revue de presse du 19 fevrier 2014 - Strass Syndicat du travail sexuel
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revue de presse du 19 fevrier 2014 - Strass Syndicat du travail sexuel
REVUE DE PRESSE DU 19 FEVRIER 2014 Table des matières PENALISATION DES CLIENTS 2014. NKM : ceux qui veulent abolir la prostitution racontent des crack. Politicinside. 14/02/14. http://www.politicsinside.fr/actu-politique/14-02-2014/nkm-ceux-qui-veulent-abolir-la-prostitutionracontent-des-cracks/news/19351 ........................................................................................................ 1 2014. Barbara Dabrowska. Hey ! Quelqu’un peut-il réguler la prostitution allemande ?. Vice.14/02/14. http://www.vice.com/fr/read/hey-quelqu-un-peut-il-reguler-la-prostitutionallemande-v8n2.................................................................................................................................. 2 2014. Beziers : les prostituées seront verbalisées route de Narbonne. Midi Libre. 18/02/14. http://www.midilibre.fr/2014/02/17/la-prostitution-interdite-par-arretesmunicipaux,823589.php ................................................................................................................ 3 2014. Ottawa consulte la population sur une nouvelle loi. La Presse (Canada).17/02/14http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politiquecanadienne/201402/17/01-4739734-prostitution-ottawa-consulte-la-population-sur-une-nouvelleloi.php…………………….. Sex Worker ............................................................................................................................................ 4 2014. Les Kinoises de moins de 40 ans interdites de séjour dans la ville de Brazaville. Congo Libre. . 5 2014. Van Eylen Didier. Les pays de l’UE devront bientôt prendre en compte le trafic de drogue et la prostitution dans leur PIB. Blog Mediapart. 14/02/14. http://blogs.mediapart.fr/blog/vaneylen-didier/140214/les-pays-de-lue-devront-bientot-prendre-en-compte-le-trafic-de-drogueet-la-prostitution-dans ................................................................................................................... 6 Prostitution de rue ................................................................................................................................ 1 2014. Prostitution : les clients filmés par des caméras de vidéosurveillance près de Lille. RTL. 13/02/14. http://www.rtl.fr/actualites/info/politique/article/prostitution-les-clients-filmes-pardes-cameras-de-videosurveillance-pres-de-lille-7769690374 ............................................................ 2 2014. Quentin Laurent. A la Madeleine, les clients de prostituées ne peuvent plus sourire depuis qu’ils sont filmés. Voix du Nord. 13/02/14. http://www.lavoixdunord.fr/region/a-la-madeleineles-clients-de-prostituees-ne-peuvent-ia22b49741n1915393 ....................................................... 3 2014. A la Madeleine, les clients des prostituées sont filmés. 20 min. 14/02/14. http://www.20minutes.fr/lille/1298874-madeleine-clients-prostituees-filmes ................................ 5 Tapez le titre du chapitre (niveau 3) ...................................................................................................... 6 PROXENETISME...................................................................................................................................... 1 2014. Montpellier : un proxénète bitterois demande sa libération. Midi Libre.12/02/14. http://www.midilibre.fr/2014/02/11/proxenetisme-au-ras-du-trottoir,820962.php ....................... 2 2014. Prostitution juvénile : un montréalais est accusé à Toronto. La presse (Canada).11/02/14. http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/affairescriminelles/201402/11/01-4737724-prostitution-juvenile-un-montrealais-est-accuse-atoronto.php ................................................................................................................................... 3 2014.Giovanni Araceli : un proxénète sérésien de 36 ans : ses prostituées considérées comme des escalves. Rtl.be.12/02/14. http://www.rtl.be/info/belgique/faitsdivers/1068838/giovanni-araceliproxenete-seresien-de-36-ans-ses-prostituees-considerees-comme-des-esclaves ........................... 5 2014.Arrêté pour proxenétisme. Le Dauphiné.12/02/14. http://www.ledauphine.com/vaucluse/2014/02/12/arrete-pour-proxenetisme .................................. 6 2014. Raphael Motte. Le proxénète et la prostituée vivaient à Uzes et travaillaient à Nimes. Objectif Gard. 12/02/14. http://www.objectifgard.com/2014/02/12/uzes-le-proxenete-et-la-prostitueevivaient-a-uzes-et-travaillaient-a-nimes/comment-page-1/.................................................................. 2014.Helene Amireaux. Le proxénète et la prostituée cachaient leur trésor dans leur jardin. Midi Libre. 13/02/14. http://www.midilibre.fr/2014/02/13/gard-le-proxenete-et-la-prostituee-cachaitlingots-et-pieces-d-or-dans-leur-jardin,821701.php.............................................................................. POLICE .................................................................................................................................................... 4 2014.Stéphane Lagarde. Chine : « Papa, j’ai été arrêté dans la capitale du sexe ».RfI Blog. 12/02/14. http://chine.blogs.rfi.fr/article/2014/02/12/chine-papa-j-ai-ete-arrete-dans-la-capitaledu-sexe ............................................................................................................................................... 5 2014. Liong Chen. 920 suspects sont pris au piège dans une campagne contre la prostitution. French China.13/02/14. http://french.china.org.cn/china/txt/2014-02/13/content_31462339.htm ............... 6 2014. Philippe Grangereau. Avec son balayage du vice, Pekin fait du racolage. Libération. 13/02/14. http://www.liberation.fr/monde/2014/02/13/avec-son-balayage-du-vice-pekin-fait-duracolage_980066...................................................................................................................................... 2014. Brice Pedroletti. La Chine lance une tempête « anti pornographie ». Le Monde. 17/02/14. http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/02/17/en-chine-une-campagne-nationalecontre-la-prostitution_4368073_3216.html.......................................................................................... FAITS DIVERS……………………………………………………………………………………………………………………… 2014. Alain Kpapo. Pour une capote percée : une prostituée réclame 750000 Fcfa. Abidjan.Net. 14/02/14. http://news.abidjan.net/h/488213.html ............................................................................... 1 Tapez le titre du chapitre (niveau 2) ................................................................................................... 2 Tapez le titre du chapitre (niveau 3) .............................................................................................. 3 CULTURE ................................................................................................................................................ 4 2014. Une Chinoise ordinaire de Stéphane Fière.France Inter. 13/02/14. http://www.franceinfo.fr/livre/le-livre-du-jour/le-livre-du-jour-13-02-une-chinoise-ordinaire1317081-2014-02-13 ......................................................................................................................... 5 2014.Le proxénète Dodo la Saumure va ouvrir un club libertin nommé DSk. Ma chaîne étudiante. 13/02/14. http://mcetv.fr/mon-mag-politique-societe/1302-belgique-proxenete-dodo-la-saumureouvrir-club-libertin-dsk........................................................................................................................... 6 OPINION……………………………………………………………………………………………………………………………………….. 2014. Pierrot Peladeau. La prostitution n’est pas une invention. Blogues du Journal de Montreal. 14/02/14. http://blogues.journaldemontreal.com/pierrotpeladeau/savoirs-partages/la-prostitutionest-une-invention/comment-page-1/................................................................................................... PENALISATION DES CLIENTS NKM: « CEUX QUI VEULENT ABOLIR LA PROSTITUTION RACONTENT DES CRACKS » Publié le 14 février 2014 à 11:18 - 1 commentaire Nathalie Kosciusko-Morizet, la candidate UMP à la mairie de Paris, était l’invitée de JeanJacques Bourdin sur BFMTV et RMC. « Bertrand Delanoë a fait un premier mandat dynamique » a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet à l’égard du maire sortant dans la capitale. Cependant, « l’échec aux Jeux Olympiques » a freiné, selon elle, cette dynamique. « Son deuxième mandat a été beaucoup plus terne », a-telle déclaré. Un seul mandat en cas d’élection à la mairie de Paris? « ça je vais vous dire, je n’en sais rien ». HEY, QUELQU’UN PEUT-IL RÉGULER LA PROSTITUTION ALLEMANDE ? Par Barbara Dabrowska 12 Share on Tumblr submit Print Photo publiée avec l'aimable autorisation de iStockphoto/RapidEye Le commerce tarifé du sexe est partiellement légal en Allemagne depuis 1927. En 2002, le Parlement a adopté un ensemble de lois visant à améliorer la condition des prostitués dans le pays. L’idée consistait à accorder aux travailleurs du sexe des droits et des devoirs dont bénéficient d’autres corps de -métier – notamment celui d’accéder à la sécurité sociale et celui de payer des impôts en retour. Au final, le pays est devenu un aimant à putes et à gigolos, et il y aurait désormais 400 000 prostitués opérant sur le territoire, satisfaisant quotidiennement un million d’hommes, selon les estimations. Beaucoup de gens ne voient pas cet effort de régulation d’un très bon œil. Une étude parue en 2013 et commissionnée par l’Union européenne affirme que, dans l’ensemble, les tentatives de normalisation du plus vieux métier du monde n’auraient pas permis de réduire le trafic d’êtres humains. Aussi, des militants ont appelé à la criminalisation de « l’achat » de sexe dans un effort d’éradication de la prostitution. Le gouvernement veut également interdire la prostitution « forfaitaire » – celle où les clients paient un montant fixe pour passer une nuit de roulé-boulé. Je me suis demandé ce que les prostitués pensaient de tout ça, c’est pourquoi j’ai appelé Undine de Revière, porte-parole de l’Association des professionnels de services érotiques et sexuels, qui bosse dans le business de la chair depuis plus de vingt ans. VICE : Que pensez-vous des études affirmant qu’il existe de nombreux cas de maltraitance d’êtres humains dans l’industrie du sexe ? Cela vous inquiète-t-il ? Undine de Revière : L’une des deux études se fonde sur des rapports gouvernementaux de qualité variable. Pour mes recherches, j’ai vu comment les procès pour trafic d’humains se déroulaient. Tout ce que je peux dire, c’est qu’ils sont très complexes. La plupart des affaires de traite concernent des cas de prostitution basiques, mais avec un tiers qui tente d’attirer des clients, de gérer leur flux ou d’inciter les prostitués à accepter telle ou telle pratique. Comment savoir qu’un prostitué est en danger ? Le danger ne se limite pas à l’industrie du sexe – tous les jobs pouvant confronter des professionnels à des gens ivres sont potentiellement dangereux. Je suis pour l’autonomisation et l’éducation des prostitués. Cela explique mon soutien à des projets parallèles : ceux qui informent les prostitués de leurs droits et de leurs responsabilités ou leur donnent des cours d’allemand et d’autodéfense. La racine principale de ces dangers est la pauvreté. Pour y remédier, les descentes policières ne sont pas une solution. La police n’est-elle pas censée protéger les prostitués qui ne font rien d’illégal ? Je connais certaines femmes qui se sont fait maltraiter par la police. Les descentes dans les bordels ont tendance à être assez violentes. Les policiers ont des chiens, des armes et sont peu courtois avec les prostitués. Au lieu de nous engager dans une application stricte de la loi, je pense que nous nous porterions tous mieux si des campagnes encourageant le bon traitement des prostitués étaient organisées par les autorités. Béziers : les prostituées seront verbalisées route de Narbonne Midi Libre 18/02/2014, 06 h 00 | Mis à jour le 18/02/2014, 07 h 41 90 réactions Les prostituées pourront être verbalisées plusieurs fois par jour. (PIERRE SALIBA) Des arrêtés municipaux et départementaux ont été pris pour lutter contre le fléau. Policiers nationaux et municipaux ainsi que les gendarmes pourront dresser les mêmes procédures qui coûteront 38 € aux prostituées qu’elles devront solder sur place. Lespignan, Nissan, Colombiers, Béziers, mais aussi le Département de l’Hérault ont déposé, lundi, des arrêtés municipaux et donc départemental, interdisant la prostitution sur la RN 609 et dans les communes adjacentes. "Plusieurs fois par jour, s'il le faut" "C’est un nouvel outil de lutte contre la prostitution sur cet axe routier", insiste le souspréfet de Béziers, Nicolas de Maistre, qui œuvre depuis plusieurs mois pour endiguer la prostitution sur la route de Narbonne. "Avec ces arrêtés, les polices municipales pourront directement agir sur le terrain pour dresser un procès-verbal, plusieurs fois par jour s’il le faut, aux prostituées qui se feront prendre." Des habitants excédés Depuis plusieurs mois, la commune de Nissan est bien plus connue en France et sur internet, pour ses histoires de prostituées que pour ses vignes et sa nature. Une notoriété dont se passeraient bien les habitants qui ne supportent plus cette invasion. Un collectif contre la prostitution s’est constitué et a mis en place des actions spectaculaires. Les gendarmes, mais aussi la police ont, à plusieurs reprises, interpellé des prostituées pour relever les identités, mais aussi des proxénètes qui agissaient en toute impunité sur la fameuse609. Des réseaux démantelés Ils ont ainsi démantelé des réseaux internationaux de prostitution. Mais après chaque intervention, les prostituées revenaient sur place. "De nombreux partenaires, dans le cadre d’un comité de pilotage, ont pris ce dossier à bras-le-corps. Les communes, la Domitienne, mais aussi le Département ont agi dans le même sens, insiste encore le sous-préfet de Béziers. Les uns pour barrer les accés aux parkings de bords de route, les autres pour nettoyer les vignes et leur chemin. Tout cela dans un seul but, chasser les prostituées. Nous arrivons aujourd’hui au bout de ce que nous pouvons tenter, même s’il nous reste encore quelques options. Mais, avec les procès-verbaux, les prostituées devraient disparaître de la route de Narbonne." Un modèle type de PV Un modèle type de PV sera validé d’ici la fin de cette semaine pour être disponible tout de suite. Ainsi, policiers nationaux et municipaux, mais aussi les gendarmes pourront dresser les mêmes procédures qui coûteront quelque 38 € aux prostituées, qu’elles devront solder sur place. Ces procès-verbaux, interdisant la prostitution, viseront les atteintes morales et les dangers sanitaires. Pour plus de rapidité, d’efficacité et de légèreté administrative, chaque commune et le Département ont dressé indépendamment leurs arrêtés antiprostitution. Publié le 17 février 2014 à 14h08 | Mis à jour le 17 février 2014 à 14h08 Prostitution: Ottawa consulte la population sur une nouvelle loi Agrandir Les articles de loi interdisant la sollicitation, le fait de vivre du fruit de la prostitution et la tenue d'une maison close demeurent toujours dans le Code criminel, en attendant la nouvelle loi. ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE La Presse Canadienne Ottawa Le gouvernement conservateur veut consulter les Canadiens quant à la façon de modifier les lois fédérales sur la prostitution, après que la Cour suprême en ait invalidé de grands pans à la fin de l'an dernier. >>> Consultez le détail des coûts résultant des problèmes de relations de travail Une période de consultations d'un mois a débuté lundi sur le site Internet du ministère de la Justice, et se prolongera jusqu'au 17 mars. La plus haute cour du pays a donné un délai d'un an à Ottawa pour réécrire ces lois; pendant ce temps, les articles interdisant la sollicitation, le fait de vivre du fruit de la prostitution et la tenue d'une maison close demeurent toujours dans le Code criminel. Plus tôt ce mois-ci, le ministre de la Justice, Peter MacKay, a déclaré que le gouvernement avait déjà commencé à rédiger une nouvelle législation, et prévoyait recueillir en ce sens les commentaires des services de police et des gouvernements provinciaux. Le gouvernement conservateur a clairement fait savoir qu'il n'était pas envisageable de simplement laisser ce délai d'un an arriver à son terme, entraînant de fait la légalisation de la prostitution. Entretemps, plusieurs provinces ont fait savoir qu'elles ne soumettraient pas aux tribunaux les causes liées à la prostitution, et que, dans certains cas, les accusations déjà déposées seraient annulées. Les personnes désirant prendre part à la consultation peuvent visiter le site sur le portail du ministère de la Justice, ou envoyer un courriel à l'adresse [email protected]. SEX WORKERS Prostitution : les kinoises de moins de 40 ans interdites de séjour à brazzaville FÉV 12, 2014 BY CONGOMIKILI.COM 26 COMMENTS Depuis plus d’une semaine au Beach Ngobila, à Kinshasa en RDC, les femmes de moins de 40 ans n’ont plus droit de se rendre dans la capitale de la République du Congo, Brazzaville, de l’autre côté du fleuve. Aucune précision sur cette décision n’est apportée par les agents de sécurité de la RDC en poste. Ils ne laissent passer que celles qui sont munies d’une autorisation parentale ou maritale. Les voyageuses sont surprises par cette interdiction. Peu importe le motif invoqué : visite familiale, activité commerciale ou toute autre raison, elles sont obligées de faire demi-tour et reprendre leurs bagages avec leurs billets et laissez-passer… Toutes les affaires sont suspendues pour les commerçantes ainsi que les relations familiales. Cette décision aurait été prise pour lutter contre les actes immoraux commis par des Kinoises à Brazzaville. La capitale congolaise est devenu un haut lieu de perversion des mœurs et beaucoup d’entre elles sont attirées par les pétrodollars auxquels elles peuvent avoir accès en se prostituant. Corruption et prostitution vont souvent de pair et Brazzaville est parvenue au premier rang de ces exercices. Les autorités locales tolèrent que certains quartiers de Brazzaville se soient transformés en studios de tournage de films pornographiques. Néanmoins, la police locale a procédé récemment à l’arrestation de plus d’une vingtaine d’entre elles à Kintélé, un quartier périphérique de la capitale congolaise où les barons du pouvoir de Sassou Nguesso prennent du bon temps, en très bonne compagnie ! Ce business encore embryonnaire mais florissant est souvent tenu par des petits ya confiance (des proches) des hommes du pouvoir, dont les palaces servent de lieux de tournages. Malgré cette décision des autorités de RDC, bon nombre d’entre elles finissent par traverser le fleuve après avoir négocié avec certains agents, ou en pirogue au péril de leur vie. Une évidence qui met en péril la mesure. Saluée par quelques Kinois, elle est désapprouvée par un plus grand nombre. En effet, elle restreint les droits de circulation de chacune d’entre-elles. ‘‘Ce n’est pas parce qu’il y a un groupe de Kinoises impliquées dans des pratiques indignes qu’on doit punir toutes les femmes’’, a indiqué un activiste de Droits de l’homme à Gombe. Source: Congo Libre Le blog de Van Eylen Didier Les pays de l'UE devront bientôt prendre en compte le trafic de drogue et la prostitution dans leur PIB 14 FÉVRIER 2014 | PAR VAN EYLEN DIDIER Je trouve la nouvelle juste incroyable. Jugez par vous-mêmes: Les pays les plus pauvres de l’Europe de l’Est vont augmenter de manière significative leur PIB en raison d’un nouveau jeu d’écritures imposé par une nouvelle réglementation de l'Union européenne. Au cours du dernier printemps, le Parlement européen a en effet décidé que les États membres devaient désormais prendre en compte la valeur d'un certain nombre d'activités illégales dans leur produit intérieur brut ; celles-ci incluent la prostitution, la production et la consommation de drogue, rapporte le Times. Le journal indique que l’incidence de cette mesure pour la Grande-Bretagne est de 10 milliards de livres (environ 12 milliards d’euros), pour un PIB qui se monte actuellement à 1.600 milliards de livres (environ 1.920 milliards d’euros). Cette décision a été motivée par le désir de mieux saisir la valeur réelle des économies des États membres, et de pouvoir établir des comparaisons plus justes entre eux. La prostitution et la consommation de drogue étant légales dans certains pays comme les Pays-Bas, les autres États membres ont été invités à inclure ces activités dans leur produit intérieur brut Pour le député conservateur britannique Mark Garnier, il ne s’agit que d’une perte de temps. « En fait, on demande aux gouvernements de quantifier la taille de l’échec de leur politique », dit-il. La nouvelle obligation a des conséquences importantes pour certains pays de l’Est. En effet, le PIB sert d’assiette à la contribution des Etats-membres au budget de l’UE. L'intégration des activités illégales dans le produit intérieur brut de ces pays va donc conduire à majorer leur contribution au budget européen. Raoul Ruparel, qui dirige le think tank Open Europe, estime que les nouvelles règles de comptabilisation pourraient faire regagner 2% de PIB à la Grèce, et donc changer l’analyse de la crise que connait ce pays. Le journal rappelle que la Grèce elle-même avait déjà tenté d’améliorer la présentation de ses comptes au moyen d’un artifice comparable. En 2006, elle a tenté de réviser ses statistiques en incluant la prostitution, le blanchiment d'argent et d'autres activités illégales, ce qui avait abouti à augmenter brutalement le PIB de 25%. A l’époque, Bruxelles avait rejeté cette méthode. Cependant, en 1995, la législation européenne avait été modifiée pour inclure la comptabilisation de la prostitution et du trafic de drogue à partir de 1998, mais cette loi n'a jamais été appliquée. Au printemps dernier, le parlement européen a relancé le débat, réclamant la mise en place de ces principes. Désormais, les États membres ont jusqu'en septembre pour les appliquer. Toutes les activités illégales ne sont pas incluses, cependant : seules les transactions qui font intervenir deux parties de leur plein gré sont prises en compte. Le trafic de drogue et la prostitution sont les deux principales activités visées. En revanche, les vols ne seront pas compris. Ca me pose un gros problème moral. On doit lutter contre ces trafics, pas mettre en avant leur excellents résultats! Mais dans quel monde on vit? Comment voulez-vous vouloir lutter efficacement contre ces trafics illégaux si ça donne un coup de pouce à votre PIB? PROSTITUTION DE RUE Prostitution : les clients filmés par des caméras de vidéosurveillance près de Lille Par La rédaction de RTL.fr , Avec AFP | Publié le 13/02/2014 à 12h06 société - politique - nord Des caméras de vidéosurveillance (photo d'illustration). Crédit : AFP / VANDERLEI ALMEIDA Le maire UMP de la commune de La Madeleine (Nord), en banlieue de Lille, a récemment fait installer des caméras de vidéosurveillance sur deux parkings, accompagnées de panneaux proclamant : "Clients de prostituées, ici vous êtes filmés". Le maire de la commune l'assume : ces panneaux "stigmatisent les clients des prostituées", alors que la loi pénalisant les clients n'a pas encore été soumise au vote du Sénat. Mais il y a un vrai "problème". "Des parkings qui accueillent régulièrement des prostituées qui viennent y consommer des actes sexuels avec leurs clients", a expliqué ce jeudi 13 février à l'AFP, Sébastien Leprêtre, confirmant une information du quotidien La Voix du Nord. Fin 2013, la mairie a ainsi décidé d'installer des caméras sur deux parkings : "Quand on installe des caméras de vidéosurveillance, on a un devoir d'information,donc on installe des panneaux. Tant qu'à informer, j'ai jugé utile d'être dans une information ciblée", a poursuivi l'édile. Les bandes réquisitionnées par la police en cas de plainte Le maire mise sur l'effet dissuasif des caméras et des panneaux : "Déplacer un problème, c'est aussi commencer à le résoudre", a-t-il assuré. Le cas échéant, ajoute-t-il, les bandes vidéo peuvent aussi être réquisitionnées par la police "à la suite d'une plainte" mais aussi au regard du fait que "faire l'amour dans une voiture sur le domaine public n'est pas possible, c'est la loi". Ces parkings sont situés non loin de l'avenue du Peuple Belge, une zone du Vieux Lille traditionnellement arpentée par les prostituées. Vidéo. A la Madeleine, les clients des prostituées sont filmés 7 contributions Publié le 14 février 2014. Des panneaux anti-prostitution à La Madeleine dans le Nord. M.LIBERT/20 MINUTES SOCIETE - Le maire explique qu'il s'agit d'une «démarche de dissuasion»... «Clients de prostitués, ici vous êtes filmés.» Voilà les panneaux qui se dressent depuis quelques jours dans deux parkings de La Madeleine pour prévenir de la présence de caméras de vidéosurveillance installées fin décembre. «Il s'agit d'une démarche de dissuasion, explique Sébastien Leprêtre, maire (UMP) de La Madeleine, confirmant une information de La Voix du Nord. Les riverains en ont assez de voir les réseaux de prostitution se développer au pied de squares publics.» Images à disposition Cette mesure, Bernard Lemaître n'y croit pas. «Elle ne sert qu'à pousser le problème chez les autres ou à accélérer la clandestinité», assure le délégué régional du Nid, association qui accompagne les prostituées. Pour lui, seule uneloi plus ferme vis-à-vis des clients pourrait éradiquer la prostitution. C'est pourtant dans cette optique que le maire de La Madeleine a pris cette initiative: «Les images sont enregistrées et gardées quelques jours par la police municipale. Elles sont à disposition de la police et de la justice pour confondre les clients». En attendant une modification possible de la loi, Sébastien Leprêtre rappelle que «faire l'amour dans un espace public est interdit». Contacté sur l'efficacité de cette mesure en terme juridique, le procureur n'a pas souhaité s'exprimer. D'après l'association Le Nid, il n'y a pas eu, pour l'instant, de retour des prostituées sur une modification des comportements de la clientèle. RACOLAGE PROXENETISME Montpellier : un proxénète biterrois demande sa libération Midi Libre 12/02/2014, 06 h 00 | Mis à jour le 12/02/2014, 06 h 48 Luis Amador est soupçonné de prostituer des mineures. (ARCHIVES WILLIAM TRUFFY) L'homme est écroué depuis plusieurs mois dans une affaire de proxénétisme. Il clame sa bonne foi devant le cour d'appel de Montpellier et demande sa libération. Devant la cour d’appel de Montpellier, Luis Amador, un gitan de Béziers trapu et costaud, est venu demander il y a quelques jours sa remise en liberté. Il est écroué depuis plusieurs mois pour proxénétisme, notamment après la plainte d’une jeune fille qu’il a connue quand elle était encore mineure. "Il l’a rencontrée début juillet 2012 et dès le 14, il lui demande de se prostituer, résume la magistrate. Il lui a fourni un kit de prostitution et la conduit en voiture entre Nîmes et Avignon. Elle doit y rester de 10 heures à 17 heures, avec des tarifs de 50 € la passe et 30 € la fellation, et elle lui rapporte entre 400 € et 700 € par jour. Elle le fait car elle est victime de violences réitérées. Elle lui téléphone pour faire état de ses gains, et il lui donne quitus pour laisser son poste de travail." Vingt condamnations prononcées à son casier judiciaire "Je ne suis pas certain que mon client comprenne le mot quitus", objecte l’avocat. La magistrate poursuit : "On relève 931 appels de sa part en un mois, mais il dit qu’il ne la connaît pas. Il affirme qu’elle l’accuse car elle est amoureuse de lui et qu’il n’a pas voulu d’elle." Autre point : "Le juge a reçu début janvier une lettre avec les noms de deux autres jeunes filles qui ont eu le plaisir de travailler pour M. Amador entre Béziers et Narbonne. Ce dernier n’a que 20 condamnations prononcées à son casier judiciaire entre 1995 et 2012, dont une pour proxénétisme." Me Guilhabert, en défense : "Les apparences sont contre M. Amador, c’est incontestable, mais ce ne sont que des apparences. Il se dit victime d’une cabale. Ce n’est pas parce qu’il a le Q.I. d’un mulot qu’on doit systématiquement tourner en dérision ses déclarations." "Je vous ai dit la vérité" "Nous ne sommes pas du tout dans un dossier d’apparence", rétorque l’avocat général Manon Brignol. "Nous avons de multiples témoignages de ses activités : il séduit de très jeunes filles, de 16 à 17 ans, leur fait un enfant, les frappe et les mets sur le trottoir. Il n’a pas hésité à arracher le piercing à la lèvre et la boucle d’oreille de la victime. Il y a aussi cette écoute téléphonique du 4 octobre 2012 où il laisse ce message à la jeune fille : “T’es en train de me gaver, petite, t’as intérêt à me répondre, parce que je t’éclate la tête quand tu rentres.” Le proxénétisme représente pour lui une manne très lucrative à laquelle il n’est pas prêt à renoncer. La parole est au prévenu : "Je vous ai dit la vérité. C’est de l’acharnement que ces filles font sur moi. Au nom du Seigneur, je vous dis que c’est pas vrai". "Ne blasphémez pas, Monsieur, s’il vous plaît", tranche la présidente. Décision jeudi 13 férvrier Publié le 11 février 2014 à 10h46 | Mis à jour le 11 février 2014 à 10h46 Prostitution juvénile: un Montréalais est accusé à Toronto Agrandir Un mandat d'arrestation a également été émis contre Jessica Naoufal, une Montréalaise âgée de 22 ans. PHOTO FOURNIE PAR LA POLICE DE TORONTO La Presse Canadienne Toronto, Ontario Un Montréalais a été formellement accusé de crimes liés à la prostitution juvénile au terme d'une enquête policière menée au centre-ville de Toronto. La police torontoise avait amorcé ses recherches en janvier après avoir reçu des informations voulant qu'une adolescente de 17 ans ait été recrutée comme prostituée au début du mois. Stefan Jordan, âgé de 29 ans, a été accusé de proxénétisme, d'avoir forcé une personne à se prostituer, d'avoir exercé un contrôle sur une personne mineure et d'avoir vécu des fruits de la prostitution. Un mandat d'arrestation a également été émis contre Jessica Naoufal, une Montréalaise âgée de 22 ans. La police croit qu'il pourrait y avoir d'autres victimes. Ces personnes ou quiconque possède de l'information sont invités à contacter les enquêteurs. Giovanni Araceli, proxénète sérésien de 36 ans: ses prostituées considérées comme des esclaves L'homme et ses principaux associés ont écopé de peines allant de 7 ans d'emprisonnement ferme à 6 mois avec sursis. 12 Février 2014 13h16 Giovanni Araceli, un Sérésien de 36 ans, a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel de Liège à une peine de 9 ans de prison. Ce proxénète dangereux et récidiviste était à la tête d'une association de malfaiteurs actif dans la prostitution et la traite d'êtres humains. Giovanni Araceli avait déjà été condamné en février 2009 à une peine de 7 ans d'emprisonnement pour des faits de proxénétisme commis en région liégeoise. Condamné en 2009, il avait recommencé trois ans plus tard Entre mai 2012 et janvier 2013, il avait repris ses activités de proxénète et été impliqué dans un dossier de traite des êtres humains et de mise au travail forcé de plusieurs prostituées à Liège et en Sicile. En état de récidive légale, Giovanni Araceli a été condamné à une peine de 9 ans de prison. Ses trois principaux associés, deux Albanais et une Liégeoise, ont écopé de peines allant de 32 à 40 mois de prison avec sursis très partiels. Cinq autres complices ont été condamnés à des peines allant de 6 mois à 2 ans avec sursis. Les victimes ont évoqué un contexte de crainte permanente Quatre auteurs avaient des rôles prépondérants au sein de l'organisation. Il s'agissait pour ces prévenus de recruter des prostituées qui étaient uniquement considérées comme des esclaves pouvant générer d'importants profits. Les victimes avaient évoqué un contexte de crainte permanente assortie d'une contrainte morale et physique de la part de ces individus très violents. Le dossier comportait des préventions d'exploitation de la prostitution, de détention arbitraire, de tentatives de mariages blancs, d'association de malfaiteurs, de menaces, de séjour illégal et d'aide à l'immigration illégale. > ledauphine.com Lundi 17 février 2014 Arrêté pour proxénétisme UZES (GARD) Un homme de 62 ans et sa compagne de 43 ans ont été arrêtés par les gendarmes de la compagnie de Bagnols, pour des faits de proxénétisme et blanchiment. Une longue enquête a permis de découvrir que la femme se prostituait à Nîmes, et que le couple menait grand train. Une Porsche, une BMW, de nombreux avoirs, mais aussi des fusils de chasse et armes de poing, une canne-épée, un porte-cartes de police et une casquette de gendarmerie ont été saisis dans leur maison. Publié le 13/02/2014 à 06:06 Vu 2487 fois UZÈS Le proxénète et la prostituée vivaient à Uzès et travaillaient à Nîmes ! 12 février 2014 | Classé dans: Actualité générale | Publié par: Raphaël Motte Photo illustration DR Au terme d’une longue enquête les gendarmes de Bagnols sur Cèze ont mis au jour une affaire de proxénétisme et de blanchiment d’argent issu du proxénétisme. La femme âgée de 43 ans se prostituait à Nîmes dans une maison de location et le couple vivait grand train à Uzès, elle circulant en Porsche Caïman et lui en BMW 528, deux véhicules de luxe neufs. Lors de l’opération judiciaire la femme a pu être interpellée à Nîmes sur les lieux de prostitution tandis que l’homme, âgé de 62 ans était interpellé à Uzès. L’homme était déjà connu de la justice pour vol qualifié, proxénétisme et trafic de stupéfiants. Il avait déjà effectué de la prison. En plus des deux véhicules et d’un scooter saisis, les gendarmes ont trouvé près de 80 bouteilles “grands crus” et deux fusils non déclarés mais surtout deux armes de poing chargées et leurs holsters, des menottes, une casquette lettrée “Gendarmerie”, un porte carte “Police”. Interpellé hier et placé en garde à vue prolongée, le couple sera présenté aux magistrats demain. Gard : le proxénète et la prostituée cachaient leur trésor dans leur jardin Hélène AMIRAUX 13/02/2014, 13 h 56 | Mis à jour le 13/02/2014, 16 h 15 Quatre armes à feu ont été découvertes au domicile de ce couple d'Uzétiens. (DR) Un couple a été interpellé mardi 11 février, elle à Nîmes et lui à Uzès, dans le cadre d'une enquête pour proxénétisme et blanchiment d'argent. Après plusieurs mois d'investigations, l'enquête de la brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie de Bagnols-sur-Cèze a abouti mardi 11 février à l'interpellation d'un couple de Gardois, domicilié à Uzès, soupçonné de proxénétisme et de blanchiment d'argent. Elle offrait ses charmes dans une maison de Nîmes Elle, âgée de 43 ans aurait vendu ses charmes pendant plusieurs années dans une maisonnette louée par le couple à la périphérie de Nîmes. C'est là qu'elle a été arrêtée par la brigade de recherche de Bagnols mardi. Déclarée comme masseuse, elle exerçait son activité en passant par des petites annonces des journaux. Son compagnon, de 19 ans son aîné, sans emploi a lui été intercepté à son domicile d'Uzès. Tous deux ont été placés en garde à vue à la compagnie de gendarmerie de Bagnols. Une cinquantaine d'objets en or dans le jardin Au cours des perquisitions mardi, les gendarmes ont saisi de nombreux objets de valeur voire de luxe dont une BMW et une Porsche caïman neuves, 80 bouteilles de grand cru, et quatre armes à feu (deux fusils de chasse et deux armes de poings chargées). Les auditions des deux prévenus menées mercredi 12 février ont été très fructueuses. Puisque sur leurs indications, les enquêteurs sont retournés fouiller la propriété du couple à Uzès pour y trouver 84 500 euros enterrés dans le jardin en coupures de 50 euros à 500 euros. Mais aussi des lingots et pièces d'or. Au total, les enquêteurs ont dénombré 51 objets en or. Dont une pièce de monnaie d'une valeur estimée à 1 000 euros. Le couple qui devait être présenté ce jeudi 13 février devant le parquet de Nîmes devra s'expliquer sur l'origine de tous ces avoirs. Plus d'information dans notre édition papier ou PDF de jeudi 13 février et de vendredi 14 février. POLICE 12 février 2014 - 16h37 Chine : « Papa, j’ai été arrêté dans la capitale du sexe. » La campagne anti-prostitution se poursuit à Dongguan. 108 personnes ont été arrêtées hier dans la « capitale du sexe » suite à la fermeture de 12 clubs, saunas et hôtels proposant des amours tarifées à leurs clients. Une opération ultra médiatisée qui pourrait coûter jusqu’à 50 milliards de yuans à l’économie de la ville et qui a donné des idées à des petits malins jusque dans la capitale chinoise. Attention aux arnaques prévient la police de Pékin ! « Papa, j’ai été arrêté à Dongguan. N’essaye pas de me joindre au téléphone, envoie moi de l’argent sur le compte de l’officier de police X ». Voilà le genre de message qui inonde les portables en ce moment à Pékin. C’est la police de la capitale chinoise qui prévient sur son compte officiel weibo ce matin : Suite aux opérations de police contre les lieux de prostitution ce week-end dans la « ville du péché », les arnaques se multiplient. Des esprits mal tournés en profitent pour tenter de soudoyer de riches parents effrayés à l’idée que leur fiston se soit fait pincer dans le Las Vegas chinois. Car cette campagne contre « l’industrie du sexe » a été très médiatisée. L’opération doit durer quatre mois. Elle se déroule dans plusieurs villes de la riche province du Guangdong au sud du pays, à commencer par Dongguan et ses dix millions d’habitants rebaptisée "l'Amsterdam de l'Orient". A (RE)LIRE RFI 10.02.2014 Vaste opération « anti sexe » dans la « ville du péché ». La télévision centrale de Chine y a notamment consacré un long documentaire, très regardé ce week-end. L’idée que l’ex-atelier du monde et ses centaines de milliers de travailleurs migrants attirent aussi les travailleuses du sexe n’est pas une révélation. Ce n’est d'ailleurs pas la première fois que de telles rafles ont lieu dans les milieux de la prostitution du Guangdong. Ce qui est nouveau ici, c’est le fait de diffuser massivement les photos de l’intervention des forces de l’ordre. Une surmédiatisation critiquée par certains internautes qui auraient préféré que les médias s’intéressent à d’autres choses jugées plus importantes, telles que les expulsions démolitions, les injustices, le manque de transparence sur la fortune des officiels etc. A (RE)LIRE Courrier International 12.02.2014 Dongguan : Le scandale arrive par la télé Capture écran weibo police de Pékin Accueil> CHINE 920 suspects sont pris au piège dans une campagne contre la prostitution Par : LIANG Chen French.china.org.cn | Mots clés : Dongguan, Chine | Mis à jour le 13-02-2014 [Favoris] [Imprimer] [Envoyer] [Commenter] [Corriger] [Caractère:A A A] Mercredi, 920 suspects avaient été appréhendés dans le cadre de la campagne contre le commerce illégal du sexe dans la province du Guangdong, en Chine du Sud, selon les autorités locales. La police a effectué une descente dans 18 372 lieux de divertissement de la province, dont 3 592 bars à karaoké et 4 201 saunas. Un total de 38 bars à karaoké, 156 saunas et salons de massage ont été fermés, a déclaré le Bureau provincial de la sécurité publique. Cette nouvelle campagne est intervenue quelques heures après qu'une émission de la Télévision centrale de Chine (CCTV) eut révélé dimanche qu'une dizaine d'hôtels de la ville de Dongguan offraient des services sexuels Accueil › Monde › Vu de Chine Avec son «balayage du vice», Pékin fait du racolage PHILIPPE GRANGEREAU CORRESPONDANT À PÉKIN 13 FÉVRIER 2014 À 19:56 Lors d'une descente de police, dimanche, dans une maison close de Dongguan, dans la province du Guangdong. (Photo AFP.) RÉCIT Surmédiatisée, l’opération lancée cette semaine par l’Etat chinois contre la prostitution vise plus à rassurer la population qu’à tuer un marché qui pèserait 6% du PIB. Ville méridionale de 7 millions d’habitants, Dongguan est célèbre à travers toute la Chine pour deux choses : son rôle historique dans la première guerre de l’opium au XIXe siècle et le nombre aujourd’hui impressionnant de ses lupanars. Plus d’une centaine de milliers de prostituées y exercent leur commerce profane dans une sérénité d’ordinaire jamais troublée. Les bordels ont des menus imprimés proposant de savoureuses galipettes, du «rêve du dragon» en passant par les «dix-huit virages de la route de montagne» et le «jeu du pipeau». Sauf que cette semaine, soudainement, les autorités ont décidé de donner un coup de pied dans la fourmilière. Près de 2 000 salons de massages, karaokés, saunas, hôtels, «centres de loisirs» et de «bien-être» ont été perquisitionnés. L’opération de«balayage du vice» a mobilisé 9 000 policiers. Un député de l’Assemblée nationale du peuple, patron d’un cinq étoiles louche appelé Crown Prince Hotel, a été interpellé lundi. Embarqués aussi, huit gradés de la police municipale soupçonnés de toucher des pourcentages. Chute boursière. Le nombre de prostituées chinoises est estimé à 6 millions par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’industrie du sexe représenterait 6% du produit intérieur brut (PIB) national, selon l’économiste Yang Fan, de l’université Zhengfa de Pékin. Une authentique campagne nationale contre la prostitution pourrait sérieusement ralentir la croissance, voire précipiter une chute boursière. Cela a sans doute poussé les autorités à une certaine retenue : sur les 2 000 établissements perquisitionnés à Dongguan, seuls douze ont été effectivement bouclés, selon l’agence Chine nouvelle. Et malgré le déploiement d’un régiment de limiers, seulement 67 personnes ont été interpellées. «De qui se moque-t-on ?»s’interroge un internaute qui dit «fortement douter de l’intention des autorités de stopper la prostitution». L’opération de Dongguan était aussi - surtout ? - une action médiatique destinée à persuader la population que le pouvoir s’attaque au problème. Car quelques heures avant l’assaut policier contre les bordels, la chaîne nationale de télévision CCTV a diffusé un opportun «reportage» en caméra cachée, réalisé à Dongguan la semaine précédente. De toute évidence, l’émission était coordonnée avec l’intervention des forces de l’ordre. Une demi-heure choc, en prime-time, sur les coulisses du sexe tarifé en Chine : du jamais vu sur les ondes monotones de la télé officielle. On suit à l’image un journaliste de CCTV dans une chambre équipée d’un miroir sans tain, derrière lequel dansent deux filles en maillot de bain. «Celle de gauche est le numéro 193, elle est de Chongqing ; l’autre, le numéro 136, est du nord-est. Si elles vous plaisent, on peut vous les réserver. Elles sont toutes les deux à 800 yuans[96 euros, ndlr]», lui dit le proxénète qui l’accompagne. «Voyez, un coup de sonnette et deux autres se pointent, jusqu’à ce que vous en trouviez une à votre goût… Dépêchez-vous, nos cinquante chambres sont pleines.» Froufrous. Dans un autre établissement bondé, on est conduit dans une grande pièce où trône une scène bordée de pots de fleurs. Sur une musique techno, apparaissent une quinzaine de filles en jupe courte, chacune un gros numéro épinglé sur l’étoffe. Elles défilent l’une après l’autre, tenant toutes un sac à main identique. Derrière, on entend le patron dire tout haut : «Celle-là est à 700[84 euros], celle-là à 800.» La caméra se déplace dans une «suite présidentielle».Un lapitiao («maquereau») raconte que tout l’hôtel est un bordel et qu’un agrandissement est prévu. A l’hôtel Dongzhen, la mise en scène est identique : décor de tentures pourpres, brochette de vingt sanpei en tenue aguichante, leur tarif respectif sur une étiquette rouge collée à la cuisse. Le patron déplore qu’il y en ait moins que d’habitude.«Mais c’est le nouvel an chinois et plein de filles sont rentrées pour les fêtes.»«Celles à 600 [72 euros] ou 700 yuans ne sont pas trop sexy, mais à partir de 800, c’est chaud», conseille un client. «Dans ce sauna, on vous fait la totale»,annonce une mère maquerelle, qui propose un karaoké où des xiaojie(«demoiselles») dansent nues. «Dites bonjour au client !» ordonne un type en costume à une brochette de courtisanes en froufrous qui déboulent dans une salle.«Yuannin wande qingcai» («nous vous souhaitons de bien vous amuser») chantent à l’unisson les demoiselles soumises, sans omettre de s’incliner. Depuis lundi, la «campagne antivice» s’est étendue à Canton. Il est question, selon la presse officielle, de «nettoyer»la province du Guangdong, voire le pays tout entier, dans les mois qui viennent. «Vaine entreprise, juge la sexologue Li Yinhe.Les bordels sont pleins parce que le sexe est un besoin comme les autres. Quand on grelotte de froid, on est bien content de trouver une chaumière accueillante.»Rappelant que les attitudes à l’égard du sexe ont considérablement évolué et qu’il existe même au Parlement un projet de loi pour légaliser la prostitution, Li préconise de décriminaliser cette activité. «Les prostituées, dit-elle, font désormais partie de la classe ouvrière.» Philippe GRANGEREAU Correspondant à Pékin La Chine lance une « tempête antipornographie » Le Monde.fr | 17.02.2014 à 14h20 • Mis à jour le 17.02.2014 à 19h13 |Par Brice Pedroletti (Pékin, correspondant) Abonnez-vous à partir de 1 € Réagir Classer Partager facebook twitter google + linkedin pinterest Le gouvernement chinois a lancé au niveau national une nouvelle campagne de nettoyage, qui concerne cette fois-ci les « trois vices » que sont la prostitution, le jeu et le trafic de drogue. Eradiquées en 1949 après l’arrivée au pouvoir des communistes, ces activités illégales ont proliféré depuis l’ouverture de la Chine à l’économie de marché, dans les années 1980. Elles font régulièrement l’objet de campagnes de choc – Pékin en a connu deux en 2012 – qui conduisent à des milliers d’arrestations et à la fermeture d’établissements, ainsi qu’à la chute d’officiels corrompus. Le ministère de la sécurité publique, c'est-à-dire la police, a incité tous sesfonctionnaires à se montrer « résolus dans l’action, quelles que soient les personnes impliquées et quel que soit leur rang officiel, sans indulgence ni bienveillance », selon une instruction mis en ligne sur le site du ministère dimanche 16 février. Cette nouvelle mobilisation de l’appareil policier fait suite à la diffusion par la télévision centrale chinoise (CCTV), le 9 février, de deux reportages en caméra cachée sur la prostitution dans la ville de Dongguan — centre manufacturier géant de 8 millions d’habitants, entre Canton et Shenzhen. Depuis cette date, selon un communiqué de la police publié lundi, 501 suspects ont été arrêtés et 2 410 lieux de prostitution ont été fermés. Lire aussi : Dongguan soutient ses prostituées Elle s’ajoute à plusieurs campagnes nationales qui ont été lancées tambour battant depuis l’intronisation du nouveau numéro un chinois Xi Jinping, en mars 2013 : l’une vise la corruption et les dépenses excessives au sein des administrations, du parti et de l’armée. Une autre a pour objectif de nettoyerInternet des rumeurs. Une troisième cible l’industrie du pétrole. DONGGUAN, CAPITALE DU SEXE Selon la presse officielle chinoise, huit provinces ont emboité le pas à celle du Guangdong, qui a envoyé près de 2000 policiers effectuer des descentes dans les hôtels de Dongguan, où le commerce du sexe est une véritable industrie. Près de 300 000 prostituées y seraient employées. Le déclin des usines exportatrices, consécutif à la crise financière mondiale de 2008, aurait favorisé l’essor de cette spécialisation à Dongguan, baptisée« capitale du sexe » par les médias chinois. Le cinéaste Jia Zhangke y avait situé un épisode de son film, A Touch of Sin, où l'on découvrait un bordel aux servicestrès imaginatifs. Les enquêtes visent aussi les « parapluies » qui protègent les établissements organisateurs, c'est-à-dire des personnes haut placées dans le gouvernement et la police, de mèche avec les proxénètes. A Dongguan, le vice-maire et chef de la police, Yan Xiaokang, a été limogé le 13 février pour avoir échoué à endiguer le développement de la prostitution ces dernières années, tandis que dix policiers ont été suspendus. Rien n’indique à ce stade qu’ils font l’objet de poursuites. Chaque localité chinoise est désormais appelée à faire preuve de zèle dans ce nettoyage des écuries d’Augias : cent personnes impliquées dans le commerce du sexe ont ainsi été appréhendées jeudi 13 février à Rugao, ville moyenne de la province du Jiangsu. A Harbin, la grande ville du nord-est chinois, 4 800 policiers ont inspecté 2 700 lieux de débauche supposés dans la nuit du au 13 février, selon l’agence Chine nouvelle. LES PROSTITUÉES À LA MERCI DES ABUS POLICIERS Ce sont de telles campagnes « coup de poing » qui avaient fait la popularité de Bo Xilai à Chongqing à la fin des années 2000 : l’ancien secrétaire général du parti de cette mégalopole du centre de la Chine, tombé pour corruption en 2012, s’était attaqué d’une main de fer à la mafia, promettant là aussi de n’épargner personne, quel que soit son rang. Mais en donnant carte blanche à la police, il a conduit à des dérives qui entraînèrent sa perte. Car si les campagnes policières produisent des statistiques spectaculaires et jettent l’effroi dans les milieux ciblés, elles renforcent un appareil policier qui non seulement est souvent juge et partie, mais doit fabriquer le plus de « coupables » possibles afin de satisfaire les ordres venus d’en haut. La presse chinoise est en générale invitée par la propagande à soutenir l’effort en cours, et aucune voix dissidente n’est tolérée. Les descentes de police à Dongguan ont toutefois soulevé un tollé sur la blogosphère chinoise et dans les médias les plus libéraux en raison de ce qui est perçue comme une double injustice : le plus souvent exploitées dans leur travail et sans cesse à la merci des abus policiers, les prostituées seront les premières à faire les frais des opérations anti-prostitution. Celles qui se font arrêter sont susceptibles d’être envoyées sans procès par la police dans des centres de détention et d’éducation pour une durée allant de six mois à deux ans. Gérés par le ministère de la sécurité publique tout comme l’étaient les camps de rééducation du travail, abolis l’an dernier, ces camps n’ont rien d’éducatif, puisqu’ils donnent lieu à du travail forcé, comme le rappelle l’ONG Human Rights Watch dans un rapport (en anglais) publié en mai 2013. Brice Pedroletti (Pékin, correspondant) Journaliste au Monde JUSTICE FAITS DIVERS SOCIÉTÉ Pour une capote percée: Une prostituée réclame 75.000 FCfa Publié le vendredi 14 fevrier 2014 | Nord-Sud Vos outils REAGISSEZ Share on facebook Share on emailShare on print Vidéos Dans le dossier Après une journée de dur labeur, ce 25 janvier, vers 23h, Ballo Issa décide de se détendre. L’homme ne trouve pas meilleure distraction que de satisfaire sa libido. Le ferronnier se dirige alors vers un hôtel bien connu devenu un haut lieu de la prostitution, à Baoulébougou, un quartier de Gagnoa. Sur place, les belles-de-nuit se ruent sur lui. Elles l’aguichent en mettant en valeur leurs atouts et en lui faisant les yeux doux. «Joli garçon, viens on va se voir. Garçon choco, on dit quoi même ?». «Chéri coco, viens dans mes bras pour un moment de plaisir », sont, entre autres, les interpellations de ces péripatéticiennes à son égard. Devant tant de sollicitations, Ballo se laisse convaincre par les canons de beauté de G.L.I. Ils se retrouvent tous deux dans l’une des chambres de l’hôtel pour une partie de jambes en l’air. Après être revenu du septième ciel une première fois, l’ouvrier tend un billet de 10 mille FCfa à sa partenaire occasionnelle. Mais, il se pose un problème de monnaie. Que faire à cette heure avancée de la nuit? G.L.I. propose alors à son client de retourner une seconde fois dans les nuages afin de régler le problème en arrondissant le prix. Ballo est tout excité à l’idée de revivre les sensations contenues dans les jeux de rein de la prostituée. La deuxième passe finie, l’homme court sous la douche. C’est en ce moment là qu’un fait attire l’attention de la fille. « Tu as Faits divers 2014 déchiré la capote et ta semence a coulé en moi. Tu vas me le payer cash », menace-t-elle. Elle accapare le pantalon de son client contenant la somme de 135.000 F. Ballo sort précipitamment de la douche pour récupérer son bien. « Tu dois me payer 75.000F pour la quantité de sperme versée sur moi, sinon tu ne partiras pas d’ici», insiste-t-elle sans toutefois laisser le temps à l’autre de s’habiller. G.L.I est dans tous ses états, son amant d’un soir n’arrive pas à la maîtriser. Il tente de l’amener à vérifier son accusation en mettant de l’eau à l’intérieur de la capote. Mais elle ne veut entendre raison. Pis, elle frappe à la porte voisine où loge son petit copain. Celuici, naturellement prend fait et cause pour G.L.I. L’affaire fait grand bruit dans l’hôtel à tel point que le gérant demande aux différents protagonistes de vider les lieux. C’est en culotte que Ballo et ses adversaires se retrouvent dehors. Le pantalon toujours tenu à la fois par la fille et l’ouvrier. Une chaude discussion s’engage entre eux. La prostituée et son copain revoient leur intention à la baisse. Ils veulent maintenant 50 mille F. Mais Ballo trouve toujours l’amende très élevée. Il leur propose 24.500F. « G.L.I a insisté pour que je remette cette somme au gérant de l’hôtel. C’est ce que j’ai fait avant qu’elle libère mon pantalon », raconte le chaud lapin. Sorti des griffes de la prostituée, le noctambule quitte les lieux à la vitesse d’un éclair. Plus loin, il fait l’état de sa poche. « Je voulais vérifier le contenu de mes poches. A ma grande surprise, il n’y avait plus qu’un seul billet de 5000F », regrette-t-il. Il fait arrêter sa partenaire d’un soir. Celle-ci est connue dans les fichiers de la police. En 2010 et 2011, elle a été déférée au parquet pour les mêmes motifs. Comme à ses précédentes habitudes, elle nie les faits. « Je ne sais pas où l’argent de Ballo est passé puisque chacun de nous deux tenait un bout du pantalon. L’argent que je lui réclamais devrait servir à acheter des médicaments car la capote s’est déchirée », explique-t-elle son attitude, lors de son interrogatoire à la barre du tribunal de Gagnoa, le 11 février. Le juge a condamné la prévenue à six mois fermes pour les faits d’escroquerie.. Alain Kpapo à Gagnoa CULTURE Le livre du jour "Une Chinoise ordinaire", de Stéphane Fière LE JEUDI 13 FÉVRIER 2014 À 14:25 L'argent occupe une place très importante dans la nouvelle société chinoise. C'est ce que souligne Stéphane Fière, qui vit en Chine depuis vingt ans, dans son nouveau roman. L'histoire d'une prostituée prête à tout pour devenir riche. Mais, derrière les apparences, cette jeune femme est seule et sans amour jusqu'au jour où elle fera une rencontre inattendue. Le livre d'une rédemption. © Editions Métailié Une chinoise ordinaire, de Stéphane Fière est publié aux éditions Métailié (288 p.) – Note : *** Résumé : Une voix forte, vibrante et pleine de vie porte ce roman : celle d'Ai Guo, une jeune Shanghaienne prête à tout pour se frayer un chemin au milieu des bouleversements de la société chinoise. Issue d'un milieu prolétaire, Ai Guo vend ses charmes au plus offrant. Qu'importent les moyens : devenir riche est glorieux. Ses clients, qu'elle appelle ses "patients", sont des expatriés occidentaux. A Shanghai, puis à Pékin, elle amasse une petite fortune et se fait une jolie réputation. L'argent, le luxe, les satisfactions ne manquent pas à cette femme d'affaires avisée, que les scrupules n'étouffent guère. Derrière les paillettes, le vide se profile. Celui de ses "patients", lancés sans bouée dans un pays qu'ils ne comprennent pas. Celui, surtout, d'un monde chinois sans repères, consumé par l'avidité. Un univers cynique et brutal où chacun navigue à vue entre des injonctions contradictoires. Les certitudes d'Ai Guo se fissurent. Peut-on se contenter de la réussite financière quand on est jeune et pas tout à fait aussi insouciant qu'on aimerait le croire ? Il faudra qu'un voisin très inattendu s'installe en face de chez elle pour que son existence change de direction. A travers Ai Guo, ce sont les ambivalences de la Chine contemporaine qui s'expriment, mais aussi les élans de la jeunesse, et l'amour de la vie. Tour à tour drôle ou cruel, sensible ou choquant, méditatif ou enlevé Belgique : le proxénète Dodo la Saumure va ouvrir un club libertin nommé « DSK » Le 13 février 2014 à 15:40 Le proxénète Dodo la Saumure devrait ouvrir le mois prochain un club libertin baptisé « DSK » à Bernissart, en Belgique. Un nom qui devrait susciter la curiosité des clients Dominique Alderweireld, connu sous le nom de Dodo la Saumure, a trouvé le moyen de faire parler de lui. Le proxénète belge aurait annoncé au sitedh.be qu’il envisageait d’ouvrir au mois de mars une boîte libertine baptisée Club DSK, rapporte Direct Matin. Situé à Bernissart, à la frontière francobelge, le complexe vise les clientèles belge et française, a-t-il précisé au média. Le salon possédera des chambres à l’étage réservées aux prestations délivrées par les prostituées. Dominique Strauss-Kahn n’est au courant de rien D’après dh.be, le proxénète n’aurait pas demandé à Dominique Strauss-Kahn l’autorisation d’utiliser son nom pour son club libertin. Dodo la Saumure a confié qu’il n’avait jamais rencontré l’ancien patron du FMI, sinon il y a trois ans sur toutes les télés du monde. Seule son épouse l’a croisé pendant l’affaire du Carlton. Le secrétariat communal de Bernissart a confirmé à Direct Matin que Dominique Alderweireld devait passer à la mairie pour négocier l’ouverture de son club libertin. Le proxénète ne s’est jamais rendu à ce rendez-vous. Le service de la ville ne connaît pas le nom de ce futur complexe. OPINION La prostitution est une invention PIERROT PÉLADEAU - 14 FÉVRIER 2014 La prostitution n’a pas toujours existé. Ni n’existera toujours. Cas exemplaire : son invention récente en Afrique a affecté la vie des humains de toute la planète. S’en souvenir dans le débat à venir sur quoi faire avec les lois sur la prostitution au Canada. En invalidant des articles du Code criminel, la Cour suprême a ouvert un débat public sur la prostitution au Canada Source : Wikipedia Écouter la version audio de l'article avec ce lecteur 00:00 00:00 ou cliquer-droit ici pour enregistrer vers ordi, mobile ou baladeur Si j’étais convoqué pour siéger sur un jury, je m’y présenterais, mais sans enthousiasme. L’idée de passer quelques jours à écouter les détails d’un crime n’est guère réjouissante. Encore moins devoir déterminer l’innocence ou la culpabilité d’un être humain. Donc l’avenir de sa vie. Par contre, si on me demandait un an de ma vie pour siéger sur quelque jury citoyen, commission d’enquête ou commission parlementaire sur l’avenir de la prostitution, je ne rechignerais pas. Au contraire. Premièrement, parce qu’il s’agit de la vie de dizaines de milliers de personnes, dont la plupart sont nos filles, nos sœurs. Deuxièmement, parce que ce sujet comporte tant de ramifications révélatrices du fonctionnement de notre société. De nos défaillances institutionnelles à nos solidarités sociales. De la sexualité humaine à la politique politicienne. De l’économie réelle aux « valeurs québécoises », ou canadiennes . Troisièmement, parce que j’aurais l’occasion d’entendre – par delà les inévitables hauts parleurs professionnels – des gens dont c’est la réalité quotidienne. Prostituées, anciennes prostituées, proches de celles-ci, travailleurs sociaux, policiers, professionnelles de la santé, élus municipaux, etc. Et j’en entendrais aussi d’autres ayant consacré des années à en étudier l’une ou l’autre des dimensions. Des universitaires, journalistes, spécialistes divers, citoyens experts, etc. Surtout, je n’écouterais pas seulement ceusses qui réclament de comparaitre. Je convoquerais ceusses qui possèdent un savoir susceptible d’éclairer le débat. Convocation de Jacques Pépin J’inviterais, par exemple, des gens comme Jacques Pépin, professeur de microbiologie et d’infectiologie à l’Université de Sherbrooke. Il a écrit un livre remarquable, The origins of AIDS. Cette enquête sur les racines africaines du VIH-SIDA lui a d’ailleurs valu le prix Scientifique de l’année 2011 de Radio-Canada. Son enquête révèle comment l’invention de la « semi-prostitution » en Afrique centrale a contribué à rendre le SIDA épidémique. Puis comment, l’invention de la prostitution permit au SIDA de se développer en la « la plus dramatique épidémie depuis que la Peste noire dévasta l’Europe il y a 500 ans » (p. 1). Vous m’avez bien lu. Cette maladie qui a fait plus de 36 millions de morts – et continue à tuer par millions – aurait pu rester une maladie très rare ne faisant que deux ou trois victimes par année. Mais l’invention de la prostitution en Afrique centrale fut une des causes de cette pandémie meurtrière. Pépin est catégorique : « Ce n’est pas avant 1910 environ (…) qu’apparait la prostitution où des hommes africains ont des relations sexuelles avec des femmes africaines en échange d’argent ou de cadeaux » (p. 89, ma traduction). Et il ne s’agira pas vraiment de prostitution, mais plutôt de semi-prostitution domestique. En effet, comme nous le verrons plus loin : « jusqu’à 1960, il n’existait aucun bordel et les clients n’étaient pas recrutés sur la rue » (p. 90). Et cette invention de la prostitution comme telle sera un des moments clés du processus de transformation du SIDA en pandémie mondiale. Évidemment, il y a plusieurs autres importants facteurs et causes en jeu dans l’éruption du SIDA, puis sa propagation à travers la planète. Et Pépin les explore une à une dans son livre. Cependant aux fins de la présente discussion, je me limiterai à son chapitre sur la prostitution. Mythe du plus vieux métier du monde Cela m’exaspère d’entendre des historiens et autres personalités déclarer que la prostitution a toujours existé. Car cette affirmation est une fausseté évidente. Bien sûr, en remontant jusqu’aux Romains et Grecs antiques, de nombreux auteurs témoignent de l’existence de la prostitution. La Bible aussi en parle. Même l’Épopée de Gilgamesh, un des plus vieux textes de l’humanité, vieux d’au moins 3700 ans. Mais l’expression « plus vieux métier du monde » est contraire à la vérité. Elle n’est qu’une remarquable première phrase de roman ayant réussi au point de passer dans le langage courant. En effet, cette phrase est de Rudyard Kipling. Et c’est sa nouvelle On the City Wall (Sur le mur de la ville) qui s’ouvre par les mots : « Lalun is a member of the most ancient profession in the world » (littéralement : Lalun est membre du plus vieux métier du monde). Reste que tous ces vieux récits, réels ou fictifs, n’autorisent pas de généraliser que la prostitution a existé partout et de tout temps. Encore moins, de laisser croire que la prostitution serait un fait inévitable découlant de la nature humaine. La prostitution est plutôt une institution. Oui, une institution. Comme de nombreuses autres institutions humaines qui organisent un aspect ou l’autre de la vie en société. Comme une religion est une institution. Ou une mafia. Une armée. Un domaine industriel. Un marché. Toutes les institutions humaines naissent un jour, grandissent, s’imposent, changent, puis un jour se transforment radicalement ou disparaissent. C’est exactement la même chose pour la prostitution. Et le cas de l’Afrique centrale est éloquent. La récente décision de la Cour suprême d’invalider certains articles du Code criminel nous invite à débattre publiquement. La question à laquelle nous devons répondre est : quelle évolution future le pays souhaite donner à la prostitution ? Son maintien ? Son développement ? Sa transformation ? Son extinction ? Invention de la « semi-prostitution » Dans son livre, Pépin détaille l’évolution de la prostitution par pays et par ville. Je me limite ici d’en esquisser un résumé pour l’ensemble de l’Afrique centrale. Le mariage, la famille, le village rural, la condition des femmes auraient été des institutions très fortes peu compatibles avec l’existence de la prostitution. C’est ainsi qu’au début de la colonisation, seuls les Européens se payaient des concubines africaines, souvent appelées ménagères. Pépin note cependant que les colonies concentrèrent une abondante main-d’œuvre d’hommes africains dans des villes et des chantiers. Jeunes, célibataires et sans enfants, les entreprises coloniales pouvaient aisément les recruter ou les retourner à leurs villages selon leurs besoins. Pour assurer cette « mobilité » de la main-d’œuvre locale, les puissances coloniales ne payaient qu’un salaire à peine suffisant pour une seule personne et limitaient l’accès aux villes et chantiers. Le résultat est un très grand déséquilibre entre le nombre d’hommes et de femmes dans les villes et les chantiers. Jusqu’à des déséquilibres de l’ordre de 11 hommes pour une femme, parfois. Or, on parle surtout de jeunes hommes pleins de libido. Les puissances coloniales ont donc permis et encadré le développement en Afrique centrale d’une forme de semi-prostitution domestique. Des femmes offraient, chez elles, divers services domestiques et sexuels à trois hommes en moyenne. Ces femmes choisissaient ces hommes. Et la relation avec chacun s’étendait sur des périodes longues à durée indéterminée. Ce n’était pas qu’une relation d’affaires, mais une véritable relation entre deux personnes avec sa part d’amitié et de support. Affranchies des institutions traditionnelles africaines, on désignait celles qui pratiquaient la semiprostitution par différents vocables, signifiant « femmes libres ». Elles pouvaient s’accaparer une large part des revenus de leurs quelques clients. En développant en parallèle d’autres activités, comme la restauration ou un bar, certaines devenaient carrément prospères. Dans les villes dont l’accès était limité, ces femmes représentaient donc une grande proportion de la population féminine. Peu à peu, ces femmes vont donc s’organiser en associations afin, notamment, de pouvoir mieux négocier avec d’autres commerçants. Mon propos n’est pas d’idéaliser la situation de ces femmes. Pépin décrit bien comment elles devaient notamment composer avec les contrôles des autorités coloniales et les maladies transmises sexuellement qui pouvaient entrainer l’interdiction de pratiquer. Le point ici est plutôt d’illustrer des exemples clairs d’invention de la prostitution dans des sociétés. Évoquer que cette invention prend une forme particulière en rapport à d’autres institutions, ici autant traditionnelles que coloniales. Montrer enfin que cette forme de prostitution s’institutionnalise elle-même. Invention de la prostitution Née dans les années 1910, la semi-prostitution domestique s’est développée et maintenue jusqu’aux années 1960. C’est à dire jusqu’à la décolonisation. La décolonisation a entrainé la fin des restrictions de circulation des personnes entre campagnes, villes et chantiers. Elle a aussi mis fin à certaines formes de gestion de la main-d’œuvre. Elle a provoqué une urbanisation très rapide. Ses flots de réfugiées des guerres civiles. De très hauts taux de chômage. Pépin explique : « L’appauvrissement qui en résulta eut un impact profond sur le commerce sexuel. Les clients potentiels n’avaient pas suffisamment d’argent pour fournir les cadeaux ou un support régulier à une femme libre qu’ils pourraient visiter régulièrement ; ils avaient à peine quelques sous pour une brève session. Et la pauvreté chez les jeunes femmes a cru tellement que certaines n’avaient d’autre option que d’accepter ces quelques sous qui, multiplié par le nombre de clients qu’elles pouvaient avoir dans une journée, leur permettant de satisfaire leurs besoins de base. » Bref, de trois clients par année, on est passé à trois ou quatre par jour. Cela veut dire quelque 1 000 clients par année. De relations choisies, on est passé a des passes au hasard du marché qu’on a peu le choix d’accepter pour vivre. D’entrepreneures travaillant à partir de la maison dont elles sont souvent propriétaires, on est passé aux bordels et aux bars à passe. Pépin conclut son chapitre en parlant du Zaïre où les nouvelles formes de prostitution continuèrent jusqu’au début des années 1990 « alors que la pauvreté devint si grande que peu d’hommes pouvaient s’offrir d’acheter du sexe. La faim et la libido s’excluent mutuellement. » Quel avenir pour l’institution ici? Le travail d’historien du microbiologiste Jacques Pépin démontre éloquemment que la prostitution n’est pas un comportement humain immuable. C’est peut-être un métier. Cela peut se discuter. Mais il n’a pas existé de tout temps ni n’existera toujours. Et lorsqu’elle apparait, elle peut prendre une forme qui s’impose, s’institutionnalise. Elle peut se transformer. Elle peut être transformée. Elle peut même s’éteindre. La prostitution n’est pas un fait de nature. Comme la neige en hiver, par exemple. Où la question est seulement à savoir comment on compose avec : on la laisse là, on la pousse de côté, ou on la transporte ailleurs. Si la prostitution est une institution sociale, alors la démocratique société canadienne a la prostitution qu’elle veut bien se donner. La question devient alors : voulons-nous cette institution ? Si oui, laquelle ? Sinon, comment l’éteindre ? *********** Autour du livre et de Jacques Pépin The Origin of Aids : disponible en librairies et bibliothèques, vous pouvez en feuilleter gratuitement les 35 premières pages (dont tout l’introduction et le premier chapitre) sur iPublishCentral.net. Vous pouvez aussi voir ou entendre l’entrevue (en français) donnée par Jacques Pépin à l’occasion de la remise du prix Scientifique de l’année 2011. Il y présente notamment l’ensemble des facteurs ayant participé à la naissance de la pandémie de SIDA. Jacques Pépin a aussi donné à Michel Lacombe une autre grande entrevue sur son enquête et son expérience africaine : disponible aussi en vidéo et audio.