diagnostic et enjeux

Transcription

diagnostic et enjeux
Etude stratégique sur l’organisation et le
développement touristique
de la vallée de la Drôme
RAPPORT ETAPE 1
DIAGNOSTIC ET ENJEUX
FEVRIER 2007
Elisabeth HAUWUY
&
Jean-Pierre MONTEILS Cabinet ITEC
Pour le Syndicat Mixte de Développement
de la Vallée de la Drôme S.M.D.V.D.
SOMMAIRE
ETAPE 1 – DIAGNOSTIC ET ENJEUX
PREAMBULE : Un diagnostic bien partagé
1.1
Etat des lieux tourisme / Actualisation du diagnostic touristique réalisé par TAM’S Consultants en 2003
ƒ Les capacités d’accueil touristique
ƒ Les sites naturels et culturels
ƒ Les clientèles
p. 5
1.2
L’organisation locale du tourisme
ƒ Le réseau des OT/SI - Fréquentation et activités - Budget et financement
ƒ Analyse de la répartition de la compétence tourisme
p. 12
1.3
Les axes de développement
ƒ Actualisation des pistes de travail identifiées en 2003
ƒ Projets en cours
ƒ Axes de travail validés
p. 24
1.4
Synthèse diagnostic et enjeux
ƒ Menaces et opportunités
ƒ Les enjeux de l’organisation du tourisme au plan local
ƒ Les enjeux du développement touristique
ƒ Vers les options de développement …. A travailler en étape 2
p. 29
ANNEXES
12/02/2007
p. 38
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
Syndicat Mixte de développement de la Vallée de la Drôme
2
PREAMBULE : Un diagnostic bien partagé
La présente mission s’inscrit dans une phase opérationnelle du CDRA qui fait suite à :
ƒ Un diagnostic touristique réalisé par TAM’S Consultants en 2003 pour la CCVD mais portant sur le territoire Vallée de la Drôme,
ƒ L’établissement par le SMDVD des documents du CDRA : diagnostic du territoire et charte du territoire qui reprennent et valident un
certains nombres de constats forts
Ces éléments du diagnostic partagé ont été repris par les consultants, confrontés à l’expertise rapide des chiffres, des projets, des avis
d’acteurs et de partenaires pour aboutir à une lecture actualisée de la situation du territoire en matière de développement touristique, sans
que cette phase ne constitue un nouveau diagnostic.
Extraits des documents CDRA :
ƒ Le tourisme : un potentiel à structurer et à positionner sur le marché
ƒ Le territoire de la vallée de la Drôme souhaite faire de cette activité un levier de développement local et économique.
ƒ Toutefois ce territoire est aujourd’hui multiple, sans réelle politique touristique globale et concertée.
ƒ L’offre est essentiellement estivale, liée à un hébergement et des activités majoritairement de plein air
ƒ La valorisation des produits du terroir est encore à construire.
ƒ La clientèle touristique est essentiellement familiale. La clientèle de proximité est présente mais reste à développer, entre autre sur du court
séjour thématique.
ƒ Les atouts touristiques majeurs de la vallée de la Drôme sont les patrimoines : naturel (rivières, forêt de Saoû, climat…), bâti (Tour de
Crest, villages perchés, patrimoine vernaculaire), humain (savoir faire, pratiques culturelles, artistiques).
ƒ La vallée de la Drôme est entourée de territoires concurrents avec des notoriétés plus fortes, la Drôme Provençale, le Diois, le Sud
Ardèche. La vallée de la Drôme peut se différencier en mettant en avant des thématiques fortes et une identité de territoire. Ce secteur
d’activité économique important pour le territoire doit être structuré.
NOS OBSERVATIONS :
Î Attention ne pas se comparer à des territoires fondamentalement différents sur la nature de l’économie touristique
Î A l’inverse, ne pas sous-estimer les atouts qui sont spécifiques à la Vallée de la Drôme : ACCESSIBILITÉ et PROXIMITÉ
12/02/2007
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
Syndicat Mixte de développement de la Vallée de la Drôme
3
Points faibles
Points forts
Documents CDRA - rappel
Documents CDRA - rappel
Points
nuancés
Pointsfaibles
forts nuancés
Points faibles validés
„
Existence de sites touristiques
inégaux en terme de fréquentation
et de qualité d’accueil
„
Une offre insuffisamment
structurée, absence
d’organisme fédérateur
„
La difficulté à accueillir des
groupes
„
„
„
„
„
„
Pas de réelle politique globale
et concerté de développement
Une clientèle peu consommatrice
d’activités marchandes
„
„
„
„
Un
réel déficithistorique
de notoriété
La cohésion
et par rappo
aux
territoires voisins
géographique
du territoire de la
Vallée de la Drôme
La faiblesse qualitative de l’offre, un
hébergement
étoffer
Une volonté àde
misesur
encertains
réseau de
secteurs
et pour cerainsOT/SI)
types de
acteurs (notamment
clientèle à préciser (groupe, clientèle
L’eau comme élément d’attractivit
d’affaire,..)
fort
Manque d’activités, d’animations et de
La diversité
sites
adaptés de
auxl’offre
enfantsd’accueil
(camping, gîtes, chambres d’hôtes
Une
saison touristique limitée
hôtel…)
L’apport économique de l’activité
touristique estimé à 66 millions d’
Elisabeth HAUWUY Consultante Tourisme &
JeanJean-Pierre MONTEILS ITEC
Les nuances :
Î La notoriété n’est pas à comparer avec les zones voisines
Î (est-on en revanche en capacité de mesurer la notoriété de la Tour
de Crest du festival de Jazz, de la clairette de Die ?
Î sur les hébergements à étoffer : oui mais il n’y a pas déficit
d’initiative privée
Î le panel d’activités enfants est plutôt satisfaisant pour une zone de
tourisme rural
Î saison touristique limitée du fait du poids des campings mais les taux
d’occupation sont BONS
12/02/2007
Points forts nuancés
Points
nuancés
Points forts validés
„
Des paysages et des sites
remarquables attractifs
„
Des acteurs nombreux, des
initiatives
„
Une zone de tourisme variée et
diversifiée
„
Une vision largement partagée
du potentiel touristique
„
Le Climat
„
„
„
„
„
La cohésion historique
historiqueetet
géographique
dede
la la
Vall
géographiquedu
duterritoire
territoire
de
la Drôme
Vallée
de la Drôme
Une volonté
volontéde
demise
miseen
enréseau
réseaudes
de
acteurs
acteurs (notamment
(notammentOT/SI)
OT/SI)
L’eau comme
comme élément
élémentd’attractivité
d’attractivit
fort
fort
La diversité
diversitéde
del’offre
l’offred’accueil
d’accueil
(camping,
(camping,gîtes,
gîtes,chambres
chambresd’hôtes,
d’hôtes
hôtel…)
hôtel…)
L’apport
L’apport économique
économiquede
del’activité
l’activité
touristique
millions
d’€d’
touristiqueestimé
estiméàà6666
millions
Elisabeth HAUWUY Consultante Tourisme &
JeanJean-Pierre MONTEILS ITEC
Les nuances :
Î La cohésion historique et géographique est mise à mal par la
scission VDD / DIOIS
Î La mise en réseau des OT/SI n’est pas portée par les collectivités
locales
Î Le positionnement EAU est aussi un facteur de fragilité
Î La diversité de l’offre d’hébergement : oui mais 75% des
capacités marchandes en camping
Î L’apport de 66 Millions € à nuancer : les bases qui ont servies à
cette simulation ont été revues nettement à la baisse (134 000 lits
au lieu de 170 000 lits pour le département de la Drôme).
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4
1.1 ETAT DES LIEUX TOURISME
1.1.1- Les capacités d’accueil touristique
Rappel du contexte – données INSEE
Dynamisme démographique du territoire qui se traduit par :
- Des soldes naturels et migratoires positifs
- Diminution (en 1990 et 1999) des logements vacants et des résidences secondaires au profit d’une augmentation sensible des
résidences principales
- Pression foncière et immobilière qui n’est pas favorable au développement de structures d’hébergements touristiques
- Une dynamique industrielle pour les pôles Livron/Loriol et le Crestois avec la création de nouveaux emplois
Sur le plan des capacités d’accueil, on constate :
- Un taux de touristicité relativement faible : 0,45 lit touristique par habitant.
- 60 % environ des capacités d’accueil touristiques sont représentées par les résidences 2°
- 70% des lits marchands sont représentés par l’hôtellerie de plein air
- un parc de lits permanents assez réduit : environ 2500 lits
Ces tendances se sont légèrement accentuées depuis 2003 avec la diminution de lits hôteliers.
Un parc important de meublés non classés et de chambres d’hôtes hors label qui ne sont pas comptabilisés au plan départemental et, pour les
meublés, ne le seront plus non plus au plan local dès 2007.
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Capacités d’accueil et répartition des lits par type d’hébergement - Données CDT de la Drôme 2005
Hôtels
Camping
Nbre de lits
423
5 197
6,06%
74,44%
680
211
9,74%
3,02%
470
6,73%
6 981
11 135
38,53%
61,47%
Gîtes et meublés classés
Chambres d'hôtes labellisées
hébergements collectifs
total lits marchands
Lits résidences 2°
total capacité d'accueil
Répartition des lits marchands par type d'hébergements
10%
3%
7%
6%
Hôtels
Camping
Gîtes et meublés classés
Chambres d'hôtes
74%
hébergements collectifs
18 116
Evolution 2002/ 2005 (attention les bases de calcul ne sont pas les mêmes)
Hôtels
Camping
Gîtes et meublés classés
Chambres d'hôtes
hébergements collectifs
total lits marchands
résidences 2°
total capacité d'accueil
2
3
20022
895
12,73%
59,80%
4 206
20053
423
5 197
6,06%
74,44%
996
385
14,16%
5,47%
680
211
9,74%
3,02%
551
7,83%
470
6,73%
7 033
12 738
35,57%
64,43%
6 981
11 135
38,53%
61,47%
19771
18 116
Données TAM’S Consultants Diagnostic 2003 (à partir croisement CDT et autres données)
Données CDT (locatifs et chambres d’hôtes classés exclusivement au 31/12/2005).
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Touristicité
Capacité d’accueil touristique rapportée au nombre d’habitants
Drôme
Vallée de la
Drôme
Diois
Vallée de la
Drôme Diois
Nombre
d’habitants
Capacité d’accueil
lits marchands
Capacité d’accueil en
résidences secondaires
TOTAL LITS
TOURISTIQUES
Taux de touristicité
global
447 800
40000
54 710
6981
80 000
11 135
134 350
18116
0,3
0,45
8,93%
10 292
50 000
12,76%
7960
14 941
13,92%
12172
23 310
13,48%
20 135
38 251
2
0,76
27,30%
29 ,3%
28,50%
-
Taux d’occupation :
Les données disponibles au niveau de l’observatoire du tourisme départemental ne sont pas dissociables pour la zone Vallée de la
Drôme. Pour l’ensemble de Vallée de la Drôme/DIOIS, les taux d’occupation4 sont :
- les meilleurs du département pour l’hôtellerie de plein air (32,6%) et les chambres d’hôtes (48,5%),
- équivalents à ceux de la Drôme Provençale et de la Drôme des collines pour l’hôtellerie (45%),
- meilleurs que ceux de la Drôme provençale mais moins bons que la Drôme des collines pour les gîtes de France
(35,6%).
4
Voir ANNEXE 1
12/02/2007
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Enjeux capacité d’accueil :
-
Le classement des meublés et des chambres d’hôtes : lisibilité de l’offre, travail en réseau professionnel
-
Glissement des résidences secondaires vers des résidences permanentes et des gîtes vers des locations à l’année (effet positif de
l’attractivité du territoire pour des habitants permanents),
-
Le déficit hôtelier sera compensé par de nouvelles créations adaptées aux demandes et besoins (notamment tourisme d’affaire).
Opportunité des collectivités de donner les orientations à ces nouvelles implantations en créant des réserves foncières assorties de
cahiers des charges (par exemple HQE…)
-
Intégration des nouveaux « opérateurs touristiques » en particulier les étrangers qui semblent fonctionner très bien en réseau peu
connecté au territoire. Il s’agit principalement de maisons d’hôtes et de campings.
-
Hors camping, le morcellement des capacités d’accueil en très petites structures ne facilite pas la lisibilité de l’offre et une
démarche collective. Et pourtant les besoins de travail collectifs sont ressentis par les acteurs.
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1.1.2 - Les Sites naturels et culturels
Les Sites naturels classés
1. Gorges de l’Omblèze et cascade de la Druise
2. Réserve naturelle « les Ramières du Val de Drôme »
3. Forêt de Saoû
Ces trois sites sont déjà valorisés au plan touristique et recèlent chacun de forts potentiels correspondant à des thématiques identifiables :
- Escalade dans les gorges d’Omblèze
- Maison de l’eau et circuits pédestres et pédagogiques (ouverture maison de l’eau en 2008)
- Gestion de l’accueil et écogardes pour la forêt de Saoû ( + Projet gîtes HQE)
Le long de la rivière Drôme : un circuit aménagé et balisé pour les vélos.
Des interrogations sur l’opérationnalité de cet aménagement (un plan de travaux sur 15 ans d’après Olivier FORTIN), la communication telle
que faite aujourd’hui n’est-elle pas une fausse promesse ?
Il pourrait être intéressant d’aller plus loin en couplant le niveau qualitatif de l’approche itinérante et sportive avec la mise en valeur de
l’exemplarité du contrat de rivière.
PDIPR : beaucoup d’itinéraires, des problèmes d’entretien et de balisage, des déficits en terme d’édition qui poussent chacun à « bricoler »
des solutions.
Faiblesse des indicateurs disponibles sur la pratique des activités et des sports de pleine nature :
Î Acteurs et offices de tourisme considèrent comme importante à très importante la pratique des activités sport de pleine nature (version
loisir et ludique)
Î Forte proportion non-marchand : balade, cyclo, VTT, baignade
Î Pratique d’initiés de haut niveau : escalade, parapente
Î Une offre assez peu lisible, une clientèle autonome (beaucoup de proximité)
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Les Sites culturels
SITES
TOUR DE CREST
AQUARIUM
MAGNANERIE
LES RAMIERES
LES HUILERIES RICHARD
DOMAINE DES AROMES
PEROQUETS
MUSEE DE L'ŒUF
MUSEE DE LA CLAIRETTE
FESTIVAL
CREST JAZZ VOCAL
PETIT FESTIVAL EN HERBE
SAOÛ CHANTE MOZART
NOUVELLES DU CONTE
FUTURA MUSIQUE
ACOUSTIQUE
FESTIVAL DE MUSIQUE SACREE
12/02/2007
commune
2004
30 121
11 120
7 237
3 479
15 698
10 350
5 000
5 936
4 830
2005
35 368
12 132
6 832
3 946
16 845
15 000
6 200
4 137
CREST
DIVAJEU
SAOÛ
BOURDEAUX
5 147
3 708
1 065
9 000
13 300
3 859
1 364
CREST
CREST
2 141
665
770
639
ALLEX
SAILLANS
EYGLUY-ESCOULIN
EURRE
SOYONS
VERCHENY
2001
35 000
16 000
7 065
4 673
tendance
+
-
2003
30 251
10 691
6 383
3 866
10 000
9 200
4 650
5 495
tendance
+
+
+
+
+
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10
fréquentation sites culturels
40 000
35 000
30 000
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
0
2003
2004
AQ
U
AR
IU
M
M
AG
N
AN
ER
IE
LE
S
LE
R
AM
S
H
IE
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E
Œ
D
UF
E
LA
C
LA
IR
ET
TE
TO
U
R
D
E
C
R
ES
T
2005
Le choix des sites de visites est varié et les potentiels pour une organisation plus lisible à destination des familles avec enfants (en particulier)
sont présents sur le territoire.
Concernant la fréquentation globale du territoire, les indicateurs disponibles sont plutôt bons et stables pour les 3 dernières années.
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1.2 L’ORGANISATION LOCALE DU TOURISME
1.2.1
Le réseau des OT/SI - Fréquentation et activités
2006
Classement
Fréquentation annuelle
2006
2006
Livron Crest (2006)
OT **
OT **
2006
Bourdeaux
OT *
Saillans
OT *
2006
Drôme
Véore
OT *
2006
Loriol
OT *
16 000
23 200
9 500
10 200
3 000
2 500
2
2,85
0,9
1,2
0,875
0,57
2006
2006
2006
Mirmande Saoû Grâne
OT*
OT*
SI
2006
Puy St
Martin
SI
4 688
666
320
1
0,5
0,09
Nombre d'emploi (ETP*)
OT/SI
CREST
LIVRON
BOURDEAUX
SAILLANS
DROME VEORE
LORIOL
MIRMANDE
SAOÛ
GRANE
PUY ST MARTIN
ALLEX
GERVANNE
TOTAL COMPTABILISE
12/02/2007
2003
26 483
6 789
9 445
9 112
2004
26 434
8 126
9 342
10 187
1 239
6 400
417
1 143
793
250
61 821
4 688
666
591
327
60 034
2005
20 234
7 814
8 917
10 076
4 828
4 972
1 419
335
706
569
59 301
2006
23 200
16 000
9 500
10 200
3 000
2 500
4 688
666
320
636
327
70 710
1,4
2006
2006
Allex
SI
Gervanne
SI
636
327
Bénév
oles Bénévoles
L’évolution de la fréquentation entre 2005 et
2006 tient à l’harmonisation du comptage des
visiteurs de l’Office de Livron.
En dehors de cet ajustement, la fréquentation
est très stable sur les 4 dernières années
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12
Trois remarques :
-
Le chiffre de visiteurs d’un OT n’a pas de rapport direct avec celui des personnes « en tourisme » sur un territoire. Le touriste peut,
en effet, ne pas avoir recours à cet outil d’information et, en revanche, on observe souvent des retours sur le même OT ou encore,
d’autres passages des mêmes touristes dans des autres OT de la zone. A prendre donc comme une simple donnée indicative de
fréquentation parmi d’autres.
-
On remarque également dans le tableau ci-dessus que les chiffres de fréquentation des 3 SI (Gervanne a fermé) sont situés sous la
barre des 1000 visites annuelles, et animés en quasi-totalité par des bénévoles. Cela n’indique pas que ces points d’accueil sont
inutiles mais simplement il ne faut pas les comparer ni au niveau des missions ni à celui des moyens aux autres OT. De par leur
nature ils sont dédiés aux animations proches du terrain, là où ils peuvent être vraiment efficaces.
-
Enfin, il convient de se souvenir de ce que la présence d’un office de tourisme sur un territoire n’implique pas nécessairement que
ce dernier soit un territoire touristique, les services apportés à la population locale (billetterie, organisation de manifestations) sont
parfois aussi importants (en volume d’activité) que l’accueil des touristes.
La somme cumulée des visiteurs des 11 OTSI du territoire représente environ 70 000 visiteurs (attention doubles comptes et population
locale importante), ce qui place le réseau VDD entre les réseau constitués de :
ƒ
Montelimar - Dieulefit - Marsanne : 88 700 visiteurs
ƒ
Le Diois (8 OT qui deviennent un OTI) : 62 600 visiteurs
12/02/2007
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
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13
Budget et financement
L’ensemble de ce service local du tourisme est assuré par 9,3 ETP (équivalent temps plein) réparti sur les 11 points d’accueil ainsi que par un
investissement bénévole important en particulier pour les 3 SI et doté de moyens cumulés équivalents à 330 000 € environ pour l’année
2006.
Pour mémoire le budget moyen d’un OT 3 étoiles en France est de 450 000 €, celui d’un OT 2 étoiles est de 140 000 €.
Dans la Vallée de la Drome, on disperse le budget entre 2 OT 2 étoiles, 6 OT 1 étoiles + 2 SI.
Données SMDVD
Budget total des OT
Part conseil général
Part collectivités
Part taxe de séjour
Autres produits
Cotisations
Autofinancement
2006
329 216
47 987
132 153
24 000
73 539
18 850
32 687
Part dans
budget total
100%
14,6
40,1
7,3
22,3
5,7
9,9
A Noter :
ƒ
ƒ
faiblesse des cotisations
La distinction entre taxe de séjour et part collectivités ne devrait pas apparaître puisque la taxe de séjour est versée (le cas échéant) à
l’OT via une subvention de la collectivité.
12/02/2007
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14
Simulation taxe de séjour à l’échelle du SMDVD
Hôtels
Camping
Gîtes et meublés classés
Chambres d'hôtes
hébergements collectifs
total lits marchands
résidences 2°
total capacité d'accueil
Nbre de
base 30% gratuité
Ouverture
enfants et non
en nbre de Taux d'occ nuitées par nbre de
nuitées/an
recouvrement
2005 TAUX
jours
2005 CDT lit
Montant
423
0,5 €
300
45%
135
57 105
28 552
19 987 €
5 197
0,2 €
180
32,60%
58,68
304 960
60 991
42 694 €
680
211
0,5 €
0,5 €
300
300
35%
48,50%
105
145,5
71 400
30 701
35 700
15 350,
24 990 €
10 745 €
470
0,3 €
300
34%
102
47 940
14 382
10 067 €
154 976
108 484 €
60
512 105
668 100
6 981
11 135
18 116
A noter :
5
ƒ
Cette simulation est assez différente de celle du SMDVD qui approchait une base de 270 000 € : la moyenne du taux était basée sur
0,5 € la nuitée alors que compte-tenu de notre forte proportion de camping, cette moyenne est de fait plus faible. Par ailleurs sont pris
en compte ici les taux d’occupation et capacités CDT, ainsi qu’une décote de 30% correspondant aux nuitées enfants et au
recouvrement partiel
ƒ
Des problèmes de recouvrement de la Taxe de séjour communautaire de la CCPS sont identifiés en 2006. Sur une base estimée de
13 000 €, ils ne recouvreront que 10 000 € : 2 campings (Pb financiers) qui l’ont perçue ne la reversent pas5.
A noter la faiblesse des moyens de recouvrement d’office
12/02/2007
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
Syndicat Mixte de développement de la Vallée de la Drôme
15
1.2.2. Analyse de la répartition de la compétence tourisme et des ajustements nécessaires à la
mise en conformité pratiques/réalité
1.2.2.1- Le constat
Le territoire concerné qui est aujourd’hui celui du CDRA lequel est géré par le SMDVD, est le résultat d’une série d’événements qui
constituent son histoire et ont abouti au découpage géographique actuel6. Ce découpage, fruit de décisions démocratiques, ne correspond
néanmoins à aucune entité géographique ou culturelle fondée. Ce n’est pas un territoire « de mémoire » mais bien un assemblage de
communes, certes proches et liées, mais dont les affinités traditionnelles, géo-climatiques, historiques ou patrimoniales ne coïncident pas
obligatoirement avec ce découpage. On peut, de plus, observer que les deux « cornes » au nord et au sud du territoire ont des affinités
naturelles nettement plus marquées, pour l’une (Gervanne) avec le Vercors, pour l’autre (Bourdeaux –Saoû) avec la Drôme provençale.
Cette histoire, du point de vue du développement du tourisme, a induit dans un passé récent, des comportements et des décisions qu’il est
difficile d’apprécier, de mesurer et même de lister avec exactitude. Ce que l’on peut affirmer sans se tromper est que l’organisation territoriale
actuelle du tourisme en Vallée de la Drôme :
• Ne contribue pas à la meilleure visibilité du territoire de la part des touristes visiteurs,
• Ne permet pas la mise en place d’une politique publique du tourisme qui est pourtant désormais indispensable du double point
de vue des dispositions législatives et réglementaires actuelles et de l’intérêt de ce domaine désormais de plus en plus
stratégique que représente le tourisme.
• Génère beaucoup d’imagination, de dévouement, de militantisme et de bénévolat au niveau des OTSI sans pourtant convaincre
que le mieux possible soit fait aujourd’hui pour le développement touristique.
Ce territoire est actuellement composé par :
• 51 communes,
• 3 communautés de communes,
• 1 commune isolée : Crest, par ailleurs bourg centre, reconnu par tous comme point phare du contact avec les visiteurs (La tour
de Crest accueille 35.000 visites par an).
6
Réflexion relevée lors de la table ronde d’acteurs du 18 janvier : « l’intercommunalité a coupé en deux la vallée de le Drôme mais le touriste, lui,
ne se rend, heureusement, compte de rien».
12/02/2007
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
Syndicat Mixte de développement de la Vallée de la Drôme
16
1.2.2.2- Compétence(s) tourisme et liens contractuels entre collectivités et Offices de tourisme
Rappel des bases juridiques :
Une compétence partagée
La compétence tourisme est présentée comme une compétence
« partagée » :
1«horizontalement » entre secteur privé (marchand et non
marchand) et secteur public.
2« verticalement » au niveau de l’Etat et des collectivités
locales :
ƒ Région
ƒ Département
ƒ EPCI
ƒ Communes
3Et, depuis quelques années, avec d’autres entités de
territoire (Pays, PNR etc.)
L’article 1 de la loi Mouly (1992) repris par le Code du tourisme
précise : « L’Etat, les régions, les départements et les communes
sont compétents dans le domaine du tourisme et exercent ces
compétences en coopération et de façon coordonnées ».
Pour autant il n’est nullement question dans la loi de répartition
mais seulement de partage. En réalité c’est une compétence
« éclatée ».
12/02/2007
Cette absence de précision, admise par tous les observateurs, se
traduit :
• par un flou permanent donnant lieu à des interprétations
contrastées entre les textes du Code du tourisme, celui des
Collectivités territoriales et les divers textes réglementaires qui
paraissent régulièrement.
• par une urgence ressentie de plus en plus pressante à définir
très clairement la compétence et l’intérêt communautaire
touristiques.
• par une nécessité impérieuse de répartir nettement les diverses
fonctions à remplir entre les différents organismes en charge
du tourisme (OT/SI, CDT, CRT…)
Définition de la compétence tourisme.
A ce jour le terme même fait encore l’objet d’interrogations et de
recherche d’approfondissement.
La complexité de la démarche vient de ce qu’il n’existe pas au
sens de la Loi de « bloc » de compétence tourisme. De plus le
transfert de cette compétence étant lui-même facultatif, on
trouvera donc celle-ci aussi bien dans les compétences
obligatoires (notamment le bloc économique), optionnelles voire
facultatives parfois même éclatée entre plusieurs de ces niveaux de
compétences.
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
Syndicat Mixte de développement de la Vallée de la Drôme
17
Deux notions délicates à manipuler et fortement liées :
1 -La compétence tourisme
La compétence tourisme est à entendre au sens de capacité à
intervenir (légitimité) et non à celui de savoir-faire ou de fonction.
Encore faut-il, pour établir cette capacité à, avoir conduit en amont
une réflexion stratégique collective et préalable répondant à une
question fondamentale :
Compétence tourisme pour quoi faire ?
2 – l’intérêt communautaire touristique
Tout comme pour les autres compétences transférables par les
communes aux intercommunalités, il s’agit de définir précisément
par les communes membres, les compétences ou parties de
compétences qui seront transférés à l’EPCI (transférer un amas de
projets communaux hétérogènes n’est pas transférer une
compétence !).
Désormais, depuis août 2006, s’il n’y a pas eu de définition précise
de l’intérêt communautaire, c’est la compétence intégrale qui est
transférée aux EPCI.
Les domaines d’intervention touristique
Les domaines d’intervention touristique des collectivités découlant
des divers textes fondateurs, regroupent cinq fonctions
principales :
• L’accueil et L’information,
• L’animation,
• La promotion
• Les aménagements et équipements,
• Les études et statistiques,
Auxquelles peut s’ajouter dans certains cas, la commercialisation.
Pour les trois premières, il s’agit de notions très imbriquées, ce qui
les rend souvent indissociables et explique qu’elles constituent ce
que l’on nomme - improprement d’ailleurs - les « compétences
régaliennes » d’un OT.
-
C’est un exercice très ardu et demandant vigilance tant des
points de vue de la ligne de démarcation à établir entre ce qui
va relever de l’EPCI et ce qui demeurera aux communes, qu’en
raison des conséquences opérationnelles, juridiques et
financières qu’il implique.
-
L’évolution incessante du régime de l’intercommunalité ne favorise pas cette définition.
12/02/2007
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
Syndicat Mixte de développement de la Vallée de la Drôme
18
1.2.2.3. - Etat des lieux des compétences
Sur le territoire d’étude, ont été identifiées comme possédant tout ou partie de la compétence tourisme :
Collectivités
La Communauté de communes
du pays de Saillans (CCPS)
Définition compétence
Commentaires
Détient les segments de compétence suivants, placés
dans le bloc des compétences économiques obligatoires :
A travers la locution « soutien aux OTSI »,
on distingue clairement qu’on prend acte
de ce que ceux-ci sont considérés comme
préexistants à l’intercommunalité et non
comme son outil. Aucun jugement de
valeur de notre part, c’est le poids de
l’histoire, mais c’est un fait qui n’est pas
neutre face à la complexité de la situation
actuelle.
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Politique et actions de développement touristique,
Soutien aux OTSI du territoire,
Signalisation touristique,
Valorisation et gestion d’une maison forestière en lien
avec l’ONF.
Création, aménagement et gestion des zones
d’activités touristiques d’intérêt communautaire.
Dans le bloc concernant la protection et mise en valeur
de l’environnement sont évoqués la réhabilitation,
réalisation et entretien des chemins de randonnées dans
le cadre du PDIPR, domaine apparenté au tourisme.
La Communauté de communes
du Val de Drôme (CCVD)
Positionne dans le bloc obligatoire « économique » :
ƒ
ƒ
ƒ
12/02/2007
les zones touristiques d’intérêt communautaire,
les contrats de développement touristique intéressant
le territoire communautaire ou plusieurs communes,
les actions de développement des activités
touristiques.
Le fait de placer ces éléments dans ce bloc
de compétence, premier dans l’esprit du
législateur, présuppose l’importance que la
collectivité souhaite donner au secteur
touristique. La formulation manque de
précision mais on peut considérer que la
collectivité détient l’ensemble des segments
de la compétence tourisme. Il reste qu’elle
n’a pu faire accepter une taxe de séjour sur
son intégral territoire, taxe, par ailleurs
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
Syndicat Mixte de Développement de la Vallée de la Drôme
19
perçue par 12 communes (9 sur zone de
Bourdeaux et 3 sur zone de Saoû). Ce qui
pointe un élément de faiblesse dans
l’exercice et la précision des domaines de
la compétence touristique.
La Ville de Crest
Membre d’aucun EPCI, conserve la totalité de sa
compétence tourisme
La Communauté de Communes
du Crestois, CCC
Ne possède pas cette compétence qui reste acquise à ses
trois communes membres.
Une ambiguïté subsiste néanmoins dans le
point 7 de ses statuts, relatif au
développement local où est admis le
principe de contractualiser avec les divers
échelons territoriaux sur « les contrats
touristiques ».
Le SMDVD
Syndicat mixte dit « fermé » qui
a été crée dans le seul but de
gérer le CDRA de la vallée de la
Drôme.
Aucun transfert de compétences n’a été opéré vers lui.
Seule lui est « déléguée » celle de la gestion du CDRA
Cette clause est assez ambiguë car si elle
semble bien concéder une sorte de
délégation au SMDVD (et non un transfert
de compétence comme le suggèrent les
statuts), en l’absence de précision
concernant les conditions exactes de
contractualisation ponctuelle, limitée dans
le temps et dans l’objet, ne nous éclaire pas
sur la façon dont elle s’articule avec les
compétences des EPCI ou des communes.
Retenons en revanche que l’existence d’un
Syndicat mixte, qui plus est « fermé », sur
cette
zone,
offre
des
possibilités
intéressantes pour de futures solutions
12/02/2007
Dans le cadre de cette dernière, il a la possibilité
d’assurer la maîtrise d’actions transversales, en ce qui
concerne la promotion générale de la vallée de Drôme
(notamment dans le tourisme), et « le développement
touristique concernant l’ensemble du territoire du
CDRA ».
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
Syndicat Mixte de Développement de la Vallée de la Drôme
20
1.2.2.4 - Les collectivités locales et leurs OT/SI : des fonctionnements atypiques
Sur le territoire CDRA, 11 OT ou SI sont réputés organiser le tourisme avec des dimensions, des statuts, des prérogatives et des systèmes de
gestion et de fonctionnement pour le moins contrastés.
o
La Communauté de communes du Val de Drôme (CCVD) avec 36 communes possède 6 OT et 3 SI sur son territoire. Elle a
conventionné avec l’OT de Livron dans un sens qui octroie à ce dernier des missions relevant habituellement d’un Office
intercommunal de tourisme mais en partageant cependant ces missions avec l’OT de CREST….lequel n’est pas situé sur le territoire de
l’intercommunalité mais « gère » toutefois les secteurs de Gervanne et Roubion qui en sont membres …
Commentaire : Ce dispositif nous paraît peu convainquant et témoigne d’un certain embarras face à la présence de multiples OTSI
installés « de fait » sur le territoire. Cette « stratégie de contournement » ne nous semble pas la meilleure méthode pour clarifier la
situation et atteindre l’efficacité.
o
Les communes de la Communauté de communes du Crestois (CCC) versent une subvention à l’OT de CREST, ville pôle incontestée
du territoire… mais qui n’est pas membre de leur EPCI,
o
La Communauté de communes du Pays de Saillans (CCPS) a signé une convention d’objectifs avec l’OT du Pays de Saillans.
Commentaire : Les statuts de l’OT (très antérieur à la communauté de communes) consacrent ce dernier comme parfaitement
indépendant de la puissance publique ce qui paraît, aujourd’hui, difficilement conciliable avec l’orientation constante des
dispositions réglementaires depuis 1992 et, notamment les prérogatives des EPCI en matière de développement touristique…et de
financement de celui-ci.
o
La ville de Crest a signé une convention d’objectifs avec l’OT de CREST mais ne dispose d’aucun moyen (à part la coercition
financière !) pour imposer ses axes politiques de développement touristique.
On relève de nombreuses points de fonctionnement imprécis ou peu réguliers qui ne correspondent pas vraiment à ce qui est aujourd’hui
attendu d’une organisation touristique structurée.
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Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
Syndicat Mixte de Développement de la Vallée de la Drôme
21
En voici quelques illustrations non exhaustives :
ƒ
Parmi ces OTSI, 10 se sont regroupés en réseau informel qui est aujourd’hui fédéré en association (loi 1901) et de l’avis général le
travail qui est réalisé est plutôt de bonne tenue. Néanmoins, ce réseau ne tient sa légitimité que de lui-même et non des politiques
publiques qu’il est censé appliquer.
ƒ
Le onzième, l’OT du Pays de Saillans bien que situé sur le territoire d’une intercommunalité à compétence tourisme, membre du
SMDVD et territoire CDRA, travaille essentiellement avec le réseau des OT du pays Diois duquel il se sent plus proche en raison
même de l’histoire de ce territoire.
ƒ
8 communes du pays de Gervanne (CCVD) versent désormais une subvention à l’OT de Crest (19 communes en tout adhérentes), le SI
du Pays de Gervanne ayant cessé de fonctionner…
ƒ
On observe également que, dans tous les cas, existent des accords, entre OT et collectivités (communes ou communautés de
communes) ou des outils « résiduels » (SIVOM), aux termes desquels, des subventions publiques sont versées aux OTSI pour des
missions plus ou moins bien définies. Ainsi, l’OT de Bourdeaux perçoit - il une subvention égale à la Taxe de Séjour levée par les
communes membres du SIVOM de Bourdeaux (ce dernier regroupant 9 communes n’a pas lui-même de compétence tourisme) tandis
que l’OT de Saoû perçoit une subvention de la part de trois communes qui lui reversent intégralement la Taxe de Séjour qu’elles
perçoivent assortie d’un complément7.
ƒ
On a aussi parfois du mal à distinguer ce qui est de l’ordre des subventions versées et ce qui relève de l’ADHESION à tel ou tel OT
de la part de telle ou telle commune. Or, la loi permet l’un ou l’autre mais absolument pas les deux.
Enfin, les conventions d’objectifs conclues entre les collectivités et les OT empruntent à des formules standard qui ne correspondent pas
toujours exactement ni aux pratiques réelles, ni aux modes de délégation de compétences prévus par les textes actuels.
On peut se demander ce qu’il en est, à ce stade, de l’exercice de la compétence touristique intercommunale ?
ƒ
7
Rappelons que cela est possible par le fait que la CCVD à laquelle elles appartiennent a, pour l’instant, renoncé à la mise en place d’une
Taxe de Séjour sur son territoire par absence de consensus suffisant sur ce point…
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Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
Syndicat Mixte de Développement de la Vallée de la Drôme
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CONCLUSION :
La situation actuelle est le résultat d’une accumulation de dispositions prises en réaction à divers éléments de nature diverse.
Parce que les OTSI étaient, dans plusieurs cas, antérieurs à l’organisation de l’intercommunalité, les deux systèmes ont eu tendance à croître
indépendamment l’un de l’autre, parfois de façon divergente l’un par rapport à l’autre, notamment en l’absence de choix directif fort, exprimé
dans les intercommunalités dès leur création face à l’enjeu du tourisme.
« La nature ayant horreur du vide », on est désormais en présence d’une organisation d’OTSI associatifs, se positionnant hors de toute
influence du politique afin d’émanciper le champ touristique des blocages inhérents au découpage administratif dessiné par les
intercommunalités.
Le problème est préoccupant car, désormais, en 2007, la légitimité de l’organisation touristique publique est de plus en plus clairement
conférée par les textes8 aux collectivités locales qui ont à charge de financer son développement.
Or que constate-t-on à l’examen du fonctionnement de ce qu’il faut bien aujourd’hui considérer selon la loi comme les outils des politiques
publiques que sont les OTSI ?
1Aucun d’entre eux ne relève directement ou indirectement d’une collectivité locale sous forme de SPA, SPIC, ou
EPIC).
2Tous sont constitués en association loi de 1901 et, par conséquent :
ƒ Soumis à la politique de leur seul conseil d’administration,
ƒ Sans autre lien fonctionnel avec les institutions, qu’une convention d’objectifs, généraliste et peu précise. Le
risque est fort de glisser hors du champ des orientations des élus.
ƒ Très peu de socioprofessionnels sont membres de ces OT qui, de ce fait ne les représentent que partiellement,
3Les collectivités expriment de façon plus ou moins audible qu’elles ne comprennent pas forcément le
fonctionnement de leurs OTSI tout en reconnaissant simultanément qu’elles -mêmes ont peu mesuré jusqu’à ce jour
le niveau de l’enjeu de leur développement touristique.
On peut être d’ailleurs surpris de constater un tel état de fait sur le plan touristique, notamment quand on examine la proposition de candidature
conjointe avec le pays Diois au projet régional Pôle d’Excellence Rurale « Biovallée© ». Le dossier de candidature présente une situation
« idyllique » de collaboration efficace, déjà ancienne entre les différentes entités du territoire que l’on imaginerait sans trop de peine pouvoir
s’appliquer à l’organisation touristique pour peu que cet enjeu soit évalué de la même manière de part et d’autre et que soit partagé le
diagnostic.
La recherche de solution passe donc avant tout par une évaluation solennelle, proclamée et assumée du niveau exact que les élus
entendent donner à l’enjeu touristique en Vallée de la Drôme.
8
Surtout depuis les lois d’août 2004 à avril 2006 et les décrets et circulaires qui les ont précisé.
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Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
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1.3 LES AXES DE DEVELOPPEMENT
1.3.1 Actualisation des pistes de travail identifiées en 2003
Constat 2003 TAM’S Consultants
Hébergements
Importance de l’offre non classée : locatif et
chambres d’hôtes hors label
Faiblesse des lits hôteliers et d’une façon
générale surnombre de lits plein air
Restauration
Faible valorisation des produits du terroir
Couverture du territoire et ouverture à
l’année aléatoire
Activités et loisirs
- Concentration des manifestations et
festivals en été
- Faiblesse des propositions de loisirs
spécifiques pour les enfants
- Pas de cohérence affichée dans les sites
de visites et curiosités annoncées
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Pistes de travail
Actualisation des enjeux
Incitation au classement et à la montée en ¾ Lisibilité de l’offre
gamme
¾ Démarche collective
¾ intégration des nouveaux opérateurs
touristiques (en particulier étrangers) –
risque de désagrégation
Développer HLL et inciter le développement Limite des capacités d’accueil hors saison
de l’hébergement rural
d’été et choix de gamme extrêmement réduit.
Exemple tourisme d’affaire et offre VRP.
Inciter au classement et à la création d’une
hôtellerie polyvalente toute l’année
(un hôtel 2** travaillant les clientèles affaires,
passage et séjours) ou résidence hôtelière.
Des progrès depuis 2003 ?
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
Syndicat Mixte de Développement de la Vallée de la Drôme
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Organisation touristique
Trop d’offices et un
aléatoire
Office de pôle CREST et réseau de points Une réflexion de fond, préalable à tout
schéma de développement à l’échelle de la
fonctionnement infos chez des prestataires ouverts à l’année
vallée de la Drôme.
On est confronté aux limites d’un
fonctionnement « au fil de l’eau » sans base
politique, juridique et financière solide. (Cf.
Points précédents)
Signalisation
Borne d’information aux entrées du territoire
CREST nœud des flux de la vallée de la
Drôme,
Fiabilité des informations pour le hors saison
Internet
Mise en œuvre d’un schéma de signalétique
pour l’ensemble des activités à partir de
l’identité visuelle définie (cf. étude marketing
territoriale)
Structurer l’offre et l’information en fonction
des pratiques des clientèles et des saisons
1.3.2. Les projets en cours sur le territoire SMDVD
Depuis 2003, le territoire a également progressé dans un certain nombre de domaines et en particulier dans l’affirmation d’une candidature
Pôle d’Excellence Rural avec le Diois. Ce programme s’intègre dans la réflexion sur le développement touristique et nous éclaire sur la
volonté politique d’un développement durable.
Î Ecotourisme et PER Biovallée ©
Dans le projet de candidature le développement de l’écotourisme est cité au titre des objectifs convergents (VDD et Diois)
On note par ailleurs dans les projets identifiés : écocabanes de l’ONF (Retrouvance©) et les gîtes HQE dans l’ENS Forêt de Saoû portés par le
Conseil Général.
Deux axes plus larges nous semblent à intégrer dans cette réflexion :
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Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
Syndicat Mixte de Développement de la Vallée de la Drôme
25
-
favoriser l’émergence d’une offre d’hébergements écotourisme en relayant au plan local les différentes procédures mises en
œuvre : éco-camps, écogîtes, label vert….. , en apportant un accompagnement technique voir financier aux structures qui
souhaitent s’engager, en mettant en place une promotion spécifique sur le territoire en lien avec Biovallée©
organiser une offre de tourisme de découverte scientifique et technique autour des 2 filières du PER PPAM et écoconstruction,
bio-énergie et filière bois.
Sur le tourisme de découverte, la volonté de construire une vitrine professionnelle étant affichée dans le PER, il n’est pas difficile d’adapter
cette vitrine à des visites grand public. Des circuits ou programmes de voyage pourraient ainsi associer :
- la gestion de la rivière à travers quelques lieux et site phare (pôle ressources maison de la rivière)
- Les PPAM et l’agriculture bio : accueil sur des exploitations, visite d’entreprises, ateliers pédagogiques….
- L’éco-construction : des chantiers, des visites commentées de réalisations des stages de formation pour amateurs……
- La filière bois, la gestion de la forêt (retour au point de départ avec la rivière et son bassin versant….)
Î La maison de la rivière Drôme à Allex : pôle structurant de la thématique rivière Drôme
Sur le site de la maison des Ramières et de la réserve naturelle, la CCVD aménage un pôle d’interprétation et de découverte
nature à la hauteur des attentes des clientèles et de la notoriété rivière Drôme.
Le positionnement DROME RIVIERE SAUVAGE D’EUROPE, place ce nouvel équipement comme un lieu ressource ayant
vocation à rayonner et à diffuser sur l’ensemble de la Vallée.
10 000 visiteurs estimés, une crédibilité scientifique et pédagogique forte, ouverture en 2008.
Des offres concertées seront naturellement appuyées sur ce centre ressource, indispensable pour concrétiser cette thématique :
des parcours en vélo, à pied, en train, pour « vivre la rivière sauvage d’Europe », prolongeront la visite du site et la médiation
scientifique apportée (sous forme ludique).
Î Le train vecteur touristique :
A l’initiative de la SNCF, la valorisation de la ligne TER Livron Die (et au-delà…) en tant que ligne touristique est engagée : l’édition dès 2007
d’un premier document par la SNCF présentant les offres disponibles au départ de chaque gare est une première étape destinée à concrétiser
le partenariat SNCF/Offices de Tourisme.
Le potentiel de développement de produits autour du train est très important :
ƒ un parcours remarquable, des haltes à valoriser
ƒ des offres sans voitures à travailler avec les acteurs : courts séjours en vélo, à pied, à cheval, combinaison d’activités….
ƒ des produits journées à élaborer et à vendre (en lieu et place des excursions bus) à de nouveaux seniors…..
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Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
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26
Ce projet représente un grand chantier à conduire collectivement, qui est un très bon exemple de l’organisation indispensable à l’échelon de
la vallée pour exploiter de façon crédible et professionnelle ce type d’opportunité.
Î La tour de Crest, aménagement du bâtiment d’accueil :
Un projet important de création d’un nouveau bâtiment d’accueil pour la tour de Crest est également inscrit dans le cadre du PER. Ce projet
prévoit l’accueil de séminaires et de congrès qui viendrait étoffer l’offre tourisme d’affaire du territoire.
Î Le site Ciment VICAT :
Projet citée pour mémoire (en gestation et présentant des difficultés certaines, le propriétaire du site restant les ciment VICAT).
Un patrimoine foncier très important, très bien situé, offrant un accès sur la forêt de Saoû, ce site recèle des potentiels importants pour un
projet de tourisme de découverte (cf. Etude MEDIEVAL), à ne pas perdre de vue.
L’expertise rapide de ces projets (non-exhaustive) nous permet de valider que des contenus de qualité, fortement légitimes restent à valoriser.
Ces ressources correspondent parfaitement aux tendances de « voyager autrement ».
La question à résoudre pour le territoire SMDVD en particulier est celle de savoir : qui coordonne et pilote une organisation ambitieuse de
l’offre ?
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Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
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1.3.3 - Les Axes de travail validés
Au cours du diagnostic nous avons actualisé un certain nombre d’axes de travail qui sont à croiser avec les orientations du volet tourisme du
CDRA : cette grille constitue une première classification des projets potentiels du territoire.
Axe 1
Axe 2
Villages perchés et
patrimoine bâti
Equipements
structurants
Pôles touristiques
majeurs
Qualification de l’offre Mise en tourisme offre • Tour de Crest
culturelle
• Maison de la
Rivière
•
Mise en place de
produits familles
Sentiers ludiques
Animations
Axe 3
Axe 4
Pôles nature et plein air
Déplacements doux
Activités de pleine nature Epine dorsale TRAIN
touristique
•
•
•
Train
Omblèze
Saoû
Les Ramières
PDIPR
Circuits cyclos
Escalade
Réseau de sites :
Des prestations à
produits et journées programmer toute l’année
découverte
Axe 5
Filière équestre
Haras nationaux à
Crest
+ Vélo
+ PDIPR
+ équestre ?
Projet VICAT ?
Communication
Inter modalité
Séjours sans voiture
Cf Grand Sud à
Eyzahut
Drôme à cheval
Tourisme et Handicaps
Transversal : Identifier et qualifier les prestations accessibles, les mettre en réseau, communication ciblée
ECOVALLÉE décliné pôle d’excellence ECOTOURISME ?
Organisation locale du tourisme
12/02/2007
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
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28
1.4 SYNTHESE DIAGNOSTIC ET ENJEUX
1.4.1. Synthèse du diagnostic :
Un territoire sous influence :
Après la période de déclin industriel, aujourd’hui la dynamique économique du secteur Vallée du Rhône bénéficie aussi au territoire :
ROVALTAIN, Biovallée, projet Grand site Rhône Alpes, une onde de pénétration qui a des impacts sur la population, sur les emplois et
l’aménagement de l’espace …..
Dans cette logique le tourisme est considéré, attendu, souhaité comme un liant, une mise en lumière, une mise en scène : une vitrine et une
image du territoire.
Pour certaines zones moins perméables aux effets de la dynamique économique (encore qu’il faudrait y regarder de plus près, par exemple
sur l’évolution du foncier…), le tourisme en revanche peut constituer un pilier de l’économie locale dans une forte imbrication avec
l’agriculture.
POINTS FAIBLES
A partir d’une offre touristique diffuse et relativement faible (tant en termes de capacités d’accueil que de propositions d’activités et de
loisirs), on cumule les handicaps d’une absence de fiabilité et d’une
absence de lisibilité :
- Classement et valorisation des hébergements
- Mise en réseau et dynamisation des lieux de visites
- Professionnalisation des prestations accompagnées et guidées Autant de lacunes qui font qu’au final si plusieurs prestataires sont
très performants, collectivement on n’est pas en capacité d’apporter
POINTS FORTS
Une zone rurale active et dynamique :
ƒ ce n’est pas un territoire artificiellement administré pour
le tourisme
ƒ Des opportunités de projets structurants (publics et
privés9) sont crédibles (centre aqua-ludique, hôtellerie)
L’accessibilité :
ƒ la vallée de la Drome présente une bonne accessibilité à
partir d’un bassin de proximité important. En dehors du
réseau routier, l’atout de la ligne de train doit être
9
Bien distinguer ce qui relève de la puissance publique de ce qui relève de l’initiative privée :
On ne se trouve pas dans un territoire en péril où les collectivités devraient se substituer à l’initiative privée.
12/02/2007
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aux clients les outils et les réponses adaptés pour leur organisation
de courts séjours par exemple.
valorisé. Pour les courts séjours, le choix de la destination
en fonction de sa proximité va devenir prépondérant et
donner un avantage concurrentiel à la région vallée de la
Drôme vis-à-vis de destination plus au sud.
Cette vision est relativement obstruée par le poids des clientèles
campings, entreprises touristiques dynamiques et performantes qui
développent une activité saisonnière pérenne et constituent notre
plus gros volume en capacité d’accueil marchand.
Hétérogénéité et dispersion des moyens des OT/SI
12/02/2007
ƒ
-
le relief varié permet des possibilités de pratiques
diversifiées pour un large public (on peut trouver tous les
niveaux en terme de rando pédestre ou cyclo)
la diversité de l’offre :
ƒ bien que l’offre ne soit pas pléthorique elle est
équilibrée : des visites culturelles, des sites attractifs et
grand public, des activités sportives, une découverte
nature, terroir, tourisme industriel….
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
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MENACES
OPPORTUNITÉS
Les paysages et l’ambiance « qualité de vie » sont le socle de Position géographique stratégique dans les 10 ans à venir, en
l’attractivité du territoire tant pour ses nouveaux habitants que pour fonction des tendances prospectives :
les clientèles touristiques10. Un fort développement économique
peut-il conduire à une concurrence au niveau de la gestion des
ƒ Raccourcissement et diminution des déplacements en voiture
paysages et l’occupation de l’espace ?
ƒ Augmentation des loisirs et courts séjours de proximité
immédiate
Une forte proportion de nos clientèles été sont attirées par la qualité
ƒ Stagnation des budgets vacances
des campings et par la présence de l’eau. Cette clientèle, où les pays
d’Europe du Nord sont fortement représentés, ne va-t-elle pas Opportunité de bonifier les atouts proximité et accessibilité en
évoluer ?
musclant l’offre, en la structurant, en la mettant correctement en
- Moins de longs déplacements en voiture
marché.
- Problème d’eau et de la faible attractivité de la saison d’été si
rivière sèche
On possède une multitudes de niches à travailler de façon fine :
Glissement de l’activité vers une économie rentière plus que
productive, tourisme non-marchand ultra majoritaire…
escalade, canyoning, parapente, ….)
Î 11 guichets qui présentent une vitrine disparate et en boutique pas beaucoup d’assortiment ni de stocks de prestations et produits
touristiques fiables et disponibles toute l’année. Le tourisme fonctionne aujourd’hui soit sur des filières fortes et très structurées (les
campings avec offres intégrées) soit sur du « sur-mesure » (Produits SAFRAN qui prouvent qu’avec une logistique, on est capable de
proposer des produits commercialisables).
10
Etude clientèles Vallée de la Drôme en 2001 Observatoire du tourisme CDT : les 3 points forts sont paysages, climat, calme – mots clés qui caractérisent
la région : beauté, calme, ensoleillée
12/02/2007
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
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1.4.2 ENJEUX de l’organisation du tourisme
Constat : Une organisation touristique complexe et morcelée qui ne doit pas durer….
•
Sentiment que collectivités et OTSI se développent indépendamment les uns des autres.
•
ABSENCE de ligne directrice sur les objectifs tourisme au niveau du territoire SMDVD - CDRA.
•
Crainte de modifier l’existant qui se traduit par l’empilement de dispositions hétérogènes.
•
difficulté politique de reconnaître les missions de pôle assurées par l’Office de CREST (reconnues par les acteurs et par les visiteurs)
Malentendu, ambiguïté, entre des déclarations d’intention et la réalité : nécessité de s’entendre sur l’ENJEU tourisme
L’organisation du tourisme est un enjeu stratégique et passe par :
- Une prise en compte politique de la réalité de l’activité touristique et de la chaîne des fonctions touristiques nécessaires pour
que ça marche bien (être d’accord sur les enjeux)
- La définition d’un projet de développement coproduit par les pouvoirs publics et acteurs économiques (cf candidature PER)
- Une structure pérenne de pilotage du projet
Partant des potentiels et opportunités certaines, il faut clairement poser comme préalable à une stratégie de développement touristique :
ƒ
La nécessité de se mettre en ordre de marche à l’échelle du territoire MINIMUM de pertinence touristique Vallée de la Drôme ,
ƒ
La nécessité de composer efficacement et d’égal à égal avec nos partenaires du Diois pour assurer la cohérence DE CE QUI RESTE LA
DESTINATION TOURISTIQUE POUR LES TOURISTES (et pour les acteurs) VALLÉE DE LA DRÔME - DIOIS11
11
L’exemple du DIOIS : La communauté de communes a la compétence tourisme, l’association du réseau des OT/SI devient OTI la CCPD instaure
la taxe de séjour au réel. Les associations perdurent pour le volet animation local qui reste aux communes
Les salariés sont tous transférés à l’association : 5 salariés à Die + antennes conservées.
Dans cette nouvelle configuration se pose le pb de la participation de l’OT du Pays de Saillans hors CCPD ?
12/02/2007
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
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Dans l’absolu, ces pré requis nous conduiraient à la démarche suivante :
OFFICE INTERCOMMUNAUTAIRE DE TOURISME (OIT)
DE LA VALLÉE DE LA DRÔME
OFFICE DE TOURISME INTERCOMMUNAL (OTI)
DU DIOIS
Concertation destination Vallée de la Drôme - Diois
Le réseau des OT/SI (trop nombreux, de niveau disparate et dispersant leurs faibles moyens dans des missions trop nombreuses) n’est que l’un
des aspects du problème à résoudre :
• S’ils assument, en aval, l’accueil et de l’information des visiteurs, ils ne sont pas investi de toutes les missions relevant du champ de la
compétence tourisme et les fonctions d’animation des acteurs, de structuration de l’offre (pour ne citées que celles-ci) ne sont pas
assurées12.
• Qui en amont est en charge aujourd’hui de la politique du tourisme ?
Aujourd’hui, si les collectivités décident d’aménagement ou d’équipements qu’ils jugent pertinents et à même de générer de la fréquentation
touristique, et si les structures privés développent leurs activités et créent de nouvelles offres pour s’adapter « au fil de l’eau » à la demande, il
n’y a pourtant pas de concertation et de convergence des efforts autour d’un projet commun. Il nous faut :
-
-
12
Le projet
Le chef d’orchestre et les responsables identifiés à chaque maillon de la chaîne des fonctions touristiques
Ensuite seulement, en front office, un réseau de points d’accueil et une diffusion optimale de l’information
Voir annexe 4 : tableau des fonctions touristiques
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1.4.3 - ENJEUX de développement
Rappel du constat :
La Vallée de la Drôme a aujourd’hui un potentiel de développement économique réel (cf. étude DIAPO) :
ƒ On pourrait se passer du tourisme, ce n’est pas un passage obligé, ni une question de survie.
ƒ Le tourisme pourrait n’être qu’un faire-valoir du territoire, garantissant à la population présente et aux nouveaux habitants, une qualité
du cadre de vie et un espace de loisirs de proximité. (Pas d’impact sur le PIB, consommation interne)
Nuances : ce constat médian ne rend pas compte des réalités des territoires excentrés (Roubion et Gervanne) où la cohésion du tissu local est
encore appuyée sur la complémentarité agriculture-tourisme. Ces zones sont néanmoins, comme la vallée, susceptibles de bénéficier d’une
pénétrante de développement exogène (dans une moindre mesure et principalement sur les aspects fonciers).
On peut également choisir le tourisme comme activité porteuse de cohésion pour le territoire et permettant précisément de diffuser une
marque de territoire homogène et forte entre vallée et arrière pays. A condition d’adosser le développement à des notions de qualité et de
solidarité (valoriser au mieux les ressources des territoires les plus difficiles). L’excellence du territoire (Biovallée) s’applique aussi au
tourisme.
Un territoire en situation de choisir son modèle de développement (ce qui est un privilège) :
A - Modèle classique : on attire des entreprises, toutes les entreprises, on veut des marques et des enseignes nationales (comme partout), et on
banalise le territoire. La place laissée au tourisme est celle du faire-valoir auprès des entreprises à attirer : de l’accueil pour leurs clients, pour
leurs cadres et salariées à faire déplacer….
Eléments phares du projet au plan touristique : un ou des hôtels de chaîne (à attirer comme les autres activités), un centre aqua-ludique ayant
une double fonction loisir et tourisme.
B - Modèle inspiré par la candidature BIOVALLEE :
Le développement économique est maîtrisé et choisi, on gère les espaces et les ressources du territoire en sélectionnant les projets
compatibles avec la finalité et l’éthique de développement BIOVALLEE.
Le tourisme peut et doit prendre toute sa place et s’épanouir dans tous les interstices du territoire : aussi bien les espaces laisser pour compte,
que les espaces préservés à valoriser comme patrimoine bien commun.
Toutes les niches de clientèles sont travaillées dans une approche raisonnée : on privilégie la qualité à la quantité.
L’activité touristique n’est pas prépondérante en volume de chiffre d’affaire mais le tourisme est un élément fort (et visible) du positionnement
BIOVALLEE, facteur indispensable de rééquilibrage de l’image du territoire.
Par la communication et la promotion d’un tourisme doux, respectueux différent, on construit une identité de territoire (très fortement
imbriquée avec celle du Diois, de fait)
12/02/2007
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
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Entre les 2 modèles : une version médiane existe. (C’est un peu l’absence de choix marqué de développement aujourd’hui et que l’on
pourrait améliorer en affichant des priorités de développement sectorielles)
C -Développement touristique classique (la recette du développement qu’on appliquerait partout) : patrimoine, découverte terroir et savoirfaire, activités de plein nature et site naturels remarquables… Sans fil conducteur particulier et sans marque de territoire forte.
Il s’agit, au stade des enjeux de la stratégie tourisme, de fixer le niveau d’ambition et d’exigence pour la place du tourisme dans le
développement et on ne peut pas déconnecter cette réflexion du choix du modèle de développement.
3 perspectives PROJET
3 niveaux d’implication de la
puissance publique
3 options d’organisation
Le développement économique pilote.
Pas de politique de développement touristique
spécifique
Priorité loisirs, cadre de vie.
Soutien au secteur privé (comme autre
secteur d’activité)
Réseau OT
Peu d’implication
Développement touristique concerté
Implication des collectivités sur des axes
autour des piliers : patrimoine – nature – savoirprioritaires
faire
Approche par objectifs
Pôle d’excellence tourisme durable
ECOVALLÉE
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Office de «pôle» et 2 OTI
Implication forte sur tourisme durable
Office Inter-communautaire du Tourisme
enjeu prioritaire pour image et identité du
OIT
territoire
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0ption
Descriptif
1
On optimise l’existant et on donne une
légitimité au réseau des OT.
On change peu de choses. Il est souhaitable que l’OT
de Saillans, entre dans le réseau VDD.
2
On investit l’OT de CREST comme
OT de pôle « à caractère
intercommunautaire » avec des fonctions
précises.
•
•
Contrainte juridique
Deux OTI à vocation intercommunale
(Saillans et Livron)
• l’OT municipal de Crest
Quelques OT deviennent des satellites
thématiques de l’OTI CCVD.
3
Un OFFICE INTERCOMMUNAUTAIRE DE Se doter des moyens en rapport avec les dispositions
TOURISME
légales : meilleure efficacité pour atteindre un objectif
de développement touristique ambitieux.
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Î dissocier réseau et les OT
Î l’OT de Crest demeure associatif.
Î pérenniser le SMDVD pour le
portage d’un EPIC
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Questionnement de l’étape 1 :
Î Place du tourisme sur le territoire ?
• Peut-on décliner un axe éco-tourisme inscrit pour mémoire dans la candidature PER Biovallée ?
Î Place du territoire dans l’environnement touristique ?
Î Degré d’intégration territoriale envisageable ?
• Le postulat de la définition d’un schéma de développement est de désigner une structure de pilotage pérenne : aujourd’hui le
SMDVD a une durée de vie déterminée …. ?
Î Niveau d’ambition pour le tourisme dans un modèle de développement ?
Î Comment souhaite-t-on agir ensemble sur le développement touristique ?
• Quel chantier est-on prêt à conduire ensemble au niveau du SMDVD ? Dans le cadre du CDRA et au-delà ?
Î Calendrier projet politique ?
• Quelles actions peuvent être engagées concrètement avant le renouvellement des équipes municipales ? De quelle façon les
acteurs professionnels doivent ou peuvent-ils êtres associés à la réflexion selon le calendrier ?
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Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
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ANNEXE 1 : Taux d’occupation des hébergements marchands
Fréquentation des hébergements marchands par zone touristique (Drôme)
Drôme des collines
Royans Vercors
Valence et sa région
Vallée de la Drôme Diois
Drôme Provençale
Hôtellerie
Hôtellerie de plein air
Gîte de France
Chambres d’hôtes
Hôtellerie
Hôtellerie de plein air
Gîte de France
Chambres d’hôtes
Hôtellerie
Hôtellerie de plein air
Gîte de France
Chambres d’hôtes
Hôtellerie
Hôtellerie de plein air
Gîte de France
Chambres d’hôtes
Hôtellerie
Hôtellerie de plein air
Gîte de France
Chambres d’hôtes
Taux d’occupation 2005
45,6%
26,3%
47,3%
26,4%
36%
20,7%
33%
Evolution 2004 / 2005
+1,0%
-1,6%
+7,0%
+1,0%
+2,0%
-4,2%
+1,3%
53,6%
31,5%
68,7%
-0,7%
-9,0%
-1,0%
45%
32,6%
35,6%
48,5%
45,0%
Hiver : 35,3%
Eté : 56%
32,0%
32,6%
Hiver : 18,4%
Eté : 55,3%
41,4%
+3,4%
+0.6%
+0.7%
+7,5%
+2,9%
+1%
-5,2%
+13,2%
Données : bilan CDT 2005
12/02/2007
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
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ANNEXE 2 : Eléments d’analyse de fonctionnement des OT
CREST : C’est l’OT central de la zone d’étude, la ville de CREST représentant avec sa tour (35.000 visiteurs).Il comptabilise 23.200 visiteurs et
joue un rôle pivot à la fois pour les touristes mais aussi pour le réseau des OT dont il assure en quelque sorte la tête de réseau . Il regroupe
19 communes adhérentes (dont les 8 communes « orphelines » du SI de Gervanne) ainsi que les 3 communes de l’EPCI du pays crestois qui
ont conservé la compétence tourisme. Cet OT compte un certain nombre de professionnels directement adhérents à son association. Il a
réalisé un schéma local de tourisme. Les relations avec la ville de CREST mériteraient d’être renforcées dans la mesure où existe seulement
une convention d’objectifs.
LIVRON : Cet OT dispose actuellement d’une mission de la part de la CCVD qui lui confère des prérogatives d’animation des autres OT de
l’EPCI. Avec 16.000 visiteurs, il affiche le deuxième chiffre de fréquentation de la zone. De par sa position géographique,il constitue une
porte sur la vallée de la Drôme. Son activité en direction de la population locale est importante (billetterie en particulier).
BOURDEAUX : OT du pays de Bourdeaux se dit plus tourné vers Dieulefit et le sud de la Drôme (Drôme provençale).
Cet OT « dépend » (dans quels termes ?) d’un SIVOM regroupant 9 communes du pays de Bourdeaux, membres par ailleurs de la CCVD.
Ces communes perçoivent leur Taxe de séjour propre et l’OT reçoit cette TS par reversement intégral.
Fréquentation 8000 personnes.
Missions : Missions type et élargies (réservations, dégustations de produits régionaux etc.)
L’OT souhaiterait faire plus de développement local pour se rentabiliser (risque de débordement de sa mission d’OT ?)
A établi une complémentarité avec OT de Saoû car c’est le même bassin de vie et les mêmes thématiques demandées par les clients (sports
de plein air).
Considère qu’il manque de sentiers VTT et de sites labellisés VTT. Les boucles cyclo progressent grâce à la Drôme à vélo.
Vœux de cet OT :
ƒ Développer le tourisme et le handicap,
ƒ Faire perdurer le réseau des OT
ƒ Elargir beaucoup ses activités hors saison estivale.
2
SAILLANS (Renseigements Cdc): Le canton de Saillans appartient à l’histoire de l’ancien Syndicat d’aménagement du Diois et à
l’époque des Districts cantonaux. Districts : Saillans et Die.
Le Pays de Saillans est une CC se considérant « territoires passerelle » entre la vallée de la Drôme et le Diois.
Une certaine vision du tourisme mais des habitants à former et à sensibiliser. Il existe un Taxe de séjour au réel soit 12.000 € annuels
(système Carte d’hôte)
Il semble exister entre CC et OT (ass.L.1901) certaines incompréhensions car la CC entend conserver certaines prérogatives tourisme pour
« démontrer » son action aux habitants.
L’OT va fêter ses 50 ans et paraît une institution difficile à bouger. L’OT commercialise des produits (autorisation administrative ?)
12/02/2007
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
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Pas de Village Perchés labellisés sur la communauté de communes de Saillans (bien qu’il y en ait plusieurs très beaux !). La CC est très
preneuse du label jugé ici comme fédérateur et porteur.
La CC n’a pas donné sa réponse pour adhérer à l’association des OT.
Elle adhère à l’idée d’un OT de pôle avec antennes thématiques dont une à Saillans sur patrimoine, savoir faire et nature. Pour mémoire, ici
est le berceau de la Clairette (musée de la Clairette) et 1/3 de l’AOC est sur Saillans (Vercheny, Aurel et Barsac).
Par
ailleurs,
les
contreforts
de
la
forêt
de
Saoû
sont
sur
Saillans
(La
Chaudière,
les
3
becs).
La CC se sent très proche de Die car il y a convergence sur ce secteur des loisirs et au niveau logique de territoire. L’OT appartient au réseau
des OT du Diois.
Les responsables de la Communauté de Communes expriment le sentiment que l’action touristique risque de « gripper » si on continue avec
ce type d’organisation actuelle.
DROME VEORE : Contexte particulier, l’office est intercommunal mais avec Beaumont les valence, Beauvallon, Montoison (seule commune
adhérente CCVD). Ancrage naturel dans la Vallée de la Drôme, renforcé par le partenariat noué avec les autres offices.
3 points d’accueil information en roulement sur Trois communes : 3 à 4000 clients reçus par an. Se considère également comme porte d
‘entrée de la Vallée de la Drôme. Rôle important d’animation locale.
LORIOL : Affichant 2500 visites en 2006 pour son OT, Loriol est situé près de la nationale 7 sortie d’autoroute est une étape avec le plus
grand hôtel de la Drôme (64 chambres) peu d’activité touristique réelle en dehors du musée de l’insolite (visite dont l’intérêt vient du
personnage).
MIRMANDE : Ouvert du 15/04 au 15/10, 5600 Visiteurs. Forte implication culturelle : organisation d’expositions de peinture et sculpture
dans la chapelle Sainte Foy (location par la mairie avec bcp de difficultés de concilier les usages) ainsi qu’un partenariat avec l’école des
beaux arts et la conservation départementale.
Un circuit jeu enfants existe en périphérie du village (réalisé par Chasse-cours et Mandragore) Un guide passionné (mais sans diplôme ni
permis de conduire) propose des visites captivantes du village.
SAOÛ : L’OT de Saoû est porté par trois communes qui perçoivent la Taxe de Séjour et la reverse intégralement à cet OT + une subvention
supplémentaire.
Le secteur est spécialisé sur les sports de pleine nature, grimpe surtout. Clientèle de grimpeurs et de randonneurs avec une approche
thématisée « plein air ». L’OT regrette un manque de professionnels du VTT (loueurs et accompagnateurs) alors qu’il y a un créneau sur la
zone.
Les campings sont majoritaires avec clientèle belge très intéressante.
Mêmes remarques en général que l’OT de Bourdeaux.
Ces deux OT sont organisateurs de manifestations genre marché de Noël pour animation locale et grande proximité ou la foire aux fruits
d’hiver.
12/02/2007
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
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A retenir : Saoû est un pôle important d’escalade (500 voies sur la forêt de Saoû) d’où une idée de destination d’inter saison et de farniente en
été sur les campings.
Patrimoine : villages perchés avec circuit autonome autour du village et labellisation VP de la CCVD .
Il faut néanmoins rafraîchir le concept et le produit.
Egalement restauration de la chapelle St Jean (bientôt 9e centenaire)
L’OT marque par ailleurs un manque criant de culture tourisme de la part des élus et habitants.
Ainsi qu’un souhait précis en matière de tourisme en handicap.
Avec Bourdeaux, ces OT envisagent des actions transversales avec le pays du Diois.
Saoû réédite sa plaquette OT en collaboration avec le CG26.
Vœux de l’OT :
ƒ Pérenniser l’emploi aidé actuel,
ƒ Développer la forêt qui est devenue départementale parce ce que les gens d’ici se sont battus pour qu’elle le devienne,
GRANE : Avec 1500 clients reçus en 2006 et une ouverture à l’année depuis qu’un poste emploi jeune est créé, on peut s’interroger sur la
justification de cet accueil permanent et cela même s’il existe une importante demande pour le site VTT et la randonnée pédestre. Par
ailleurs, la réalisation du théâtre de verdure est en cours et une visite guidée du village est proposée par l’OT tous les jeudis en été.
PUY ST MARTIN : non rencontré. Par un entretien téléphonique, le Président s’interroge sur la participation au réseau Vallée de la Drôme,
étant de façon fonctionnelle plus lié à Montélimar et Dieulefit.
ALLEX : Ce SI tourne intégralement avec des bénévoles qui assurent une ouverture tous les matins toute l’année. Ils organisent également
manifestations et brocantes. Même remarque que pour GRANE.
GERVANNE : Fermé
12/02/2007
Elisabeth HAUWUY Consultante – ITEC Jean-Pierre MONTEILS
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ANNEXE 3 : impressions réunion acteurs
mais que sur le terrain il manque de monde : ex les
OT qui ne peuvent pas venir visiter les structures ?
Ce que nous disent les acteurs :
La création de gîte est en forte baisse, leur taux d’occupation
aussi : changement de la fréquentation, moins de séjours, plus de
passage et de courts séjours en chambres d’hôtes
Meilleur étalement sur toute l’année. La notion de saison est à des
semaines en juillet août sont difficiles à remplir. On doit aussi
travailler la stratégie pour la saison d’été.
Les clientèles drômoises sont très importantes, les premières pour
les loisirs sportifs (exemple eau vive au printemps)
L’offre culturelle a un impact sur la fréquentation (même si les
places sont très prises pour les événements de notoriété)
Crest ville morte (exemple le lundi)
La pratique des sports est ludique (en familles, entre amis)
On ressent le besoin d’un club de prestataires : les renvois se font
naturellement mais….
Le rôle des OT : autant bureau d’information local : office de
tourisme et des loisirs
Aujourd’hui isolés, ils attendent un soutien qu’ils ne trouvent pas :
- Soutien médiatique, physique ; on leur demande
beaucoup avec la carotte de la promotion et la
promotion ne vient pas
- L’organisation du tourisme sur le territoire doit
définir la chaîne des fonctions touristiques et
dessiner une chaîne humaine, un réseau oeuvrant
dans le même objectif : satisfaction et respect des
clientèles.
- L’impression que beaucoup de structures au plan
départemental s’occupent du tourisme (CDT, CCI)
12/02/2007
NOS ATOUTS :
Le meilleur camp de base pour découvrir la Drôme : on rayonne
vers le nord et le sud
Lieu de rencontre idéal pour des regroupements familiales (les
centres de vacances vivent de cela) à développer avec des offres
collectives (plusieurs maisons d’hôtes et gîtes des activités, salles +
traiteurs…..)
Le positionnement naturel du territoire :
-
-
Des séjours dopés par la présence de nombreux
campings : le choix de l’hébergement est le moteur
du séjour, avec une forte proportion de clientèle
étrangère.
Des courts séjours à organiser pour une clientèle du
bassin de proximité : les clientèles drômoises et
Rhône-alpines vient naturellement
Les loisirs de proximité (pour les résidents
secondaires et les locaux), les excursionnistes sont
très importants
La Drôme est une zone à travailler comme l’épine dorsale du
territoire, un bien collectif à partager (tourisme, agriculture,
développement économique).
La vallée regroupe : la route
principale, le cours d’eau, la ligne du train et pourquoi pas une
circulation douce sous forme d’une véritable piste cyclable.
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ANNEXE 4 : Les fonctions touristiques sur le territoire
Les fonctions d’accueil dans le
territoire
Les fonctions de marketing et de recherche
de clientèle en dehors du territoire.
Niveau
départemental
Niveau local Vallée de la Drôme
OT
•
•
•
L’accueil physique et l’information
des
touristes en séjour
La production et la mise à jour de
l’information exhaustive sur l’offre
touristique classée
Le réseau des OT/SI
Les fonctions de mobilisation,
coordination et professionnalisation
des acteurs du territoire
Non assurée aujourd’hui sur le
territoire
¾ La promotion touristique, document d’appel,
participation à des actions collectives
¾ La coordination des acteurs locaux
¾ La production : aide au montage de produits ¾ L’Appui/Conseil. Formation auprès des
à destination de clientèle ciblée ?
acteurs locaux
¾ Accueils presse ?
¾ L’observation locale du tourisme
¾ La mise en réseau et la structuration de
l’offre
•
La valorisation des produits et
services
•
locaux auprès des touristes en séjour
SI
L’animation locale
Promotion des initiatives
CDT
Publication guides et sites Internet :
échelle zone touristique Vallée de la
Drôme/Diois
12/02/2007
CDT et CRT
Promotion
CDT
¾ Observatoire départemental
Consulaires
¾ Formations
¾ Démarche réseaux
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