune après la
restauration de Meiji en 1868 plaçaient leurs filles au Karyukai pour se procurer un moyen de subsistance"
"Le crépuscule des Geishas"’ de Didier du Castel, Claude Estèbe et de Daudier, paru en septembre 2002 aux éditions Marval " Les
Geishas sont-elles accessibles ? Jusqu'où iraient-elles pour satisfaire leurs clients ? Sont-elles libres ? Sont-elles belles ? Sont-elles...
Voici des femmes artistes, délicates, exquises et élégantes, qui consacrent leurs talents au plaisir d'hommes bien souvent riches et
puissants".
"Geisha" de Liza Dalby. Ethnologue américaine qui nous raconte son expérience vécue d’apprentie Geishas à Kyôto. Son livre a été
adapté à l'écran sous le titre "American Geisha"
"Secret de Geisha" édition La Maisnie-Tredaniel paru en 2001
FILMS
"Mémoires d'une geisha" (2005) qui se déroule dans les années trente durant la période de l'après guerre,
"Sakuran" du japonais Ninagawa Mika (2008). Il expose la représentation des rituels et des valeurs qui régnaient dans les Karyukais.
Ce document a été réalisé pour une partie d’après le mémoire Audrey DIALLO "Le Monde des Geishas et de la Prostitution".
Et d'autre part par une recherche effectuée sur internet et sur la lecture de certains livres parlant des us et coutumes
japonaises du moyen âge à nos jours.
A voir sur You Tube: https://youtu.be/huef5JZc_4k
Un reportage de 2013, programmé sur la 5, à mon avis un des meilleurs et des plus honnêtes,

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