RAPPORT DE FIN DE SEJOUR - Région Rhône

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RAPPORT DE FIN DE SEJOUR - Région Rhône
FLECHEUX Marie
Master 1 - Architecture et Cultures Constructives
Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble
RAPPORT DE FIN DE SEJOUR
Bourse de mobilité internationale étudiante de la Région Rhône-Alpes
Formation Pratique – ST3
Stage de Formation Pratique en Architecture de Terre
à la Fundación Jofré à Santiago du Chili
SOMMAIRE
I. VIE PRATIQUE
A.
B.
C.
D.
E.
Logement : type de logement, accès à ce logement, prix des loyers, cautions…
Argent : contraintes, moyens de paiement, transactions…
Santé : couverture sociale et complémentaire, système de santé…
Télécommunications : tarifs, solution conseillée…
Stage : Comment trouver un stage, rythme de travail, rémunération, fonctionnement
des relations de travail…
F. Vie quotidienne : climat, rythme de vie, horaires d’ouverture, transports, nourriture,
loisirs, anecdotes…
II. BILAN ET SUGGESTIONS
A. Bilan du séjour
- Quel bilan faites-vous de ce séjour à l’étranger ?
- Quelles ont été les principales difficultés que vous avez rencontrées ?
- Vos projets personnels et professionnels ont-ils évolué au cours de ce séjour ?
En quoi ?
B. Encadrement, préparation et orientation
- Avez-vous eu besoin d’être encadrée, préparée et orientée avant et pendant
votre séjour ? Comment cela s’est-il passé ?
- Quel rôle a joué votre établissement dans cette préparation ?
- Avant votre départ, êtes vous entrée en contact avec des étudiants ayant déjà
effectué un séjour dans le même établissement d’accueil que vous ? Avec des
étudiants étrangers venant de votre établissement d’accueil ?
C. Erreurs, Suggestions et conseils
- Si vous deviez repartir à l’étranger, quelles erreurs éviteriez vous ?
- Comment vous y prépareriez-vous ?
- Que suggéreriez vous à ceux qui vont partir ?
D. Améliorations
- Quelles améliorations estimez-vous intéressantes d’apporter aux échanges
internationaux ?
I. VIE PRATIQUE
A. Logement : type de logement, accès à ce logement, prix des loyers,
cautions…
Pour ce stage de formation pratique, je suis partie au Chili, à la Fundation Jofré, avec une
autre étudiante de mon Master, et amie. Celle-ci, originaire de Colombie, avait de la famille au
Chili qui nous a gracieusement hébergées pendant les 2 mois de stage. J’ai eu beaucoup de
chance ! Son oncle, sa tante et ses cousins m’ont accueillie chez eux comme si je faisais partie
de la famille. Ils m’ont fait partager avec beaucoup de gentillesse leur culture et c’est avec
beaucoup de patience qu’ils m’ont encouragé dans l'apprentissage de l'espagnol.
Si j’avais eu besoin de me loger à Santiago du Chili…
Il est possible de trouver des colocations moyennant 80 à 150€/mois (soit environ 50 500 à 100
500 $Ch). Pour un stage de courte durée, je pense que c’est la solution que j’aurais choisie si je
n’avais pas été hébergée. C’est plus économique que de trouver un appartement et ça
permet de rencontrer du monde!
Sinon pour les appartements, c’est plus cher : entre 230 et 270€/mois (soit environ 150 500 à 180
000 $Ch).
Voici un exemple de site internet pour trouver un appartement au Chili :
http://www.compartodepto.cl/
B. Argent : contraintes, moyens de paiement, transactions…
En terme de devise 1 EUR = 670 $Ch.
CHANGER DE L’ARGENT LIQUIDE :
Lors de mon arrivée au Chili, j’ai changé de l’argent à l’aéroport, mais il est évidemment
possible de changer de l’argent liquide en ville dans une banque ou une Casa de Cambio.
RETIRER DE L’ARGENT LIQUIDE :
Pour ne pas avoir trop de frais bancaires… j’évitais de payer directement avec ma carte
bancaire. Je faisais donc de gros retraits d’argent liquide aux distributeurs automatiques qui
sont très répandus (en ville, station de métro, pharmacie Cruz Verde, supermarché… etc.) et je
payais toujours en liquide.
C. Santé : couverture sociale et complémentaire, système de santé…
C’est la LMDE, ma mutuelle étudiante qui couvre les frais de santé à l’étranger. Le droit à cette
couverture n’est pas automatique… j’ai du contacter la LMDE avant mon départ pour qu’il me
prennent en charge. Il faut donc bien s’assurer d’avoir souscrit cette option avant de partir.
En cas de nécessité de consulter un médecin, je devais régler ma consultation et adresser
ensuite, un justificatif de mes frais médicaux à la LMDE pour être remboursée à mon retour. De
tout façon, tout se paye au chili : les soins, les études… tout est à votre charge.
Info pratique : les cliniques peuvent demander de justifier votre affiliation à la sécurité sociale
étudiante ou à votre mutuelle. Pensez donc à emmener avec vous une copie de vos
attestations d’affiliation en cas de besoin.
On trouve très facilement des médicaments dans les pharmacies Cruz Verde et Ahumada…
D.
Télécommunications : tarifs, solution conseillée…
Pour communiquer avec la France, j’ai utilisé internet en priorité, grâce au Wifi dans la famille
qui m’hébergeait.
A l’extérieur, des connexions Wifi sont souvent assurées par les villes. Aux alentours des plaza et
des monuments importants, il est parfois possible de se connecter sur un réseau Wifi en libre
service.
Avec un Smartphone, et pour appeler en France, Skype reste la solution la plus économique et
l’application WhatsApp permet aussi de communiquer avec ses proches par SMS.
Si on ne possède pas de Smartphone, il existe aussi beaucoup de cybercafés et de centres
d’appel internationaux à Santiago qui permettent de passer des appels à l’étranger.
Compter environ 90-150 $Ch la minute de communication vers l'Europe.
Pour être joignable sur le sol chilien, le plus simple est de se procurer un portable chilien dans
une boutique de téléphonie mobile. Ensuite, il est possible de recharger dans des centres de
rechargement, aux caisses des supermarchés, et nombreuses autres boutiques… etc.
E.
Stage : Comment trouver un stage, rythme de travail, rémunération,
fonctionnement des relations de travail…
Il m'a fallu préciser mes attentes quant à ma volonté de poursuite d’études et de pratique
professionnelle. Le choix et la recherche de mon stage se sont donc affinés progressivement au
cours du 1er semestre de mon année de Master 1.
DEFINIR LA SPECIFICITE DU STAGE
Etudiante en transfert entrant de l’école d'architecture de Paris La Villette, j’ai intégré l’ENSAG
en septembre 2012 pour suivre le Master Architecture et Cultures Constructives. J’avais été
sensibilisée au matériau Terre lors de l’exposition «Ma Terre première, pour construire demain» à
la Cité des sciences et de l’industrie (Paris) en 2009-2010. Cette exposition avait été une
véritable révélation et avait fait naître en moi un grand intérêt pour ce matériau qui me
semblait répondre aux défis économiques et environnementaux auxquels l’architecture
durable peut être confrontée.
Au cours de la 1ère année de Master Architecture et Cultures Constructives, nous avons
abordé l’utilisation de la terre crue en architecture, d’un point de vue théorique grâce aux
séminaires du laboratoire CRAterre et de ses intervenants qui ont su nous montrer la pertinence
de l’utilisation de la terre crue pour des architectes qui s’intéressent notamment à la question
de l’habitat économique, aux situations post-catastrophes et à la réhabilitation.
D’un point de vue pratique c’est au côté de l’équipe d’AMACO et des entreprises Héliopsis et
Caracol que nous avons pu manipuler la terre, la tester et la mettre à œuvre. En effet, dans le
cadre de notre module Terre et du festival Grain d’isère 2013, nous avons réalisé du pisé, des
adobes, appliqué des enduits, appris à reconnaître une terre à bâtir, une terre à enduire ... La
terre est un matériau extrêmement intuitif.
Au cours de cette année de master 1, nous avons pu nous familiariser avec différents matériaux
comme : le bois, l’acier, la pierre et le textile, mais le rapport au matériau Terre m’a semblé très
différent. Avec la terre, « on a les mains dans la boue », pour l’utiliser il faut apprendre à faire le
bon mélange d’argile, de sable et d’eau... Il faut la ressentir pour pouvoir construire avec elle.
Le rapport particulier que j’avais eu avec la terre m’a donné envie d'approfondir mes
connaissance sur ce matériau. J’ai donc rapidement eu le projet de réaliser mon stage dans
une structure qui valorise l’architecture de terre et qui me permette de combiner pratique et
conception dans le cadre du stage de formation pratique.
CHOISIR SON LIEU DE STAGE
Après avoir figé la thématique de mon stage, il a fallu définir le choix du lieu. N’ayant pas eu
l’occasion de faire une année en Erasmus, j’avais envie de partir à l’étranger et plus
particulièrement dans un pays qui me permettrait de me perfectionner d'un point de vue
linguistique.
Dans quel pays l’architecture de terre était une évidence ? J’ai beaucoup échangé avec
l’étudiante de master 1 avec qui je suis partie. Originaire de Colombie, c’est avec passion
qu’elle m’a fait part des cultures constructives de son pays et des connaissances qu’elle avait
sur le matériau Terre.
Dans un premier temps, nous avons donc cherché un stage qui permette de partir à deux en
Colombie. Après avoir trouvé une possibilité de stage auprès de la Fundación Tierra Viva située
à Barichara en Colombie, Hubert Guillaud, notre directeur de stage et enseignant au
laboratoire CRAterre a préféré nous orienter vers la Fundación Jofré, située à Santiago du Chili
et le travail de Marcelo Cortes.
PRISE DE CONTACT & NEGOCIATION AVEC L’ORGANISME D’ACCUEIL
Pour contacter la Fundación Jofré et faire ma demande de stage, j’ai simplement envoyé un
mail en espagnol à Marcelo Cortes au début du mois de décembre.
Les papiers administratifs ont été échangés par mail. La Fundación m’a envoyé la convention
de stage signée. La démarche administrative a ensuite été validée par mon directeur de
stage, Hubert Guillaud et l’administration de l’école. Fin janvier, tous les papiers étaient signés.
F.
Vie quotidienne : climat, rythme de vie, horaires d’ouverture, transports,
nourriture, la langue : l’espagnol, les séismes…
CLIMAT
Le Chili étant situé dans l’hémisphère Sud, les saisons sont inversées par rapport à la France. J’ai
donc passé le mois de juin et juillet... en Hiver. A cette période, les températures sont douces en
journée, mais il faut se méfier ! Les écarts de températures peuvent être importants, surtout le
soir et le matin. En raison de ces variations, il convient de prendre des vêtements chauds, mais
aussi plus légers pour la journée, et surtout confortables.
RYTHME DE VIE
J’ai effectué un stage à plein temps à la Fundacion Jofré.
Mes horaires étaient les suivants :
9h00 – 14h00 = matinée de travail
14h00 – 15H00 = Repas au « Café de la Tierra » (restaurant au sein de la Fundacion)
15H00 – 18H00 = après-midi de travail
HORAIRES D’OUVERTURE
La Fundacion Jofré était ouverte tous les jours de 8h30 à 18h00 environ.
TRANSPORT
Pour circuler librement sur le réseau de métro et bus de Santiago, je me suis procurée une carte
BIP qui coûte 1 300 $Ch à l’achat et je créditais ensuite en fonction de mes besoins. Un voyage
coûte environ 500 $Ch et l’utilisation d’un crédit donne droit à 01h15 d’utilisation de bus ou de
métro dans toute la capitale chilienne.
Pour me rendre à la Fundacion Jofré, j'aurais pu prendre le métro, mais le réseau est vraiment
surchargé, surtout aux heures de pointe, j'ai donc principalement utilisé le bus… souvent
chargé aussi… mais plus aérien !
NOURRITURE
La nourriture chilienne est très bonne et souvent très copieuse et surtout à un prix abordable (5
à euros environ).
Pour grignoter sur le pouce, les chiliens mangent beaucoup d’empanadas. Ce sont de petits
chaussons de pâte feuilletée fourrés de crevettes et fromage ou un mélange de viande de
bœuf, oignons, olive et œuf dur…
La viande est moins chère qu’en France et vraiment délicieuse. Eté comme hiver, les chiliens ne
ratent pas une occasion de faire un bon barbecue ou une plancha.
Les desserts sont gargantuesques ! Et surtout très sucrés ! Beaucoup sont fait à base de lait,
avec de la crème, de la confiture, de la dulce de leche… parfois les chiliens ajoutent même
une boule de glace…
En terme de boisson, les chiliens ne boivent vraiment pas beaucoup d’eau et sont très adeptes
de boissons gazeuses et de jus de fruit pressé naturel. Ainsi, j’ai pu découvrir de « nouveaux »
fruits et me régaler de délicieux jus de fruit de Cherimoya, de Maracuya …etc.
Les horaires de repas diffèrent un peu de la France. Le petit déjeuner et le repas du soir se
prennent approximativement à la même heure. En revanche le repas du midi se prend plus
tard… vers 14H00 environ.
LA LANGUE : L’ESPAGNOL ou LE CASTELLANO
Lorsque je suis arrivée au Chili… je ne parlais pas beaucoup espagnol, je crois que je peux
même dire pas du tout ! L’accent est très différent de l’Espagne et le débit rapide. Les débuts
n’ont donc pas été faciles. Mais, après un mois, avec de la patience et beaucoup d’écoute, je
pouvais pratiquement me débrouiller seule.
Comme dans tout pays, les chiliens ont des petits mots de terminaison qui ponctuent la fin de
leurs phrases. En voici quelques exemples :
Ya po ! / Si po ! = Si
No po ! = Non
Catchaî ? = t’as compris ?
Wea / Weon = pour désigner une chose ou quelqu’un… de façon familière.
LES SEÏSMES
Et oui… les séismes font partie du quotidien chilien ! Lors de mon séjour, j’ai pu ressentir plusieurs
secousses dont une assez importante en pleine nuit... c’était une drôle de sensation…un grand
bruit et l'impression de « s'enfoncer » dans son lit...
Les séismes sont un sujet qui revient vraiment souvent au Chili. Les chiliens qui en témoignent en
ont une véritable appréhension.
Étudiante en architecture, j’ai été très attentive à la façon dont les bâtiments sont construits
pour résister à ce type de risque. Au Chili, l’architecture est surdimensionnée pour rester
debout. Et même si la tendance de ce pays en développement est de promouvoir la
construction béton, des architectes comme Marcelo Cortes, fondateur de la Fundacion Jofré,
cherche à revaloriser les cultures constructives antisismiques de son pays pour faire valoir un
savoir faire que les autorités ne prennent, malheureusement, pas toujours en considération.
I. BILAN ET SUGGESTIONS
A.
Bilan du séjour
-
Quel bilan faites-vous de ce séjour à l’étranger ?
Ce voyage m’a beaucoup apporté, d’un point de vue professionnel et personnel.
J’ai beaucoup appris dans le cadre de mon stage à la Fundacion Jofré sur l’architecture
de terre, les normes sismiques du pays et les techniques constructives locales. Prendre en
considération les risques, valoriser des techniques de construction indispensables pour un
pays comme le Chili m'ont permis d'aborder l'architecture d'une toute nouvelle façon.
J’ai aussi beaucoup appris sur moi même, sur ma capacité à m'adapter malgré mes
difficultés avec la langue au départ. Cette immersion de quelques mois m’a obligée à me
dépasser et m'a prouvé qu'on peut toujours trouver le moyen de se faire comprendre.
Après mon stage j’ai voyagé encore un mois au Pérou et en Bolivie. La confrontation aux
séismes, à des catastrophes naturelles et à la pauvreté poussent à revenir à l’essentiel. Des
voyages d'études de ce type permettent véritablement d'en prendre conscience.
-
Quelles ont été les principales difficultés que vous avez rencontrées ?
La langue au début de mon stage. Comme je ne parlais vraiment pas bien espagnol…
cela a été assez difficile. Et puis… c’est venu petit à petit.
-
Vos projets personnels et professionnels ont-ils évolué au cours de ce séjour ?
Je crois que ce stage m’a permis de voir qu’il était possible de faire de l’architecture
autrement et pas seulement en agence. En effet, le statut de fondation donne à
l’architecte la possibilité de s’émanciper. Elle lui permet de faire son métier et d'aller plus
loin. Marcelo Cortes ne fait pas que de la conception de projet, il fait énormément
d’expérimentations, de chantiers, de travail de terrain pour repérer la terre et les sites
d’extraction. Par ailleurs, il fait également la promotion pour l’architecture de terre, en
créant des événements à la Fundacion Jofré et en se déplaçant dans les universités pour
sensibiliser les étudiants architectes chiliens aux cultures constructives de leur pays.
J’ai toujours été convaincue que le métier d’architecte était un métier pluridisciplinaire
mais je crois que je ne pensais pas qu’il était possible d’aller aussi loin dans la diversité des
actions réalisées par l’architecte. Aujourd'hui, je me rends compte qu’il me sera difficile de
travailler dans une structure classique, trop fermée qui limite les champs d’action de
l’architecte. Mon souhait serait vraiment de travailler dans une structure plus ouverte
comme une coopérative ou une fondation qui permet aux architectes de mener à la fois…
travail de conception et travaux pratiques sur chantier et en atelier.
B.
Encadrement, préparation et orientation
-
Avez-vous eu besoin d’être encadrée, préparée et orientée avant et pendant
votre séjour ? Comment cela s’est-il passé ?
Mon amie Connie avec qui je suis partie m’a beaucoup encadrée et aidée. Au début,
quand je ne parlais pas trop espagnol, elle traduisait beaucoup pour que je comprenne…
et puis, de moins en moins pour que je progresse ! Sa famille, son oncle et sa tante ont
toujours été là, dès que j’avais besoin de quelque chose. J’ai eu beaucoup de chance
d'être aussi bien entourée.
-
Quel rôle a joué votre établissement dans cette préparation ?
Mon directeur de stage Hubert Huillaud et le Laboratoire CRAterre m’ont aidée à trouver le
stage. Ils m’ont donné les contacts nécessaires. Ensuite, nous avons démarché et négocié
directement avec la Fundacion pour décrocher le stage.
L’équipe pédagogique du Master Architecture et Cultures Constructives m’a parfaitement
bien préparée à se stage. J’ai fait de la conception et beaucoup de chantiers tout au
long de l’année, et ce stage s’est parfaitement inscrit dans la continuité de ma formation
d’architecte.
-
Avant votre départ, êtes vous entrée en contact avec des étudiants ayant déjà
effectué un séjour dans le même établissement d’accueil que vous ? Avec des
étudiants étrangers venant de votre établissement d’accueil ?
Oui, j’ai rencontré une étudiante du DSA terre de l’ENSA de Grenoble qui avais déjà fait un
stage à la Fundacion Jofré et avec Marcelo Cortes. Elle m’a aidée à prendre contact
avec eux et m’a beaucoup renseignée sur la vie quotidienne et donné des informations
pratiques sur la ville de Santiago et le Chili.
C.
Erreurs, Suggestions et conseils
-
Si vous deviez repartir à l’étranger, quelles erreurs éviteriez-vous ?
Cette fois-ci je ne partirais peut-être pas avec quelqu’un qui parle le français ! Cela m’a
beaucoup aidé au début… mais maintenant que je me débrouille bien je pense que
j’aurais moins d’appréhension à partir et parler une autre langue. Surtout si c’est de
l’espagnol !
-
Comment vous y prépareriez-vous ?
Pour l’espagnol… je conseille de revoir les bases avant le départ. Personnellement, j’avais
regardé beaucoup de films en espagnol avant de partir et pris quelques cours à l’école.
-
Que suggéreriez-vous à ceux qui vont partir ?
S'ils partent en Amérique Latine et s’ils le peuvent… d'avoir quand même un minimum de
notions en espagnol avant de partir. Prendre des cours pour avoir quelques bases, parce
qu'en Amérique Latine peu de gens parlent anglais. Mais même sans maîtriser la langue…
on se débrouille et c’est une super aventure !
D.
Améliorations
-
Quelles améliorations estimez-vous intéressantes d’apporter aux échanges
internationaux ?
L’aide financière est déjà une chose importante d'autant que les stages ne sont pas
rémunérés… par les agences et structures d’accueil car trop courts (durée de mon stage :
de 2 mois)!
Les bourses pour faire une année de césure sont à encourager. Personnellement je n’ai pas
eu l’occasion de partir en Erasmus mais je pense que les études d’architecte devraient être
obligatoirement complétées par une année de mobilité à l’étranger. Adepte de voyages
et de découvertes, chaque pays est une expérience qui oblige vraiment à aller plus loin, à
se découvrir soi même, à regarder autrement, de quelle façon on veut pratiquer
l’architecture plus tard.