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28.1.2008
11:50
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Le CHUV absorbe
l’Hôpital orthopédique
L’Hôpital orthopédique de la
Suisse romande et le CHUV se
regroupent pour créer le Département de l’appareil locomoteur
(DAL). Objectif? «Une prise en
charge interdisciplinaire des patients et une synergie entre les
domaines, des soins à l’enseignement en passant par la recherche», a expliqué Bernard
Decrauzat, directeur général du
CHUV, hier, peu avant l’inauguration du nouveau département.
Une synergie inédite pour le
CHUV. Depuis le 1er janvier, le
DAL se focalise sur un type de
pathologies en regroupant trois
services: orthopédie et traumatologie, rhumatologie et rééducation, chirurgie plastique et reconstructive.
Ces disciplines s’occupent notamment des problèmes ostéoarticulaires et d’arthrose qui touchent un quart des personnes
de plus de 60 ans. «Les besoins
dans le domaine ne cessent
donc de s’étendre avec l’allongement de l’espérance de vie»
indique Inka Moritz. La directrice
administrative du DAL a dirigé
le projet baptisé «Move !» depuis 2006. (…)
Plus largement, cette fusion
s’inscrit dans une nouvelle mouvance qui est de décloisonner
la prise en charge des patients
et de regrouper les spécialistes
autour du patient.
«Au XXe siècle, l’explosion de la
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connaissance a créé une multitude de spécialisations et un
puzzle d’hôpitaux. Le système
est devenu très complexe, explique Pierre-François Leyvraz,
directeur du DAL, et futur directeur général du CHUV. La surspécialisation de l’orthopédie ne
permet plus une connaissance
globale de la matière. Nous assistons à la naissance du patient éclaté, plus du tout considéré comme un tout.» Résultat,
il arrive que des patients soient
renvoyés de spécialiste en spécialiste, avec à chaque fois un
nouveau dossier, de nouvelles
radios. Le sentiment d’insécurité du patient augmente, tout
comme les coûts de la santé
publique.
Cette nouvelle structure devrait
ainsi permettre d’évaluer et
d’orienter le patient grâce à la
coopération interdisciplinaire
des spécialistes. C’est ce qui
s’appelle «l’itinéraire clinique
standardisé» ou «la filière de
soins». Du travail à la chaîne?
«Si un patient n’entre pas
dans ce plan préétabli, nous
analysons la situation pour
modifier la filière. Toutes les
nouvelles connaissances et
nouvelles technologies peuvent y être intégrées», précise Pierre-François Leyvraz.
Avant d’ajouter: «Mais nous
parlons ici d’un idéal». (…)
Aline Andrey
Le Courrier
du 25 janvier 2008
Revue Médicale Suisse – www.revmed.ch – 30 janvier 2008
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