Revue de presse revue de presse revue de presse revue d
Transcription
Revue de presse revue de presse revue de presse revue d
News_319.qxp 28.1.2008 11:50 Page 1 Revue de presse revue de presse revue de presse revue d Le CHUV absorbe l’Hôpital orthopédique L’Hôpital orthopédique de la Suisse romande et le CHUV se regroupent pour créer le Département de l’appareil locomoteur (DAL). Objectif? «Une prise en charge interdisciplinaire des patients et une synergie entre les domaines, des soins à l’enseignement en passant par la recherche», a expliqué Bernard Decrauzat, directeur général du CHUV, hier, peu avant l’inauguration du nouveau département. Une synergie inédite pour le CHUV. Depuis le 1er janvier, le DAL se focalise sur un type de pathologies en regroupant trois services: orthopédie et traumatologie, rhumatologie et rééducation, chirurgie plastique et reconstructive. Ces disciplines s’occupent notamment des problèmes ostéoarticulaires et d’arthrose qui touchent un quart des personnes de plus de 60 ans. «Les besoins dans le domaine ne cessent donc de s’étendre avec l’allongement de l’espérance de vie» indique Inka Moritz. La directrice administrative du DAL a dirigé le projet baptisé «Move !» depuis 2006. (…) Plus largement, cette fusion s’inscrit dans une nouvelle mouvance qui est de décloisonner la prise en charge des patients et de regrouper les spécialistes autour du patient. «Au XXe siècle, l’explosion de la 0 connaissance a créé une multitude de spécialisations et un puzzle d’hôpitaux. Le système est devenu très complexe, explique Pierre-François Leyvraz, directeur du DAL, et futur directeur général du CHUV. La surspécialisation de l’orthopédie ne permet plus une connaissance globale de la matière. Nous assistons à la naissance du patient éclaté, plus du tout considéré comme un tout.» Résultat, il arrive que des patients soient renvoyés de spécialiste en spécialiste, avec à chaque fois un nouveau dossier, de nouvelles radios. Le sentiment d’insécurité du patient augmente, tout comme les coûts de la santé publique. Cette nouvelle structure devrait ainsi permettre d’évaluer et d’orienter le patient grâce à la coopération interdisciplinaire des spécialistes. C’est ce qui s’appelle «l’itinéraire clinique standardisé» ou «la filière de soins». Du travail à la chaîne? «Si un patient n’entre pas dans ce plan préétabli, nous analysons la situation pour modifier la filière. Toutes les nouvelles connaissances et nouvelles technologies peuvent y être intégrées», précise Pierre-François Leyvraz. Avant d’ajouter: «Mais nous parlons ici d’un idéal». (…) Aline Andrey Le Courrier du 25 janvier 2008 Revue Médicale Suisse – www.revmed.ch – 30 janvier 2008 319