EN CORRÈZE, NICOLAS DUPONT

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EN CORRÈZE, NICOLAS DUPONT
Communiqué de presse
Lundi 16 janvier 2017
EN CORRÈZE, NICOLAS DUPONT-AIGNAN DÉVOILE SES MESURES POUR
REMETTRE L’ÉLECTRICITÉ AU SERVICE DE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL
Nicolas Dupont-Aignan se rend lundi 16 janvier en Corrèze pour dénoncer le scandale
des barrages, qui touche actuellement ce département.
La Corrèze est surnommée « Pays de l’arbre et de l’eau ». L’UNESCO a ainsi classé
en 2012 la vallée de la Dordogne « réserve biosphère ». Les barrages en Corrèze sont
considérés depuis 70 ans comme un fleuron industriel local. La part de production
d’électricité par l’hydraulique est de 12%, la deuxième plus importante après le nucléaire
(77%) en 2014. Les barrages représentent près de 20% de la puissance du parc électrique
français.
En Corrèze, on compte ainsi de nombreux barrages, sur la Vézère, le Doustre. Les plus
emblématiques sont les 5 grands barrages situés sur la Dordogne :
• le barrage de Bort à Bort-les-Orgues
• le barrage de Marèges à Liginiac
• le barrage de l’Aigle à Soursac
• le barrage de Chastang à Servière-le-Château
• le barrage du Sablier à Argentat
La concession de la vallée de la Dordogne a expiré depuis 2012. L’Etat tarde à définir les
critères d’appel d’offres et les conditions de sélection d’un concessionnaire. Jusqu’ici,
c’est EDF qui exploite 80% des barrages en France et dans le Limousin. L’ancien service
public gère les barrages depuis plus de 75 ans.
Aujourd’hui, la Commission européenne impose la mise en concurrence systématique
des offres pour tout renouvellement d’une concession. La règle de la libre concurrence
est établie dans les traités européens.
A la demande de Bruxelles, l’Etat a supprimé le droit de préférence du concessionnaire
sortant. En octobre 2015, elle a mis la France en demeure d’accélérer le processus
de mise en concurrence. Les concurrents d’EDF (finlandais, suédois, espagnols...)
ont déjà commencé à arpenter le territoire des barrages corréziens à la rencontre
notamment des maires des communes proches des barrages.
Extrait de la Tribune NDA dans Marianne sur les barrages en 2015
En 2015, la France a été mise en demeure par la commissaire européenne
à la concurrence, Margrethe Vestager, de retirer la gestion de 50 barrages
hydroélectriques à EDF et à GDF-Suez (devenue depuis Engie) au profit de leurs
concurrents afin de parfaire « la libéralisation du marché électrique européen ».
150 autres barrages devront subir le même sort d’ici 2023.
Ces ouvrages, construits avec les impôts et les factures des Français, sont amortis
financièrement depuis des décennies. Ils produisent une énergie peu chère dans des
conditions de sécurité optimales. Autrement dit, ils sont une proie de choix pour des
financiers avides de profits sans risque !
Alors que la privatisation des autoroutes s’est révélée, d’après la cour des Comptes ellemême, un pillage des contribuables et usagers français, la Commission européenne
continue d’assurer la tyrannie des multinationales et des banques contre les
consommateurs et l’intérêt général.
Les barrages français fonctionnent parfaitement et sont bien gérés.
Ils sont la meilleure source d’électricité renouvelable disponible, dont le coût et la
production sont maîtrisés.
Un barrage n’est pas un ouvrage comme un autre. Le lac artificiel qui est créé joue un
rôle clé dans l’écosystème et l’économie locale. C’est une ressource rare et précieuse
qu’il faut gérer de manière collective et raisonnable.
Depuis maintenant 20 ans, la privatisation des marchés électriques européens est
le symptôme de l’idéologie absurde et destructrice qui anime les technocrates de
Bruxelles. La France a été sa cible principale et les dégâts sont terribles.
L’électricité française était l’une des moins chères et l’une des plus propres du monde
grâce à l’alliance de la production nucléaire et des barrages hydroélectriques. On ne le
dit jamais, mais la France est le seul pays au monde à avoir respecté les engagements
du protocole de Kyoto en baissant ses émissions de CO2 uniquement grâce à son
modèle électrique.
EDF disposait également d’un réseau de distribution fiable, d’une connaissance parfaite
du terrain et assurait une qualité de service homogène sur tout le territoire. L’entreprise
n’était pas parfaite et devait améliorer la rigueur de sa gestion opérationnelle,
notamment certains abus catégoriels, mais son modèle était le bon.
Plutôt que de s’inspirer ou au moins de respecter ce modèle français, la Commission
européenne l’a cassé avec la complicité des dirigeants français, droite et gauche
confondues.
Il n’y a rien à négocier avec les barrages français. Ils ont été payés par les Français,
ils appartiendront aux Français. Point final.
Président de la République, je prendrai des mesures simples et fortes pour remettre
le marché de l’électricité au service de l’intérêt général :
• Sanctuariser les biens publics payés par les Français et utiliser les bénéfices qu’ils
produisent pour les investissements d’avenir.
• Renationaliser totalement EDF (l’électricité et l’énergie sont des biens stratégiques
de la nation).
• Supprimer les taxes qui pèsent sur le consommateur pour financer les énergies non
rentables (130 euros par foyer en moyenne).
• Utiliser l’excellence électrique français pour baisser notre dépendance au pétrole et
au gaz notamment par la voiture électrique.
• Renégocier de fond en comble les traités européens pour cesser l’ingérence de la
Commission européenne dans les affaires des Nations ou rompre unilatéralement avec
cette politique.
• Faire une Europe des projets qui permettent d’avancer dans le développement de
nouvelles formes d’énergies (énergies maritimes, nucléaires propres, biocarburants,
panneaux solaires à haut rendement, filières hydrogènes etc.)
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