Une étudiante en finances mongole qui aime le vin rouge et la salsa

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Une étudiante en finances mongole qui aime le vin rouge et la salsa
Date: 16.03.2010
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16.03.10 ! 04:15 ! L'Express/L'Impartial
UNIVERSITÉ DE NEUCHÂTEL
Une étudiante en finances mongole qui aime le vin rouge et la salsa
UNDRAKH BATBELEG La jeune femme d'Oulan Bator, capitale mongole, étudie l'analyse financière à
l'Université de Neuchâtel grâce à une bourse de la Confédération. «Ici, ce que je préfère, c'est le lac!
» (DAVID MARCHON)
L'Université de Neuchâtel compte une étudiante en finances venue de Mongolie. Rencontre avec cette
jeune boursière de la Confédération qui se plaît beaucoup au bord du lac.
«Je suis la seule personne de Mongolie à Neuchâtel. J'en ai cherché mais pas trouvé!», lance Undrakh
Batbeleg, un large sourire illuminant son visage. La jeune femme de 27 ans étudie en Suisse depuis
septembre 2009. Elle effectue un master en analyse financière à l'Université de Neuchâtel. Après un
bachelor en finances à Oulan Bator, la capitale mongole, Undrakh Batbeleg a travaillé deux ans dans
une banque avant d'être retenue pour venir étudier en Suisse grâce à une bourse de la Confédération. «
Je voulais étudier à l'étranger, découvrir une autre culture.»
L'arrivée en Suisse a été difficile: «C'était horrible. Je suis arrivée à 23h à Zurich et 1h du matin à
Neuchâtel. J'étais très stressée. Je ne savais pas où était la Cité universitaire. Un taxi m'a amenée dans
un hôtel. Le réceptionniste a été très gentil et il m'a beaucoup aidé. Nous sommes devenus amis.»
Après un temps d'adaptation, l'étudiante a trouvé ses marques. Aujourd'hui, elle se sent comme un
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dans l'eau à Neuchâtel: «Ici, ce que je préfère, c'est le lac! Je le vois depuis ma chambre. Je le regarde
en cours et le professeur me dit: «Concentre-toi sur le cours!» Tout va bien pour moi ici. C'est calme,
c'est parfait pour étudier. J'ai beaucoup d'amis, à commencer par mes colocataires à la Cité
universitaire.»
Undrakh Batbeleg apprécie la qualité de l'enseignement et les professeurs suisses, allemands ou
français. «Le niveau est très bon. On était vingt et on est plus que sept. Le dernier semestre a été
difficile!»
Elle suit tous les cours en anglais. «J'ai commencé à apprendre le français la semaine dernière»,
s'excuse la jeune femme dans un excellent anglais. L'étudiante en finances a aussi commencé des cours
de... salsa!
La Mongole a déjà découvert Zurich et l'Allemagne, appris à skier dans les Alpes: «Je suis tombée
plusieurs fois mais c'était génial!» Elle visitera bientôt la ville de Berne avec d'autres boursiers de la
Confédération indiens, chinois ou russes.
Elle est retournée en janvier voir sa famille en Mongolie et surtout... son mari resté au pays. «Au début,
il n'était pas content que je parte, mais il me laisse réaliser mon rêve! Il a compris que c'était important
pour moi.»
Undrakh Batbeleg n'a pas été trop dépaysée par la cuisine helvétique: «En Mongolie aussi, nous avons
beaucoup de produits laitiers et de viande. J'aime le vin suisse, surtout le rouge qui est plus fort. J'ai
essayé la fondue, mais c'est trop de fromage pour moi!», s'esclaffe-t-elle.
L'étudiante a été surprise la première fois qu'elle a reçu une bise d'un ami suisse. «En Mongolie, on se
donne la main.» Elle est impressionnée par le «niveau de développement» de la Suisse et sa «nature
bien préservée».
«C'est super! Il faudrait appliquer la même chose en Mongolie. On y détruit trop la nature en
l'exploitant. Il y a beaucoup de travail à faire.» Pour conclure l'entretien, Undrakh Batbeleg tient à
ajouter: «Bayarlalaa! (merci beaucoup en mongol). J'aimerais remercier la Confédération et les
contribuables helvétiques pour cette bourse qui me donne la chance d'étudier en Suisse.» /BWE
BASILE WEBER
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