Nous n`irons plus au bois
Transcription
Nous n`irons plus au bois
Dominique Nanchen Nous n'irons plus au bois fantaisie pour choeur d'enfants et piano © 2015 Tous droits réservés aux Editions VOCALIS Sàrl Rte d'Hennens 29 - 1681 Billens www.editions-vocalis.ch EV 13-08 La chanson populaire traditionnelle française L’apprentissage de Nous n’irons plus au bois peut être l’occasion de faire découvrir aux enfants du XXIe siècle la chanson populaire traditionnelle française qu’ils ne connaissent guère, voire pas du tout. En voici quelques caractéristiques. 1. Chanter, c’est surtout raconter une histoire (d’amour, de guerre, de marins, de soldats, etc.), même à travers un portrait (Le bon Roi Dagobert), ou encore faire vivre une fonction, un rituel : danser, bercer, marcher, travailler, etc. Ainsi, la comptine traditionnelle Nous n’irons plus au bois est une invitation à la danse : Entrez dans la danse Voyez comme on danse Sautez, dansez Embrassez qui vous voudrez 2. Les personnages de la chanson populaire traditionnelle française habitent souvent le monde de l’imaginaire, du merveilleux : par exemple, dans J’ai descendu dans mon jardin, l’arrivée du rossignol qui dit à la belle trois mots en latin. 3. La chanson populaire traditionnelle française se permet toute sorte de liberté par rapport à la grammaire et à la syntaxe de notre langue. Quelques exemples : • • • • J’ai descendu dans mon jardin Mais les lauriers du bois Les lairons-nous couper (Nous n’irons plus au bois) Marlborough s'en va-t'en guerre Le bon Roi Dagobert fut mettre son bel habit vert 4. En guise de conclusion (toute provisoire), le chanteur-compositeur Jean-François Dutertre, fin connaisseur de la tradition musicale populaire, écrit ceci : “La chanson traditionnelle francophone est aussi une forme de poésie. Et comme toute poésie, elle porte l’empreinte du milieu et de la période où elle a été élaborée. Cette empreinte se manifeste dans les formules, les tournures et le vocabulaire. Aurait-on l’idée de reprocher à François Villon d’écrire dans la langue d’un étudiant parisien du XVe siècle ? Au-delà de la forme, la thématique est éternelle, les émois et les tourments demeurent identiques. Et puis, il y a la musique. Connaît-on, dans la chanson française, de plus parfaite adéquation entre langue et mélodie que celle que nous propose la chanson traditionnelle ?“ (http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-François_Dutertre) Pourquoi ne pas inviter les enfants à repérer quelques-uns de ces éléments dans le texte de Dominique Nanchen ? Chantez, chantez toujours, les Joyeux Colibris, Guidés par Elvira, soutenus par Nelli Que le ciel soit couvert ou que le soleil brille, Ne vous lassez jamais, enluminez la vie Nous n'irons plus au bois q = 120 h = 60 Paroles et musique: Dominique Nanchen libre choix de la division temporelle Voix Piano 5 & { &c { ∑ ∑ j œfi & c ‰ œj œ œ œ œ ?c ∑ ∑ j #œfi œ œfij ” œ fij œ “œfij œ #œ ∑ ∑ ∑ #œfij œ Œ ∑ Ó œfij œ j œ œ œ ‰ œ ™™ œj ‰ œj ‰ œ Un Un deux deux trois, trois, Ó j #œfi œ Œ œœœ Œ Ó ‰ œj œ œ œ œ ˙ nous nous n'i - rons plus au bois: n'i - rons plus au bois: j j œ œ œ #œ œnœ œ œ œ ™ j j #œœœ. œœœ. j œ œ Ó ≈ ‰ ‰ ‰ ‰ ‰ ‰ ‰ œ œ ™ & œ œ #œ œnœ œ œ œ œœ ##œœ J J #œ œ nœ ‰ j ? œ œ œ Œ œfiœ œ œ œ œ œ #œ œ nœ œ œ œ ™™ œ œ œ œ œ œ #œ œ nœ œ œ œ œ œ œ œ œ œfij œ œœ 9 { & œ œ œœ œ j œj œ œ œ œ œœœ trois pe -tites sor-ciè - res, vi - lai - nes sor - ciè - res, trois mi - ni fan - tô - mes, i - gno - bles fan - tô - mes j j œ‰ œ ‰ œ un un deux deux trois, trois, j œ œœ ‰ œj œ œ œ œ ˙ nous n'i - rons plus au bois: nous n'i - rons plus au bois: . œœ. j . œœ. œ œ # œ # œ œ œ œ œ œ j œ œ ‰ ‰ œj ‰ œj ‰ œj ‰ œ œ œ j œ œ œ œ œ ‰ œ œ ‰ ‰ ‰ & œ œ œ œ J J œ œ œ nœ œ œ œ œ œ œœ ##œœ J J #œ œ nœ œ œœ œ ? œ œ œ œ œ œ œ œ œœ œ œ œ œ œ œ œ © 2015 Tous droits réservés aux Editions VOCALIS Sàrl Rte d'Hennens 29 - 1681 Billens www.editions-vocalis.ch EV 13-08 j œ œœ 3 13 { j ‰ & œ # œ œ œ œ œ œ œ œ trois pe - tites sor - ciè - res ont pas - sé trois mi - ni fan - tô - mes ont pas - sé j ‰ œ œ par par œ™ œ œ œ œ Œ là. là. j œ œ œ œ œ œ & œ œ œ œ œ™ { barbe à grand -pa - pa, l'or d'A - li Ba - ba, et et se se la le dis - pu - tè dis - pu - tè - . j j j œ # œ j œ œ œ & ‰ #œ ‰ œœ ‰ nœœ ‰ œœœ œœ œœ œœ œ ‰ J ? œ œ & œ™ œ œ œ œ 19 { y ont ca - ché y ont plan - qué elles ils œœ. # œ j j & ‰ œœ ‰ ##œœ ‰ J ? œ 22 & #œj ‰ { A Pa œ œ - j ‰ œ™ œ las na - ∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏ œ œœ ™™ œ™ œ œ rent rent la tout œœœ. ‰ J ‰ ‰ se se œ œ dis - pu dis - pu la le - œ œ œ œ tè tè - rent, rent, œ œœ œ œœ œ œ œ œ œ œ œ œ œ œ œ œ j œ œ œ œ œ œ œ œ œ et et se se la le dis - pu - tè - rent dis - pu - tè - rent jus - qu'en jus - qu'à j j j ‰ #œœ ‰ œœ ‰ œœ ‰ œœj œ œ œ œœ œœ œœ œœ œœ œ œ œ œ œ œ h = 30 j œ œ œœœ. œj œ œ œ œ J œ œ œ nœ œ barbe à grand pa - pa, l'or d'A - li Ba - ba, œ ‰ et et la tout œœ. œœœ. # œ j j ‰ œœ ‰ #œ ‰ J J ‰ #œ j œj œ œ œ œ œ ‰ œj œ œ œ œ œ™ ka. ma. #œœ œœ œœ œœœ œœœ œœœ ™™™ & œ œ œ œ™ ? œ œ œ œ y ont ca - ché y ont plan -qué Elles Ils œ œ œœ œœ #œœœ œœœ œœœ œœœ œœœ œ nœ œ œ œ œ œ œ œ & œ œ œ œ œ œ œ nœ œ œ œ œ œ œ œ œ ? œ œ œ œ œ œ œ œ œ œ œ 16 ‰ œj œ Œ j œ œ Ah! Ah! Ah! Ah! Œ nœ œœ Œ œ œ Œ Œ œ Œ œ œ œ œ h = 60 j j œœ ‰ œœ ‰ œœ Oh Oh là là la, là, œ ‰ œj œ vi i - j j œ œ j œ œ œ # œ ® œ œ ‰ œ ‰# œ ‰ œ œ œ œ œ œœ œœ œ œ ® œœ Œ œ œ œ œ 4 25 œœ œœ nœœ œ œ œ œ œ œ œ & œœ œœ œœ œœ ##œœ œœ œœ œœ { lai gno - nes bles sor - ciè fan - tô - - res, mes, cau - se cau - se à à œ j j & œœ ‰ œœ ‰ œœ 28 { oh oh là là là, là, & œœ Œ œœ Œ vi i - & Œ ? #œfij - œ moc co Œ œfij - œ œ Œ œ Œ œœ Œ œ Ó j ‰ j ‰ b œ œ œ & un deux Œ ca. lat. œ Œ trois, œ Œ lai gno - nes sor - ciè bles fan - tô - res, mes, j j jU œ œ ‰ œ ‰ œ ‰ œœ œœ œ œ 1. m œ Œ œ #œ ∑ 1. ∏∏∏∏ au cho œ Ó œ 36 { U ‰ œj œ œ œ œœ œœ œœ œœ œ œ œ œ j j œ œ j œ œ # œ & ‰ œ ‰# œ ‰ œ œ œ ? œ Œ œ œ 31 { Œ œ œ n'i - rons n'i - rons vous trois nous vous trois nous mœ mœ mœ j J ‰ J ‰ J œ œœ œ Œ Œ ‰ œj œ œ œ œj ‰ #œj ‰ œj œ œ ‰ & œ #œ œ œ œ ? de de Œ mœ œ œ au plus plus jou - er jou - er bois, œœœ œœ œœœ œœ ˙˙ ˙ œ œ au au œ œ bois, bois, œ œ œ œ œœ œœ n'au - rez n'au - rez ˙ ˙ j œ œ œœ ™™ plus plus d'glace de œ œ œœœ œœœ œœœ œœœ œ œ œ œ œ Œ Œ œ œ ™™ œj ‰ œj ‰ œ 2. deux 2. trois, ##nœœœ. j j j j j j & ‰ nbœœ ‰<n><n>œœ ‰ œœ ‰ #nœœœœ ‰ #œœ ‰ ##œœ ‰ J ? bœ œ nœ <n>œ œ bœ œ Œ trois, œ œ œ #œ œ nœ œ œ ™™ ‰ œj ‰ #œj ‰ œ #œ ™ Ó œœœœ ™ œ œ œ Œ ˙ ˙ ≈ Un j j <n>œ ‰ œ ‰ œ deux vous vous ∑ ∑ un œœ œ œ plus j j œœ ‰bbbœœœœ bœ ‰ œj ## œ œ œ œ ˙ nous n'i - rons plus au bois: j j j œœœ. # œ œ # œ ‰ #œ ‰ œ ‰ nœ ‰ œœœj J ‰ ## œ œ œ œ œ 5 # &#œ œ œ œ œ 39 { trois me -nues chi -mè - j œj œ œ j j œ‰ œ ‰ œ œœ œœœ res, mé -chan - tes chi - mè - res, un deux ‰ œj œ œ œ œ ˙ nous n'i -rons plus au bois, trois, . . . . ## œ œ œ œ ‰#œœœœœœ œj œ œ œ œ œ œ œ œ ‰ j ‰ j ‰#œœœ œœœ ‰ ‰ œj ‰ œj ‰ œj ‰ j & œ œ œ œ J J œ œ œ nœ œ œ œ œ œ œœ ##œœ J J #œ œ nœ nœœœ œ œœ œ ? ## œ œ œ œ œ œ œ œœ œ œ œ œ œ œ œ œ # j & # œ œ œ œ œ œ œ œ #œ ‰ 43 { trois me - nues chi - mè - res œ™ œ œ œ œ là. y ont four - ré Elles ## & œ œ œ œ œ™ j œj œ œ œ œ œ peau du Père Fran - çois, j œ œ œ œ œ œ et se le dis - pu - tè - rent et ‰ œj l'cha - #œœœ. œœœ. j j ‰ œœ ‰ ##œœ ‰ J J ‰ œœ œ œœ œ œœ œ œœ œ œ se œ dis - pu le œ œ œ œ œ - tè - rent, . . ## ‰ œj ‰ œ ‰ œj ‰ j œ œ œ œ ‰ #œœœ œœœ œj œ œ œ œ œ œ œ œ J J œ œ œ nœ œ œ œ œ œ & #œ œJ nœ nœœœ œ œ œ œ œ œ œ œ ? ## œ œ œ œ œ œ œ œ œ œ œ œ œ # & # œ™ œ œ œ œ 49 { par Œ ## œ œ œ œ œ œ œœ œœ #œœœ œœœ œœœ œœœ œœœ œ nœ œ nœ & œ œ œ œ œ œ œ œ ? ## œ œ œ œ œ œ œ œ 46 { ont pas - sé j œ ‰ œ . ## ‰ j ‰ j ‰ #œœœ œœ ##œœ J & ? ## œ œ œ elles y ont four - ré ‰ œj œ œ œ j œ œ™ œ l'cha - peau du Père Fran - çois, et . j j j œœœ j œ œ œ ‰ ‰ ‰ ‰ J #œ œ nœ ‰ nœœœ œ œ œ œ œ œ œ œ œ œ œ œ œ se le dis - pu - tè - rent jus -qu'au œ œ œ œœ œœ œœ œœ œœ œ œ œ œ œ œ œ 6 { Ca j ‰ œ™ ‰ œj œ Œ œj œ U Œ œ na da. œœ ™™ œœ™™ ‰ ? ## œ œœ ™™ ‰ œ™ Ah! ∏∏∏∏∏ ## #œœœ œœœ œœœ œœœœœœ & œ de vous trois nous n'i - rons U ## & œœ œœ œœ œœ œœ œœ œœ chan - te chi - mè - res, U ## ‰ œj ‰ œj ‰ œj œ œ œ œ œ & { ? ## œ œ #œ œ œœ vous œ œ œ œ plus au plus jou - er œ œ la, œ œ œ œ œ œ œ œ œ œ au oh là ˙ ˙ Œ ‰ œj œ mé - là, œ œ œ j œ œ Œ œ Œ œ œ œ de Œ œ j j œ œ j œ œ # œ ‰ œ ‰#œ ‰ œ œ œ ˙ ˙ plus œ œ œ bois, œœ œœ œœ ™™ n'au - rez Œ j j œœ ‰ œœ ‰ œœ œœœ œœ œœ œœ ˙˙ œ ˙ Œ mé - chan - te chi - mè - res, à bois, ≈ œ œ œ œ œ œ œœœ œœœ œœœ œœœ œ œ là ‰ œj œœ œ œœ œœ##œœ œœ œœ œœj œ œ j j œj œ œ j j œj œ œ œ œ œ # œ œ ‰ œ ‰# œ ‰ œ œ œ ‰ œ ‰##œœ ‰ œ œ œ œ œ œ œ Œ œœ Œ ® œ œ œ œ œ m m m ## œJ ‰ œJ ‰ œJ œ œ & œ œ ? ## Ó ‰ œ œ œ œ 59 Oh Œ nœœ Œ ® œ œœ ## œœ œ œ œ œ œœ œœ & œ œ œ cau - se h = 60 Ah! 56 { j j œœ ‰ œœ ‰ œœ h = 30 Nu Œ #œfij - œ tel Œ œfij - œ œ Œ œ Œ Œ œ Œ Ó œ Fine œœ Œ œ Ó la. ∏∏∏∏ ## j ‰ & #œ 52 œ Œ œ Œ Chanson populaire française http://www.ieducatif.fr/ie/comptine-Nous-nirons-plus-au-bois-107-c.html Nous n’irons plus au bois 1. Un deux trois, nous n’irons plus au bois Trois petit’s sorcières, vilaines sorcières Un deux trois, nous n’irons plus au bois Trois petit’s sorcières ont passé par là Elles y ont caché la barbe à grand-papa Et se la disputèrent, et se la disputèrent Elles y ont caché la barbe à grand-papa Et se la disputèrent jusqu’en Alaska Oh là là, vilaines sorcières A cause de vous trois nous n’irons plus au bois / jouer au bois Oh là là, vilaines sorcières Vous n’aurez plus d’glace au mocca 2. Un deux trois, nous n’irons plus au bois Trois mini fantômes, ignobles fantômes Un deux trois, nous n’irons plus au bois Trois mini fantômes ont passé par là Ils y ont planqué tout l’or d’Ali Baba Et se le disputèrent, et se le disputèrent Ils y ont planqué tout l’or d’Ali Baba Et se le disputèrent jusqu’à Panama Oh là là, ignobles fantômes A cause de vous trois nous n’irons plus au bois / jouer au bois Oh là là, ignobles fantômes Vous n’aurez plus de chocolat 3. Un deux trois, nous n’irons plus au bois Trois menues chimères, méchantes chimères Un deux trois, nous n’irons plus au bois Trois menues chimères ont passé par là Elles y ont fourré l’chapeau du Pèr’ François Et se le disputèrent, et se le disputèrent Elles y ont fourré l’chapeau du Pèr’ François Et se le disputèrent jusqu’au Canada Oh là là, méchantes chimères A cause de vous trois nous n’irons plus au bois / jouer au bois Oh là là, méchantes chimères Vous n’aurez plus de Nutella Ecrit dans l’esprit de la chanson populaire française traditionnelle, avec notamment du fantastique et des distorsions grammaticales (voir le Commentaire de la p. 2 du conducteur)