La 5e de Schubert» Concert commenté Orchestre
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La 5e de Schubert» Concert commenté Orchestre
20.01. 2016 19:00 Grand Auditorium Mercredi / Mittwoch / Wednesday Dating «La 5e de Schubert» Concert commenté Orchestre Philharmonique du Luxembourg Clemens Schuldt direction Jean-François Zygel conception, piano et improvisations Franz Schubert: Symphonie N° 5 B-Dur (si bémol majeur) D 485 (1816) 90’ sans entracte Franz Schubert, Portrait de Leopold Kupelwieser, 1821 Mon rêve Franz Schubert (1822) J’avais beaucoup de frères et de sœurs. Notre père et notre mère étaient bons. Je leur étais attaché à tous par un profond amour. Un jour, notre père nous conduisit à la fête. Mes frères s’amusaient mais moi, j’étais triste. Mon père s’approcha de moi et me dit de goûter aux friandises. Mais je ne pouvais pas, et mon père courroucé me chassa hors de sa vue. Je détournais mes pas, rempli d’amour infini pour ceux qui m’éloignaient, et j’errai dans des contrées étrangères. Des années durant, mon grand chagrin et mon grand amour se partagèrent mon cœur. Puis, j’appris la nouvelle de la mort de ma mère. Je me hâtais pour la voir, et mon père, adouci par la douleur, ne s’opposa pas à mon retour. Je vis alors sa dépouille. Les larmes emplirent mes yeux. Pareille au cher passé dans lequel nous pouvions aussi chercher la pensée de la morte, pareille à elle-même autrefois, je la vis reposer. Et nous suivîmes son corps, en deuil, et le cercueil disparut. À dater de ce jour, j’habitai de nouveau la maison. Mon père me conduisit comme autrefois dans son jardin favori. Il me demanda s’il me plaisait. Mais ce jardin me faisait horreur et je n’osais rien dire. Alors, il me demanda pour la seconde fois, courroucé, si le jardin me plaisait. Je répondis non, en tremblant. Là-dessus, mon père me frappa et je m’enfuis. Et, pour la seconde fois, je détournais mes pas et, le cœur plein d’un amour infini pour ceux qui me chassaient, je recommençai à errer en pays étranger. Des années durant, je chantai mes chansons. Voulais-je chanter l’amour, il ne devenait que chagrin. Voulais-je chanter mon chagrin, il devenait amour. Ainsi l’amour et le chagrin se partageaient mon être. 5 Et je reçus un jour la nouvelle de la mort d’une pieuse jeune fille. Une foule se rassembla autour de son tombeau, et dans cette foule les jeunes gens et vieillards allaient et venaient comme des ombres bienheureuses. Ils parlaient bas pour ne pas la réveiller. De célestes pensées paraissaient constamment jaillir de la tombe de la jeune fille et se répandre parmi les jeunes gens comme de légères étincelles avec un doux murmure. J’éprouvai un grand désir de m’en approcher. Mais seul un miracle, disaiton, pouvait vous introduire dans ce petit cercle. Pourtant je m’avançai à pas lents vers la tombe, plein de respect et de foi, les yeux baissés; mais, avant même de m’en rendre compte, je me trouvai dans ce groupe d’où s’élevait un chant merveilleux et je sentis l’éternelle piété comme concentrée en un moment. Je vis aussi mon père, réconcilié et aimant. Il me serra dans ses bras et pleura. Et moi encore plus. Franz Schubert 3 juillet 1822 Publié en 1839 dans la Neue Zeitschrift für Musik, revue dirigée par Robert Schumann 6 Première page de la Cinquième Symphonie de Schubert dans l’édition de Johannes Brahms, parue en 1884/1885. 7 «Lorsque je me réveille je me crois au paradis» «Il n’est pas de sujet où l’inspiration de Schubert ne soit répandue en ondes abondantes et pures: certaines de ses mélodies sont développées à l’égal d’une scène de drame, d’autres tiennent en une page, mais dans tous les genres où il s’essaye, quelle que soit la dimension qu’il donne à son œuvre, il rencontre l’accent juste et profond et le cri passionné: son chant va droit à l’âme.» Paul Dukas «Schubert n’avait rien de séduisant, ni d’extraordinaire. Il était petit, gros, il avait le visage plein et rond, mais le front joliment courbé. Parce qu’il était myope, il portai toujours des lunettes, même en dormant. Il ne se préoccupait guère de toilette: il n’aimait pas aller dans le monde, ce qui l’eût obligé à s’habiller.» Anselm Hüttenbrenner On demande à Stravinsky si la musique de Schubert ne l’endort pas. Celui-ci répond: «Qu’importe, si lorsque je me réveille je me crois au paradis…» «Une beauté unique doit accompagner l’homme tout au cours de sa vie…; mais la lumière de cet émerveillement doit éclairer tout le reste.» Franz Schubert 8 Orchestre Philharmonique du Luxembourg Gustavo Gimeno Directeur musical Konzertmeister Philippe Koch Haoxing Liang Premiers violons / Erste Violinen Fabian Perdichizzi Nelly Guignard NN Michael Bouvet Irène Chatzisavas Yulia Fedorova Andréa Garnier Silja Geirhardsdottir Jean-Emmanuel Grebet Attila Keresztesi Na Li Darko Milowich Angela Münchow-Rathjen Damien Pardoen Fabienne Welter NN Seconds violons / Zweite Violinen Osamu Yaguchi Matthieu Handtschoewercker NN Mihajlo Dudar Sébastien Grébille Quentin Jaussaud Marina Kalisky Valeria Pasternak Jun Qiang Ko Taniguchi Gisela Todd Xavier Vander Linden 12 Rhonda Wilkinson Barbara Witzel NN Altos / Bratschen Ilan Schneider Dagmar Ondracek Kris Landsverk Pascal Anciaux Jean-Marc Apap Olivier Coupé Aram Diulgerian Claire Foehr Bernhard Kaiser Olivier Kauffmann Utz Koester Petar Mladenovic Violoncelles / Violoncelli Aleksandr Khramouchin Ilia Laporev Niall Brown Xavier Bacquart Vincent Gérin Sehee Kim Katrin Reutlinger Marie Sapey-Triomphe Karoly Sütö Laurence Vautrin Esther Wohlgemuth Contrebasses / Kontrabässe Thierry Gavard Choul-Won Pyun Dariusz Wisniewski Gilles Desmaris Gabriela Fragner André Kieffer Benoît Legot Isabelle Vienne Flûtes / Flöten Trompettes / Trompeten Etienne Plasman Markus Brönnimann Hélène Boulègue Christophe Nussbaumer Adam Rixer Simon Van Hoecke Isabelle Marois Niels Vind Hautbois / Oboen Trombones / Posaunen Fabrice Mélinon Philippe Gonzalez Anne-Catherine Bouvet-Bitsch Olivier Germani Gilles Héritier Léon Ni Guillaume Lebowski Clarinettes / Klarinetten Olivier Dartevelle Jean-Philippe Vivier Bruno Guignard Emmanuel Chaussade Bassons / Fagotte David Sattler Etienne Buet François Baptiste Stéphane Gautier-Chevreux Cors / Hörner Miklós Nagy Leo Halsdorf Kerry Turner Marc Bouchard Patrick Coljon Mark Olson Trombone basse / Bassposaune Vincent Debès Tuba Csaba Szalay Timbales / Pauken Simon Stierle Benjamin Schäfer Percussions / Schlagzeug Béatrice Daudin Benjamin Schäfer Klaus Brettschneider Harpe / Harfe Catherine Beynon 13 Interprètes Biographies Orchestre Philharmonique du Luxembourg Gustavo Gimeno Directeur musical L’Orchestre Philharmonique du Luxembourg (OPL) incarne la vitalité culturelle de ce pays à travers toute l’Europe depuis ses débuts éclatants en 1933 sous l’égide de Radio Luxembourg (RTL). Depuis 1996, l’OPL est missionné par l’État. Il entre en 2005 en résidence à la Philharmonie Luxembourg, une salle parmi les plus prestigieuses d’Europe avec laquelle il forme une seule entité depuis janvier 2012. L’OPL est particulièrement réputé pour l’élégance de sa sonorité. L’acoustique exceptionnelle de la Philharmonie Luxembourg, vantée par les plus grands orchestres, chefs et solistes du monde, les relations de longue date de l’orchestre avec des maisons et festivals de prestige, ainsi que la collaboration intensive de l’orchestre avec des personnalités musicales de premier plan contribuent à cette réputation. C’est ce dont témoigne par exemple la liste impressionnante des prix du disque remportés ces dernières années pour une vingtaine d’enregistrements (Grand Prix Charles Cros, Victoires de la musique classique, Orphée d’Or de l’Académie du Disque Lyrique, Preis der Deutschen Schallplattenkritik, Télérama ffff, Pizzicato Excellentia, IRR Outstanding, BBC Music Choice, ainsi que plusieurs Diapasons d’Or, Chocs du Monde de la Musique, Pizzicato Supersonic, Classica R10, parmi bien d’autres distinctions). La saison 2015/16 est marquée par les débuts de Gustavo Gimeno en tant que huitième directeur musical de l’OPL (après 15 Henri Pensis, Carl Melles, Louis de Froment, Leopold Hager, David Shallon, Bramwell Tovey et Emmanuel Krivine). Outre le répertoire classique et romantique, la musique des 20e et 21e siècles occupe une place importante dans la programmation de l’orchestre: des œuvres d’Olivier Messiaen, Wolfgang Rihm, Helmut Lachenmann, Luciano Berio, Ivo Malec, Hugues Dufourt, Toshio Hosokawa, Klaus Huber, Bernd Alois Zimmermann, Georges Lentz, Philip Glass, Michael Jarrell, Arthur Honegger et bien d’autres, sont régulièrement interprétées par l’orchestre qui a, par ailleurs, enregistré l’intégrale de l’œuvre orchestrale de Iannis Xenakis. Cette diversité se reflète également dans la variété des formats de concerts, tel «Aventure+», et des manifestations auxquelles l’OPL participe: productions lyriques au Grand Théâtre de Luxembourg, ciné-concerts tels que «Live Cinema» avec la Cinémathèque de la Ville de Luxembourg, soirées «Pops at the Phil» avec des stars telles que Patti Austin, Kurt Elling, Ute Lemper, Maurane, Gregory Porter, Dionne Warwick ou Angélique Kidjo, concerts en plein air avec des groupes de jazz ou de rock lors de la Fête de la Musique, etc. On compte parmi les partenaires musiciens de la saison 2015/16, les solistes Pierre-Laurent Aimard, Kit Amstrong, Alena Baeva, Cameron Carpenter, Stefan Dohr, Isabelle Faust, Gilberto Gil, Anja Harteros, Leonidas Kavakos, Johannes Moser, Ann Petersen, Mikhail Pletnev, Menahem Pressler, Vadim Repin, Edicson Ruiz, Frank Peter Zimmermann et Jean-François Zygel ou encore les chefs Pierre Cao, Carl Davis, Leopold Hager, Timothy Henty, Eliahu Inbal, Richard Kaufman, Emmanuel Krivine, Andris Nelsons, Emilio Pomàrico, Adrian Prabava, Jamie Phillips, Roberto Rizzi Brignoli, Case Scaglione, Clemens Schuldt, Lahav Shani, Alexander Shelley, Stefan Soltesz, Maxime Tortelier, Juraj Valčuha, Christian Vásquez et Gast Waltzing. Un répertoire et un public très larges, l’estime de musiciens de très haut vol – à ces points communs de l’OPL avec la Philharmonie Luxembourg, s’en ajoute un autre: l’importance accordée 16 Orchestre Philharmonique du Luxembourg photo: Johann Sebastian Hänel à une médiation musicale innovante, à destination des enfants et adolescents, mais aussi des adultes. Depuis 2003, l’orchestre s’engage par des concerts et des ateliers pour les scolaires, les enfants et les familles, la production de DVD, des concerts dans les écoles et les hôpitaux. Il fait participer des classes à la préparation de concerts d’abonnements et offre également, dans le cadre du cycle «Dating:», la possibilité de découvrir la musique d’orchestre en compagnie de musiciens de renom tel JeanFrançois Zygel. En accord avec son pays, le Grand-Duché du Luxembourg, l’OPL s’ouvre à l’Europe et sur le monde. L’orchestre avec ses 98 mu19 Clemens Schuldt photo: Felix Broede siciens, issus d’une vingtaine de nations (dont les deux tiers viennent du Luxembourg ou des pays limitrophes: France, Allemagne et Belgique) affirme sa présence dans la Grande Région par un large éventail de concerts et d’activités. Invité régulier de nombreux centres musicaux européens, ainsi qu’en Asie et aux États-Unis, les tournées mèneront l’OPL en France, Allemagne et aux Pays-Bas en 2015/16. Les concerts de l’OPL sont régulièrement retransmis par la radio luxembourgeoise 100,7 et diffusés sur le réseau de l’Union européenne de radio-télévision (UER). L’OPL est subventionné par le Ministère de la Culture du GrandDuché et soutenu par la Ville de Luxembourg. Ses partenaires sont la BGL BNP Paribas, Banque de Luxembourg, CACEIS, Mercedes Benz et POST Luxembourg. Depuis décembre 2012, l’OPL bénéficie de la mise à disposition par BGL BNP Paribas du violoncelle «Le Luxembourgeois» de Matteo Goffriller (1659–1742). Clemens Schuldt direction «Le Scottish Chamber Orchestra a donné un concert surprenant […] tout en contraste avec les rudes évocations tempêtueuses de MacMillan (A Meditation on Iona), le grand mouvement de la Septième Symphonie de Sibelius, avec le jeune chef d’orchestre Clemens Schuldt a produit des sonorités impressionnantes et des visions grandioses.» (The Scotsman). Clemens Schuldt, lauréat de la célèbre Donatella Flick Conducting LSO Competition à Londres en 2010, est l’un des jeunes compositeurs les plus passionnants, originaire d’Allemagne. Chef assistant au London Symphony Orchestra pendant un an, il a travaillé avec des chefs prestigieux tels que Sir Colin Davis, Valery Gergiev et Sir Simon Rattle. Il dirige des orchestres comme le Philharmonia Orchestra, BBC National Orchestra of Wales, Deutsche Symphonie-Orchester Berlin, Radio-Sinfonieorchester Stuttgart, Bamberger Symphoniker, Deutsche Kammerphilharmonie 21 Bremen, Netherlands Philharmonic, Helsingborg Symphony, Orchestre de Chambre de Lausanne, Münchener Kammerorchester, Polish National Radio Symphony Orchestra, Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Orchestre National de Bordeaux, Orquesta Sinfonica de Radio Television Espanola de Madrid, Orquesta Sinfónica de Castilla y León Valladolid et, dans des contrées plus lointaines, le Yomiuri Nippon Symphony Orchestra. Il a travaillé avec les solistes Kit Armstrong, Ingrid Fliter, Daniil Trifonov, Francois Leleux, Xavier de Maistre, Steven Isserlis et Nils Mönkemeyer. En 2015/16, Schuldt a fait ses débuts aux BBC Symphony Orchestra, Royal Scottish National Symphony Orchestra, Orquestra Simfonica de Barcelona avec Viviane Hagner, Orchestra Sinfonica di Milano Giuseppe Verdi Milano avec Chloë Hanslip, Orchestre Philharmonique du Luxembourg, Musikkollegium Winterthur avec la Messe N° 3 de Bruckner, Philharmonisches Orchester Kiel, Kammerakademie Potsdam et Västerås Sinfonietta. Il est retourné au Royal Northern Sinfonia avec la Messe en ut mineur de Mozart avec Sally Matthews, a dirigé le Scottish Chamber Orchestra lors d’une tournée en Allemagne avec Allemagne avec Kit Armstrong, et avec les Netherlands Philharmonic, Real Filharmonia Galicia et Hiroshima Symphony. L’opéra s’inscrit de plus en plus au cœur des activités musicales de Clemens Schuldt. En 2015/16, il est chef en résidence au Staatstheater Mainz. Il y donne une nouvelle production de Faust de Gounod, Rigoletto de Verdi, et des représentations du Hollandais volant de Wagner. La saison dernière, il a dirigé La Traviata de Verdi au Staatstheater Mainz et une nouvelle production de Faust de Gounod au Tiroler Landestheater Innsbruck. Il a dirigé les représentations des Contes d’Hoffmann d’Offenbach au Theatre Osnabrück et de Rusalka de Dvořák au Theater Gelsenkirchen. En 2010, il a bénéficié d’une bourse du Dirigentenforum des Deutschen Musikrats. Né à Brême, Clemens Schuldt a étudié le violon à la Robert Schumann Hochschule de Düsseldorf et a joué au Gürzenich Orchestra Cologne sous la direction de Markus Stenz et à la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen sous la direction de Paavo 22 Järvi. Il s’est ensuite perfectionné en direction auprès de Rüdiger Bohn à Düsseldorf, Mark Stringer à Vienne et Nicolás Pasquet à Weimar. Jean-François Zygel conception, piano et improvisations Compositeur et pianiste improvisateur, Victoire de la Musique 2006, Jean-François Zygel renouvelle le concert classique en l’ouvrant à l’improvisation, au jazz, aux musiques du monde et à la danse. Il dispute de nombreuses battles avec d’autres improvisateurs comme Chilly Gonzales, Didier Lockwood, Bobby McFerrin, Bruno Fontaine, Andy Emler, Antoine Hervé, Yaron Herman, Dimitri Naïditch, etc. En 2012, il est invité à se produire à Toronto en compagnie d’Uri Caine et de Lang Lang pour un concert en hommage à Glenn Gould à l’occasion des trente ans de sa mort. Jean-François Zygel est aujourd’hui reconnu comme l’un des meilleurs spécialistes de l’accompagnement de films muets en concert. En 2012, il met en musique quatre films de Murnau au Théâtre national de Toulouse et au Théâtre du Châtelet: Faust, Le Dernier des hommes, Nosferatu et L’Aurore. En 2013, c’est la création par l’orchestre de l’Opéra de Rouen d’une nouvelle partition écrite pour La Belle Nivernaise de Jean Epstein (commande de la Cité de la Musique et du Festival Normandie Impressionniste). En 2014, il est invité à l’Élysée par le Président de la République à accompagner un film d’archives à l’occasion du lancement des commémorations de la première guerre mondiale. En octobre 2015, il improvise en direct pendant six heures sur les images de la nouvelle version restaurée des Misérables d’Henri Fescourt (d’après Victor Hugo) au Théâtre du C hâtelet. 24 Jean-François Zygel photo: Franck Juery, Naïve Parallèlement à sa carrière de pianiste compositeur, JeanFrançois Zygel crée en 2006 sur France 2 l’émission La Boîte à musique, dont il est à la fois l’auteur et l’animateur. Suivent en 2007 Les Clefs de l’Orchestre, en compagnie de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, série retransmise sur France 5, France 2 et la RTBF. Homme de spectacle, Jean-François Zygel crée en 2008 les Nuits de l’improvisation au Théâtre du Châtelet, puis en 2011 les Concerts de l’improbable et en 2014 les Concerts ENIGMA, dont chaque édition propose une transposition scénique et musicale d’une grande œuvre littéraire. Jean-François Zygel est professeur au Conservatoire de Paris, où il a fondé il y a quinze ans la classe d’improvisation au piano. Il est nommé «artiste en résidence» à la Philharmonie Luxembourg pour la saison 2015/16. France Inter lui confie à la rentrée 2015 une émission h ebdomadaire (La Preuve par Z), tous les samedis de 17h à 18h. 26