Langage d`évocation Compétence : Produire oralement un récit fictif

Niveau : GS
Discipline : Maîtrise du langage
Champ : Langage d’évocation
Compétence : Produire oralement un récit fictif
Passation individuelle
L’histoire complète devra être lue à toute la clase deux fois au préalable avant d’être objet d’étude,
ce qui doit permettre de mémoriser l’ensemble de l’histoire. On les prévient qu’on leur demandera
de raconter l’histoire.
Consigne : « Raconter l’histoire ».
Avant la passation, se remémorer tous ensemble verbalement la trame de l’histoire jusqu’à son
dénouement et identifier la clôture de l’histoire.
Eléments d’observation des productions
Item A. Capacité à restituer dans son ensemble une histoire entendue.
• Code 1 - Réponse attendue - Retrouve la trame narrative de l’histoire : la quête des carottes,
la rencontre avec l’écureuil, la poule, le marcassin.
• Code 2 - Evoque un seul épisode.
• Code 8 - Raconte de manière incomplète ou dans le désordre.
• Code 9 - Autre réponse.
• Code 0 - Absence de réponse.
Item B. Capacité à clore un récit.
• Code 1 - Réponse attendue - Evoque la fin heureuse des deux amis.
• Code 9 - Autre réponse.
• Code 0 - Absence de réponse.
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Pipo-Lapin
Pipo-Lapin rencontre Popy, la petite lapine, qui pleure au milieu de la forêt.
- Je suis malade, dit-elle, j’ai mal au ventre, à la tête et aux dents. Il me faudrait trois carottes
pour guérir, mais je ne sais où les trouver.
Pipo-Lapin aime beaucoup Popy-Lapine. Il voudrait bien qu’elle guérisse pour venir jouer avec lui.
Comment faire pour trouver les trois carottes ? Il cherche dans les buissons, dans les feuilles et
parmi les fleurs. Mais il n’en trouve pas.
Il se met à réfléchir, assis sur son derrière au pied du grand chêne vert, quand soudain…
Ping ! Une noisette lui tombe sur la tête.
Monsieur l’Ecureuil est en train de faire ses rangements, il a les pattes chargées de noisettes ; il
travaille énormément.
- Veux-tu que je t’aide ? propose Pipo-Lapin.
- Je veux bien, dit l’écureuil. Merci, Pipo.
Pipo transporte les noisettes que monsieur l’Ecureuil va entasser dans le tronc d’arbre. Et quand tout
est bien rangé, il salue l’écureuil et s’apprête à partir.
- Attends, dit l’écureuil, je vais te récompenser.
Il disparaît dans le tronc de l’arbre et revient avec une belle carotte.
- Tiens, dit-il, voilà pour toi, Pipo-Lapin. Je te remercie beaucoup.
Pipo s’en va en chantonnant. Chemin faisant, il rencontre madame la Poule qui soupire en couvant
ses œufs.
- Ah ! dit-elle, Dieu que j’ai faim ! Si seulement je pouvais laisser mes œufs un instant, j’irais
me chercher quelques vermisseaux.
- Allez, allez ! dit Pipo-Lapin. Je tiendrai vos œufs au chaud pendant votre absence, pour que
vos petits n’aient pas froid.
Madame la Poule est toute contente. Elle va picorer la terre et, quand elle a bien mangé elle revient
prendre sa place sur ses œufs. Mais elle n’a pas oublié Pipo-Lapin. Elle lui rapporte dans son bec
une belle carotte.
- Merci beaucoup, petit Pipo dit-elle, à bientôt !
Pipo-Lapin reprend son chemin il a maintenant deux carottes. C’est alors qu’il rencontre le petit
marcassin qui s’est perdu dans la forêt.
- Je voudrais retourner chez maman, dit le petit marcassin.
- C’est bien facile, dit Pipo, suis-moi !
Pipo-Lapin ramène le petit marcassin auprès de sa maman, qui le prend par le cou et lui fait une
grosse bise sur la joue. Puis elle remet à Pipo une belle carotte pour le remercier et l’invite à
revenir, la semaine suivante, jouer avec le petit marcassin.
Pipo-Lapin saute de joie. Il a maintenant les trois carottes. Il court rejoindre Popy-Lapine au milieu
de la forêt. Il lui fait manger les trois belles carottes, et elle se met aussitôt à gambader.
- Je vais mieux, dit-elle. Allons jouer !
Pipo-Lapin et Popy-Lapine sont les meilleurs amis du monde. Ils vont courir dans le thym et le
serpolet, ils se font des couronnes de lavande, et font des galipettes jusqu’à la nuit tombée.
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