1er Festival de graffitis végétaux - econet

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1er Festival de graffitis végétaux - econet
1er Festival
de graffitis végétaux
au Jardin botanique de Liège
du 16 avril au 16 mai 2008
Organisateurs
Université de Liège, Jardin botanique de Liège,
Echevinat de l’Urbanisme, de l’Environnement, du
Tourisme et du Développement durable de la Ville
de Liège et Paliss'art, en partenariat avec Spray
Can Arts asbl et le Service des Plantations de la
Ville de Liège.
Face au problème épineux des tags dont est
victime le site classé du Jardin botanique de
Liège, en particulier ses arbres, ses bancs et ses
bâtiments classés patrimoine exceptionnel, ces
différents partenaires se sont unis pour initier un
projet artistique et pédagogique novateur destiné
à résoudre durablement le problème des tags sur
le site. Son but : impliquer les jeunes tagueurs
pour qu'ils deviennent les acteurs d’un projet
pédagogique à long terme.
Ce festival fait partie du nouveau programme
pédagogique du Jardin botanique de Liège lancé il
y a peu.
Objectifs
Sensibiliser au respect d’autrui, à la
solidarité et à la conservation d’un
patrimoine vivant et architectural pour
prévenir les actes de vandalisme sur le site
Offrir un espace d’expression
contemporaine aux jeunes
Ouvrir le jardin aux nouvelles générations
et à leurs préoccupations
Permettre aux jeunes de devenir des
acteurs de la conservation du patrimoine
vivant et architectural
Accueillir les nouveaux modes d’expression
contemporaine et urbaine
Impliquer les écoles riveraines aux projets
pédagogiques du Jardin botanique de
Liège.
Le principe
Chaque année, les jeunes seront invités à
réaliser une fresque, par le mode d’expression
du graffiti, sur des panneaux avec pour thème la
botanique et le monde des plantes, Cette
fresque sera visible 30 jours par an. Un
programme de valorisation et de promotion du
travail des jeunes est également prévu durant et
après l’enlèvement de la fresque.
Des panneaux seront installés sur le site du
Jardin botanique de Liège et décorés par les
jeunes.
En 2008
La fresque sera réalisée le mercredi 16 avril
par cinq graffeurs professionnels pour lancer le
festival. En collaboration avec Spray Can Arts
asbl, le DJ BUST fera une animation
accompagnant le travail les graffeurs.
Contact
Nadejda Echikh
Réseau Euregio Meuse-Rhin de jardins botaniques
(EBGN)/Université de Liège Maison de l’Environnement,
Jardin botanique de Liège
Rue Fusch, 3- 4000 Liège
Tél : 04/ 250 95 88 [email protected]
Paliss’art
Depuis mai 2002, à Liège, les murs de la ville s’ouvrent à
l’expression artistique. En 6 ans, c’est plus de 40 œuvres qui
ont investi le paysage de notre cité, en parant de couleurs nos
constructions, en habillant les pignons de nos maisons, en
embellissant nos murs moroses, en égayant les palissades de
nos chantiers…
La ville se doit d’accueillir très visiblement la culture
contemporaine, mais aussi celle vécue par les jeunes
générations, révélant les diversités qui la traversent et lui
conférant une dimension plus humaine. Dans cette dynamique,
la ville de Liège est proposée et vécue comme un espace
commun, accueillant et fédérateur, au-delà des âges et des
différences de toutes natures.
Paliss'art
Sous l’égide de l’Echevinat de l’Urbanisme, de l’Environnement,
du Tourisme et du Développement durable, Paliss’art se définit
comme un lieu de rencontre où les œuvres sont offertes à tout
un chacun. L’artiste se met en contact avec le public et devient
acteur de la vie urbaine en créant un signe extérieur dans
l’espace commun, ouvert à tous et soumis aux regards de
manière permanente.
Dans cet esprit, tous les genres et tous les graphismes sont
sollicités. Les murs de la ville sont partagés entre des artistes
de tendances diverses. Certains souhaitent intervenir
collectivement, mêlant parfois des disciplines aussi différentes
que le tag, la BD et une peinture plus traditionnelle. C’est cette
co-existence-même qui interpelle et pousse au dialogue.
Spray Can Arts asbl
Spray Can Arts est née de l'envie de peintres, graffeurs, breakeurs,
rappeurs et musiciens de se fédérer en asbl. Tout a commencé en
1992 à la maison des jeunes du Thier-à-Liège. Un collectif de graffeurs
voit le jour, le JNC, ainsi qu'un collectif de rap, les Malfrats
linguistiques (qui deviendront plus tard Starflam). Étant les pionniers à
Liège dans le mouvement hip-hop, et vu l'attrait croissant des jeunes
vis-à-vis des quatre disciplines, le collectif fait partager son expérience
à d'autres jeunes lors de stages en maisons de jeunes.
Dès 2000, les Jeunesses Musicales intègrent le hip-hop dans leur
programme. En partenariat avec cette association, l'asbl propose
chaque année des stages complets regroupant les quatre disciplines.
Ces stages, qui se terminent toujours par une représentation, ont lieu
aussi bien en milieu fermé, dans des écoles à discrimination positive
que dans des établissements scolaires classiques.
En 2002, à l'initiative de l'Echevinat de l'Environnement de Liège,
Didier Gosset et Michael Nicolaï (tous deux membres fondateurs de
l'asbl) se joignent à l'opération Paliss'art. Ce projet est soutenu par
Michel Firket (Echevin de l'Environnement), Fabrice Borrini (peintre et
dessinateur liégeois) et Paul Denoël (responsable des stewards de la
ville de Liège).
Michael Nicolaï et Didier Gosset font partie du groupe fondateur de
cette opération; ils ont également participé à la réalisation de
nombreuses fresques sur les murs et palissades de la cité. En 2003,
enthousiasmés par ces différentes collaborations, les deux jeunes
hommes seront à la base de la création de l'asbl Spray Can Arts. Le
11 juin 2005, l'asbl a organisé sur la place Saint-Lambert un festival
hip-hop entièrement gratuit, proposant à un public de 5000 personnes
un show présentant 200 artistes européens.
La culture hip-hop
Le hip-hop est né dans les ghettos à New-York fin des années
septante. Les enfants des grandes crises économiques qui
bouleversèrent les U.S.A. créèrent leur propre culture avec leurs codes
et moyens d'expressions. L'essence du hip-hop est la tolérance, le
travail et un esprit positif. Les jeunes pratiquent une ou plusieurs
disciplines puis se regroupent en différents groupes "crew" qui
s'affrontent dans un esprit d'émulation, de saine compétition.
Les rappeurs font des concours de freestyle c'est-à-dire improvisent
chacun à leur tour sur le rythme de la musique, en fonction de leurs
humeurs, de leur vécu et de leur ressenti. Les breakeurs forment un
grand cercle à l'intérieur duquel, l'un après l'autre, ils dansent et
démontrent leur talent par des figures de plus en plus osées. Les discjockeys s'affrontent aux techniques du scratch en créant de nouveaux
rythmes et de nouveaux morceaux à partir de vieux disques. Les
graffeurs se retrouvent dans les terrains vagues où ensemble ils
peignent d'énormes fresques murales comprenant en général leur nom
d'artiste en trois dimensions ainsi que des personnages de bandesdessinées.
et la précision et le graff affûte le talent artistique. De manière globale,
le hip-hop permet aux jeunes du monde entier de vivre une passion
ensemble, donne à ces mêmes jeunes des valeurs de tolérance, de
partage, et de responsabilisation.
Les membres
Jorge Hora donne des cours de break-dance trois fois par semaine à
Ans depuis 1998. Il est le danseur attitré de Starflam, avec qui il tourne
en concert partout en Belgique et à l'étranger. Il a de l'expérience dans
les vidéo-clips et la chorégraphie scénique. De plus, il a participé à
plusieurs compétitions internationales ainsi qu'à des projets
promotionnels (la sélection d'Eurokids, le film Yamakasi). Jorge est à
l'origine du projet break-dance qui s'est déroulé place Saint-Lambert en
2005.
Jean-Sébastien Galle est tombé tout petit dans la musique. En 1995 il
achète ses premières platines et travaille les différentes techniques du
disc-jockey. Il est non seulement le DJ attitré de diverses formations
de rock et de rap, mais il est aussi compositeur. Jean-Sébastien anime
également de nombreuses soirées.
Didier Gosset est généralement plus connu sous le nom Kaer,
chanteur du groupe de rap liégeois Starflam. Il a collaboré à quelques
albums de rap français et a participé dernièrement à la création d'un
album de rap international enregistré à Rotterdam. Didier prépare de
nouveaux morceaux pour Starflam, parallèlement, il est aussi le
compositeur d'un album en espagnol sorti en 2005.
Michael Nicolaï, graffeur et membre du collectif JNC, a réalisé (seul
ou en collaboration avec d'autres artistes) une dizaine de fresques sur
le territoire de la ville de Liège. Il a également peint de nombreuses
fresques monumentales à l'étranger lors de jam regroupant des
graffeurs européens. Michael collabore à l'opération Paliss'art depuis
sa création.
Les quatre animateurs font partie du noyau central de l'asbl et
prennent en charge la danse, la musique, la composition, le graff ainsi
que la peinture pour les plus petits. D'autres animateurs travaillent
également avec Spray Can Arts de façon plus ponctuelle (Frédéric
Plateus, Didier Mathieu, Boris Magotteaux, Olivier Sujkowski, Sophie
Vangor,…)
DJ BUST
Depuis une dizaine d'années, Bust développe et évolue dans l'art du
"Djing". Tout commence en 1993 par une formation rock où il est
bassiste. Il est resté en constante recherche de l'innovation en matière
musicale et s'est tourné naturellement vers les nouvelles technologies.
En 1995, il acquiert ses premières platines et dès lors, un long
processus d'apprentissage va s'enclencher. Il perfectionne son style,
des techniques de "scratches", le "beat jugglin" et la composition
musicale. Il est non seulement le DJ attitré de diverses formations de
rock, de rap, de jazz et de musique électronique, mais il est aussi
compositeur.
Pour toutes ces disciplines, il existe des règles, cependant il est
intéressant de constater que les styles changent énormément d'un
pays à l'autre, voire d'une région à l'autre. S'il existe des règles, elles
ne sont pas fermées ; un breakeur aimera danser sur de la musique
classique, un graffeur sera connu non pas pour ses lettres mais pour
l'abstraction de ses oeuvres.
De 1995 à 1998, il a travaillé à la Maison des Jeunes de Theux comme
animateur DJ et Graffiti dans le cadre des Espaces Jeunesses. Ensuite,
il a rejoint l'A.D.S.R. (Association de Défense des Sports de Rue), une
asbl se battant pour bénéficier d'un Skate Park municipal sur le terrain
du Hall Omnisports de Theux.
Le mouvement hip-hop s'est répandu à travers le monde et touche
aujourd'hui toutes les couches sociales de la jeunesse. Ses fondateurs
ont à présent la cinquantaine et pratiquent toujours leur discipline car
le hip-hop est complet. En effet, le rap aiguise l'intellect, le breakdance développe la condition physique, le scratch stimule la technique
En 2002, avec l'asbl Spray Can Arts, il donne des stages d'initiation au
Djing dans différents établissements scolaires, des Maisons de Jeunes
et Centres I.P.P.J. Il conçoit avec Kaer de "Starflam" le spectacle
"Spray Can Arts" et assure les représentations avec les autres
membres du collectif lors de divers festivals hip hop en Wallonie.` Il
officie aussi avec le collectif de Dj's "Phonographx" et "Animal breaks".