La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine Une

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DOSSIER DE PRESSE
Mars 2014
La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine
Une production d’électricité au cœur de la région
Champagne-Ardenne
EDF – Centrale de Nogent-sur-Seine
BP 62
10401 Nogent-sur-Seine
Fil Twitter : @EDFNogent
Site web : nogent.edf.com
SA au capital de 930 004 234 euros - 552 081 317 R.C.S. Paris
www.edf.fr
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Presse
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La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine
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Mars 2014
FICHE D’IDENTITE DE LA CENTRALE DE NOGENT-SUR-SEINE
Nombre d’unités de production
Date de mise en service
2
1987 pour l’unité de production n°1
1988 pour l’unité de production n°2
Production 2013
18,5 TWh
Puissance totale
2 x 1300 MW
727 salariés EDF
Effectif total
250 salariés permanents d’entreprises
partenaires
Une production d’électricité au cœur de la région Champagne-Ardenne
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Mars 2014
COMMUNIQUE DE PRESSE
Une année 2013 marquée par de bons résultats
opérationnels
La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine a produit 18,5 TWh en 2013, soit 4,6% de l’électricité nucléaire produite par le
Groupe EDF, en France. Ce résultat marque une progression de près de 10% par rapport à 2012 grâce à une année peu
chargée en maintenance industrielle. En couvrant près de deux fois les besoins en électricité de la région Champagne-Ardenne
en 2013, la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine continue de se positionner, au niveau régional, comme un acteur
économique majeur.
La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine affiche également de bons résultats en matière de sûreté. La centrale a déclaré en
2013 deux événements significatifs sûreté de niveau 1 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire, contre cinq en 2012, grâce notamment
au développement de nouveaux outils d’analyse des événements, dans un contexte industriel moins chargé.
En 2013, la centrale a également continué de porter une attention particulière à la sécurité des personnes intervenant sur ses
1
installations, qu’elles soient employées par EDF ou par des entreprises prestataires. Le taux de fréquence d’accidents s’est
élevé à 2,1 sur l’année, un taux en baisse de près de 30% par rapport à 2012.
2
Pour ce qui est de la dosimétrie , l’exposition des salariés a été historiquement basse en 2013 sous l’effet conjugué du contexte
3
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industriel et des actions de prévention. La dosimétrie collective s’est ainsi élevée à 0,283 H.Sv en 2013 contre 1,3H.Sv en
2012. Cette année encore, aucun intervenant n’a dépassé 14 mSv sur le site de Nogent-sur-Seine, la réglementation fixant la
limite d’exposition pour les travailleurs du nucléaire à 20 mSv/an.
Le respect de l’environnement reste au cœur des préoccupations des équipes de la centrale de Nogent-sur-Seine.
En 2013, les rejets de la centrale sont toujours restés en deçà des limites autorisées et la centrale a recyclé ou valorisé 80% de
ses déchets.
Tout en continuant à améliorer en permanence ses performances, la centrale de Nogent-sur-Seine prépare l’avenir. Elle est
notamment mobilisée sur le renouvellement des compétences. En 2013, la centrale a ainsi accueilli 50 nouveaux embauchés et
23 apprentis.
1
Le taux de fréquence d’accidents est le nombre d’accidents par million d’heures travaillées.
La dosimétrie détermine l’exposition d’un individu aux rayonnements ionisants.
3
La dosimétrie collective correspond à la dose moyenne reçue par mille travailleurs.
4
Le Sievert (Sv) mesure les effets des rayonnements radioactifs reçus pour un être vivant, en tenant compte de l’énergie transmise et de la
nature du rayonnement.
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SOMMAIRE
1. La centrale de Nogent-sur-Seine au sein du parc nucléaire français
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2. La sûreté nucléaire, notre première priorité
7
Une activité réglementée et contrôlée en permanence
7
Une exploitation transparente
8
Les enseignements tirés suite à l’accident de Fukushima
8
Une prise en compte des risques en lien avec les pouvoirs publics
9
La sécurité du site
10
3. L’environnement, une préoccupation au quotidien
11
4. Préparer l’avenir du site
14
Une réévaluation du niveau de sûreté des réacteurs
14
Des investissements pour préparer l’avenir
14
Une gestion rigoureuse des déchets radioactifs
15
Le choix du recyclage du combustible usé
15
5. La centrale de Nogent-sur-Seine, un acteur économique local incontournable
15
Des retombées économiques importantes
15
Favoriser la diversité
16
Des partenariats forts avec les acteurs locaux
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6. Une information continue du public
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7. Chiffres clés 2013
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8. Dates clés
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Mars 2014
1. La centrale de Nogent-sur-Seine au sein du parc nucléaire français
Les premiers réacteurs nucléaires, construits en France entre 1958 et 1966, appartenaient à la filière UNGG
(Uranium Naturel Graphite Gaz).
Ensuite, EDF a adopté une technologie américaine, plus efficace et moins coûteuse : le réacteur à eau pressurisée
(REP). Cette technologie a été déclinée sur chacun des 58 réacteurs, d’une puissance totale de 63 GW. Ils ont été
mis en service entre 1977 et 1999, dont les deux unités de production de la centrale de Nogent-sur-Seine en 1987
et 1988.
La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine appartient donc à un parc standardisé, ce qui permet de mutualiser les
ressources d’ingénierie, d’exploitation ainsi que de maintenance et de disposer, pour l’ensemble du parc de
production nucléaire, d’un retour d’expérience important.
En 2013, le parc nucléaire français
a produit 403,7 milliards de kWh.
La centrale de Nogent-sur-Seine
a, quant à elle, produit 18,5
TWh, soit 4,6 % de la production
d’électricité nucléaire d’EDF en
France.
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2. La sûreté nucléaire, notre première priorité
L’ensemble des salariés de la centrale de Nogent-sur-Seine s’assure, au quotidien, du respect des règles de
sûreté encadrant l’exploitation des unités de production. La centrale dispose, en interne, d’une équipe en charge
du contrôle de la sûreté comptant 24 personnes dont six ingénieurs. Organisés en astreinte, ils peuvent être
sollicités, en dehors des heures ouvrables, 24 heures sur 24. De plus, les salariés de la centrale de Nogent-surSeine consacrent, chaque année, plus de 100 000 heures à leur formation dont près de 13 000 heures sur
simulateur, réplique exacte de la salle des commandes, afin de s’entraîner à faire face à tous types de situations,
de la plus simple à la plus complexe.
La culture de sûreté repose sur les compétences collectives et individuelles
acquises depuis le début de l’exploitation du parc nucléaire et développées en
permanence grâce à un investissement important dans la formation.
Une activité réglementée et contrôlée en permanence
Comme toutes les centrales nucléaires d’EDF, la centrale de Nogent-sur-Seine est soumise à des contrôles
réguliers de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), qui assure, en toute indépendance au nom de l’Etat, le contrôle
de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour protéger les travailleurs, les riverains et l’environnement des
risques liés à l’exploitation nucléaire.
L’Autorité de sûreté nucléaire est la seule habilitée à autoriser la mise en service
ou la poursuite de l’exploitation d’une centrale nucléaire en France. La loi du 13
juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire (dite « loi
TSN » et désormais intégrée dans le Code de l’environnement) en a fait une
autorité administrative indépendante.
En 2013, 15 inspections ont été réalisées sur la centrale de Nogent-sur-Seine, dont une de façon inopinée. Ces
inspections donnent lieu à des « lettres de suite », publiées sur le site internet www.asn.fr. La centrale a alors deux
mois pour répondre aux remarques faites par l’ASN et exposer, si besoin, les actions mises en place.
De plus, les centrales nucléaires d’EDF sont régulièrement évaluées au regard des meilleures pratiques
internationales par les inspecteurs et experts de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA).
La centrale de Nogent-sur-Seine n’a pas connu d’inspection de ce type en 2013 mais elle a fait l’objet d’une
évaluation indépendante réalisée par la World Association of Nuclear Operators (WANO). Cette évaluation avait
pour objectif de vérifier la mise en œuvre des recommandations formulées en 2012, lors de leur précédente venue.
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Une exploitation transparente
Tous les événements nucléaires, y compris minimes, survenus à la centrale de Nogent-sur-Seine, sont déclarés à
l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et rendus publics. Ils sont classés selon une échelle de gravité internationale
dite « échelle INES » (International Nuclear Event Scale).
L’échelle INES va de l’écart sans conséquence de niveau 0 à l’accident le plus grave
de niveau 7, coefficient attribué à l’accident de Tchernobyl et, plus récemment, à
celui de Fukushima
En 2013, la centrale de Nogent-sur-Seine a déclaré 19 événements de niveau 0 et deux évènements de niveau 1.
Les enseignements tirés suite à l’accident de Fukushima
Dans le cadre des évaluations complémentaires de sûreté demandées par l’Etat à la suite de l’accident de
Fukushima, la centrale de Nogent-sur-Seine a rédigé un rapport d’expertise technique extrêmement complet.
Les premières conclusions de l’ASN ont montré que la centrale de Nogent-sur-Seine, comme toutes les centrales
nucléaires, est robuste et présente un bon niveau de sûreté et de résistance aux différents aléas tels que le
séisme, l’inondation ou encore la perte des alimentations en eau et électricité.
En parallèle de ce travail d’expertise réalisé par EDF (en ligne sur www.edf.com et www.asn.fr), l'ASN, avec l'appui
de l'IRSN, a mené ses propres inspections sur le site de Nogent-sur-Seine durant quatre jours, en juillet 2011, afin
de se forger sa propre vision de la situation de la centrale. L’ASN a rendu son avis final pour l’ensemble des 19
centrales françaises, au premier ministre, le 3 janvier 2012.
L’Autorité de Sûreté Nucléaire a confirmé le bon niveau de sûreté de la centrale de Nogent-sur-Seine.
A la suite de ces évaluations complémentaires de sûreté, EDF a mis en œuvre les améliorations jugées
nécessaires par l'ASN pour répondre aux nouvelles situations extrêmes considérées, suite à l'accident de
Fukushima.
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Ces travaux visent à renforcer la robustesse ainsi qu’à assurer des marges de sûreté supplémentaires aux
installations face :
- aux risques de séisme et d’inondation,
- à la perte simultanée de la source de refroidissement et des alimentations électriques,
- aux conséquences en cas d'accidents graves.
A ce titre, EDF a engagé un plan d'actions qui s’étale sur plusieurs années, conformément aux prescriptions
techniques de l’ASN, comme par exemple :
 la mise en place de la Force d’Action Rapide du Nucléaire (FARN) qui est désormais capable d'intervenir,
en cas d’urgence, sur n’importe quel site nucléaire en France pour secourir deux réacteurs. Quatre bases,
d’ores et déjà partiellement opérationnelles, ont été installées à Civaux, Dampierre, Paluel et Bugey.
L’objectif est, qu’à fin 2014, la FARN soit en capacité d’intervenir de façon simultanée sur quatre réacteurs
d'un même site, et à fin 2015 simultanément sur six réacteurs, permettant ainsi de couvrir tous les sites
nucléaires français d’EDF.
 la construction sur chaque site d'un nouveau Centre de Crise Local (CCL) capable de résister à des
agressions de types séisme ou inondation bien au delà du référentiel actuel (exemple : séisme de période
de retour de 20 000 ans) et dimensionné pour gérer un accident grave simultanément sur tous les
réacteurs d'un même site. Le premier CCL sera opérationnel en 2016 pour le démarrage de Flamanville 3.
 L'installation d'un diesel d’ultime secours sur l'ensemble des 58 réacteurs avant 2018. Le principe est de
disposer d'une alimentation électrique supplémentaire en cas de défaillance des deux alimentations
externes et des deux alimentations internes déjà existantes.
Au total, les dispositions complémentaires qui seront mises en place suite aux évaluations complémentaires de
sûreté représenteront un investissement d’environ 10 milliards d’euros pour l’ensemble du parc nucléaire, dont la
moitié était déjà prévue dans le cadre des travaux relatifs à la durée de fonctionnement des unités de production à
partir de l’atteinte des 40 ans d’exploitation.
Une prise en compte des risques en lien avec les pouvoirs publics
En 2013, sept exercices ont été organisés à la centrale pour tester les organisations et apporter des améliorations.
Ces exercices ont aussi été l’occasion de vérifier l’efficacité des dispositifs d’alerte et de la gestion technique des
accidents. Car, si la probabilité d’accidents reste extrêmement faible en raison des multiples dispositions prises à
la conception et en exploitation, la gestion des risques passe par la mise en place de plans d’urgence, impliquant
l’exploitant et les pouvoirs publics, permettant de faire face à tout type de situation :

le Plan d’Urgence Interne (PUI), sous la responsabilité d’EDF.

le Plan Particulier d’Intervention (PPI), sous la responsabilité du préfet et des pouvoirs publics afin de
prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations ainsi que l’environnement en cas de risque
de rejets.
Parmi ces exercices, EDF et les pouvoirs publics ont organisé conjointement, le 9 avril 2013, un exercice national
de sûreté nucléaire à la centrale de Nogent-sur-Seine.
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Piloté par la préfecture de l’Aube, cet exercice avait pour objectif de tester le dispositif d'alerte ainsi que
l'organisation de crise d’EDF et des pouvoirs publics afin d'assurer la gestion de l'accident et la protection de la
population.
Il a permis aux habitants de Nogent-sur-Seine et de Marnay-sur-Seine de s’entraîner à adopter les bons gestes en
cas d’incident à la centrale. Il a également permis aux pouvoirs publics de tester les sirènes d’alerte ainsi que le
système d’alerte téléphonique des populations (SAPPRE).
Ce type d'exercice, réalisé dans chacune des centrales françaises tous les 5 ans, permet de vérifier l’efficacité des
dispositifs d’alerte et la gestion technique des accidents.
De ces exercices sont tirés de nouveaux enseignements qui engendrent des améliorations et une évolution de
l’organisation de crise.
L’exercice du 9 avril 2013 a ainsi mis en évidence des problèmes d’audibilité de certaines sirènes d’alerte. Des
tests complémentaires ont été réalisés à la suite de ce constat. Ils ont permis de valider leur bon fonctionnement.
La sécurité du site
La protection des installations nucléaires contre les risques externes liés à l’activité humaine, tels que les chutes
d’avion, les actes de malveillance ou de terrorisme, a été prise en compte par les pouvoirs publics et EDF depuis le
démarrage de ses centrales. Chaque site dispose d’équipes dédiées à la protection des installations (salariés
d’EDF et d’entreprises partenaires), 24h/24 et 7 jours/7.
En complément de la présence de ces équipes, des dispositions ont été prises pour construire trois niveaux de
défense :
-
la prévention des actes de terrorisme, réalisée notamment par les services de police et de renseignement.
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, des mesures spécifiques ont été mises en œuvre, dont
l’installation de pelotons de gendarmerie à proximité des centrales. La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine
dispose, depuis 2009, d’un peloton composé d’une quarantaine de gendarmes ;
-
la protection physique des installations, via des dispositifs relevant de la conception des ouvrages et de
l'exploitation des installations nucléaires, de manière à résister à de nombreux scénarii d'accidents, y compris
les actes de malveillance ou de terrorisme ;
-
une organisation de crise éprouvée, qui permettrait de gérer et de limiter, en lien avec les pouvoirs publics, les
conséquences d’un accident quel qu’il soit.
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3. L’environnement, une préoccupation au quotidien
La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine est intégrée dans son environnement. Toutes ses nuisances
potentielles – radioactivité, chaleur, bruit, rejets chimiques, impact esthétique – ont été prises en compte dès sa
conception ; elles sont contrôlées en permanence, dans le cadre d’une réglementation stricte.
Avant même la construction du site, EDF a procédé à un bilan radio-écologique initial du site et fait réaliser,
chaque année, par des laboratoires extérieurs qualifiés, une étude radio-écologique et hydro-biologique afin de
suivre l’impact de ses installations sur les écosystèmes.
En juillet 2004, l’ensemble des centrales nucléaires a obtenu la certification
environnementale ISO 14001. Cette norme internationale certifie l’existence et
l’efficacité des démarches environnementales en vigueur. La centrale nucléaire de
Nogent-sur-Seine a obtenu sa certification en 2009 et a passé avec succès son
troisième audit de renouvellement en 2013.
Quarante personnes au sein de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine travaillent en permanence à la maîtrise
des impacts de l’exploitation et à la surveillance de l’environnement autour du site.
Les contrôles, réalisés par les équipes de la centrale, sont nombreux et, pour beaucoup, quotidiens.
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En 2013, à la centrale de Nogent-sur-Seine, plus de 12 000 analyses et mesures ont ainsi été réalisées pour
contrôler les rejets et leur impact sur l’environnement. Ces mesures montrent des résultats largement en-dessous
des limites annuelles réglementaires. La centrale publie mensuellement l’ensemble des résultats réalisés sur son
site internet nogent.edf.com, rubrique environnement ainsi que dans la lettre mensuelle d’information, Nogent-surSeine Actualités & Environnement, envoyée aux médias, aux représentants institutionnels, aux élus et à la
population locale.
Contrôle permanent des rejets
Surveillance de l’environnement
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er
Depuis le 1 février 2010, comme l’ensemble des autres acteurs du nucléaire (CEA, Andra, Marine nationale, etc.),
la centrale de Nogent-sur-Seine transmet les résultats de sa surveillance de l’environnement au réseau national de
mesures de la radioactivité dans l’environnement, réseau mis en place par l’IRSN. L’ensemble de ces données est
disponible sur le site internet www.mesure-radioactivite.fr.
Conformément à l’article L. 125-15 et L. 125-16 du Code de l’environnement, tous les événements
environnementaux, y compris minimes, survenus à la centrale de Nogent-sur-Seine, sont déclarés à l’Autorité de
Sûreté Nucléaire et rendus publics.
En 2013, la centrale de Nogent-sur-Seine a déclaré à l’ASN trois événements significatifs pour l’environnement.
Deux événements ont été déclarés suite à la perte de plusieurs kilogrammes de gaz frigorigènes sur des appareils
de réfrigération. Le troisième portait sur la détection de liquide entre les deux parois de certaines cuves de
rétention des eaux usées.
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4. Préparer l’avenir du site
Une réévaluation du niveau de sûreté des réacteurs
La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine a été conçue pour une durée d’exploitation d’au moins quarante ans.
C’est l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) qui émet un avis sur la poursuite d’exploitation pour 10 années
supplémentaires à l’issue des visites décennales. La visite décennale intègre une réévaluation et un réexamen de
sûreté afin de prendre en compte les progrès technologiques et le retour d’expérience de l’ensemble des
installations nucléaires dans le monde, puis d’effectuer les modifications nécessaires en augmentant toujours le
niveau de sûreté de l’installation.
Les prochaines visites décennales, déterminantes pour la poursuite de l’exploitation de chacun des réacteurs de la
centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, auront lieu à partir de 2019.
Trois types d’arrêts sont programmés pour un réacteur, tous les 12 ou 18 mois,
pour recharger le combustible et réaliser la maintenance de toutes les
installations :

l’arrêt pour simple rechargement du combustible ;

la visite partielle, consacrée au rechargement du combustible mais aussi
à un important programme périodique de maintenance ;

la visite décennale, qui conclut des contrôles approfondis et
réglementaires des principaux composants que sont la cuve du
réacteur, le circuit primaire et l’enceinte du bâtiment réacteur.
Des investissements pour préparer l’avenir
En 2013, EDF a investi plus de 3,5 milliards d'euros dans le parc de production nucléaire en France afin de
maintenir et améliorer en continu le niveau de sûreté et de performance des installations.
Pour aller plus loin :
- environ 1,5 milliard pour la rénovation ou le remplacement des gros composants tels que les générateurs de
vapeur, les transformateurs ou les alternateurs et la maintenance des matériels ;
- environ 1,5 milliard pour les visites décennales et les améliorations de sûreté déployées à cette occasion, et pour
le déploiement des premières mesures post-Fukushima ;
- environ 500 millions pour la maintenance courante.
Pour la centrale de Nogent-sur-Seine, ce sont 48 millions d’euros qui ont été investis en 2013, notamment pour
rénover les toitures du site.
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Une gestion rigoureuse des déchets radioactifs
L'exploitation de la centrale de Nogent-sur-Seine, comme celles de toutes les centrales nucléaires, génère des
déchets radioactifs qui sont gérés avec la plus grande rigueur :


des déchets radioactifs dits « à vie courte », qui perdent au moins la moitié de leur radioactivité tous les
30 ans et contiennent 0,1 % de la radioactivité totale des déchets.
des déchets dits « à vie longue », issus du traitement du combustible nucléaire usé. Ce dernier est
constitué à 96% de matière recyclable et 4% de déchets non recyclables.
Les progrès réalisés en matière de gestion des déchets ont permis de diviser par trois leur volume, sur l’ensemble
du parc, depuis 1985.
Le choix du recyclage du combustible usé
Depuis les années 1980, la stratégie d’EDF, en matière de cycle de combustible nucléaire, est de pratiquer le
traitement des combustibles usés (uranium recyclable et plutonium), en accord avec la politique énergétique
nationale.
Ce traitement permet d’une part, de valoriser la matière recyclable contenue dans le combustible usé pour produire
de nouveaux combustibles et d’autre part d’isoler les déchets radioactifs, non recyclables, afin de les conditionner
sous une forme stable et durable qui évite toute dispersion de radioactivité dans l’environnement. En 2013, 1 050
tonnes de combustible usé ont ainsi été traitées en France dont 101 tonnes pour la centrale de Nogent-sur-Seine.
5. La centrale de Nogent-sur-Seine, un acteur économique local
incontournable
Des retombées économiques importantes
Dès le lancement des chantiers en 1980, la centrale de Nogent-sur-Seine a participé au développement du tissu
économique du bassin de la région Champagne-Ardenne et du département de l’Aube.
Actuellement plus de 700 salariés EDF travaillent sur site, ainsi que 250 salariés permanents d’entreprises
prestataires. A cela, il convient d’ajouter les salariés d’entreprises prestataires présents lors des arrêts pour
maintenance : de 600 à 2 000 selon le type d’arrêt.
Les entreprises locales sollicitées sont nombreuses. En 2013, les marchés passés avec les entreprises locales
pour la maintenance ont représenté un montant de 4,3 millions d’euros, soit près de 10% des commandes passées
par le site.
De plus, la centrale contribue à la fiscalité locale à hauteur de 45,5 millions d’euros, dont près de 9 millions d’euros
pour la seule taxe foncière.
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Favoriser la diversité
La centrale de Nogent-sur-Seine assure le renouvellement de ses compétences par des recrutements réguliers :
252 depuis 2008 (28 en 2008, 28 en 2009, 51 en 2010, 51 en 2011, 44 en 2012 et 50 en 2013) et prévoit de
réaliser encore 40 embauches au cours de l’année 2014.
Elle s’implique aussi activement dans la formation des jeunes en apprentissage : 37 étudiants effectuaient leur
apprentissage à la centrale en 2013 dans des domaines variés comme la conduite des installations, les
automatismes, la maintenance, la chimie ou la radioprotection. De la même façon, elle favorise l’insertion
professionnelle des jeunes en accueillant chaque année une soixantaine de stagiaires de tout niveau.
La centrale de Nogent-sur-Seine s’engage également dans l’insertion des personnes en situation de handicap
dans le monde du travail avec deux embauches en 2013.
Des partenariats forts avec les acteurs locaux
La centrale s’implique tout au long de l’année auprès des élus et de ses partenaires locaux. A travers des
partenariats sociaux, environnementaux, sportifs ou culturels, la centrale de Nogent-sur-Seine apporte un soutien
actif à la vie locale en marquant son engagement en faveur du développement durable sous ses trois aspects :
économique, social et environnemental.
En 2013, le partenariat entre la centrale et l’association
Chlorophylle a été reconduit pour la septième année
consécutive. En complément d’un soutien financier, le site fournit
des équipements de protection individuelle et dispense des
formations de sécurité ou encore des simulations d’entretiens
d’embauche. Avec la culture d'un jardin biologique -le Jardin de
Cocagne- et l'entretien d'espaces verts, l'association romillonne
œuvre pour la réinsertion des personnes en difficulté sociale ou
professionnelle.
Dans le domaine social, un partenariat avec l’APTH (Association de Promotion des Travailleurs Handicapés) a été
signé en 1990. Six salariés de cette association occupent ainsi un emploi à plein temps à la centrale. Parmi les
activités confiées, figurent l’accueil téléphonique, la collaboration à la bonne gestion du tri des déchets classiques,
l’entretien des véhicules et le nettoyage des abords du site.
Depuis près de 15 ans, les salariés de la centrale de Nogent-sur-Seine
et EDF plus largement, apportent leur soutien au Téléthon. Les dons
d’heures effectués par les salariés ainsi que leur participation
financière en échange d’un petit déjeuner ou d’une initiation sportive
ont permis, en 2013, de collecter près de 25 000 euros. Cette somme
a été intégralement reversée par la centrale nucléaire à l’AFM
(Association Française contre les Myopathies).
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Le 31 janvier 2014, la centrale de Nogent-sur-Seine et l’Association Nature du
Nogentais (ANN) ont renouvelé leur partenariat pour une durée de trois ans.
Depuis 1992, la centrale de Nogent-sur-Seine et l’ANN sont associées autour d'un
projet commun de gestion, de suivi et de valorisation des richesses écologiques de
la Réserve de La Prée, espace naturel accueillant plus de 200 espèces animales et
végétales protégées. Zone inondable typique de la région, la Réserve de la Prée
héberge des habitats naturels et des espèces protégées, comme la Violette élevée
et l'Inule des fleuves.
L’ANN effectue un suivi scientifique régulier des populations animales et végétales
du site. Elle y a également installé des radeaux pour la reproduction des Sternes
Pierregarins et un observatoire ouvert au public. En 2013, la centrale de Nogentsur-Seine a participé au renouvellement d’un des radeaux permettant d’accueillir
des espèces protégées dans la zone.
6. Une information continue du public
La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine informe systématiquement le public de son fonctionnement et de son
actualité :
-
Le centre d’information du public est ouvert à tous. Des visiteurs y sont accueillis tout au long de l’année et
des conférences pour les scolaires y sont données. En 2013, plus de 4600 personnes ont été accueillies
au centre d’information du public de la centrale et près de 2400 ont prolongé la visite par une découverte
des installations industrielles.
Tout au long de l’année, des journées à thème sont organisées avec pour objectif de faire découvrir les
métiers du nucléaire et sensibiliser aux activités liées à la production d’électricité (Fête de la science,
Semaine du développement durable, Journée de l’industrie électrique, Fête de la nature, etc.).
-
L’actualité du site nucléaire de Nogent-sur-Seine, comme celle de tous les autres sites, est disponible sur
le site internet http://nogent.edf.com ou sur le fil Twitter @EDFNogent.
-
Un numéro vert est également mis à la disposition du public. Il donne l’actualité de la centrale ainsi que les
modalités d’accès pour la visiter. Il est accessible 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 : 0800 37 94 27.
-
Chaque mois, une lettre d’information, Nogent-sur-Seine Actualités & Environnement, est envoyée aux
medias, aux représentants institutionnels, aux élus et à la population locale.
-
Chaque année, conformément à l’article L. 125-15 et L. 125-16 du Code de l’environnement, la centrale
publie un rapport appelé « rapport transparence et sécurité nucléaire » dans lequel sont développés les
principaux résultats concernant la sûreté, la radioprotection et l’environnement de la centrale pour l’année
venant de s’écouler. Ce rapport est accessible depuis le site internet http://nogent.edf.com.
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Mars 2014
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La centrale participe également à la Commission Locale d’Information (CLI). Cette instance rassemble
élus, représentants des autorités publiques, experts en sûreté, représentants des milieux industriels et
associations de protection de l’environnement. Elle constitue un lieu d’échanges et de relais de
l’information auprès du grand public.
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DOSSIER DE PRESSE
Mars 2014
7. Chiffres clés 2013
Site
Nombre de réacteurs en service :
2
Production
Energie nette produite en milliards de kWh :
Part dans la production française d’énergie nucléaire :
18,5
4,6%
Effectifs
Effectif EDF (au 31/12/2013) :
Salariés d’entreprises extérieures sur les arrêts :
Salariés permanents d’entreprises locales :
Embauches :
Apprentis :
Age moyen de l’effectif :
727
600 à 2 000
250
50
37
40
Retombées socio-économiques
en millions €
Taxe sur les installations nucléaires :
Cotisation foncière des entreprises (CFE) :
Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) :
Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux :
Redevance sur l’eau :
Redevance voie navigable :
Taxe foncière :
Autre redevances :
21,5
7
5
8
2
1,1
9
0,1
Sûreté
Inspections de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) :
Investissements de maintenance (en millions €) :
Entraînements des équipes de gestion d’un événement :
Evènements significatifs pour la sûreté de niveau 1 :
Heures de formation :
15 dont 1 inopinée
47,98
7
2
100 000
Sécurité
Nombre d’accidents avec arrêt de travail :
Taux de fréquence d’accidents pour les salariés EDF et entreprises extérieures
(par millions d’heures de travail) :
4
2,1
Environnement
Prélèvements et analyses :
Evènements significatifs pour l’environnement :
12 000
3
19
DOSSIER DE PRESSE
Mars 2014
8. Dates clés
28 mars 1980
Décret de déclaration d’utilité publique, premier acte administratif concernant
la création du CNPE de Nogent-sur-Seine
14 avril 1980
Début des travaux préparatoires
10 septembre 1980
Permis de construire
10 octobre 1980
Démarrage du chantier de construction
Janvier 1981
Début génie civil
Février 1981
Approbation du programme grand chantier
Février 1985
Début montage électromécanique
Décembre 1986
Essais à froid de l’unité de production n°1
Juillet 1987
Chargement combustible de l’unité de production n°1
Décembre 1987
Essais à froid de l’unité de production n°2
Juillet 1988
Chargement combustible de l’unité de production n°2
21 octobre 1987
Couplage de l’unité de production n°1
24 février 1988
Mise en service industrielle de l’unité de production n°1
14 décembre 1988
Couplage de l’unité de production n°2
er
1 mai 1989
Mise en service industrielle de l’unité de production n°2
2003
Certification environnementale ISO 14001
2004
Mise en service du simulateur (réplique de la salle de commande) dédié à la
formation des équipes sur place
2009
Mise en service du chantier école dédié à la formation des équipes
2010
Fin des deuxièmes visites décennales
2012 - 2013
Visites partielles
EDF – Centrale de Nogent-sur-Seine
BP 62
10401 Nogent-sur-Seine
Fil Twitter : @EDFNogent
Site web : nogent.edf.com
CONTACTS
Presse
Clément Peltier : +33 (0) 3 25 25 60 06
Lola Beauvillain : +33 (0) 3 25 25 62 62
SA au capital de 930 004 234 euros - 552 081 317 R.C.S. Paris
www.edf.fr
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La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine Une

Transcription

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