Dossier de presse 2016 compressé

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Dossier de presse 2016 compressé
Saison 2016
Dossier de presse
Contact :
Michel Caspary, directeur
[email protected]
T 021 903 07 43
www.theatredujorat.ch
Bilan de la saison 2015
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La saison 2016
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La Grange sublime : entre tradition et modernité (de 1908 à 2015)
Dossier de presse 2016
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Bilan de la Saison 2015
Il n’est ni prétentieux ni exagéré de dire que la Saison 2015, en termes artistiques, fut
dans l’ensemble de très grande qualité.
Les chiffres
- 17 spectacles, 29 représentations (dont 10 complètes), soit 21'714 entrées
- Taux de fréquentation: 78, 34%, dont 7,1% d’invités
(contre 82,1% en 2014, dont 5,4% d’invités)
- 947 abonnés contre 1'277 en 2014 et 1'087 en 2013
- 1829 nouveaux spectateurs
- Entre 50 et 60% des billets sont achetés directement sur notre site de billetterie en
ligne
- Plus de 4500 amis sur Facebook
Les spectacles
La Saison 2015 était composée de dix-sept productions, dont une création au Théâtre
du Jorat, Le tourbillon Dalcroze, pour marquer les 150 ans de la naissance de cet
artiste éclectique.
La Saison s’est ouverte avec un concert scolaire de l’Orchestre de la Suisse romande
(OSR), à sa demande. Près de 900 élèves de 8 à 12 ans sont venus de tout le canton de
Vaud et du canton du Valais. Les élèves avaient appris deux chansons qu’ils ont
reprises tous en chœur avec l’orchestre (en formation réduite, 40 musiciens) pendant
le concert. Un moment de grâce, grâce aussi à un chef d’orchestre à la fois pédagogue
et ludique, Philippe Béran.
De manière générale, et c’est l’un des grands paradoxes de cette saison, les spectacles
sans noms connus ont connu un grand succès et les spectacles/concerts avec vedettes
ont attiré moins de monde qu’espéré.
Exemples en chanson : Camélia Jordana, Plaza Francia (avec Catherine Ringer, des
Rita Mitsouko, et deux des musiciens de Gotan project) et Yael Naim n’ont pas
comblé nos espérances financières, alors même que leurs concerts respectifs ont
suscité l’émotion voire le feu (!) dans la Grange sublime. A noter qu’une milonga (un
bal tango) a été organisé sous la grande tente après le concert de Plaza Francia, début
juillet. Les artistes y ont participé avec grande joie et des dizaines de spectateurs ont
dansé jusqu’à 1h du matin! A noter aussi que l’émission de La 1 ère, Paradiso, a été
diffusée en direct depuis la grande tente avec Camélia Jordana entre 19h et 20h, juste
avant son concert le soir-même.
Nous avons eu la chance d’avoir été choisis pour fêter les 75 ans du Centre Patronal,
en juin (qui avait acheté une représentation de la comédie musicale Cabaret) et les 20
ans de Prométerre, fin août, une association qui veut mettre en valeur les produits du
terroir vaudois, avec deux spectacles d’improvisation théâtrale et toute une série
d’animations sur le site. Deux grands succès populaires.
Dossier de presse 2016
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La saison a démarré avec La Bibliothèque, de la Cie Envol (Vevey), créé une semaine
auparavant au Reflet-Théâtre de Vevey. Une histoire de théâtre, enrobée d’effets
spéciaux. La scénographie était composée pour la plupart du temps de projections
vidéo spectaculaires, tandis qu’en coulisses, une équipe spécialisée dans le vol
d’objets et de comédiens travaillait au millimètre près afin d’éviter tout accident. Une
féérie humaniste qui a fait salle comble deux jours de suite.
La musique classique au Théâtre du Jorat est toujours un événement. L’acoustique de
la Grange sublime permet aux musiciens de se mettre en valeur tout en finesse. Ce fut
le cas d’abord avec l’Orchestre de la Suisse romande, qui n’était plus revenu au Jorat
depuis une dizaine d’années. Plus de 80 musiciens sur la scène, dirigés par un des
plus grands chefs européens, Neeme Järvi. Puis avec l’Ensemble vocal de Lausanne,
conduit avec une force émouvante par son chef historique, Michel Corboz. Enfin,
pour la première fois à Mézières, la Geneva Camerata, a présenté deux de ses
nombreuses facettes : un premier concert envoûtant entre Haydn et Mozart avec le
soliste et violoniste Daniel Hope et un second endiablé avec le soliste et clarinettiste
Gilad Harel dans un programme mélangeant des airs baroques et des airs
balkaniques. Le tout dirigé par un jeune chef et pianiste brillantissime, David
Greilsammer.
Une des belles surprises de la Saison 2015 fut le triomphe de deux compagnies de
théâtre romandes. Huit femmes, mis en scène par Jean-Gabriel Chobaz, a été joué à
guichets fermés, et de même, La Visite de la vielle dame (trois soirs durant !), de
Friedrich Dürrenmatt, dans une mise en scène d’Omar Porras (Teatro Malandro),
juste avant qu’il ne reprenne la direction du Théâtre Kléber-Méleau. Le Théâtre du
Jorat a aussi été très fier d’accueillir la nouvelle création du Footsbarn Theatre, Nid
de coucou.
Le succès du duo Vincent Veillon et Vincent Kucholl ne se dément pas. Après 120
secondes présente la Suisse, il a enflammé le Jorat avec ses compagnons de la
compagnie Avracavabrac. Deux représentations à guichets fermés, là-aussi, pour des
humoristes qui ont su improviser de manière débridée sur des thèmes proposés par
les spectateurs.
Pour la première fois depuis des lustres, le Théâtre du Jorat accueillait une comédie
musicale, Cabaret, par la Cie Opéra Eclaté (France). Dans un décor spectaculaire, la
troupe a fait rire et frémir de très nombreux spectateurs. En vedette, la jeune
chanteuse China Moses (fille de Dee Dee Bridgewater) et l’inépuisable Nicole
Croisille, absolument épatante dans le rôle de la logeuse.
Première aussi avec Pixar en concert, début juillet. Un événement qui a relié
Mézières à Paris et à Hollywood! Sur scène, les 70 musiciens du Sinfonietta de
Lausanne ont interprété les musiques de quatorze films du studio de dessins animés
américain. Quatorze extraits projetés sur grand écran, juste derrière l’orchestre. Un
moment unique (sous la canicule) avec des spectateurs totalement enchantés. Trois
concerts, trois standing ovation!
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Le Théâtre Vidy-Lausanne a ouvert sa Saison 2015-2016 au Théâtre du Jorat avec En
avant, marche! La nouvelle création du duo de chorégraphes et metteurs en scène
Alain Platel et Franz van Laeke. Le thème en était la fanfare, ici pensée comme une
métaphore de la société. L’Harmonie d’excellence La Concordia, Fribourg, a su
pleinement s’intégrer au spectacle, malgré le peu de temps de répétitions. Des
moments magiques.
Les chœurs au Théâtre du Jorat, c’est une très ancienne tradition. L’objectif avec La
fête aux chœurs, en septembre, était de regrouper le même soir deux spectacles très
différents mais avec le même chef, Dominique Tille. D’abord Les chants du petit ciel,
avec le trio Norn et le chœur Callirhoé, dans une ambiance onirique, puis Voix des
villes, dans une ambiance citadine et plus festive, avec le Chœur Voix de Lausanne.
Final pluridisciplinaire, début octobre, avec Le tourbillon Emile Jaques-Dalcroze, qui
explorait les multiples facettes de cet artiste, dont on honorait les 150 ans de sa
naissance. Des dizaines de chanteurs, de danseurs et de comédiens, toutes
générations confondues, ont été chaleureusement applaudis par les spectateurs de la
Grange sublime, qui affichait complet. Un final littéralement enchanteur, puisque le
public en entier, sous la baguette de la cheffe d’orchestre, a entonné en bis la fameuse
mélodie du compositeur : Et chantons en chœur le Pays romand. On ne pouvait pas
mieux boucler cette Saison 2015 du Théâtre du Jorat.
Michel Caspary
Directeur
Octobre 2015
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La saison 2016 en un clin d’œil
RÉSUME SAISON 2016
Nombre de spectacles
15 confirmés
Genres
Théâtre – danse – chanson – concert - choeur– opérettedanse/musique
Nombre de représentations
23 représentations
Durée de la saison
5 mois
Période
Avril – octobre
Partenariats institutionnels
Orchestre de chambre de Lausanne, Festival Pully-Lavaux à
l’Heure du Québec, Opéra de Lausanne
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Jeudi•21•avril•
Vendredi•22•avril
•
THEATRE•
•
Un classique de Pierre Corneille revisité à la sauce pop par le
Centre dramatique fribourgeois – Théâtre des Osses
UN•HOMMAGE•JUBILATOIRE•AU•THÉÂTRE••
Pridamant•s’est•fâché•avec•son•fils•Clindor•et•ne•l’a•pas•revu•depuis•dix•ans.•
Rongé• par• l’inquiétude• et• les• remords,• il• se• rend• chez• le• mage• Alcandre•
pour• tenter• d’obtenir• des• informations.• Alcandre• le• reçoit• dans• sa• grotte•
mystérieuse,•et,•par•un•étrange•procédé•magique,•fait•défiler•sous•les•yeux•
ébahis• du• père• les• étapes• mouvementées• de• la• vie• du• fils:• son• emploi• de•
valet• auprès• du• soldat• fanfaron• Matamore,• ses• amours• avec• Isabelle,• son•
emprisonnement…•
••
Dans• cette• pièce,• aussi• étrange• que• jubilatoire,• Corneille• s’amuse• à•
mélanger•les•genres•et•les•styles.•Pridamant,•et•le•public•avec•lui,•n’est•pas•
au•bout•de•ses•surprises•dans•cette•pièce•folle•qui•nous•révèle•que•tout•est•
possible,•même•l’improbable.••
•
La• venue• de• ce• spectacle,• joué• par• une• brochette• de• comédiens• romands•
truculents,• permet• de• saluer• un• duo• de• metteurs•en• scène• dont• la• finesse•
tranchante•et•la•douce•malice•ont•séduit•des•milliers•de•spectateurs•depuis•
des•lustres.•Geneviève•Pasquier•et•Nicolas•Rossier•viennent•de•reprendre•la•
direction• du• Centre• dramatique• fribourgeois• –• Théâtre• des• Osses,•
longtemps• porté• par• Gisèle• Sallin• et• Véronique• Mermoud.• Un• théâtre•
engagé,• un• théâtre• de• répertoire,• toujours• sensible• à• la• relation• la• plus•
étroite•possible•entre•la•scène•et•la•salle.•Ce•spectacle•rend•hommage•avec•
brio•à•la•fois•à•cet•art•majeur•et•aux•artisans•qui•le•rendent•inlassablement•
vivant.••
Dossier de presse 2016
Texte Pierre Corneille
Mise en scène Geneviève Pasquier
et Nicolas Rossier
Assistanat Melanie Olivia Bauer
Scénographie Geneviève Pasquier
et Christophe Pitoiset
Avec
Céline Cesa Lise
Rachel Gordy Isabelle
Jean-Paul Favre Matamore, un Sbire
Simon Romang Clindor
Laurent Sandoz Pridamant, Géronte
Edmond Vullioud Alcandre
Marc Zucchello Dorante, Adraste,
Le Geôlier, Eraste
Création vidéo Frédéric Guillaume
et Samuel Guillaume
Infographie Camilo De Martino
Technique vidéo Marc Boyer
Création lumières Christophe Pitoiset
Création sonore François Gendre
Technique son Jocelyn Raphanel
Costumes Coralie Sanvoisin
Couturière Fabienne Vuarnoz
Maquillages et coiffures
Leticia Rochaix-Ortis
Construction Philippe Botteau,
Christophe Reichel, Jean-Marie
Matthey, Jose Pires Liberato,
Wyna Giller, Sergio Almeida
Accessoires Maria Eugenia
Poblete Beas
Régie Manu Quartier, Laurent Magnin
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Entretien avec Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier
Pourquoi avez-vous choisi de monter cette saison L’Illusion comique ?
Geneviève Pasquier – Pour plusieurs raisons. L’une d’entre elles est que nous venons
de reprendre la direction du Centre dramatique fribourgeois – Théâtre des Osses, qui
a une tradition de théâtre de répertoire. Nous souhaitions monter un texte qui soit en
lien avec les habitudes de ce lieu – même si, pour nous, monter un classique est
plutôt une nouveauté. Par ailleurs, L’Illusion comique est un formidable hommage au
théâtre. Le choix de cette pièce est donc aussi une manière de nous positionner vis-àvis de l’institution dont nous prenons les rênes : de resituer cette institution dans son
contexte, d’asseoir sa fonction culturelle, de réaffirmer son importance au sein de la
ville.
C’est un monument du théâtre classique...
Nicolas Rossier – L’Illusion comique a des allures de monument. Mais en même
temps, c’est une pièce folle, d’une liberté totale, extrêmement vivace, foisonnante.
Corneille y bouleverse tous les codes de l’époque, et se permet une liberté de forme,
de style, de fond, qu’il ne s’était jamais permis auparavant et qu’il ne se permettra
plus jamais. Nous avons travaillé en amont avec deux universitaires fribourgeois,
deux grands spécialistes du XVIIe siècle. Ils nous ont expliqué, entre autres, que la
version éditée aujourd’hui n’est qu’une version parmi beaucoup d’autres, et sans
doute pas celle qui était jouée à l’époque. Comme si Corneille, au moment de mettre
l’oeuvre par écrit, pour la publication et la postérité, avait été amené à « fixer » un
texte qui au départ était très libre et en évolution constante.
C’est vrai, on a tendance à l’oublier, mais à cette époque, Corneille
écrivait pour une troupe de comédiens, celle du Théâtre du Marais, il
était habitué à faire évoluer son texte en fonction des besoins de la scène.
N. R. – Cela ouvre une grande marge de manoeuvre. Les spécialistes dont je parlais
nous ont même dit de ne pas hésiter à réécrire des passages – je ne dis pas que nous
le ferons, mais nous allons jouer et profiter à notre manière de ce formidable espace
de liberté.
C’est une pièce extravagante, tout à fait à part dans l’oeuvre de Corneille.
Vous le disiez, Corneille y joue avec les codes du théâtre classique
émergent. Je pense par exemple à la règle des trois unités, qui est à la fois
respectée et totalement dynamitée.
G. P. – Je ne crois pas que Corneille réfléchisse à cela en écrivant L’Illusion comique.
Ça n’est qu’a posteriori qu’il dira et montrera avoir respecté cette fameuse règle. Il est
vrai que si l’on s’en tient au premier niveau de l’intrigue – dans une grotte, deux
personnages, Alcandre et Pridamant, le temps d’une journée – la règle est observée.
Mais il faut voir avec quel brio Corneille entraîne ensuite l’intrigue dans une
effervescence d’actions, de lieux et de temps différents...
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Comment allez-vous traiter les phénomènes d’apparition et de
disparition présents dans la pièce ?
G. P. – En bonne part avec de la vidéo. L’Illusion comique, avec ses phénomènes
magiques et ses « spectres parlants », c’est un peu la naissance du cinéma avant
l’heure. Avec les frères Guillaume – les cinéastes avec lesquels nous travaillons –
nous allons beaucoup nous amuser avec ça : par exemple en passant de l’image filmée
aux corps réels en brouillant les pistes, de manière à ce que le spectateur soit un peu
perdu, se demande parfois si les comédiens sont véritablement sur scène ou pas. Mais
ces jeux sont induits par la situation, ils sont au coeur de l’intrigue : nous ne
souhaitons pas faire un décor d’images pour « faire joli », ou pour suivre une mode.
N. R. – Oui, l’utilisation d’images, pour nous, est ancrée dans la dramaturgie de
l’histoire. Par ailleurs, faire apparaître des gens qui ne sont pas là, faire des retours en
arrière ou des sauts dans le temps, aujourd’hui, cela paraît très simple, très évident,
mais à l’époque, c’était absolument novateur. Plus précisément, la magie était
souvent montrée au théâtre, mais les jeux sur le temps, les flash-back ou les ellipses
de plusieurs années, ça n’existait pas.
Vous parliez tout à l’heure à propos de la pièce « d’hommage au théâtre ».
G. P. – L’Illusion est une magnifique démonstration du pouvoir du théâtre et de la
fiction. Comment peut-on se faire gagner par une image fausse, que l’on sait fausse,
avec une réelle émotion ? Comment quelque chose que l’on sait être une illusion peut
nous atteindre, nous faire grandir, réfléchir ? C’est le propos central de la pièce, il n’a
pas pris une ride.
La pièce s’achève d’ailleurs sur une apologie du théâtre et du métier de
comédien : c’est la dernière tirade du mage Alcandre.
N. R. – Pour nous, la question est : comment le discours d’Alcandre peut-il
aujourd’hui être entendu ? Est-ce qu’il y a encore une place pour ce discours-là ? Je
ne sais pas. Je l’espère, mais parfois je me pose la question. Est-ce qu’aujourd’hui
quelqu’un qui aurait sur le théâtre le même discours qu’Alcandre passerait pour un
magicien, pour un doux dingue, ou est-ce qu’au contraire on le prendrait très au
sérieux ? Est-ce qu’on l’écouterait ?
Il y a dans la pièce un thème qui, je crois, vous est particulièrement cher :
celui du rapport entre les générations.
G. P. – Effectivement, c’est un questionnement récurrent dans nos derniers
spectacles, Le Ravissement d’Adèle de Rémi De Vos, Petite soeur de Pierre Gripari.
Comment éduquer son enfant, leprotéger, lui donner un cadre tout en lui laissant
faire ses propres choix ? Dans L’Illusion comique, la communication entre parents et
enfants et rompue : entre Pridamant et Clindor, mais aussi entre Géronte et Isabelle.
Au-delà de l’hommage au théâtre, la pièce est traversée par des questionnements très
humains, et c’est cela aussi qui nous a beaucoup plu.
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Oui, L’Illusion comique ne semble pas pouvoir se réduire à une
dissertation en actes sur le théâtre : c’est aussi une oeuvre qui met en jeu
des relations profondes et complexes.
G. P. – Je dirais même : « en premier lieu ». En tout cas, dans notre travail, c’est ce
qui surgit en avant-plan : des rapports complexes – amour-haine, attachementdétachement, envie-rejet, croyance-doute –, des relations très paradoxales entre les
personnages. Au niveau des relations filiales comme au niveau des relations
amoureuses. Corneille semble littéralement « ouvrir » les êtres pour nous montrer,
avec minutie, les mécanismes infiniment complexes du coeur.
Propos recueillis par Hinde Kaddour, août 2014 (Comédie de Genève)
Revue de presse disponible ici :
http://www.theatreosses.ch/fileadmin/user_upload/Revue_de_Presse_Corneille.pdf
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••••Vendredi•29•avril•••
DANSE•
Trois ans après la création de m¡longa, Sidi Larbi Cherkaoui
revient au Jorat avec son nouveau spectacle
UN VOYAGE FUSIONNEL, INTIME ET UNIVERSEL•
•
Sidi•Larbi•Cherkaoui,•né•en•1976•à•Anvers•d’un•père•marocain•et•d’une•mère•
flamande,• est• l’un• des• chorégraphes• européens• les• plus• réputés.• Il• avait• fait•
sensation•en•2013•au•Théâtre•du•Jorat•en•y•créant• m¡longa,•sur•le•thème•du•
tango,•avec•douze•danseurs•et•cinq•musiciens,•en•collaboration•étroite•avec•le•
Théâtre• Vidy-Lausanne• et• les• producteurs• londoniens• de• Sadler’s• Wells.• Ce•
spectacle•tourne•depuis•dans•le•monde•entier.•
•
Toujours• dans• le• cadre• de• Steps,• Festival• de• danse• du• Pour-cent• culturel•
Migros,• Sidi• Larbi• Cherkaoui• revient• à• Mézières• pour• présenter• sa• nouvelle•
création,•Fractus•V,•dont•la•première•a•eu•lieu•en•septembre•2015•à•Anvers,•
Belgique.• Cet• artiste• charismatique• signe• la• chorégraphie,• mais• danse•
également.•Le•fil•conducteur•de•ce•spectacle•ressemble•à•ceux•de•la•plupart•de•
ses• productions• :• la• recherche• effrénée• de• contacts,• d’échanges,• de•
communication•et•de•compréhension•de•notre•société•actuelle.•
•
Fractus• V• s’intéresse• en• particulier• aux• rencontres.• Les• termes• «• fraterni• »,•
frères•ou•fraternel,•sont•contenus•dans•le•titre.•C’est•ce•lien•étroit•que•désirent•
explorer•les•interprètes.•Comme•une•envie•de•transformer•ces•individualités•
en• un• seul• corps,• dont• les• couleurs• et• les• personnalités• varient.• Fractus• V•
traduit•également•l’idée•de•fracture,•de•fragments•que•l’on•tente•de•recoller.•
Cherkaoui•et•ses•danseurs•approchent•tous•la•quarantaine,•ce•qui•leur•donne•
l’expérience•nécessaire•pour•engendrer•à•travers•la•danse•des•instants•de•vive•
émotion.• Un• petit• groupe• de• musiciens• venus• du• Japon• et• de• Corée• les•
entourent•et•les•accompagnent•dans•ce•voyage•à•la•fois•intime•et•universel.••
Dossier de presse 2016
•
Chorégraphie Sidi Larbi Cherkaoui
Avec 5 danseurs et 3 musiciens
Assistante chorégraphique
Kazutomi « Tsuki » Kozuki
Dramaturgie Guy Cools
Eclairage Krispijn Schuyesmans
Création son Jef Verbeeck
Direction technique
Patrick « Sharp » Vanderhaegen
Direction de production, tournée
Arnout André de la Porte
Assistant de production Lars Boot
Production Eastman
En coproduction avec
deSingel (Anvers), Sadler’s Wells
(Londres), PINA40 (Wuppertal),
Baerum Kulturhus (Oslo), National
Arts centre (Ottawa), Tanzhaus NRW
(Düsseldorf), Wexner Center of the
Arts (Ohio), Steps, Festival de danse
du Pour-cent culturel Migros
Remerciements à
Ballet Royal de Flandres (Anvers),
Circuit-Est centre chorégraphique
(Montréal), Espace Marie Chouinard
(Montréal)
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Eastman / Sidi Larbi Cherkaoui (BE)
Fractus V
Chorégraphie : Sidi Larbi Cherkaoui
La star de la danse contemporaine monte sur scène
Du nouveau en Belgique, la Mecque de la danse: Sidi Larbi Cherkaoui invite des
collègues danseurs et musiciens de renom pour un rendez-vous hors du commun et
monte lui-même sur scène!
Sidi Larbi Cherkaoui figure parmi les personnalités les plus innovantes de la danse
contemporaine. Ce constat n’est pas étranger à sa présence répétée à Steps, Festival
de danse du Pour-cent culturel Migros, lui qui a fasciné le public en 2014 en le
plongeant, avec m¡longa, dans l’univers du tango argentin. L’artiste d’origine belgomarocaine se caractérise par sa curiosité et son ouverture au monde et à tout ce qui
touche au mouvement. Il recherche des partenaires artistiques qui l’inspirent, sans se
préoccuper des frontières, tissant ainsi un réseau international réunissant l’élite de
diverses disciplines. Il danse avec des moines Shaolin, travaille avec des cœurs
géorgiens, puis se plonge dans des réflexions chorégraphiques sur la religion ou
remet en question le vocabulaire gestuel classique de troupes de ballet
traditionnelles, laissant le spectateur fasciné découvrir les univers variés qu’il crée.
Mais cela fait déjà quelques temps que le public n’a pu admirer ce danseur
charismatique sur scène. Il nous offre une dernière chance en remontant sur les
planches pour une production. Steps a coproduit cette nouvelle pièce, qui porte le
titre provisoire de Fractus et dont la première est prévue pour septembre 2015. Des
thèmes fondamentaux pour notre époque et décisifs pour notre avenir, comme la
recherche effrénée de contacts, d’échanges, de communication et de compréhension,
se retrouvent, tel un fil conducteur, dans toutes les productions de Cherkaoui. Cette
nouvelle création s’intéresse, elle aussi, avant tout aux rencontres.
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Les termes «fraterni», frères ou fraternel, sont contenus dans le titre provisoire
Fractus. C’est ce lien étroit que désirent explorer les interprètes : les (probablement)
trois danseurs se transforment en un corps commun, plus précisément en un seul
corps, dont les couleurs et les personnalités alternent. Fractus traduit également
l’idée de fracture, de fragments que l’on tente de recoller. Cherkaoui et ses danseurs
approchent tous de la quarantaine, ce qui leur donne l’expérience nécessaire pour
engendrer à travers la danse des instants de vive émotion. Un groupe de musiciens
venus du Japon et de Corée élargit l’ensemble, qui compose lui-même et chante sur
scène. Le voyage que nous proposent ces artistes promet d’être l’un des points forts
du programme de ce festival.
Sidi Larbi Cherkaoui
Le chorégraphe belgo-marocain Sidi Larbi Cherkaoui figure parmi les plus grands
noms de la scène internationale de danse contemporaine. Ses créations, qui voient
toujours le jour dans le cadre d’un travail intégrant des représentants d’autres
cultures, traditions et disciplines, forment une œuvre impressionnante et très variée.
Depuis ses débuts dans la chorégraphie, il a collaboré avec d’innombrables théâtres,
opéras et compagnies de danse. Il a créé ses premières pièces comme membre du
collectif d’artistes Les Ballets C. de la B.: Rien de rien (2000), Foi (2003) et Tempus
Fugit (2004). Parallèlement, il développe des projets avec, entre autres, Damien
Jalet, la Compagnie Sasha Waltz & Guests (d’avant, 2002) et Akram Khan (zero
degrees, 2005). En outre, les commandes de théâtres et de compagnies de danse
renommés se multiplient. Parmi eux, citons les Ballets de Monte-Carlo (In
memoriam, 2004 et Mea culpa, 2006), le théâtre Sadler’s Wells à Londres (Sutra,
2008), le Grand Théâtre de Genève (Loin, 2005), le Cullberg Ballet à Stockholm
(End, 2006), le Ballet royal du Danemark (L’Homme de bois, 2007) ou encore le
Théâtre de la Monnaie (Apocrifu, 2007). De 2006 à 2009, il est artiste résident au
Toneelhuis à Anvers, où il produit Myth (2007) et Origine (2008). Depuis 2008, il
est également «Associate Artist» du Sadler’s Wells à Londres. En 2009, il reçoit sa
première commande pour une compagnie américaine et crée Orbo Novo pour le
Cedar Lake Contemporary Ballet de New York. En 2010, Sidi Larbi Cherkaoui fonde
sa propre troupe, Eastman, basée sur le Campus artistique international deSingel à
Anvers.
Dossier de presse 2016
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C’est notamment là que voit le jour Babel(words), une pièce coproduite par Steps et
récompensée en 2011 par un Olivier Award pour la meilleure production de danse. En
2008 et 2011, le magazine de danse Tanz l’élit «chorégraphe de l’année». En 2011,
Sidi Larbi Cherkaoui crée Labyrinth pour le Het National Ballet à Amsterdam ainsi
que TeZukA, une pièce pour 15 danseurs et musiciens. Il participe en outre à un
programme en plusieurs parties du danseur de kathak Aakash Odedra avec une pièce
de 16 minutes, Rising (à voir également dans l’édition 2016 de Steps!). L’année
suivante est marquée par la première de Puz/zle; il signe en outre la chorégraphie du
film Anna Karénine réalisé par Joe Wright (avec Keira Knightley et Jude Law). En
2012, il crée (en collaboration avec Damien Jalet et Marina Abramovic) Boléro pour
le Ballet de l’Opéra de Paris ainsi que le spectacle de tango m¡longa pour le Sadler’s
Wells, une pièce à nouveau coproduite par Steps. En 2013, la première de ⭏䮯genesis
est donnée à Pékin.
En février 2015, on a appris qu’il reprendrait la direction artistique du Ballet royal de
Flandres à partir du 1er septembre, sans pour autant renoncer à ses autres
engagements ni à sa compagnie Eastman. Ce nouveau défi lui permet d’explorer des
possibilités chorégraphiques inédites grâce au profil varié des danseurs et de jeter des
ponts entre les différents styles. Il considère cette étape comme la suite logique du
développement suivi au cours des dernières années, pendant lesquelles il y a accordé
une place croissante à l’échange entre les diverses disciplines du monde de la danse.
Liens
Site Internet de la compagnie: http://www.east-man.be
Bio de Sidi Larbi Cherkaoui : http://www.east-man.be/fr/people/161/Sidi-LarbiCherkaoui
Version: Mars 2015
Dossier de presse 2016
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Mercredi•4•mai•
••••
CHANSON•
V i d’or
Voix
d’ et textes forts :la chanteuse israélienne pour la
première fois dans la Grange sublime
CHANSONS•MAGNÉTIQUES•EN•FAVEUR•DE•LA•PAIX•
Après• Camille,• Juliette,• Camélia• Jordana,• Catherine• Ringer• et• Yael• Naim,• une• autre•
chanteuse•à•la•voix•d’or•va•investir•le•Théâtre•du•Jorat•:•Noa,•née•Achinoam•Nini•à•TelAviv• en• Israël• le• 23• juin• 1969.• Alors• qu’elle• n’a• que• deux• ans,• son• père• et• sa• mère,•
issus•d’une•famille•juive•d’origine•yéménite,•décident•d’émigrer•aux•Etats-Unis,•dans•
le•quartier•du•Bronx•à•New•York.••
•
À•17•ans,•Noa•quitte•l’école•des•arts•de•New•York•pour•retourner•en•Israël•où•elle•fera•
24• mois• de• service• militaire• (obligatoire• pour• les• femmes• dans• ce• pays).• Puis,• elle•
étudie•à•la•Rimon•School•of•Jazz•and•Contemporary•Music,•à•Ramat•HaSharon,•où•elle•
rencontre• le• guitariste• et• compositeur• Gil• Dor• en• 1990.• Ensemble,• ils• créent• un•
premier•album•en•hébreu•dans•un•style•pop•/•jazz•en•1991,•puis•un•second,•recueil•de•
poèmes•chantés•en•1993,•qui•la•rend•célèbre•en•Israël.••
Peu• de• temps• après,• Achinoam• Nini• et• Gil• Dor• rencontrent• le• célèbre• guitariste• Pat•
Metheny• qui• coproduit• l’album• Noa.• C’est• le• premier• album• diffusé• dans• le• monde•
entier•et•le•début•de•sa•carrière•internationale.•En•1997,•l’auteur•Luc•Plamondon•et•le•
compositeur• Richard• Cocciante• lui• demandent• de• tenir• le• rôle• de• la• bohémienne•
Esmeralda• dans• leur• nouvelle• comédie• musicale,• Notre-Dame• de• Paris.• Elle•
interprétera• trois• chansons• sur• l’album• studio• original• vendu• à• plus• de• 2• millions•
d’exemplaires• en• France.• Mais• malgré• l’immense• succès• de• l’album,• Noa• refusera•
d'interpréter• le• rôle• sur• scène• au• Palais• des• Congrès• et• sera• donc• remplacée• par•
Hélène•Ségara.••
Très•engagée•dans•la•lutte•contre•la•faim,•elle•devient•ambassadrice•de•bonne•volonté•
de•l’ONU•contre•la•faim.•C’est•elle•qui•représente•Israël•lors•de•l’Eurovision•2009,•qui•
se• déroule• à• Moscou.• Elle• interprète• un• titre• en• duo• avec• la• chanteuse• arabe•
israélienne•Mira•Awad,•avec•qui•elle•avait•déjà•chanté•en•2002•dans•son•disque•Now,•
pour• le• titre• We• can• work• it• out.• Noa• collabore• fréquemment• avec• des• artistes•
palestiniens.• Elle• a• exprimé• à• plusieurs• reprises• ses• convictions• de• gauche• et• son•
engagement•pour•la•paix.•Elle•avait•participé•au•grand•concert•pour•la•paix•à•Tel-Aviv•
à• l'issue• duquel• le• Premier• ministre• israélien• Yitzhak• Rabin• avait• été• assassiné• en•
1995.•
Dossier de presse 2016
•
Noa chant et guitare
Gil Dor guitares et directeur musical
Gadi Seri percussions
Adam Ben Ezra double basse
Page 14•
Biographie
Son vrai prénom Achinoam Nini signifie « soeur de la paix ». La chanteuse était donc destinée à
rassembler les peuples. Elle naît le 23 juin 1969 à Tel-Aviv en Israël dans une famille d'origine
yéménite. Dès 1971, ses parents émigrent aux Etats-Unis, dans le Bronx. A New York, déjà
intéressée par l'expression artistique, elle suit les cours de la High School for Performing Arts.
Mais tombée amoureuse d'un israélien, elle décide à dix-sept ans de revenir dans le pays qui l'a
vu naître. Elle effectue alors son service militaire, une expérience qui lui permet de chanter au
sein de l'orchestre de l'armée israélienne. Elle est affectée au groupe vocal du Northern
Command Ensemble, qui fait la tournée des bases militaires du pays.
Noa poursuit sa route en intégrant la Rimon School of Jazz and Contemporary music de TelAviv. Là-bas, sa rencontre avec le guitariste Gil Dor est déterminante. C'est le début d'une
carrière en Israël avec Achinoam Nini and Gil Dor (1993). L'année suivante, en 1994, c'est la
consécration internationale avec « I Don't Know », extrait de Noa. Le succès éclate en France
où on découvre Noa grâce à l'émission Taratata, en Espagne, aux Pays-Bas et aux Etats-Unis.
Aujourd'hui, Noa reste une vedette très populaire en Israël tout en parcourant le monde en
tournée. Son succès, elle le doit à son immense voix mais aussi à sa musique métissée. Elle a ce
don de mélanger de manière personnelle les sons, en brassant folk, pop, rock et influences
orientales. En 1994, Noa chante place Saint-Pierre devant le pape Jean-Paul II et Mère Teresa.
En 1996, Noa enchaîne avec Calling, deuxième sortie internationale. On la retrouve aussi en
France dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris (1998). Elle enregistre l'album studio, le
simple « Vivre »tourne en radio, mais elle décide ne pas monter sur scène. Elle refuse
d'appartenir à une troupe plusieurs mois et se consacre à sa carrière, elle qui écrit et compose
ses chansons. En 1999, elle renoue avec le succès en France grâce à la bande-originale
de Babel, film de Gérard Pullicino, le réalisateur de Taratata. Après deux albums en Israël
(1997-1998), dont un enregistré avec l'Orchestre Philarmonique du pays, Noa repart à la
conquête du monde avec Blue Touches Blue(2000). Cet album produit par Mike Hedges qui a
notamment travaillé avec The Cure passe un peu inaperçu en France, comme le
suivantNow (2002). Noa alterne ainsi les disques pour le public israélien et le marché
international. En 2006, elle sort Napoli-Tel-Aviv, florilège de chansons napolitaines traduites
en hébreu.
En 2003, elle est nommée ambassadrice de l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation
et l'agriculture. Elle est aussi une infatigable militante de la paix au Proche-Orient. Elle a
collaboré avec des artistes arabes et palestiniens dont Mira Awad, avec qui elle reprend sur
l'album Now et sur scène une chanson des Beatles,« We Can Work It Out ». Un vrai symbole. Au
printemps 2008, Noa sort à l'international Genes & Jeans, un disque entre Orient et Occident
où elle fait chanter Rachel Nini, sa grand-mère de 86 ans ! Elle se produit sur scène salle Pleyel
le 8 novembre, et le lendemain à Evry. Noa défend en 2009 les chances d'Israël au concours
Eurovision de la chanson en compagnie de l'arabe israélienne Mira Awad. Les deux femmes
chantent « There Must Be Another Way » qui figure sur l'album du même nom. Malgré ses
bonnes intentions, la chanson termine à la seizième place du concours.
Noa repart ensuite faire un tour du côté de Naples avec Noa Sings Napoli en 2011. Poursuivant
inlassablement son combat pour une paix toujous plus compliquée à obtenir, Noa sort en mai
2015 l'album Love Medecine.
Dossier de presse 2016
Page 15•
Jeudi•12•mai•
Vendredi•13•mai•
Dimanche•15•mai•
THEATRE•
Un suspense toujours d’actualité signé Reginald Rose et mis en scène par Julien
Schmutz
•
HUIS-CLOS•HUMANISTE•ET•PASSIONNANT•
•
Le•metteur•en•scène•Julien•Schmutz•revisite•un•drame•de•l’auteur•américain•
Reginald• Rose,• dont• on• connaît• l’adaptation• cinématographique• de• Sidney•
Lumet• (1957),• sublimée• par• l’interprétation• d’Henry• Fonda.• Au• centre• des•
débats,• le• système• judiciaire,• ses• dangers• et• la• quête• absolue• de• vérité,•
questionnés•à•travers•le•prisme•des•délibérations•de•jurés•chargés•de•décider•
du•sort•d’un•jeune•parricide.•Alors•que•tout•semble•l’accuser,•un•des•jurés•va•
obliger• ses• collègues• à• dépasser• leurs• préjugés• et• bien• mettre• en• balance• le•
droit•de•vie•ou•de•mort•de•l’homme•face•à•l’homme.•Quel•sens•donner•à•cette•
immense•responsabilité•et•quelles•sont•les•conséquences•de•nos•actes•?••
•
Pièce• humaniste• et• d’une• actualité• toujours• pertinente,• Douze• hommes• en•
colère•réunit•une•magnifique•brochette•d’acteurs•romands.•Un•huis-clos•sous•
forme• de• suspense• psychologique.• Comme• l’explique• le• metteur• en• scène•
Julien• Schmutz,• fils• d’un• juriste• passionné• et• ancien• étudiant• en• droit• à•
l’Université•de•Fribourg,•cette•pièce•est•moins•un•texte•dénonciateur,•à•charge•
contre• les• dysfonctionnements• de• la• justice• humaine,• qu’un• essai• théorique•
sur• le• droit• au• doute• ;• faisant• appel• à• notre• esprit• critique,• l’auteur• met• au•
centre•de•ce•débat•cette•notion•fondamentale•qu’est•le•«•doute•légitime•».•Je•
vise• une• performance• très• poussée• et• virtuose,• un• jeu• rapide,• physique• et•
complexe,• où• les• émotions• vives• se• confrontent• avec• l’argumentation• et• la•
logique.•»•
•
C’est•totalement•réussi.••
Dossier de presse 2016
Texte Reginald Rose
Traduction Attica Guedj et
Stephan Meldegg
Mise en scène Julien Schmutz
Par la Compagnie
Le Magnifique Théâtre
•
Avec
Jean-Luc Borgeat, Bernard Escalon,
Lionel Frésard, François Florey,
Olivier Havran, Roger Jendly,
Yves Jenny, Michel Lavoie,
Olivier Périat, Guillaume Prin,
Vincent Rime, Diego Todeschini,
Antoine Mozer (garde)
Lumières Gaël Chapuis
Musique François Gendre
Costumes Eléonore Cassaigneau
Maquillages Emmanuelle Pellegrin
Son Fabian Schild et Jocelyn Raphanel
Technique Antoine Mozer
Voix off Amélie Chérubin-Soulières
Administration Emmanuel Colliard
Coproduction
Le Magnifique Théâtre
Equilibre-Nuithonie / Fribourg
Avec le soutien de
Loterie romande, Etat de Fribourg,
Corodis, Hemmer.ch,
Schweizerische Interpreten Stiftung
Page 16•
LA COMPAGNIE
Le Magnifique Théâtre cherche à explorer et à réinventer de nouvelles formes
dramatiques. Mariage entre deux cultures - suisse et québécoise -, la compagnie
aspire à produire et promouvoir des spectacles qui reflètent cet échange inter
culturel. C'est cette volonté qui guide les choix des textes auxquels nous nous
confrontons et que nous cherchons à incarner.
Active depuis 2007, la compagnie propose des créations artistiques plurielles mêlant
différents arts et créateurs. Elle développe des projets ludiques et inscrit sa démarche
dans une pensée ouverte et humaniste. Sa démarche principale en tant que
compagnie de théâtre consiste à défendre un texte pour ses valeurs littéraires,
artistiques et morales.
L’AUTEUR – RÉGINALD ROSE
Reginald Rose est né à New York le 10
décembre 1920. Il s'enrôle dans l'armée en
1942 et y devient premier lieutenant. Dix
ans plus tard, il se lance dans l'écriture, en
particulier pour la télévision.
Il s'intéresse au système juridique après
avoir participé à un procès en tant que juré
dans une affaire macabre.
En découle son oeuvre clé, Twelve angry
Men, écrite en 1953.
En 1957, Sydney Lumet en réalise
l'adaptation cinématographique avec Henri
Fonda dans le rôle-titre.
Reginald Rose crée, supervise et écrit de
nombreux épisodes de la série télévisée
« The Defenders » entre 1956 et 1961. Par la
suite, il continue à écrire des scénarii pour
la société « Studio One », plusieurs pièces
de théâtre (dont « Black Monday »et « Principals Only », 1995) ainsi que des livres
pour enfants.
Il est nominé deux fois pour les Oscars (notamment pour Douze hommes en colère)
et six fois pour les Emmys, qu'il remporte en 1954, 1962 et 1963. Il décède en avril
2002.
Dossier de presse 2016
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INTENTIONS DE MISE EN SCÈNE
Je suis fils d’un juriste passionné et ai été par le passé, moi-même, étudiant en droit à
l’Université de Fribourg avant de me consacrer au théâtre. Je suis depuis toujours
investi par la recherche de la vérité et de la justice entre les hommes, plein de foudre
face à l’injustice. «12 Hommes en colère» est un texte qui m’intéresse
particulièrement puisqu’il invite à puiser, dans un contexte aussi rigide que celui de la
jurisprudence, de la matière théâtrale. Le théâtre n’étant autre que l’analyse et
l’interprétation diverse et variée du sentiment et du comportement humain, nous
trouvons quantité de similitudes entre l’interprétation de la justice humaine et le jeu
de l’acteur. Tous deux cherchent à mettre à jour les raisons qui poussent l’homme à se
compromettre ainsi qu’à démontrer les possibles conséquences de nos actes.
Reginald Rose propose d’innombrables pistes de réflexion sociales comme
philosophiques : «12 hommes en colère» est moins un texte dénonciateur, à charge
contre les dysfonctionnements de la justice humaine, qu’un essai théorique sur le
droit au doute ; faisant appel à notre esprit critique, l’auteur met au centre de ce huis
clos cette notion fondamentale qu’est « le doute légitime ».
Ayant été formé à L’École Nationale de Théâtre du Canada à Montréal, je m’appuie
sur mes connaissances de la littérature et des techniques de jeu nord-américaines
pour conduire et diriger les 12 acteurs dans un jeu incarné et physique. Je propose un
spectacle d’inspiration «Stanislavskiennes» et «Actor Studio» (sans cependant verser
dans le pathétique et la morve au nez), populaire, au centre duquel je place l’acteur, le
jeu, la psychologie des personnages et le débat sur le droit de vie ou de mort de
l’homme face à l’homme.
Je vise une performance très poussée et virtuose, un jeu rapide et complexe où les
émotions vives se confrontent avec l’argumentation et la logique. Je vise enfin un
spectacle hypnotisant où l’intrigue et les frissons se mélangent au suspense.
Julien Schmutz
Dossier de presse disponible ici :
http://www.lereflet.ch/sites/default/files/season_show/field_show_press_release/dossier_12hdp.pdf
Dossier de presse 2016
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Samedi•21•mai•
••Dimanche•22•mai
CHANSON•
Le groupe vocal romand invite pour l’occasion Marie-Thérèse Porchet, Yann
Lambiel, Karim Slama et Jyaleen
•
RIEN•QUE•DES•VOIX,•RIEN•QUE•DES•TUBES•
•
Rien• que• des• voix,• une• pêche• d’enfer• et• une• salade• musicale• de• fruits• bien•
mûrs•:•on•se•délecte.••
•
Pour• fêter• ses• dix• ans,• le• groupe• a• cappella• Voxset• donne• dans• le• groove•
amical• avec• quatre• invités• de• poids• :• Marie-Thérèse• Porchet,• Yann• Lambiel,•
Karim•Slama•et•Jyaleen.•
•
Voxset• a• connu• un• grand• boom• grâce• à• l’émission• Sing• off• 100%• Vocal• sur•
France•2•en•automne•2011,•où•il•a•fini•deuxième.•Mais•c’est•en•2006•qu’il•s’est•
formé,•sous•l’impulsion•de•Bernard•Jaquier,•alias•Mister•B,•avec•le•soutien•de•
son• épouse,• Lauranne.• Compositeur• chevronné,• il• crée• les• arrangements•
musicaux• des• reprises• chanson• et• pop• des• années• 70• à• 2000• et• trouve• un•
équilibre• inédit• entre• une• section• rythmique• masculine• et• quatre• voix•
féminines•pour•le•voyage•harmonique•et•mélodique•:•le•groupe•s’est•trouvé.•
•
Il•a•su•s’approprier•complétement•ses•reprises,•comme•celle•du•tube•électro•
de•Stromae,•Alors•on•danse.•En•2012,•un•premier•album•est•enfi•n•disponible•:•
Attitubes.• En• 2014,• un• nouveau• spectacle• est• créé• :• Vox• appeal.• De• Massive•
Attack•à•James•Bond,•en•passant•par•Daft•Punk,•Tina•Turner•et•Zazie,•rien•ne•
les•arrête.•Leur•nouvel•album•Vox•appeal•est•sorti•en•automne•2015.•
•
Entre• chorégraphies• de•feu• et• costumes• déjantés,• c’est• bel•et• bien•sur•scène•
que•Voxset•allume•le•feu.•Il•va•y•avoir•des•étincelles•dans•la•Grange•sublime…•
Dossier de presse 2016
Avec
Lauranne
Joanne Gaillard
Tania Zoppi
Annick
Caféclope
Frelon Vert
Mister B
Jyaleen
Yann Lambiel
Marie-Thérèse Porchet
Karim Slama
Son Fabien Ayer
Lumières Jean-Marc Tinguely
Mise ensScène Benjamin Knobil
Chorégraphies Patricia De Anna
Costumes Anne Marbacher
Page 19•
•
VOXSET - PRESENTATION
Grâce à leur fantastique deuxième place au concours sur France2 Sing-off, le groupe
vocal lausannois a convaincu le grand public francophone de son talent. Cependant,
cette marque de fabrique si originale et percutante, que tout le monde s’accorde à
désigner comme le nouveau son a cappella, ne s’est pas fait en un jour.
C’est en 2006 que naît le groupe Voxset dans l’idée de donner un nouveau souffle, un
souffle 100% vocal, aux plus grands monuments de la musique disco et pop des
années 70 à 2000. Sous l’impulsion de Bernard Jaquier alias Mister B, compositeur
chevronné, et sa femme Lauranne, dont la voix hors du commun combine le chant
lyrique et la pop, des chanteurs de tous horizons musicaux se réunissent pour créer
ensemble un genre nouveau.
Un long travail de maturation est dès lors nécessaire, tant au niveau des
arrangements originaux de Mister B, que de l’expression des 7 individualités qui
imprègnent chacune l’édifice du groupe de sa patte personnelle : l’immense talent
d’interprète de Joanne Gaillard, la voix envoûtante et profonde de Tania Zoppi, la
rythmique redoutable de Caféclope au human beat-boxing, les envolées lyriques de
Lauranne, les explosions rock d’Annick, la musicalité chirurgicale de Frelon Vert aux
percussions vocales, la basse massive de Mister B. Le son de Voxset est trouvé : cet
équilibre inédit entre une section rythmique masculine qui balance et 4 voix
féminines qui font voyager.
En 2011, Voxset perce sur les petits écrans : ils gagnent le prix du jury de la Boîte à
musique sur la TSR et décrochent une fantastique deuxième place au concours de
chanson a cappella Sing-off sur France 2. Ce dernier succès leur a non seulement
permis d’élargir considérablement leur public, mais aussi de franchir une étape
décisive dans leur évolution musicale. Voxset chante davantage en français, et
s’attaque à des tubes électro, comme « Alors on danse » de Stromae, s’inscrivant ainsi
dans un panorama musical résolument contemporain.
En 2012, abondamment applaudis par un public de plus en plus nombreux, ils
tournent dans les salles de suisse romande et de France voisine leur nouveau
spectacle qui inclut les tubes qu’ils ont réinventés durant Sing-off. Ils ne se
contentent cependant pas de ravir les foules par la qualité et la chaleur de leur
performance « live », ils décident d’enregistrer leurs arrangements inédits et
inimitables. C’est ainsi qu’est né le CD de Voxset « Attitubes », fruit d’un véritable
mais mérité conte de fée.
En 2013, Voxset a intégralement adapté son spectacle en allemand et donné sa
première outre Sarine au Casino Théâtre de Winterthur en septembre. Le succès fut
au rendez-vous et les premières dates de concerts en suisse allemande sont arrivées,
avec notamment une prestation aux Swiss Awards au Hallenstadion en janvier 2014
et la 1ère partie des Flying pickets à Appenzell en mai 2014.
Dossier de presse 2016
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LE PROJET VOX APPEAL
Forts de leur expérience d’environ une centaine de concerts entre 2012 et 2014, le
groupe veut continuer d’innover dans l’art choral, de surprendre le public par des
arrangements subtils et originaux et de sublimer la rencontre et la mise en tension
d’univers musicaux totalement différents. D’où le projet VOX APPEAL : C’est une
véritable création que Voxset va nous offrir, en explorant non seulement de nouveaux
styles musicaux, mais également de nouvelles sonorités jamais encore imaginées
vocalement.
Voxset a fait appel à Benjamin Knobil pour le dynamisme et l’innovation de ses mises
en scène mêlant chant et théâtre. La création de jeux de lumières sera un élément
capital dans ce spectacle. Les exigences en matière de son seront un autre challenge à
gérer car Voxset utilisera les techniques actuelles pour en tirer une substance vocale
étonnante selon les chansons. Un grand travail de stylisme sera également étudié afin
de faire évoluer les personnages dans les divers tableaux enchantés ! Alors que
jusqu’ici les concerts de Voxset étaient essentiellement des tours de chant, la création
en fait un véritable spectacle, fait d’intrigues, de groove, mêlant musique
contemporaine et lyrisme, voyage dans le passé et projection dans le futur musical
avec un seul et unique instrument : la voix !
Dossier de presse 2016
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••••Samedi•28•mai•
Dimanche•29•mai•••
DANSEMUSIQUE•
Sous la direction d’Isabelle Meyer, Art-en-ciel fête ses 10 ans et mélange
musiques de ballet et danseurs hip hop
•
CRÉER•DES•PONTS•ENTRE•MUSIQUE•SAVANTE•ET•CULTURE•URBAINE•
•
Soliste•dans•les•salles•prestigieuses•du•monde•entier,•Isabelle•Meyer•est•issue•d'une•tradition•
héritée• des• grands• maîtres• du• violon.• Première• femme• violoniste• de• la• jeune• génération• à•
innover• dans• le• monde• de• la• musique• classique,• Isabelle• Meyer• se• produit• dans• ses• propres•
créations,•les•concerts-spectacles•Art-en-Ciel.•
•
L’idée•est•ici•de•partir•à•la•recherche•de•la•dimension•sauvage•et•spontanée•de•la•musique•et•de•
la• danse• à• travers• les• nombreux• folklores• en• Europe.• Et• de• créer• un• pont• entre• musique•
classique•et•danse•hip•hop,•entre•le•violon•folklorique•et•la•danse•urbaine•des•ghettos•noirs•et•
latinos.•
•
Le•violon•est•entré•dans•l’histoire•sur•des•rythmes•enlevés•de•danse.•Entre•la•danse•et•le•violon•
se•joue•alors•un•véritable•pas•de•deux.•En•parallèle•aux•fêtes•campagnardes•se•sont•développés•
les•bals•à•la•cour•où•le•violon•était•joué•par•le•maître•à•danser.•Peu•à•peu,•le•violon•populaire•
s’est•donc•civilisé,•et•de•rustique,•la•musique•est•devenue•aristocrate.•
•
Le•genre•hip•hop,•lui,•se•développe•en•tant•que•mouvement•culturel•et•artistique.•Il•est•apparu•à•
New•York•dans•le•South•Bronx•au•début•des•années•70.•Dans•le•spectacle• Danse•avec•le•Violon,•
musique•populaire•et•musique•savante• se•mêlent•et•s’entremêlent• pour•ne•former•qu’un• seul•
substrat,• richesse• culturelle• au• sens• pluriel.• Isabelle• Meyer,• la• compagnie• de• hip• hop• KFM• et•
l’Ensemble•Art-en-Ciel•revisitent•le•genre•de•la•comédie-ballet•et•proposent•de•redécouvrir•le•
seul•vrai•langage•qui,•par-delà•les•races,•les•peuples•et•les•traditions,•parle•au•coeur•de•l’homme•
:•celui•de•l’émotion.••
•
En•près•de•10•ans,•KFM•Crew•a•parcouru•passablement•de•chemin•et•gagné•un•certain•nombre•
de• compétitions• suisses• et• internationales.• En• 2015,• le• groupe• a• été• fi• naliste• de• la• fameuse•
émission•Die•Schweizer•Talente•et•il•a•été•mandaté•par•120”•pour•danser•sur•la•grande•scène•de•
Paléo•lors•de•leur•show•120”•présente•Paléo•devant•40’000•spectateurs.•A•titre•individuel,•YuSeng• a• remporté• à• deux• reprises• le• titre• de• Champion• suisse• du• Red• Bull• BC• One• Cypher•
Switzerland,•soit•en•2012•et•2013.
Dossier de presse 2016
Violon et Direction artistique
Isabelle Meyer
Chorégraphie Yu-Seng
Ensemble Art-En-Ciel Et
Instruments folkloriques surprises
Danseurs
Compagnie Kfm Crew
Lumières Denis Waldvogel
Oeuvre de Bach à Theodorakis,
en passant par Bartok, Brahms,
Dvorak, Mozart, Strauss…
Page 22•
ISABELLE MEYER
Violoniste & Directrice artistique d'Art-en-Ciel
«Une personnalité artistique et musicale
exceptionnelle»
Maestro
Marcello
Viotti
Soliste dans des salles prestigieuses du monde
entier, concertiste de talent à la sonorité
puissante, Isabelle Meyer est issue d’une tradition
héritée des grands maîtres du violon. Première
femme violoniste de la jeune génération à innover
dans le monde de la musique classique, Isabelle
Meyer se produit à l’échelle internationale dans
ses propres productions, les concerts-spectacles Art-en-Ciel.
Isabelle Meyer est née en Suisse où elle commence ses études de violon à l’âge de six
ans. Lauréate à plusieurs reprises des Jeunesses Musicales, elle est invitée à étudier à
l’International Menuhin Music Academy avec Alberto Lysy. Elle se produit en soliste
avec la Camerata Lysy, notamment au Victoria Hall de Genève, et dans une tournée
européenne avec Yehudi Menuhin.
À l’âge de dix-sept ans, elle est acceptée à la Juilliard School de New York pour un
cursus de cinq ans dans la classe de la fameuse pédagogue Dorothy Delay (avec
Naoko Tanaka en tant qu’assistante). Durant ces années, elle donne des récitals au
Lincoln Center à New York (Alice Tully Hall, Paul Hall et Morse Hall) et au Festival
d’Aspen (Colorado). Elle se perfectionne ensuite à Vienne auprès de Boris Kuschnir et
suit les classes de maîtres tels que Zakhar Bron, György Sebök et Gabor Takacs.
Sur recommandation de Maestro Marcello Viotti, elle est invitée à se produire à la
Tonhalle de Zürich dans le cadre de l’Orpheum Musikfesttage avec l’Orchestre
Symphonique de Radio Moscou sous la baguette de Vladimir Fedoseyev.
Isabelle Meyer s’est produite en soliste avec les orchestres suivants, notamment
l’Orchestre de Chambre de Detmold, l’Orchestre Symphonique de Timisoara,
l’Orchestre Symphonique de Radio Moscou, l’Orchestre Symphonique de Brno, le
Sinfonietta Lausanne, la Cappella Istropolitana, la Camerata Bellerive, la Camerata
Lysy et le Caecilia’s Ensemble.
Elle a été remarquée par des chefs d’orchestre tels que Myung-Whun Chung, Rudolf
Baumgartner, Marcello Viotti et a joué sous la direction, entre autres, de Vladimir
Fedoseyev, Stephen Barlow, Jean-François Antonioli, Eckhard Fischer, Mischa
Damev et Gabor Takacs.
Elle joue dans de nombreux festivals, en Europe et en Amérique, et elle se produit en
tant que soliste au Japon dans des salles prestigieuses telles que le Kioi Hall à Tokyo,
le Osaka Symphony Hall ou le Minato Mirai Hall à Yokohama.
Dossier de presse 2016
Page 23•
En 2004, elle fonde, avec le violoniste Michael Zuber, le Duo Zuber-Meyer, rencontre
de deux violons, huit cordes. Le Duo interprète un répertoire riche d’une tradition
violonistique de 350 ans, que ce soit sous forme de récital ou de concerto avec
orchestre. Après quatre années d’existence, le Duo Zuber-Meyer s’est produit dans
plusieurs pays d’Europe, en Amérique du Sud ainsi qu’au Moyen-Orient.
Directrice artistique d’Art-en-Ciel qu’elle crée en octobre 2006 avec Michael Zuber,
elle devient producteur artistique en parallèle à sa carrière de concertiste.
Art-en-Ciel, première série européenne de concerts-spectacles, est un concept
innovateur qui présente des productions pluridisciplinaires ayant pour fil conducteur
la musique. Réunissant lors de productions inédites de nombreuses personnalités
suisses et étrangères du monde des arts et des sciences, Art-en-Ciel est devenu un
label de qualité qui a collaboré entre autres avec l’astrophysicien Hubert Reeves, le
clarinettiste Michel Lethiec, le pianiste-compositeur Christian Favre et le chef
d’orchestre Gabor Takacs.
Isabelle Meyer paraît dans des émissions de télévision en Allemagne sur les chaînes
du Bayerischerrundfunk und Fernseh ainsi que sur Arte. Plusieurs de ses concerts ont
été retransmis sur des chaînes de radio.
Elle a enregistré l’intégrale Ravel avec le pianiste Cédric Pescia pour la label VDEGallo et sortira prochainement un disque sur l’histoire du violon avec le Duo ZuberMeyer pour la maison Frémeaux & Associés.
Isabelle Meyer est lauréate de la bourse Leenaards et chevalier de la confrérie du
Tastevin.
ENSEMBLE ART-EN-CIEL
Orchestre
Sous l’archet et sous l’instigation d’Isabelle Meyer, l’Ensemble Art-en-Ciel s’est
produit pour sa première saison à l’Opéra de Lausanne en 2013. Coaché par Gabor
Takacs, l’Ensemble Art-en-Ciel est composé d’une douzaine d’artistes suisses et
étrangers qui ont collaboré aux créations Art-en-Ciel à travers bientôt dix saisons
artistiques ! Certains sont premiers violons solos ou chefs d’attaque d’orchestres de
renom, d’autres sont jeunes solistes ou encore chambristes, tous sont animés d’une
passion commune pour des projets musicaux créatifs et novateurs.
Dossier de presse 2016
Page 24•
KFM CREW
Compagnie de hip-hop
En près de 10 ans, KFM Crew a parcouru
passablement de chemin et gagné un certain
nombre
de
compétitions
suisses
et
internationales. Cette équipe n’est pas juste un
simple « crew » mais un groupe d’amis devenu au
fil du temps une famille soudée qui a été créé en
2002.
En 2010, ces acharnés de travail se sont adjugés
en groupe la 1ère place lors du championnat
intitulé « Au-delà des préjugés ». Mais ils ne comptaient pas s’arrêter là et en 2013 ils
se hissent à la 1ère place au championnat suisse en groupe R16. En 2014 ils réitèrent
ce statut qui les qualifient d’office pour représenter la Suisse lors de la finale
mondiale en Corée du Sud.
En 2015, finaliste de la fameuse émission “Die Schweizer Talente”, KFM Crew est
mandaté par 120” pour danser sur la grande scène de Paléo lors de leur show : 120”
présente Paléo devant 40’000 spectateurs.
À titre individuel, Yu-Seng, remporte à 2 reprises le titre de « Champion suisse » du
Red Bull BC One Cypher Switzerland soit en 2012 et 2013.
Le mérite Aiglon leur été également attribué à 2 reprises.
Dossier de presse 2016
Page 25•
Dimanche•5•juin•••
OPERETTE•
L’Opéra de Lausanne inaugure sa Route Lyrique 2016 au Jorat. Mise en scène
par Patrick Lapp•
CHANTER•POUR•OUBLIER•SES•DÉMONS•
•
Après•2010•(La•Serva•Padrona•et•Pimpinone),•2012•(Monsieur•Choufleuri•et•Croquefer)•
et•2014•(Phi-Phi),•la•nouvelle•production•de•la•Route•Lyrique2016,•opération•unique•
de• décentralisation• menée• par• l’Opéra• de• Lausanne,• sera• une• fois• encore• créée• au•
Théâtre• du• Jorat.• Comme• Phi-Phi• au• lendemain• de• la• Première• Guerre,• La• belle• de•
Cadix• a• renouvelé• le• genre• après• la• Deuxième• Guerre.• Le• nom• de• Francis• Lopez•
circulait• sur• toutes• les• lèvres• et• le• public• ressentait• le• besoin• d’une• Espagne•
d’opérette•pour•oublier.•L’oeuvre•fut•présentée• en• première•à• Paris•le•24•décembre•
1945•:•enfin•de•quoi•savourer•un•joyeux•Noël.••
•
Cette• version• 2016• de• La• belle• de• Cadix• sera• mise• en• scène• par• Patrick• Lapp,• qui•
interprétera• aussi• le• rôle• de• Manillon.• Son• humour• décalé• devrait• faire• merveille.•
Jacques• Blanc• dirigera• les• jeunes• chanteurs• et• musiciens• auxquels• l'Opéra• de•
Lausanne•a•pris•l'habitude•de•confi•er•sa•Route•Lyrique.•
•
On• ne• résiste• pas• au• plaisir• de• reprendre• un• extrait• de• sa• biographie• officielle• :• «•
Patrick• Lapp• est• né• une• année• paire• à• Lausanne,• à• la• clinique• Mornex.• Des• études•
chaotiques•lui•valent•le•mépris•souriant•de•la•plupart•de•ses•professeurs.•Adepte•du•
théâtre•universitaire,•il•y•rencontre•de•belles•étudiantes•qui•se•marient•très•vite.•Lapp•
se• retrouve• seul• face• au• théâtre• professionnel.• Mais• il• est• aussi• un• amoureux• de• la•
musique• classique• et• de• l’opéra• ;• une• passion• qu’il• partage• avec• un• cousin• lointain,•
Jean-Charles•Simon.•Patrick•Lapp•connaît•un•succès•foudroyant•dans•le•monde•lyrique•
:• il• vient• d’acquérir• une• voiture• de• marque• allemande• avec• filtre• à• particules.• »• Un•
choix•élémentaire•pour•un•comédien•qui•n’a•sans•doute•jamais•choisi•ses•rôles•pour•
des•raisons•uniquement•alimentaires.•
•
L’homme•a•du•talent•et•du•goût•:•la•Route•Lyrique•2016•s’annonce•comme•un•grand•
cru.•
Dossier de presse 2016
•
Opérette en 2 actes
Musique Francis Lopez
Livret Marc Cab Et Raymond Vicy
Paroles Maurice Vandair
Éditions Salabert
Orchestration Thibault Perrine
Ensemble Instrumental
de l’opéra de Lausanne
Choeur de l’opéra de Lausanne
Direction musicale Jacques Blanc
Mise en scène Patrick Lapp
Décors Sébastien Guenot
Distribution en cours
Nouvelle production
de l'Opéra de Lausanne
Page 26•
LA ROUTE LYRIQUE
Crée en 2010, le rendez-vous biennal de La Route Lyrique repartira de plus belle
pour un mois de tournée, du 5 juin au 15 juillet 2016.
Toute la « troupe » de jeunes solistes, choristes, musiciens et techniciens de l’Opéra
de Lausanne sillonnera les routes du Canton de Vaud à la rencontre d’un public déjà
conquis, mais ira également visiter des villes romandes qui, nous l’espérons,
voudront et pourront nous accueillir. Sans oublier l’habituel rendez-vous au festival
d’été de l’Opéra de Vichy, et d’autres étapes françaises.
Cette opération unique en Suisse de décentralisation lyrique permettra aux amateurs
d’opéra, grands et petits, de découvrir en famille, dans une ambiance estivale, le
travail d’une grande institution comme l’Opéra de Lausanne.
Pour cette quatrième édition, nous vous présentons une des opérettes les plus
fameuses du répertoire : La Belle de Cadix de Francis Lopez.
Immortalisée par son fameux « La Belle de Cadix a les yeux de velours… Chica-ChicaChic Aïe-Aïe-Aïe », vous pourrez découvrir cette oeuvre pleine d’humour, à la
musique fraîche et légère, dans une mise en scène de Patrick Lapp qui interprétera
également le rôle de Manillon, le facétieux régisseur de ce tournage
cinématographique en Andalousie…
Ce dossier vous donnera un bref aperçu de l’oeuvre et des conditions d’accueil du
spectacle dans les théâtres des villes vaudoises, grâce à la subvention du Canton et la
revue de presse de notre dernière Route Lyrique, en 2014. Nous restons à votre
entière disposition pour toute information complémentaire et espérons que vous
pourrez
accueillir
notre
spectacle.
Responsable
de
tournée
:
[email protected]
LA BELLE DE CADIX
Opérette de Francis Lopez, livret de Marc Cab et Raymond Vicy, paroles
de Maurice Vandair.
L’OEUVRE
La Belle de Cadix est une opérette française, écrite sur un livret de Raymond Vincy et
Marc-Cab, des paroles de Maurice Vandair et Emille Audiffred. La musique est de
Francis Lopez. Elle fut créée à Paris le 19 décembre 1945, au Casino Montparnasse
avec, dans le rôle principal, Luis Mariano.
Comme Phi Phi avait marqué le répertoire d’opérette des Années folles, La Belle de
Cadix de Francis Lopez aura renouvelé le genre à la fin de la Deuxième Guerre
mondiale. Le projet de cette opérette existait déjà en 1938 mais, à cause de la guerre,
il dut rester au fond d’un tiroir. En 1945, les noms de Francis Lopez, comme ceux
Georges Guétary, puis Luis Mariano, commençaient à être autant demandés du
public que des directeurs de théâtres. Comment ne pas se souvenir de l’inaltérable «
On m’appelle Robin des Bois » chanté par Guétary…
Lorsque le Casino Montparnasse demanda en urgence un spectacle à Francis Lopez
pour les fêtes de fin d’année 1945, le projet de 1938 ressortit des cartons. Pour les
raisons que l’on imagine, le spectacle fut alors monté avec peu de moyens, mais
l’enthousiasme de la jeune troupe y suppléa largement.
Dossier de presse 2016
Page 27•
Le succès permit de maintenir à l’affiche La belle de Cadix durant deux années, avant
sa programmation en « grand format », à Paris, en 1958 (Gaîté-Lyrique), 1968
(Porte-Saint-Martin), 1977 (Mogador), 1979 (Renaissance), 1991 (Eldorado) et 1995
(Mogador).
Une intrigue toute de sentimentalisme et d’exotisme est au rendez-vous, avec des
ensembles aussi entrainants que les mélodies, également faciles à retenir. Ils
contribuent à faire de ce classique de l’opérette française à grand spectacle ce qu’il est
convenu d’appeler un tube. Qui n’a jamais entendu, ne serait-ce qu’une fois, les
chansons « La Belle de Cadix », « La Fiesta Bohémienne », « Maria-Luisa », « Le
Clocher du village », « Rendez-vous sous la Lune » ?! La Belle de Cadix deviendra un
film musical interprété par Luis Mariano et Carmen Sevilla en 1953.
L’Opéra de Lausanne propose cette opérette dans la version orchestrale de Thibault
Perrine qui, avec un orchestre de douze musiciens, conserve l’esprit, les couleurs et la
gaieté de cette opérette qui reste, à ce jour, le plus gros succès de son compositeur.
SYNOPSIS
L’action se déroule au Palm Beach de Cannes et en Andalousie
Carlos Medina, grande vedette de cinéma, quitte la Côte d'Azur pour aller tourner un
film au sud de l'Espagne, au milieu des dernières tribus gitanes qui gardent encore
leurs traditions, leurs chants et leurs danses.
Maria-Luisa, la plus belle des gitanes, est jalouse. Son fiancé Ramirez s'est fait
engager comme guitariste dans la troupe. Jalouse et peut-être aussi attirée par
Carlos, elle accepte de tenir le rôle de la Belle de Cadix dans le film en préparation.
Une des scènes les plus importantes du film est la cérémonie du mariage. Le figurant
choisi pour le célébrer étant un véritable roi gitan, Carlos et Maria-Luisa se
retrouvent réellement mariés.
Les deux jeunes gens s'accusent mutuellement d'être responsables de la situation. Ils
se disputent allègrement tout en jouant la comédie du grand amour devant leurs
admirateurs attendris... Ils passeront la nuit ensemble... mais chacun dans une pièce
séparée.
Le lendemain, les prises de vues continuent. La jalousie de Ramirez et de Miss
Hampton, fiancée de Carlos, contribue à semer la confusion la plus complète. On
apprend alors que le roi gitan n'était qu'un imposteur. Le mariage est donc nul...
Carlos part pour Cannes, Maria-Luisa reste à Cadix. Miss Hampton a compris que
Carlos et Maria-Luisa s'aimaient d'amour tendre. Elle joue les bons offices et cette
belle histoire peut se terminer par le happy end attendu du spectateur.
Dossier de presse 2016
Page 28•
QUELQUES MOTS SUR LES ARTISTES
Patrick Lapp, metteur en
interprète du rôle de Manillon
scène
et
À l’Opéra de Lausanne, il a mis en scène Die
Fledermaus en 2005 en collaboration avec JeanCharles Simon et a chanté Lérida dans La veuve
joyeuse en 2014.
Patrick Lapp est né une année paire à Lausanne,
à la clinique Mornex. Des études chaotiques lui
valent le mépris souriant de la plupart de ses
professeurs. Adepte du théâtre universitaire, il y
rencontre de belles étudiantes qui se marient très
vite. Lapp se retrouve seul, face au théâtre
professionnel. Il découvre le théâtre politique
avec l’Atelier à Genève, le théâtre brechtien avec
André Steiger et le T-ACT, la Commedia dell’arte
et la technique du masque avec Angelo Corti.
Amoureux de la musique classique et de l’opéra,
il partage cette passion avec un cousin lointain, Jean-Charles Simon. Son succès dans
le monde lyrique est foudroyant : il vient d’acquérir une voiture de marque allemande
avec filtre à particules.
Jacques Blanc, chef d’orchestre
À l’Opéra de Lausanne, il était assistant d’Armin Jordan pour Die Zauberflöte (1991) ;
chef d’orchestre pour Orphée aux Enfers (1991) et Phi-Phi lors de la Route Lyrique
2014 ; chef de choeur pour Les mousquetaires au couvent (2013), Il barbiere di
Siviglia, Manon et La veuve joyeuse (2014).
Jacques Blanc étudie le piano au Conservatoire
National de Marseille et la direction d’orchestre
avec Jésus Etcheverry. Il commence comme chef de
chant puis devient chef de choeur aux Opéras de
Nantes et Strasbourg. Il assiste Jeffrey Tate et
George Prêtre, puis devient lui-même chef
d’orchestre à Bordeaux, Montpellier, Limoges, Nice
et Nantes. De 1986 à 1988, il est directeur des
études vocales au CNIPAL de Marseille. De 1999 à
2010, il est chef de choeur permanent et directeur
des études vocales de l’Opéra de Bordeaux. À cette
occasion, il a notamment dirigé Turandot, Carmen,
La bohème et diverses opérettes. Il se consacre
aujourd’hui à la direction et à l’étude du répertoire
avec de jeunes chanteurs, afin de les orienter dans
leurs carrières.
Dossier de presse 2016
Page 29•
•Dimanche•12•juin
CHANSON•
Des chanteurs suisses et québécois rendent hommage au charismatique Gilles
Vigneault.
•
SALUT•A•UN•GRAND•RACONTEUR•D’HISTOIRES•
C’est• un• seigneur• de• la• chanson,• un• virtuose• de• la• poésie,• un• fervent• défenseur• de•
l’amitié,• un• homme• engagé,• un• raconteur• d’histoires,• pour• dire• l’amour,• le• vent,• la•
liberté,•le•grand•fleuve•de•l’humanité•et•les•tempêtes•inhérentes.•
•
Gilles• Vigneault,• né• le• 27• octobre• 1928• à• Natashquan,• au• Québec,• est• un• auteurcompositeur-interprète•qui•a•su•réchauffer•les•salles•et•les•coeurs•dans•son•pays,•mais•
aussi• en• France,• en• Belgique• et• chez• nous.• Fils• d'un• marin• pêcheur• et• d'une•
institutrice•de•campagne,•il•a•su•tracer•son•chemin•avec•la•patience•et•l’humilité•des•
artisans,•de•ceux•qui•cherchent•sans•relâche•la•beauté•et•la•bonté•sur•la•Terre,•de•ceux•
qui•trouvent•parfois•le•bonheur•et•veulent•le•partager.•
•
Une• équipe• de• chanteurs• suisses• et• québecois• vont• donc• rendre• hommage• dans• la•
Grange• sublime• au• charismatique• Gilles• Vigneault,• dans• le• cadre• d'un• réjouissant•
partenariat•avec•Le•Festival•Pully•Lavaux•à•l'heure•du•Québec.••
•
Sa• biographie• complète• ne• tiendrait• sans• doute• pas• dans• cette• plaquette.• Que•
pourrait-on•retenir•en•particulier?•Ses•années•folles,•par•exemple,•entre•1974•et•1976,•
avec•cette•Superfrancofête,•sur•les•Plaines•d’Abraham,•à•Québec,•où•il•chante•en•toute•
indépendance• avec• Félix• Leclerc• et• Robert• Charlebois• devant• 120'000• personnes.• Il•
en•sortira•le•fameux•album•J’ai•vu•le•loup,•le•renard•et•le•lion.•Puis•viennent•la•sortie•de•
la• chanson• Gens• du• pays• et• cet• autre• spectacle• maousse,• Une• fois• cinq,• avec• Yvon•
Deschamp,• Jean-Pierre• Ferland,• Robert• Charlebois• et• Claude• Léveillée.• Toute• une•
époque,•tout•un•combat,•fait•de•rêves•et•de•grondements,•de•bateaux•qui•voguent,•de•
balades• dans• la• nature,• de• chansons• qui• volent,• comme• des• ballons• lâchés• vers• les•
étoiles,•comme•des•amarres•larguées•pour•retrouver•le•souffle•de•l’espérance.•
•
Il•le•dit•lui-même,•Gilles•Vigneault•sera•en•juin•prochain•au•Théâtre•du•Jorat,•«•si•Dieu•
le•veut•»,•pour•interpréter•une•de•ses•chansons•avec•sa•fille•Jessica.•Et•se•retrouver•au•
doux•milieu•de•nous,•de•vous.•
Dossier de presse 2016
•
Coordination artistique
Michel Bühler
Coordination technique
Denis Alber
Avec
Caroline Desbiens
Jessica Vigneault
Paule-Andrée Cassidy
Mario Brassard
Michel Bühler
Denis Alber
Arrangements et
direction d’orchestre
(trois musiciens)
Gaspard Glaus
En collaboration avec le
Festival Pully Lavaux
à l’heure du Québec
Page 30•
Parcours professionnel- Gilles Vigneault
27 octobre 1928 : Gilles Vigneault naît et grandit à Natashquan, un petit village de
la Basse-Côte-Nord, au Québec.
1942-1950 : cours classique au Petit Séminaire de Rimouski, où il découvre la
poésie.
1950-1953 : études à l'Université Laval où il obtient une licence ès lettres.
1953 : fonde la revue de poésie Émourie.
1953 à 1958 : enseigne le français à Valcartier et à l'École de technologie de Québec;
écrit des textes pour la télévision, y anime des émissions et fait du théâtre.
1958 : rencontre le chanteur folkloriste Jacques Labrecque, qui enregistre ses
premières chansons dites « à personnage ».
1959 : fonde Les éditions de l'Arc, où il publie « Étraves », son premier recueil de
poèmes.
1960 : avec Jean Leblond, Marie Savard, Pierre Desrosiers, Yves Roberge et Yvon
Bélanger, fonde La boîte à chansons, à Québec, où il chante pour la première fois
devant un public. Sa longue collaboration avec le pianiste et arrangeur Gaston
Rochon débute.
1961 : premier grand récital à la boîte à chansons Le chat noir, et premier récital solo
au Gesù.
1962 : enregistre son premier album, « Jack Monoloy », qui remporte le Grand Prix
du disque canadien CKAC.
1963 : premier passage à la Comédie canadienne (plus tard le TNM), puis rendezvous annuel jusqu'en 1967. Y retourne régulièrement depuis.
1964 : compose la chanson Mon pays pour le film « La neige a fondu sur la
Manicouagan », d'Arthur Lamothe (ONF 1965). Celle-ci, interprétée par Monique
Leyrac au Festival International de la chanson de Sopot, en Pologne, remportera le
premier prix l'année suivante.
1965 : reçoit le Prix du gouverneur général pour son recueil de poèmes « Quand les
bateaux s'en vont ».
1966 : débute sa carrière en France; passage au théâtre Bobino à
Paris où il présente « Les visages neufs de la chanson ».
1968 : débute sa carrière internationale avec sa première grande tournée européenne
(France, Suisse et Belgique), où il présente ses chansons en première partie du
spectacle de Serge Reggiani.
1970 : remporte le Grand Prix de l'Académie Charles-Cros pour son album européen
« Du milieu du pont ». Spectacle lors de l'Exposition universelle au Japon.
1974 : lors de la Superfrancofête sur les Plaines d'Abraham, il présente avec Félix
Leclerc et Robert Charlebois un spectacle devant plus de 120 000 personnes. Brian
Macdonald, des Grands Ballets Canadiens, crée une chorégraphie sur « Tam di Delam
», un spectacle qui tournera à travers le monde.
1975 : sortie de l'album « J'ai vu le loup, le renard et le lion », qui immortalise le
spectacle de la Superfrancofête, et création de la célèbre chanson Gens du pays lors
du spectacle de la fête nationale sur le Mont-Royal. Reçoit un premier doctorat
honoris causa, décerné par l'Université Trent de Peterborough en Ontario; il en
recevra six autres par la suite.
Dossier de presse 2016
Page 31•
1976 : avec Robert Charlebois, Yvon Deschamps, Jean-Pierre Ferland et Claude
Léveillée, chante devant 30 000 spectateurs lors du spectacle « Une fois cinq »;
entreprend ensuite une grande tournée dans 33 villes européennes.
1977 : reçoit le Grand Prix de l'Académie Charles-Cros pour son album « Une fois
cinq »; est nommé chevalier de l'Ordre de la Pléiade; donne 50 spectacles à Bobino
(Paris), et presque autant au TNM, à Montréal.
1978 : débute sa collaboration avec le directeur musical Robert Bibeau. Publie « Les
quatre saisons de Piquot », premier d'une longue série de disques-livres pour enfants
se poursuivant toujours.
1979-80 : tournée « Récital /Forum » à travers tout le Québec, dans 31 CÉGEPS et
universités.
1980 : spectacle « Je vous entends chanter » à la Place des nations en hommage aux
chansons de Gilles Vigneault, avec Nicole Croisille, Monique Leyrac, Pauline Julien,
Michel Rivard, Claude Léveillée et Fabienne Thibault.
1982 : reçoit le Prix Molson du Conseil des arts du Canada pour l'ensemble de son
œuvre.
1985 : est nommé chevalier de l'Ordre national du Québec, et chevalier de l'Ordre
national de la légion d'honneur (France).
1985-2007 : le rythme des tournées européennes se maintient à deux par année en
moyenne.
1986-1987 : passe l'année 1986 en France où il monte le spectacle « Le temps de le
dire », qu'il présente ensuite 258 fois en France et au Québec cette année-là et la
suivante.
1987 : prix Génie pour sa chanson Les îles de l'enfance, écrite pour le film «
Équinoxe ».
1989 : chante, à quatre voix, quelques-unes de ses grandes chansons lors des
Choralies de Vaison-la-Romaine accompagné de quatre mille choristes.
1990 : lance le coffret « 101 chansons » pour souligner ses trente ans de carrière;
celui-ci reçoit le Grand prix Charles-Cros.
1991 : signe, avec Marcel Sabourin, la pièce pour enfants « Titom », et fait paraître
« Le Piano muet », livre-disque pour enfants, sur une musique du compositeur Denis
Gougeon.
1992 : participe au concert « Montréal, ville francophone », présenté devant 70 000
personnes au Parc des îles à Montréal, dans le cadre du 350e anniversaire de la ville.
Crée à cette occasion la chanson pamphlétaire Tu peux ravaler ta romance.
1993 : lance un nouvel album, « Le chant du portageur »; la SOCAN lui décerne le
prix William-Harold-Moon, la plus haute distinction attribuée à un auteurcompositeur canadien.
1995 : débute sa collaboration avec le directeur musical Bruno Fecteau, qui devient
son nouveau pianiste et compositeur associé.
1996 : lance l'album « C'est ainsi que j'arrive à toi », réalisé avec de nouveaux
musiciens sous la direction de Bruno Fecteau.
1997 : écrit la pièce de théâtre « Léo à vélo », en collaboration avec Marcel Sabourin.
Dossier de presse 2016
Page 32•
1998 : tournée « Maintenant », très vite rebaptisée «Voyagements», avec son
pianiste Bruno Fecteau. Lance l'album « Au doux milieu de vous » pour souligner ses
40 ans de chansons, et entreprend la tournée de son spectacle pour voix et piano
intitulé «Maintenant» à travers le Québec et l'Europe. Première mondiale de
«Voyages», dernière création de la chorégraphe et danseuse Margie Gillis créée sur
une chanson de Vigneault, Si les bateaux, adaptée par le compositeur Gaétan
Leboeuf.
1999 : est fait Commandeur des arts et lettres de la République française lors du
« Printemps du Québec » à Paris.
2000 : est promu Grand officier de l'Ordre du Québec, et reçoit du Mouvement
national des Québécois et Québécoises la première Médaille d'or créée pour souligner
l'an 2000 et qui sera remise une fois par décennie à une Québécoise et à un
Québécois qui auront, par leurs réalisations et leurs engagements, suscité la fierté et
la reconnaissance du peuple québécois. Il publie un album de chansons pour enfants,
« Un trésor dans mon jardin ».
2003 : lance l'album « Au bout du cœur » et crée un spectacle du même nom.
Présente son recueil de poésie « La mer, l'amour, la mort » (traduit en espagnol pour
l'occasion) à la Foire du livre de Guadalajara (Mexique) où le Québec est l'invité
d'honneur.
2004 : tournée au Québec et en France avec le spectacle « au bout du cœur », qui se
termine à l'Auditorium Saint Germain à Paris.
2005 : rencontre pour la première fois Les Charbonniers de l'enfer au Festival d'art
vocal de Trois-Rivières, avec lesquels il donnera une quarantaine de concerts à
travers la province; lance un nouvel album instrumental : « Si on voulait danser sur
ma musique – 15 reels et une valse ».
2006 : lance l'album « Les quatre saisons de Piquot », un conte pour enfants
(d'abord publié en 1978) mis en musique par le compositeur Marc Bélanger.
2008 : refait l'Olympia à Paris pour la dixième fois pour souligner ses 80 ans et
repart en tournée européenne avec le spectacle « Arriver chez soi ». Compose avec
Bruno Fecteau une grand-messe présentée au Palais Montcalm de Québec dans le
cadre du Festival des musiques sacrées, du Sommet de la francophonie et du
400e anniversaire de la fondation de Québec; présente le spectacle « Arriver chez soi
» au TNM à Montréal et au Palais Moncalm à Québec.
2009 : reprise de la tournée « Arriver chez soi ».
2010 : spectacle en juillet sur les plaines d'Abraham pour fêter ses 50 ans de carrière,
et début de sa collaboration avec le directeur musical Daniel Thouin. Tournée au
Québec et en Suisse avec le spectacle « Arriver chez soi » (se poursuivant en 20112012).
2011 : le 5 octobre, retour au Gesù avec le spectacle « Vivre debout », 50 ans après sa
précédente prestation. Tournée à la grandeur du Québec à l'automne 2011 et au
printemps.
2013 : débute sa collaboration avec le directeur musical Jean-François Groulx.
•
•
Dossier de presse 2016
•
Page 33•
Mercredi•22•juin•
•••••••••CHANSON••
•
•
Un spectacle musical de Sonia Grimm pour enchanter les enfants et leurs parents
•
DES•CHANSONS•DOUCES•ET•ENTRAINANTES••
•
En 2014, Sonia Grimm a fêté ses 10 ans de carrière. Sur scène, elle séduit son
public grâce à de magnifiques spectacles tendres et colorés, qui plaisent autant
aux parents qu'aux enfants. Elle est accompagnée sur scène par des enfants
comédiens qui chantent, dansent et se déguisent en divers personnages. Plus de
200 enfants sont formés dans les écoles de spectacles qu’elle a ouvertes à
Genève, Lausanne, Fribourg, Gland, Sion et Neuchâtel. A ce jour Sonia Grimm a
déjà sorti neuf albums, dont Je respire au printemps 2015. Son 10ème album Un
drôle de Noël sortira en novembre 2015. Son premier album La ronde des
animaux, a été traduit en suisse allemand en 2014.
Sonia Grimm est maman de deux adolescents. Elle est née à Genève et a grandi
et vit actuellement dans le canton de Vaud, près de Nyon. Passionnée de
musique et de danse, elle a pratiqué le piano durant son enfance et adolescence
(classique, puis jazz, blues et variété) et elle a dansé dans une troupe semiprofessionnelle. Amoureuse des enfants et de la nature, Sonia Grimm ne
trouvait pas dans le commerce les chansons douces et entraînantes qu'elle rêvait
de faire écouter à ses bambins. Elle a comblé cette lacune en composant des
mélodies qu'elle accompagne de sa voix chaleureuse et dont les textes engagés
sont empreints d'une poésie pleine de fraîcheur.
Avec
Sonia Grimm et
35 enfants de l’Association
« J’aime la scène »
Technique Timothée Félix
(Vecteur Com)
Auteure-compositrice-interprète, Sonia Grimm compose en puisant son
inspiration auprès des enfants et s'inspire également de ses souvenirs d'enfance
et de son rôle de maman. Elle aborde des thèmes divers et variés avec beaucoup
de finesse et de tendresse. Elle s’applique à mettre des mots sur les sentiments
universels et encourage chaque enfant à trouver son propre chemin vers
l’amour, le bonheur et la réalisation de soi.
Dossier de presse 2016
Page 34•
Dimanche•26•juin•
•
•
•
•
PLURIDISCIPLINAIRE•
L’Association cantonale des costumes vaudois fête ses 100 ans avec une création
entre tradition et modernité
Textes Victorien Kissling,
Alain Mettral, Daniel Cornu
UN•SPECTACLE•CONTÉ•SOUS•FORME•DE•LÉGENDE•
•
Ce• spectacle• a• un• lien• très• étroit• avec• l’histoire• du• Théâtre• du• Jorat.• La•
naissance•de•cette•salle,•en•fait,•remonte•à•1903.•Cette•année-là,•le•canton•
de•Vaud•célèbre•le•centenaire•de•sa•création.•Pour•fêter•cet•anniversaire,•on•
décide•de•monter•à•Mézières•une•oeuvre•dramatique•directement•rattachée•
à• l’histoire• du• canton• et• de• la• région• :• La• Dîme,• de• René• Morax.• Cette•
première•expérience•d’un•théâtre•à•la•campagne•eut•un•très•gros•succès.•
Soutenu• par• l’enthousiasme• de• différents• partenaires,• René• Morax,• le•
décorateur• Jean• Morax• (• son• frère• ),• Jusseaume• (• décorateur• à• l’Opéra• de•
Paris•)•et•le•compositeur•Gustave•Doret•élaborent•les•grandes•lignes•d’une•
construction• entièrement• en• bois,• loin• des• dorures• et• des• velours• rouges•
traditionnels• des• théâtres• citadins.• Le• Théâtre• du• Jorat• est• inauguré• en•
1908•avec•une•nouvelle•oeuvre•de•René•Morax•:•Henriette.•
•
Fêter• les• 100• ans• de• l’Association• du• Costume• vaudois,• dont• la• devise•
pourrait•être•«•Savoir•d’où•l’on•vient•pour•savoir•où•l’on•va•»•au•Jorat,•c’est•
une• façon• de• relier• le• passé• au• présent,• la• tradition• et• la• modernité,• les•
professionnels•aux•amateurs,•les•comédiens,•les•danseurs•et•les•chanteurs.•
Comme•du•temps•de•la•création•du•Théâtre•du•Jorat.•En•1916,•l’Association•
des•Vaudoises•qui•deviendra•ACCV•plus•tard,•se•fonde•sous•l’égide•de•Mme•
Mary• Widmer-Curtat.• Cette• association• a• pour• but• l’aide• aux• blessés• de•
guerre,• aux• réfugiés• et• aux• soldats• ainsi• que• de• remettre• à• l’honneur• un•
costume•traditionnel,•sobre•et•sans•fioritures.••
•
Chapeau,•le•costume•!•est•un•spectacle,•conté•sous•forme•de•légende•nourrie•
dans•le•sceau•de•l’histoire,•débouchant•sur•une•vérité•«•joliment•arrangée•»•
comme•on•dit•par•chez•nous,•et•évoquant•un•siècle•du•costume•vaudois.•
Dossier de presse 2016
Mise en scène Yasmine Saegesser
et Marie Reymond-Bouquin
Le choeur vaudois de l’ACCV
Direction Frédéric Monnier
Les danseurs vaudois de l’ACCV
Monitrice de danse Claire-Lise Tille
Ensemble musical
de l'Harmonie d'Echallens
Direction Marco Forlani
Avec 10 actrices et acteurs
( distribution en cours )
Danse fi nale Syclades
Chorégraphie Claire-Lise Tille,
Yolande Reviol, Simone Pittet,
Annelise Cavin
Musique Jean-Michel Cavin
Choeur fi nal
Musique Anne-Marie Monnier
Infrastructures Pierre-André Maillefer
Présidente de l’ACCV Patricia Schnell
Président du comité d’organisation
du 100e de l’ACCV Bertrand Clot
Page 35•
•
Association cantonale du costume vaudois
Notre association a pour objectifs de promouvoir le port du costume vaudois et de
favoriser tout ce qui fait le charme et l'originalité du canton de Vaud. Elle veut
sauvegarder les traditions et les coutumes, conserver et développer la chanson
populaire et la danse folklorique.
Si l'on ne porte plus tout à fait le costume vaudois comme au début de son renouveau,
il reste très vivace dans le canton. On prend plaisir à voir les jeunes s'y intéresser,
attirés par des loisirs enrichissants et, longtemps encore, il fera partie de toutes les
fêtes, qu'elles soient religieuses, culturelles ou patriotiques.
L'ACCV se compose de sections, de groupes collectifs, de membres individuels, de
membres d'honneur et de membres honoraires portant le costume vaudois.
100ème anniversaire de l'ACCV
2016 marquera les 100 ans de notre Association. Pour l’occasion, le comité
d’organisation du 100e a décidé de monter un spectacle réunissant comédiens,
danseurs et chanteurs, spectacle qui sera donné le dernier week-end de mai (à
Palézieux) et le dernier week-end de juin (au Théâtre du Jorat). Les commissions de
chant – danse – théâtre – bénévolat lancent un appel afin de réunir toutes les
personnes souhaitant participer à cet événement. Pour toutes questions, pour tous
renseignements, vous pouvez vous adresser respectivement à Christian Monnier
[email protected] –
Claire-Lise
Tille
[email protected] –
Daniel
Cornu [email protected] – Mireille Rochat [email protected] qui seront vos
interlocutrices et interlocuteurs pour toutes vos questions.
Mots des présidents
En 1916, Madame Widmer-Curtat n’imaginait certainement pas que l’Association
vaudoise qu’elle créait, prioritairement pour venir en aide aux soldats mobilisés, allait
perdurer cent ans.
C’est cet anniversaire que nous voulons commémorer dignement en 2016.
Dossier de presse 2016
Page 36•
Par cet évènement majeur pour l’ACCV, c’est l’histoire du Pays de Vaud et de ses
costumes et coutumes qui sera retracée par les créateurs du livret. Ce récit conté sous
forme de légende, une légende nourrie dans le sceau de l’histoire débouchant sur une
vérité « joliment arrangée » comme on le dit par chez nous, évoquera un siècle de
costumes.
Les chants et les danses apporteront les couleurs musicales et chatoyantes aux
costumes du Pays de Vaud. Nos atours, depuis cent ans, ont imprégné la vie
culturelle, associative et politique de chaque évènement du canton de Vaud. Le
costume a toujours su, voulu représenter, ici ou ailleurs, ce canton. Il représente avec
fierté ce terroir aux horizons si divers : lacustres, boisés, montagnards, agricoles,
artisanaux et industriels. Ce sont ces horizons qui ont forgé les femmes et les hommes
à leur image : robustes, solidaires, aimants et emplis de ces passions qui forment un
peuple, une vie, un pays. Ce peuple qui peut dire, je suis d’ici, de ce coin de terre.
C’est ce pays que nous voulons faire vibrer en le racontant, en le chantant et le
dansant pour fêter ce 100e anniversaire.
Bertrand Clot, Président du comité 100e
Patricia Schnell, Présidente ACCV
Création et mise en scène
Victorien Kissling - Alain Mettral - Daniel Cornu
Nous sommes le 1er août 1916. Les membres fondateurs de l’Association cantonale du
costume vaudois se réunissent à Sauvabelin pour signer les statuts. Quatre d’entre
eux s’engouffrent dans le funiculaire pour les rejoindre. Ils n’arriveront jamais à
destination… Cent ans plus tard, alors qu’un groupe folklorique visite le Musée du
costume à Echallens, l’impensable se produit. Entre quiproquos, anecdotes
historiques et rencontres improbables, la légende de l’ACCV se conjugue au passé, au
présent et au futur.
Victorien Kissling, journaliste à la RTS, est l’auteur de plusieurs pièces de théâtre
jouées par diverses troupes amateurs en Suisse romande. Il a également publié à
Paris un roman, «L’autre monde».
Dossier de presse 2016
Page 37•
Pour écrire ce spectacle, il s’est entouré de Daniel Cornu et Alain Mettral, ses
complices de longue date dans la création de spectacles mêlant chant, danse et
théâtre, interprétés chaque année par deux sociétés folkloriques du canton.
Pour fêter les 100 ans de l’ACCV, les auteurs ont imaginé un spectacle intégrant des
chants et des danses, écrits et composés par des créateurs vaudois, dont un chœur
composé pour l’occasion par Anne-Marie Monnier et une danse chorégraphiée pour
cette célébration par quatre monitrices cantonales.
Pour accompagner ce spectacle, un chœur d’une septantaine de chanteurs et autant
de danseurs participera à cette épopée interprétée par une douzaine d’acteurs et
accompagnée par une douzaine de musiciens.
La notion d’intergénérationnel est au cœur de cette création, car le récit est étalé sur
trois époques grâce aux interprètes, puisque les enfants sont pleinement intégrés à
cet anniversaire.
Avec ces représentations, l’ACCV veut rendre hommage à son glorieux passé, se
réjouir de son dynamisme actuel et se projeter dans un avenir qu’elle espère riche et
enthousiasmant.
Yasmine Saegesser, mise en scène
Imprégnée de danse et du costume vaudois dès l’enfance, Yasmine a grandi dans le
Gros-de-Vaud. Son master en management en poche, elle suit l’école de théâtre de
Serge Martin et obtient son diplôme en 2010. Elle participe à la création de la
compagnie «Perfusion Imminente», puis intègre la troupe des «arTpenteurs».
Parallèlement, elle se met au service «d’Action innocence» en faisant de la prévention
dans les écoles. En 2018, accompagnée de trois collègues, elle sera l’une des chevilles
ouvrières de la prochaine Fête du blé et du pain à Echallens.
•
Dossier de presse 2016
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Dimanche•4•
septembre
••
CONCERT•
L’Orchestre de chambre de Lausanne sous la direction de Raphaël Pichon
•
LA•RELÈVE•CLASSIQUE•DANS•LA•GRANGE•SUBLIME•
•
Objectif• :• faire• plaisir• !• Le• programme• de• l’OCL• se• veut• festif,• avec• un• jeune• chef,•
Raphaël•Pichon,•qui•s’est•fait•un•nom•très•rapidement•et•une•soliste•brillantissime,•
Sabine•Devieilhe.•Après•des•études•de•violoncelle•et•de•musicologie,•cette•dernière•
suit• les• enseignements• de• plusieurs• professeurs• au• Conservatoire• national•
supérieur•de•musique•et•de•danse•de•Paris,•dont•elle•sort•en•2011•avec•le•Premier•
Prix• à• l’unanimité• et• les• félicitations• du• jury.• Elle• est• rapidement• nommée•
Révélation• Artiste• lyrique• aux• 20ème• Victoires• de• la• musique,• avant• d’être•
couronnée•comme•Artiste•lyrique•de•l’année•lors•de•la•même•cérémonie•en•février•
2015.••
•
Né• en• 1984,• Raphaël• Pichon• débute• la• musique• au• sein• de• la• Maîtrise• des• Petits•
Chanteurs• de• Versailles• puis• poursuit• ses• études• musicales• de• chant,• violon• et•
piano• au• sein• des• Conservatoire• à• Rayonnement• Régional• et• Conservatoire•
National• Supérieur• de• Musique• de• Paris.• Tout• d’abord• jeune• contre-ténor,• ses•
expériences• le• mènent• à• chanter• sous• la• direction• de• Jordi• Savall,• Gustav•
Leonhardt,• Ton• Koopman,• mais• aussi• Geoffroy• Jourdain• avec• lequel• il• aborde•
spécifi•quement•la•création•contemporaine.••
•
En• 2006,• il• fonde• et• dirige• l’ensemble• Pygmalion,• choeur• et• orchestre• dédié• au•
répertoire• sur• instruments• d’époque.• Avec• cet• ensemble• aujourd’hui• associé• de•
l’Opéra• de• Bordeaux,• il• remporte• un• grand• succès• avec• son• interprétation• du•
répertoire• choral• sacré• de• Johann• Sebastian• Bach• et• le• cycle• des• tragédies•
Dardanus,•Hippolyte•et•Aricie•et•Castor•et•Pollux•(•Jean-Philippe•Rameau•).••
•
En• 2014,• il• rejoint• Harmonia• Mundi• et• sort• à• la• même• année• la• Köthener•
Trauermusik• de• Bach,• qui• se• voit• décerner• la• Victoire• de• la• Musique• 2015• pour•
l’enregistrement•de•l’année,•ou•encore•un•Choc•de•Classica•et•4FFFF•de•Télérama.•
Castor• et• Pollux• est• sorti• au• printemps• 2015,• ainsi• qu’un• premier• enregistrement•
consacré•à•Mozart•aux•côtés•de•la•soprano•Sabine•Devieilhe•(•Erato•). •
•
Dossier de presse 2016
Carnaval !
Musiques pour le Carnaval de Vienne,
de Mozart à Johann Strauss
Orchestre de Chambre de Lausanne
Direction Raphaël Pichon
Avec
Sabine Devieilhe soprano
Première partie
W. A. Mozart Deutsche Tänze
et Airs de concert
Leopold Mozart différentes pièces
pour le Carnaval de Vienne
Seconde partie
Johann Strauss ouvertures, polkas,
valses et extraits de La Chauve-souris
•
Page 39•
Biographie du directeur
Raphaël Pichon
Né en 1984, Raphaël Pichon débute la musique au sein de la Maîtrise des
Petits Chanteurs de Versailles puis poursuit ses études musicales de chant,
violon et piano au sein des Conservatoire à Rayonnement Régional et
Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Tout d’abord jeune
contre-ténor, ses expériences le mènent à chanter sous la direction de Jordi
Savall, Gustav Leonhardt, Ton Koopman, mais aussi Geoffroy Jourdain avec
lequel il aborde spécifiquement la création contemporaine.
En 2006, il fonde et dirige l’ensemble Pygmalion, chœur et orchestre dédié au répertoire sur
instruments d’époque. Leur répertoire se veut à l’image des filiations qui relient Bach à Mendelssohn,
Schütz à Brahms, ou encore Rameau à Berlioz. Avec cet ensemble aujourd’hui associé de l’Opéra de
Bordeaux, il est invité aux festivals de la Chaise-Dieu, de Beaune, de Saint-Denis, de Radio-France
Montpellier, d’Ambronay ou de Saintes et remporte un grand succès avec son interprétation du
répertoire choral sacré de Johann Sebastian Bach et le cycle des tragédies Dardanus, Hippolyte et
Aricie et Castor et Pollux (Jean-Philippe Rameau). L’ensemble est invité régulièrement à l’Opéra de
Bordeaux, à la Salle Pleyel à Paris, à l’Opéra Comique, au Bozar de Bruxelles, aux opéras de Versailles
et Rouen, à la Fondation Royaumont, aux Grands Interprètes de Toulouse, mais aussi au Palau de la
Música Catalana de Barcelone ou encore à la Musikfest de Brême et à la Philharmonie de Hambourg.
Les débuts de Raphaël Pichon dans le répertoire lyrique sont marqués en 2010 par L’Opera seria
(Florian Leopold Gassmann) à Nantes, puis par une production scénique de la Passion selon Saint
Jean (Bach) aux côtés du Holland Baroque Society à Amsterdam. Depuis 2012, on le retrouve auprès
du Stavanger Symfonikorkester, de l’Orchestre National de Montpellier, de l’Orchestre Symphonique
et Lyrique de Nancy, des Violons du Roy à Québec ou encore de l’Orchestre de chambre de Lausanne.
Il développe ainsi son répertoire en abordant Noces (Stravinsky), la Messe en ut mineur (Mozart), le
Requiem allemand (Brahms) ou encore Elias (Mendelssohn). En 2014, il fait ses débuts au Festival
d’Aix-en-Provence avec Trauernacht mis en scène par Katie Mitchell.
Sa discographie chez Alpha comprend les quatre Missae Breves et la Messe en si mineur (Bach) ainsi
que Dardanus (Rameau), qui se voient décerner un Diapason d'or de l’année, FFFF de Télérama, le
« CD des Monat » d’Opern Welt ou encore l’Editor’s choice de Gramophone. En 2014, il rejoint
Harmonia Mundi qui sort à l’automne 2014 la Köthener Trauermusik de (Bach), qui se voit décerné la
Victoire de la Musique 2015 pour l’enregistrement de l’année, ou encore un Choc de Classica et 4FFFF
de Télérama. Castor & Pollux sortira au printemps 2015, ainsi qu’un premier enregistrement consacré
à Mozart aux côtés de la soprano Sabine Devieilhe (Erato).
2015 est marquée par ses débuts à la Philharmonie de Paris, au Grand-Théâtre de Provence, à
Amsterdam (DNO et Muziekgebouw), Lisbonne (Gulbenkian Foundation), Metz (Arsenal), Caen
(Théâtre), Essen (Philharmonie), Rio et Sao Paulo, ainsi qu’une première production lyrique aux
Opéra de Bordeaux et Versailles (Dardanus de Jean-Philippe Rameau, mise en scène Michel Fau).
•
Dossier de presse 2016
Page 40•
Biographie de la soliste
Sabine Devieilhe
Après des études de violoncelle et de musicologie, Sabine
Devieilhe suit les enseignements de Jocelyne Chamonin,
Martine Surais, Pierre Mervant, Malcom Walker ou encore
Kenneth Weiss, Anne Le Bozec, Susan Manoff, Olivier Reboul et
Elène Golgevit. au Conservatoire National Supérieur de
Musique et de Danse de Paris dont elle sort en 2011 avec le
Premier Prix à l’unanimité et les Félicitations du Jury.
Parallèlement à ses études, elle entame une étroite collaboration
avec les ensembles Pygmalion (dir. Raphaël Pichon) et Les Cris
de Paris (dir. Geoffroy Jourdain), avec lesquels elle se produit dans un vaste répertoire de la musique
ancienne à la musique contemporaine, tandis que Jean-Claude Malgoire et Alexis Kossenko lui font
aborder le répertoire baroque de Bach à Rameau et que l’ONDIF (L’enfant et les sortilèges, dir.
David Levi) et l’Orchestre de Paris lui donnent accès à d’autres scènes. Elle se produit également en
concert avec Les Arts Florissants, Marc Minkowski & Les Musiciens du Louvre ; Hervé Niquet et Le
Concert Spirituel etc.
A partir de 2011-12, tout s’accélère : Jean-Claude Malgoire lui fait faire ses premiers pas dans le bel
canto avec Amina/LA SONNAMBULA et l’engage pour La Folie/PLATEE ; le Festival d’Aix-enProvence lui confie rôle de Serpetta/LA FINTA GIARDINIERA (mes : Vincent Boussard, juillet
2012) ; l’Opéra de Montpellier l’invite pour le rôle-titre de LAKME ; Les 20èmes Victoires de la
Musique Classique la couronnent d’une Révélation Artiste Lyrique, tandis que l’Opéra National
de Lyon lui offre sa première Reine de la Nuit/LA FLUTE ENCHANTEE et qu’Erato/Warner
Classics la signe en exclusivité ! En 2013-14 : elle retourne à l’Opéra National de Lyon pour
Constance/DIALOGUES DES CARMELITES (mes ), reprend Serpetta à l’Opéra de Toulon et
Constance (remplacement au pied levé) au Théâtre des Champs-Elysées (dir : Jérémie Rohrer, mes
Olivier Py). Elle fait ses débuts à l’Opéra Comique dans LAKME, à l’Opéra National de Paris dans La
Reine de la Nuit/LA FLUTE ENCHANTEE
Euridyce/ORPHEE ET EURIDYCE….
et à La Monnaie de Bruxelles dans
Son premier album solo d’Airs de Rameau « Rameau le Grand Théâtre de l’Amour » avec Les
Ambassadeurs d’Alexis Kossenko (parution le 4 novembre 2013) est Diapason d’Or, Grand Prix de
l’Académie Charles Cros, Disc of the week sur la BBC Radio 3 (semaine du 25 janvier) et Prix Caecilia
2013 en Belgique
Dossier de presse 2016
Page 41•
A partir de 2014-15 : reprise de LAKME à l’Opéra de Toulon ; Adèle/DIE FLEDERMAUS à
L’Opéra Comique, ainsi que ses débuts dans Mélisande/PELLEAS ET MELISANDE (JC
Malgoire) et Nanetta/FALSTAFF à l’Opéra de Marseille et reprend Le Feu, La Princesse et le
Rossignol / L’ENFANT ET LES SORTILEGES au Festival d’Opéra de Glyndebourne ; etc. En
concert, elle se produit avec Les Ambassadeurs au Festival de Pontoise ; Les Siècles à La Cité de La
Musique ; Pygmalion au Festival de Saint-Denis ; sous la direction d’Esa-Pekka Salonen dans une
version concert de L’Enfant et les Sortilèges avec l’Orchestre de Paris à La Philharmonie de Paris,
Le Philharmonia au Royal Festival Hall de Londres ou encore à Stockholm avec le Swedish Radio
Symphony Orchestra etc.
En février 2015, elle est Artiste Lyrique de l’Année aux 22èmes Victoires de la Musique.
Affectionnant tout particulièrement le Lied et la mélodie, elle se produit en récital aux côtés d’Anne Le
Bozec, notamment, à L’Opéra National de Lyon et au Festival d’Auvers sur Oise.
En 2015-16 : DIALOGUES DES CARMELITES à l’Opéra d’Amsterdam ; Ismène/MITRIDATE
au Théâtre des Champs-Elysées ; LAKME à l’Opéra d’Avignon ; Amina/LA SONNAMBULA dans
une version concert au Théâtre des Champs-Elysées, dans la série Les Grandes Voix ; Bellezza/IL
TRIONFO DEL TEMPO E DEL DISINGANNO au Festival d’Aix-en Provence ; tournée de
concerts pour la sortie de son 2ème enregistrement pour Erato/Warner Classics consacré à Mozart
avec l’Ensemble Pygmalion sous la direction de Raphaël Pichon, etc.
.•
Dossier de presse 2016
Page 42•
Vendredi•9••
Samedi•10••
Dimanche•11••
septembre•
•
CHOEUR•
140 chanteurs et musiciens pour une œuvre fascinante, présentée par L’Ensemble
choral de la Côte
DU•RYTHME•DANS•LES•COEURS•
En•2012,•l’Ensemble•choral•de•la•Côte•a•présenté•au•Théâtre•du•Jorat•une•
mémorable•version•théâtralisée•du•Requiem•de•Mozart,•mise•en•scène•par•
Gérard• Demierre.• Il• revient• avec• une• autre• oeuvre• majeure• du• répertoire,•
les• Carmina• Burana,• toujours• sous• la• direction• musicale• de• Christophe•
Gesseney.• Après• avoir• exercé• les• métiers• d'ébéniste,• de• vendeur• puis•
d'éditeurde• partitions• musicales,• ce• dernier• se• voue• entièrement• à• la•
direction•chorale.•Il•accomplit•ses•études•musicales•aux•conservatoires•de•
Fribourg,• Genève• et• Lausanne,• puis• se• forme• à• la• direction• avec• Michel•
Corboz,•Jenö•Reha'k•et•Jean-François•Monot.•En•1981,•il•fonde•à•Lausanne•
l'Ensemble• vocal• Euterpe• qu’il• conduit• avec• succès• dans• des• concours• et•
concerts• en• Europe.• Christophe• Gesseney• dirige• également• l'Ensemble•
Choral•de•la•Côte•à•Nyon•et•le•Choeur•Vivace•de•Lausanne,•formations•avec•
lesquelles•il•donne•de•nombreux•concerts•en•Suisse•et•à•l’étranger.••
•
C’est• la• version• cantate• pour• deux• pianos,• percussions• et• solistes• que•
l’Ensemble• choral• de• la• Côte• et• le• Choeur• Vivace• présenteront• dans• la•
Grange• sublime.• De• par• son• succès• immédiat• en• 1937,• Carl• Orff• (18951982)•en•a•fait•la•pièce•initiale•de•son•catalogue•et•cette•«•bonne•fortune•»•
ne•cessera•de•croître•alors•que•le•compositeur•lui-même•reste•controversé•
pour•son•attitude•pendant•la•période•nazie•de•l’Allemagne.••
•
O•Fortuna,•Primo•vere,•In•Taberna,•Cours•d’amour,•Blanziflor•et•Helena•:•cinq•
plans• constitués• de• vingt-cinq• mouvements• tirés• des• Poèmes• médiévaux•
profanes• de• l’abbaye• de• Beuren.• Chance,• richesse• et• revers• de• fortune,• le•
renouveau•printanier,•chansons•à•boire•et•satires,•les•plaisirs•de•la•chair•et•
la• luxure…• De• nombreux• thèmes• universels• mis• en• musique• dans• une•
simplicité• d’inspiration• autant• Renaissance• qu’influencée• par• la• musique•
d’Igor•Stravinski•et•où•le•rythme•est•l’élément•principal.•
Dossier de presse 2016
•
Direction musicale
Christophe Gesseney
Ensemble choral de la Côte
(Choeur d'Oratorio de Nyon)
Choeur Vivace
(Choeur d'Oratorio de Lausanne)
Solistes
Sophie Graf soprano
Marc Scoffoni baryton
Jean-François Lombard contre ténor
Pianistes
Atena Carte
Thierry Horber
Percussions
Lausanne Percussion Ensemble
Sebastien Aegerter
Stéphane Borel
Romain Kuonen
Marilyne Musy
Ami Rossier
Page 43•
Présentation de l'Ensemble Choral de la Côte (ECC)
Les quelques soixantes choristes s'efforcent, par un travail musical et vocal en
profondeur, de promouvoir une musique de qualité, en offrant à leurs auditeurs des
oeuvres souvent peu connues du répertoire classique et moderne. Comme preuve de
cet éclectisme, il suffit de parcourir les affiches des concerts de ces dernières années :
Requiem de Maurice Duruflé et de Mozart, Filius Prodigus de Marc-Antoine
Charpentier, Psaume 112 de Georg Friedrich Haendel, La Messa di Gloria de Giacomo
Puccini, Jonas de Giacomo Carissimi, Berliner Messe d'Arvo Pärt, Et la Vie l'emporta
de Franck Martin, La Passion selon St Jean et de St Matthieu de Jean-Sébastien
Bach, Le Messie de Georg-Friedrisch Haendel, le Stabat Mater d'Anton Dvorak, Et
Natus Es de T. Besançon.
L'E.C.C. ne se contente pas seulement d'Art Sacré. Il aborde régulièrement dans le
cadre de la fête de la Musique ou lors d'autres rencontres festives (Expo.02, visite en
E.M.S., Festival Offenbach de St Saphorin) des oeuvres profanes anciennes et
modernes, et se plaît à changer de style (Hébreux, Tchèque, Anglais, Bolivien...), de
tempo entre chants des rues, opéra et comédies musicales. C'est l'occasion d'un
travail A Cappela, ou avec le soutien au piano de Thierry Horber.
Les grandes oeuvres du répertoire mobilisent toute l'énergie des membres qui
participent selon leurs compétences et à titre bénévole à l'élaboration des concerts sur
tous les plans: logistique, publicitaire, technique, sponsoring, intendance… Cet
investissement humain est récompensé par la réalisation d'événements de qualité à
un coût raisonnable pour notre auditoire et avec des solistes suisses et étrangers de
talent, et des ensembles instrumentaux de renom (O.C.L., Sinfonietta de Lausanne,
Ensemble Fratres, Ensemble Baroque du Léman, l'Orchestre du Haut-Vaucluse).
Présentation du Choeur Vivace
Privilégiant les grandes oeuvres de la musique classique vocale, avec une incursion
occasionnelle dans la musique non-sacrée, le choeur Vivace poursuit un travail soigné
dans un environnement joyeux et marqué par l'esprit dynamique du directeur du
Choeur, Christophe Gesseney.
Une huitantaine de chanteurs se réunissent tous les lundis soir et occasionnellement
pour un weekend de travail en vue de préparer un, deux voire trois concerts par an.
Thierry Horber, pianiste, assure un accompagnement de haut niveau pendant les
répétitions, au grand plaisir des choristes.
La Passion selon St Matthieu de Jean Sebastién Bach, oeuvre très chère à Christophe
Gesseney, était à l'affiche à la Cathédrale de Lausanne en avril 2014, avec le concours
de Michael Nowak, Evangéliste hors pair. L'alchimie entre le Choeur Vivace,
l'Ensemble choral de la Côte, la Maîtrise du Conservatoire populaire de Genève,
l'ensemble instrumental Fratres, d'excellents solistes et un public réceptif a fait de ce
concert un événement exceptionnel.
Après une participation à la Fête de la Musique en juin 2014 avec un répertoire
romantique, le Requiem de W.A. Mozart et le Magnificat de J.S. Bach ont attiré un
nombreux public à la Salle Paderewski au Casino de Montbenon en février 2015.
Le choeur prépare maintenant la Missa Romana de Giovanni Battista Pergolesi et la
Messe en do majeur de Ludwig van Beethoven, qui seront données à la Cathédrale de
Lausanne le 2 décembre, accompagnées par l'Orchestre de Chambre de Lausanne.
Dossier de presse 2016
Page 44•
Présentation Christophe Gesseney
Après avoir exercé les métiers d'ébéniste, de vendeur
puis d'éditeur de partitions musicales, Christophe
Gesseney se voue entièrement à la direction chorale. Il
accomplit ses études musicales aux conservatoires de
Fribourg, Genève et Lausanne, puis se forme à la
direction avec Michel Corboz, Jenö Reha'k, JeanFrançois Monot.
En 1981, il fonde à Lausanne l'Ensemble vocal Euterpe qu’il conduit avec succès dans
des concours et concerts en Europe. Christophe Gesseney dirige également
l'Ensemble Choral de la Côte à Nyon et le Choeur Vivace de Lausanne, formations
avec lesquelles il donne de nombreux concerts en Suisse et à l’étranger. Il a participé
avec Euterpe au Festival de Musique Montreux–Vevey (Septembre musical de
Montreux-Vevey).
Il dirige les grandes oeuvres du répertoire choral avec orchestre ainsi que de
nombreuses oeuvres en formation a cappella. Il a collaboré avec le metteur en scène
François Rochaix, assure en outre la direction artistique du stage d’été MusiqueMontagne, qu’il a fondé en 1992 aux Diablerets.
Aimant innover, Christophe Gesseney a proposé avec Didon et Enée de Purcell dans
une mise en espace, la Passion selon saint Jean de J.-S. Bach, en version scénique à la
Cathédrale de Lausanne et une version scénique du Requiem de Mozart au Théâtre
du Jorat à Mézières. En avril 2014, il a interprété, à la cathédrale de Lausanne, la
Passion Selon Saint Matthieu de J. S. Bach.
Repères chronologiques : Etudes de violon avec Marcel Deblüe, Rose Hemmerling et
Anne-Marie Grunder. Cours de chant chez Tini Westendorp à Fribourg et Isabel
Balmori à Lausanne. Cours de direction chorale auprès de Michel Corboz, Jeno
Rehak, Jean-François Monot. Choriste de l’Ensemble Vocal de Lausanne, sous la
baguette de Michel Corboz.•
•
Dossier de presse 2016
Page 45•
Samedi•17••
Dimanche•18•
septembre
••
CONCERT•
Deux soirées de gala pour cette Harmonie d’excellence
•
EN•SOUVENIR•D’UN•COUP•DE•CŒUR••
Septembre•2015,•Théâtre•du•Jorat.•On•y•joue•En•avant,•marche•!,•le•nouveau•
spectacle•des•chorégraphes•et•metteurs•en•scène•européens•Alain•Platel•et•
Franz•van•Laecke,•qui•sert•d’ouverture•décentralisée•de•la•saison•2015•/•2016•
du•Théâtre•Vidy-Lausanne.•A•chaque•étape•de•la•tournée•de•cette•création,•les•
deux•artistes•invitent•une•fanfare•dite•locale•à•se•produire•avec•la•troupe.•La•
Concordia,•Fribourg,•Harmonie•d’excellence•(fondée•en•1882),•accepte•de•
relever•le•défi.•Et•quel•défi•!•
Elle•avait•reçu•les•partitions•courant•de•l’été,•mais•ne•savait•rien•de•la•mise•
en•scène•et•donc•de•son•intégration•dans•ce•spectacle.•La•première•a•eu•lieu•
un•vendredi.•La•Concordia•n’a•eu•droit•qu’à•une•seule•mise•en•place•sur•le•
plateau•le•jeudi•soir•et•une•seule•répétition•le•vendredi•après-midi•avec•les•
comédiens•et•les•musiciens•de•la•troupe.•Or•voilà•que•les•trente•musiciens•
de•cette•harmonie,•avec•une•souplesse•incroyable•et•un•talent•à•la•mesure•
de•leur•réputation,•réussissent•à•intégrer•toutes•les•consignes•qui•leur•ont•
été•données•les•24•heures•précédentes.•
•
Les• voici• propulsés• comédiens• à• leur• manière,• mais• surtout• moteur•
essentiel• de• cette• création• à• la• fois• théâtrale,•musicale• et• chorégraphique.•
Dans•la•salle,•trois•soirs•durant,•les•spectateurs•laissent•partager•leur•joie•et•
leurs•émotions.•Un•vrai•coup•de•coeur,•partagé•par•tous•les•membres•de•la•
troupe.••
•
C’était• donc• la• moindre• des• choses• que• d’inviter• à• nouveau• La• Concordia,•
Fribourg,•dans•la•Grange•sublime,•pour•deux•soirées•de•gala•et•avec•l’entier•
de• ses• membres• (• environ• 70• musiciens• ).• Ils• sauront• offrir• un• répertoire•
très•varié,•entre•tradition•et•modernité.•En•avant,•marche!•
•
Direction artistique
Jean-Claude Kolly
Avec
La Concordia, Fribourg
Harmonie d’excellence
Corps de musique officiel
de la Ville de Fribourg
Environ 70 musiciens
•
•
Dossier de presse 2016
•
Page 46•
•
La Concordia,
Corps de musique officiel de la ville de Fribourg
Harmonie d’excellence qui réunit quelques 75 musiciennes et musiciens de Fribourg et
d’ailleurs, la Concordia est « Musique officielle de la ville de Fribourg » depuis 1938. Cette
reconnaissance publique marque une étape importante et montre le chemin parcouru par cette
société dont les origines populaires plongent au cœur du vieux quartier fribourgeois de l'Auge.
La Concordia donne plusieurs fois par année des concerts de gala et participe à des concours
de musique. Visitez notre site internet www.laconcordia.ch pour en savoir plus !
Avec une moyenne d’âge de 33 ans, la Concordia fait découvrir à son large public à la fois
des œuvres classiques et modernes ainsi que des pièces connues et contemporaines.
Acteur incontournable de la vie musicale, école de discipline et lieu d'amitié, La Concordia
regarde l'avenir avec la confiance qui sied à une des meilleures sociétés de musique non
professionnelles de Suisse.
.•
Dossier de presse 2016
Page 47•
Jeudi•22•••
septembre•
CABARET/CHANSON•
L'ensemble Swinging Bikinis chante et raconte Jean Villard-Gilles, chansonnier et
passeur
LA•MALICE•HUMANISTE•D’UN•GRAND•VAUDOIS•
•
Jean• Villard-Gilles• (1895-1982).• Pour• plus• d’une• génération,• ce• nom• évoque•
d’emblée• La• Venoge,• poème• mémorisé• sur• les• bancs• d’école,• rite• de• passage• à•
l’appropriation• de• nos• «• origines• »• vaudoises.• On• ajoutera• d’emblée• Les• trois•
cloches,• peut-être• Le• bonheur• et• très• vite,• on• fi• gera• les• images• du• chanteur• sur•
ses•prestations•avec•Albert•Urfer•dans•les•théâtres•de•«•chez•nous•».••
•
Gilles• quitte• Paris• à• l’âge• de• soixante-quatre• ans,• après• y• avoir• mené• sa• vie•
d’artiste,•exception•faite•de•la•parenthèse•du•Coup•de•Soleil•à•Lausanne•pendant•la•
Seconde• Guerre.• Partout• en• France,• et• bien• au-delà,• il• aura• connu• un• succès•
considérable•avec•Julien,•créant•un•numéro•de•duettistes•audacieux•et•novateur•
qui•marquera•une•génération•entière•de•chansonniers,•inclus•sa•chanson•Dollar,•
écrite• en• 1932.• Il• rencontre• ensuite• Edith• avec• qui• il• va• entamer• l’aventure• du•
Coup• de• Soleil.• Seuls• les• aînés• se• souviennent• du• rôle• joué• par• Gilles• pendant• la•
Seconde• guerre• mondiale.• Son• cabaret• constituait• un• point• de• ressourcement•
tant• pour• les• Français• que• pour• les• Suisses• en• quête• d’oxygène.• Entre• deux•
histoires•drôles,•Gilles•y•distillait•des•chansons•engagées,•sous•le•nez•des•fascistes•
et•de•la•censure.•
•
L'ensemble•Swinging•Bikinis•rend•hommage•dans•ce•spectacle•musical•et•théâtral•
à•ce•grand•humaniste•malicieux•et•passeur•courageux.•Le•fait•de•le•présenter•au•
Théâtre• du• Jorat• n’est• pas• anodin,• sachant• que• Gilles,• à• l’époque,• n’est• pas•
étranger•à•sa•renaissance•après•la•Seconde•Guerre•mondiale.•Deux•de•ses•pièces•y•
sont•créées,•Passage•de•l'étoile•(1950)•et•La•Grange•aux•Roud•(1960).•L’artiste•et•
l’homme• s’unissaient• pour• éveiller• les• consciences,• en• humour• le• plus• souvent,•
évoquant•à•la•fois•le•terroir•romand•et•le•monde•entier,•l’amour•et•la•guerre,•les•
blessures•et•la•réconciliation.•
•
Dossier de presse 2016
Mise en scène et dramaturgie
Stefania Pinnelli
Arrangements musicaux
Daniel Perrin
Voix et jeu
Rachel Hamel
Anne Ottiger
Alexandre Feser
Christophe Monney
Guy-François Leuenberger piano
Stéphane Trachsel trombone
Dominique Pythoud percussions
Régisseur de tournée
Philippe Rossel
Création lumières
Stephan Dumartheray
Maquillages et coiffures
Nathalie Monod
Collaboration artistique
David Deppierraz
Coproduction Swinging Bikinis
et Casino Théâtre de Rolle
Page 48•
•
La compagnie Swinging bikinis
La rencontre n’était pas si improbable, un soir de représentation à l’Opéra de Lausanne.
Quatre chanteurs du choeur, une même envie de chanter autrement, un même amour d’un
répertoire vocal hors de sentiers battus, une envie partagée de brûler les planches... un
pianiste séduit par ce projet un peu fou et ... le spectacle pouvait commmencer
Le spectacle
Notre spectacle souhaite rappeler la dimension aujourd’hui méconnue que Gilles occupe dans
l’histoire de la chanson française, et évoquer la conscience politique au sens large qui
l’animait. Le titre, « Le monde m’empêche de dormir», nous tient beaucoup à cœur. Il est tiré
d’un des billets radiophoniques de Gilles à Radio Lausanne et souligne combien cet homme
était préoccupé par les mouvements agitant l’Europe avant, pendant et après la guerre. Gilles
a vécu de nombreuses années ailleurs que dans son «Pays de Vaud». C’est en France que,
pendant plus de trente ans, il développe une démarche artistique singulière. Empreint de son
expérience théâtrale avec Jacques Copeau, il cherche à dépasser l’aspect purement
divertissant du spectacle, non seulement grâce aux dimensions poétiques et musicales
nouvelles qu’il explore et qui tranchent avec le «cabaret» de ses prédécesseurs, mais aussi par
ses propos engagés et impertinents. Toujours empreints d’humour, ils témoignent d’une
nécessité constante de mettre en chansons les préoccupations de son temps. Ainsi «Dollar»,
comme «Un vrai bus’nessman», «Les bonnes» ou encore «La foire aux vanités du monde»
sont autant de témoignages d’un poète soucieux des évolutions politiques, culturelles et
sociales des époques qu’il traverse. De retour en Suisse pendant la guerre, il n’aura de cesse
de fustiger la barbarie et les totalitarismes. Que ce soit de façon poétique comme dans «Le
petit carrousel», ou satirique avec «Les conquérants» ou «On est inquiet», il fait preuve, par
ses prises de position claires et engagées, d’un courage qui force le respect.
A lire Gilles aujourd’hui, on se rend compte combien ses textes (billets, chansons, pensées),
bien qu’écrits il y a soixante ou huitante ans, demeurent d’une grande actualité. Mais Gilles
est aussi un passeur. Il a ouvert la voie et, dans son cabaret parisien, au milieu des années
cinquante, a accueilli et encouragé un grand nombre de chansonniers, tel Jacques Brel, qui le
considérait comme son «maître de toujours ». Dans notre spectacle, nous proposerons un
dialogue « organique» entre propos et histoires de la vie de Gilles, et une quinzaine de
chansons, mélange de tubes et de pièces moins connues. Les interprètes sont le quatuor vocal
Les Swinging Bikinis –composé d’Alexandre Feser, Rachel Hamel, Christophe Monney et
Anne Ottiger – accompagné pour l’occasion d’un ensemble original de trois musiciens, le
pianiste Adrien Schirato, le tromboniste Stéphane Trachsel et le percussionniste Dominique
Pythoud. Dans la vision de la metteure en scène et dramaturge Stefania Pinnelli, les
«personnages » sont dans l’attente d’une venue importante, essentielle, exceptionnelle...
D’abord, l’un d’entre eux est seul en scène, on le voit s’affairer, vérifier que tout est en place,
puis s’immobiliser un instant pour faire les cents pas la minute d’après. Il est vite rejoint par
d’autres personnages, des musiciens, qui arrivent, se retrouvent, se saluent, et s’installent
avec leurs instruments, leurs décors et leurs accessoires… Ils montent la « scène»… Ils
attendent... On les sent nerveux, fébriles et tout à la fois bouillonnant de joie…
Dossier de presse 2016
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Petit à petit, tous sont habités par les chansons, les pensées de l’Homme, qui surgiront,
comme si la fiction s’incarnait, l’espace d’un instant, l’instant d’un spectacle. Cette confidence
intime et profonde de chacun, livrée tour à tour au public, sera nourrie, ponctuée, «pétrie»
par ces «apparitions» chantées, jusqu’à ce que l’Homme arrive, enfin... Les Swinging Bikinis
et leurs musiciens symbolisent en quelque sorte «l’œuvre» de Gilles à travers des
personnages issus de ses chansons, de ses textes, comme si ces derniers pouvaient réellement
s’incarner. Ils expriment en quelque sorte l’idée qu’une œuvre est bien vivante, qu’elle nous
habite, nous accompagne tout au long de notre vie, qu’elle peut rejoindre à la fois l’éternel et
la mémoire collective.
Dans sa musique, Gilles partageait, dialoguait, toujours avec un complice; les Swinging
Bikinis proposent de poursuivre cette forme de dialogue, avec toutes les combinaisons et les
enrichissements qu’un quatuor vocal peut offrir. Dans cette démarche, nous bénéficions de la
complicité et du talent de l’arrangeur vaudois Daniel Perrin, qui ré-harmonisera une grande
partie des chansons, tout en ayant à cœur de préserver les couleurs, la poésie et les ambiances
si chères à Gilles
•
Dossier de presse 2016
Page 50•
Dimanche•9•
octobre•
•
DANSE/MUSIQUE•
•
Une création annoncée brûlante de la Cie ADN Dialect (Vevey), entourée de
plusieurs invités.
ADN•DIALECT,•CORPS•ET•ÂME•DANS•LA•SOUL•
La• compagnie• ADN• Dialect,• désormais• connue• pour• ses• créations• autant•
musicales• que• chorégraphiques• d’un• genre• inclassable,• s’offre• avec• sa•
quinzième•production•intitulée•Driven•le•défi•osé•de•la•scène•du•Théâtre•du•
Jorat.•On•y•retrouve•l’univers•«•soul•»•et•sans•concessions•de•Mark•Kelly,•les•
atmosphères• oniriques• et• envoûtantes• d’Edmée• Fleury,• les• sonorités•
épidermiques• des• guitares• vintage• de• Gérard• Suter,• la• folie• vocale• et• le•
talent•sans•limites•d’Anaïs,•le•tout•interprété•par•une•sélection•de•danseurs•
romands• et• internationaux• réunis• par• le• chorégraphe• et• plasticien•
veveysan•Angelo•Dello•Iacono.••
•
Driven•est•à•l’image•des•histoires•d’amour•risquées•et•sans•certitudes,•dans•
lesquelles• on• plonge• parfois•car• l’appel• est• trop• fort• et• mystérieux• pour• y•
renoncer,• l’émotion• trop•belle• et• salvatrice• pour• s’en• priver.• Selon• Angelo•
Dello• Iacono,• le• mot• «• Driven• »• est• intriguant• car• intraduisible• en• langue•
française.• «• Cela• veut• dire• :• mû,• guidé,• mené,• possédé,• poussé,• habité,•
connecté• tout• à• la• fois.• A• chacun• des• interprètes• de• cette• aventure,• je•
demande•de•regarder•cette•image•(•ndlr•:•sur•le•titre),•dont•je•rêvais•depuis•
fort•longtemps.•Après•quoi,•je•travaille•avec•leurs•propositions,•en•laissant•
mes•choix•artistiques•servir•les•aspects•uniques•de•leur•personnalité.•Dans•
le•corps•du•danseur•ou•celui•d’un•musicien,•il•y•a•comme•un•souffle• divin,•
une• lueur• mystique• qui• se• meut• en• exprimant• des• pulsions• émotives,• des•
valeurs.•Le•projet• Driven•demande•aux•interprètes•l’authenticité•sans•trop•
de• rationalisme.• Je• souhaite• offrir• aux• spectateurs• cet• effet• simple• et•
émouvant• de• «• chair• de• poule• ».• Une• alchimie• artistique• motivée• par• une•
sorte• de• transe,• pour• évoquer• l’hypersensibilité• des• êtres• humains• qui•
osent• la• mise• à• nu,• dans• un• monde• où• les• lois• du• marché• tendent• à• nous•
rendre•impitoyables•et•sans•âme.•»•
Dossier de presse 2016
Chorégraphie et scénographie
Angelo Dello Iacono
Assistante Marion Dil
Musique
Mark Kelly, Edmée Fleury, Anaïs,
Gérard Suter + guests
Danse
Compagnie ADN Dialect
Distribution en cours
Vidéo Giuseppe Greco
Lumière Yann Veyrier
Son André Uger
Page 51•
ADN Dialect
La compagnie ADN Dialect désormais connue pour ses créations autant musicales
que chorégraphique d’un genre hors format, s’offre avec sa 15ème production
intitulée DRIVEN le défi osé de la scène du Jorat… Driven est le dernier OVNI signé
ADN Dialect avec: l’univers « soul » et sans concessions de Mark Kelly, les
atmosphères oniriques et envoutantes d’Edmée Fleury, les sonorité épidermiques des
guitares vintage de Gerard Suter, la folie vocale et le talent sans limites d’Anais, le
tout accompagné par des images poétiques du vidéaste Giuseppe Greco ainsi qu’une
sélection de danseurs locaux et internationaux réunis par le chorégraphe et plasticien
veveysan Angelo Dello! Iacono nourri par le regard sensible et aigu de son assistante
Marion DIL.
Mots de l’auteur
Driven est à l’image des histoires d’amour risquées et sans certitudes, dans lesquelles
on plonge parfois car l’appel est trop fort et mystérieux pour y renoncer, l’émotion
trop belle et salvatrice pour s’en priver…
Le mot DRIVEN est intriguant car intraduisible en langue française. Cela veut dire:
mû, guidé, mené, possédé, poussé, habité, connecté tout à la fois. A chacun des
interprètes de cette aventure j’ai demandé de regarder cette image dont je rêvais
depuis fort longtemps. Après quoi j’ai travaillé avec leurs propositions, en laissant
mes choix artistiques servir les aspects uniques de leur personnalité.
Dans le corps du danseur comme dans celui d’un musicien, il y a comme un souffle
divin qui se meut en exprimant des valeurs, des emotions… Le projet Driven
demande aux interprètes l’authenticité sans fioritures… je veux offrir aux spectateurs
cet effet de « chair de poule » car je crois qu’ au fond c’est pour cela que l’on vibre,
c’est pour cela que l’on fait des choix difficiles et à contre-sens, et pour cela que l’on
ne peut décrire l’amour irrationnel que l’on ressent malgré l’esprit qui freine devant
les passions…
J’ai passé les derniers 20 ans à la recherche du plaisir de vivre comme un enfant,
celui de créer, de pénétrer dans une sorte de transe qui soigne l’hypersensibilité
devant le drame humain de notre époque…
La danse et la musique sont pour moi comme l’un des derniers bastions de liberté
dans un monde qui uniformise et aplati les differences… Comme cette image le
montre, Driven symbolise donc mon espoir fou pour l’humanité, une lueur mystique
par laquelle je souhaite éclairer le talent des artistes plutôt que de le codifier… L’art
dicte ses lois… et celles-ci ne correspondent pas aux lois du marché des productions
calibrées pour être consommables tels des produits… La création Driven est comme à
chaque fois avec ADN Dialect, d'un format inclassable car elle se compose de
l'alchimie produite par la rencontre improbable des artistes invités. Angelo Dello
Iacono.
Dossier de presse 2016
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Théâtre du Jorat: entre accueils et créations,
tradition et modernité (1908-2015)
Le Théâtre du Jorat occupe une place de choix dans le paysage culturel vaudois
et romand. Sa structure tout en bois, qui date de 1908, lui donne un charme
unique. Son volume (1000 places) en fait l’une des salles les plus imposantes.
Enfin, sa localisation en pleine campagne, à Mézières (1100 habitants), à 15
kilomètres de Lausanne, ne cesse de résonner comme un écho au credo de ses
fondateurs, réunis à l’époque autour de l’auteur et metteur en scène René
Morax: faire de ce lieu un théâtre populaire, pour tous les publics et toutes les
générations. Depuis le 1er janvier 2011, j’ai l’honneur et la responsabilité d’être
le nouveau directeur de cette Grange sublime, comme on la surnomme. Pour
paraphraser le chansonnier vaudois Jean Villard Gilles, on pourrait dire qu’on a
un bien joli théâtre dans ce canton.
Mais comment est-il né ?
En 1903, le Canton de Vaud célèbre le centenaire de sa naissance. Pour fêter
dignement cet anniversaire, Mézières décide de créer une œuvre dramatique
directement rattachée à l’histoire du canton et de la région : La Dîme, de René
Morax. Cette première expérience d’un théâtre à la campagne eut un très gros
succès, les spectateurs accourant en foule d’un peu tout le canton. Soutenu par
l’enthousiasme de différents partenaires, René Morax, le décorateur Jean Morax
(son frère), Jusseaume (décorateur à l’Opéra de Paris) et le compositeur Gustave
Doret élaborent les grandes lignes d’une construction entièrement en bois, loin
des dorures et des velours rouges traditionnels.
Une aventure qui fait bien sûr penser à celle Maurice Pottecher, qui créa en 1895
le Théâtre du Peuple, à Bussang, dans les Vosges, dans le même esprit et le
même cadre, ou presque : une bâtisse tout en bois plantée au cœur d’un petit
village, préfiguration de la grande vague de la décentralisation théâtrale
française.
Le Théâtre du Jorat est donc inauguré en 1908 avec une nouvelle œuvre de René
Morax : Henriette. Suivra Aliénor en 1910 (qui deviendra un best-seller du Jorat,
puisque repris en 1926, 1965 et 1987 !), Dès lors, le Théâtre du Jorat monte un
spectacle tous les deux ans environ, sauf pendant les deux guerres mondiales.
Dossier de presse 2016
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C’est ainsi que 15 œuvres seront créées entre 1908 et 1947, en présence
régulière des plus hautes autorités du pays. Le Conseil Fédéral in corpore s’est
plusieurs fois déplacé.
Nouveau souffle, nouvelle structure
Quelques œuvres sont restées célèbres, comme Le Roi David, texte de René
Morax, musique d’Arthur Honegger (1921 – et dont une reprise a marqué la
Saison 2013), et La Servante d’Evolène, texte de René Morax, musique de
Gustave Doret (1937). Dès 1950, de nouveaux auteurs apparaissent : Jean
Villard Gilles, Samuel Chevallier, Géo-H. Blanc, Jean-Daniel Bovey, Jean
Anouihl, Henri-Charles Tauxe, Emile Gardaz… Parallèlement aux œuvres
nouvelles, dont le succès n’est pas toujours assuré, on reprend régulièrement des
pièces du répertoire de Mézières, mais une certaine désaffection du public
apparaît. Le Théâtre du Jorat a de la peine à trouver un second souffle.
En 1986, le TML Opéra de Lausanne, alors sous la direction de Renée Auphan,
présente pour la première fois un opéra à Mézières, Le Couronnement de
Poppée, un opéra baroque de Claudio Monteverdi, dans une mise en scène de
Patrice Caurier et Moshe Leiser. Un triomphe, grâce auquel le Théâtre du Jorat
se profile au niveau international. Le TML Opéra de Lausanne présentera
ensuite, et très régulièrement, des opéras à Mézières - jusqu’en 1998.
En 1987, le comité nomme Jean Chollet à la direction du Théâtre. La page des
miliciens, prenant entièrement à leur charge la gestion du théâtre, est tournée.
Une saison complète est mise en place chaque année, d’avril à septembre le plus
souvent. Des accueils romands, mais aussi parisiens, ainsi que des créations,
comme Le Bourgeois gentilhomme, de Molière (1988), César Ritz and Co, de
Bernard Bengloan, dans le cadre du 700ème anniversaire de la Confédération
(1991), ou encore Zorba le Grec, de Nikos Kazantzaki. En 2008, pour le
100ème anniversaire du Théâtre du Jorat, Jean Chollet écrit et met en scène
M. René et le Roi Arthur, qui évoque l’histoire de la Grange sublime. La même
année se termine, hélas, par un déficit important, menaçant la survie des
activités artistiques du Théâtre du Jorat.
L’ancien Conseiller d’Etat vaudois Raymond Junod reprend alors la présidence
du Conseil de Fondation (il sera plus tard remplacé par Me Franco del Pero). De
nouveaux membres y font leur apparition. En parallèle, la Fondation de famille
Sandoz apporte un soutien financier déterminant. Vu les circonstances, monter
une saison complète en 2009 s’avère impossible. Trois spectacles seulement
sont organisés en septembre. La première vraie saison de la nouvelle directrice,
Anne-Catherine Sutermeister (nommée à 60%), se tient en 2010.
Dossier de presse 2016
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Traversée du miroir
Nouveau changement de directeur, cependant, au début de l’année 2011.
L’ampleur du poste nécessite aujourd’hui une présence à 100%, pourcentage
inconciliable avec les autres mandats d’Anne-Catherine Sutermeister. Laquelle
assure néanmoins une passation de pouvoir tout en douceur. Me voici donc à
reprendre le flambeau, comme une traversée du miroir exaltante. L’ancien
journaliste à 24 heures (pendant trente ans), et longtemps critique de théâtre, se
retrouve à son tour au-devant de la scène. Au Théâtre du Jorat, mon objectif est
double, dans un même désir de renforcer la pérennité de ce lieu. Préserver la
mémoire des anciens, ceux qui ont eu ce rêve incroyable de bâtir un tel espace
culturel dans ce si petit village, et la vivifier au contact d’artistes contemporains,
ceux qui ne cessent de tomber en amour pour ce théâtre quand ils y jouent.
Entre tradition et modernité: ainsi se joue l’avenir de ce bijou architectural,
fragile et imposant, classé monument historique depuis le début des années
quatre-vingt. Des travaux de restauration se sont multipliés ces dernières
décennies (changement des tuiles, des bancs, de la scène, rénovation d’une
partie des loges, construction d’une douche, remplacement à l’identique de la
verrière côté jardin, etc). D’autres sont en préparation. Ils sont devenus
indispensables soit pour des raisons de sécurité, soit pour préserver un outil en
bon état, soit pour améliorer un minimum le confort des artistes et des
spectateurs. On ne peut pas faire vivre sept mois par an un aussi grand théâtre
sans aménagements, lesquels sont et seront toujours faits en respectant l’esprit,
la structure et l’âme du lieu, en plein accord avec le Service des Monuments
historiques du canton de Vaud.
Impossible de ne pas évoquer le nerf de la guerre : l’argent. Le Théâtre du Jorat
n’est pas subventionné à la hauteur de ce que beaucoup de gens croient. Nous
nous autofinançons à hauteur de 82% sur un budget d’environ 3 millions de
francs. Cela veut dire que nous devons trouver chaque année près de deux
millions et demi de francs en termes de sponsoring, mécénat et billetterie. C’est
énorme, sachant que dans une circonférence de trente kilomètres, de Montreux à
Morges, en passant par Yverdon-les-Bains, voire Fribourg, nous avons en
concurrence directe une trentaine de théâtres, souvent mieux équipés
techniquement et dont les subventions leur garantissent une certaine sécurité
annuelle.
Dossier de presse 2016
Page 55•
L’ÉQUIPE DU THÉÂTRE DU JORAT
Michel Caspary, directeur, marketing, communication
Florence Boldrini, administratrice
Brigitte Tschudin, assistante administration
Régina Zwahlen, comptable
Christine Presset Beimowski, responsable de la billetterie
Fabienne Gander, collaboratrice à la billetterie
Jérôme Ingravallo, directeur technique
Vreni Haldi, intendance et accueil des artistes
Jacqueline Gavillet, responsable de la buvette
Sans oublier les portières, les placeuses, les collaboratrices de la
buvette, les techniciens, les pompiers, les samaritains et la police
communale de Mézières.
PHOTOS
Des photos des spectacles et du Théâtre du Jorat sont disponibles sur
www.theatredujorat.ch dans la partie presse (en haut de la home page)
Rédaction Michel Caspary
Conception Brigitte Tschudin
THEATRE DU JORAT
Michel Caspary, direction
Tél. 0041.21.903.07.43
Fax.0041.21.903.07.41
E-mail : [email protected]
Brigitte Tschudin
Tél. 0041.21.903.07.40
E-mail : [email protected]
www.theatredujorat.ch
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