Normes spécifiques d`agrément pour les programmes de résidence

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Normes spécifiques d`agrément pour les programmes de résidence
Normes spécifiques d’agrément pour les
programmes de résidence en oto-rhino-laryngologie
et chirurgie cervico-faciale
2011
MISE À JOUR RÉDACTIONNELLE – JUIN 2013
VERSION 1.1
INTRODUCTION
Le présent document a pour but de fournir aux directeurs de programmes et aux visiteurs
une interprétation des normes générales d'agrément en ce qui a trait aux programmes
d’oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale. Ce document complète l'information
contenue dans les Normes générales d'agrément, les Objectifs de formation et les Exigences
de la formation spécialisée en oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale.
NORME B1 : STRUCTURE ADMINISTRATIVE
Il doit exister une structure administrative appropriée pour chaque programme de
résidence.
Veuillez vous reporter à la Norme B1 des Normes générales d’agrément pour l'interprétation
de cette norme. Le directeur du programme d’oto-rhino-laryngologie et chirurgie
cervico­faciale ou un représentant désigné doit siéger au comité de l’université qui
coordonne les fondements chirurgicaux.
Le directeur du programme doit être détenteur du certificat du Collège royal en
oto­rhino­laryngologie et chirurgie cervico-faciale ou du certificat de l’American Board en
oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale (ou posséder des qualifications
équivalentes jugées acceptables par le comité de spécialité).
En outre, le directeur du programme ou une personne désignée doit assister en personne ou
par téléconférence à au moins une réunion du Comité de spécialité en oto-rhinolaryngologie et chirurgie cervico-faciale tous les ans.
NORME B2 : BUTS ET OBJECTIFS
Il faut avoir un énoncé clairement formulé des buts du programme de résidence et
des objectifs éducatifs des résidents.
Les buts et objectifs généraux de l’oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale sont
décrits dans les Objectifs de la formation et les Exigences de la formation spécialisée en
oto­rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale. Sur la base de ces objectifs généraux,
chaque programme doit développer des objectifs spécifiques de stages appropriés à ce
Le masculin est utilisé seulement pour simplifier le texte.
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Ce document peut être reproduit pour des fins éducatives seulement, et ce, à condition que la phrase suivante soit incluse dans tous les documents relatifs : © 2011 Le Collège royal
des médecins et chirurgiens du Canada. Cité et reproduit avec permission. Veuillez faire parvenir un exemplaire du produit final à l’attention du directeur associé, Unité des spécialités
du Bureau de l’éducation spécialisée. Il faut obtenir l’autorisation écrite du Collège royal pour toutes les autres utilisations. Pour obtenir plus de renseignements sur la propriété
intellectuelle, veuillez communiquer avec nous à [email protected]. Si vous avez des questions concernant l’utilisation de ce document, veuillez communiquer avec nous à
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EN OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE ET CHIRURGIE CERVICO-FACIALE (2011)
programme en particulier, comme il est noté à la Norme B2 des Normes générales
d’agrément.
NORME B3 : STRUCTURE ET ORGANISATION DU PROGRAMME
Il faut avoir un programme organisé de stages et autres expériences éducatives, à
la fois obligatoires et optionnels, conçu pour donner à chaque résident l'occasion
de satisfaire aux exigences de la formation et d'acquérir les compétences requises
dans la spécialité concernée.
La structure et l'organisation de tout programme agréé en oto-rhino-laryngologie et
chirurgie cervico-faciale doivent se conformer aux exigences de formation spécialisée telles
que décrites dans les Objectifs de formation et les Exigences de la formation spécialisée en
oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale.
En plus des composantes prévues dans les exigences de la formation spécialisée, tous les
programmes agréés en oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale devraient aussi
offrir des expériences d’apprentissage dans la communauté.
Les résidents doivent assumer, sous supervision adéquate, des responsabilités
professionnelles individuelles croissantes, adaptées à leur niveau de formation, d’aptitude et
d’expérience.
NORME B4 : RESSOURCES
Il faut disposer de ressources suffisantes, notamment au chapitre du corps
professoral, du nombre et de la variété de patients, des ressources physiques et
techniques, de même que des aménagements et services d'appoint, permettant de
donner à tous les résidents du programme l'occasion de réaliser les objectifs
éducatifs et de recevoir une formation complète, conformément aux exigences de
la formation de la spécialité du Collège royal.
Dans le cas où une université possède les ressources suffisantes pour donner la majeure
partie de la formation en oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale, mais manque
d'un élément essentiel ou plus, le programme peut quand même être agréé à la condition
que des arrangements aient été pris pour diriger les résidents dans un autre programme
agréé de résidence pour des périodes de formation prescrite appropriée.
Les milieux d’apprentissage doivent comporter des expériences qui facilitent l’acquisition
des connaissances, des compétences et des attitudes pertinentes aux questions liées à l’âge,
au sexe, à la culture et à l’origine ethnique qui s’appliquent à l’oto-rhino-laryngologie et
chirurgie cervico-faciale.
1. Personnel enseignant
Il doit y avoir un nombre suffisant de professeurs qualifiés pour superviser les résidents à
tous les niveaux de leur formation et dans tous les aspects de la spécialité et pour dispenser
l'enseignement des sciences fondamentales et cliniques qui y sont reliées. Le corps
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professoral doit inclure des cliniciens spécialisés et actifs dans chacun des domaines de la
surspécialité de l’oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale, y compris les suivants :
chirurgie cervico-faciale, oto-rhino-laryngologie pédiatrique, chirurgie plastique et
reconstructive
faciale,
rhinologie,
laryngologie,
otologie,
neuro-otologie
et
oto­rhino­laryngologie générale. Des membres du corps professoral doivent également être
actifs dans les domaines de la recherche et de la formation médicale prédoctorale et
postdoctorale.
2. Le nombre et la variété de patients
Il doit y avoir un nombre et une variété suffisants de patients et d’interventions
chirurgicales dans tous les domaines de la spécialité, afin de pouvoir enseigner à chaque
résident la prise en charge des patients et l’exécution sécuritaire de tous les aspects des
procédures liées à l’oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale et que chaque
résident puisse satisfaire aux Objectifs de formation et aux Exigences de la formation
spécialisée.
3. Services cliniques spécifiques à l’oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale
a) Services (unités) d’enseignement
Les services d’enseignement en oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale qui
participent au programme doivent être organisés en des services d’enseignement
clinique et chacun doit compter un nombre adéquat de patients pour la formation et être
administré par un chef de service dont relève directement le résident en chef. Les
chirurgiens rattachés aux services d’enseignement doivent être titulaires du certificat du
Collège royal en oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale ou avoir d’autres
qualifications acceptables. Chaque établissement dans lequel les résidents font des
stages doit compter parmi son personnel un nombre suffisant d’enseignants en
oto­rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale pour offrir aux résidents une formation
et une supervision adéquate et continue.
La formation clinique doit être basée sur des ressources adéquates afin d’offrir à chaque
résident une formation complète dans tous les domaines de l’oto-rhino-laryngologie et
chirurgie cervico-faciale pour les adultes et les enfants. La description du programme
intégré devrait préciser comment les responsabilités afférentes à chacune des
composantes du programme clinique seront réparties entre les hôpitaux participants.
Le programme doit offrir une formation complète dans le diagnostic et la prise en charge
des problèmes médicaux et chirurgicaux dans chacun des domaines indiqués ci-après :
i. Chirurgie cervico-faciale : Il doit y avoir un nombre adéquat de patients et toutes
les installations nécessaires pour permettre aux résidents d’acquérir de l’expérience
de la prise en charge de patients atteints de néoplasmes de la tête et du cou. Les
résidents doivent participer au diagnostic et à la prise en charge de patients qui
présentent des lésions bénignes et malignes des voies aérodigestives supérieures,
des glandes salivaires, de la thyroïde et de la parathyroïde, ainsi que d’autres
troubles de la tête et du cou. Cette formation doit inclure une expérience des
techniques de reconstruction faciale et cervico-faciale. Il doit y avoir un nombre
suffisant de patients atteints de néoplasies pour offrir une formation complète sur les
méthodes d’investigation et de traitement. L’affectation à des cliniques ou des
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centres interdisciplinaires est hautement souhaitable afin que les résidents puissent
clairement comprendre les rôles respectifs de la chirurgie, de la radiothérapie et de
la chimiothérapie.
ii. Oto-rhino-laryngologie pédiatrique : Il doit y avoir un nombre suffisant de
patients, ainsi que toutes les installations et tout le personnel nécessaires, pour
permettre aux résidents d’acquérir de l’expérience de la prise en charge de nouveaunés, de nourrissons et d’enfants atteints de troubles oto-rhino-laryngologiques.
iii. Chirurgie plastique et reconstructive faciale : Il doit y avoir un nombre adéquat
de patients et toutes les installations nécessaires pour permettre aux résidents
d’acquérir de l’expérience de la prise en charge de patients devant subir des
chirurgies esthétiques et reconstructives de la tête, de la face et du cou, y compris
une expérience de la prise en charge principale ou interdisciplinaire de traumatismes
de la tête, de la face et du cou. Il doit y avoir un nombre adéquat de patients
disponibles pour offrir à chaque résident une formation sur la reconnaissance et la
prise en charge des traumatismes liés à la spécialité, depuis les fractures faciales et
les lésions des tissus mous jusqu’à des éléments esthétiques spécifiques de la face
(c.-à-d. lésions auriculaires, lacérations faciales, etc.). La participation à la prise en
charge initiale de patients qui présentent des blessures multiples devrait se faire au
sein d’une équipe interdisciplinaire.
iv. Rhinologie : Il doit y avoir un nombre adéquat de patients et toutes les installations
nécessaires pour permettre aux résidents d’acquérir de l’expérience de la prise en
charge de patients atteints de problèmes médicaux et chirurgicaux liés au nez et aux
sinus paranasaux. Ceci inclut la prise en charge d’affections allergiques et non
allergiques de la muqueuse nasale, le diagnostic et le traitement de maladies du nez
et des sinus paranasaux, ainsi les techniques utilisées pour les chirurgies ouvertes
des sinus et la chirurgie endoscopique fonctionnelle des sinus. Le résident doit avoir
accès à des installations où il pourra exécuter sous supervision des interventions
endoscopiques sur les sinus, dans un laboratoire aménagé à l’extérieur de la salle
d’opération. Cette formation peut être offerte dans le cadre des cours sur la chirurgie
des sinus ou de la formation chirurgicale par simulation.
v. Laryngologie : Il doit y avoir un nombre adéquat de patients et toutes les
installations nécessaires pour permettre aux résidents d’acquérir de l’expérience du
traitement des problèmes médicaux et chirurgicaux liés au larynx et aux voies
aériennes supérieures. Ceci inclut la prise en charge des troubles de la voix et des
affections bénignes et malignes du larynx et des voies aériennes supérieures, les
techniques de vidéostroboscopie et l’évaluation des troubles neurologiques du larynx.
vi. Otologie : Il doit y avoir un nombre adéquat de patients et toutes les installations
nécessaires pour permettre au résident d’acquérir de l’expérience de la
microchirurgie de l’oreille externe, de l’oreille moyenne et de l’apophyse mastoïde.
Une expérience réelle de l’évaluation audiologique des patients doit aussi être offerte.
Le résident doit avoir accès à des installations où il pourra pratiquer sous supervision
des chirurgies de l’os temporal, dans un laboratoire aménagé à l’extérieur de la salle
d’opération. Cette formation peut être offerte dans le cadre des cours sur l’os
temporal ou de la formation chirurgicale par simulation.
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vii. Neuro-otologie : Il doit y avoir un nombre adéquat de patients et toutes les
installations nécessaires pour permettre au résident d’acquérir de l’expérience de la
microchirurgie de l’oreille interne et de la base latérale du crâne. Une formation doit
être offerte sur la prise en charge de patients atteints d’une importante perte
auditive, et plus particulièrement sur l’évaluation de l’admissibilité du patient à la
mise en place d’un implant cochléaire. Une expérience réelle de l’interprétation des
résultats d’évaluations audiologiques et vestibulaires complexes, afin de déterminer
le traitement médical ou chirurgical approprié pour des patients atteints de troubles
neuro-otologiques, doit être offerte au résident.
viii. Oto-rhino-laryngologie générale : Le résident doit acquérir une expérience
adéquate de la prise en charge de patients qui présentent des troubles
oto­rhino­laryngologiques généraux, et devrait aussi acquérir une expérience de
l’exercice de l’oto­rhino­laryngologie générale en milieu communautaire. Le résident
doit acquérir une expérience adéquate de la prise en charge médicale et chirurgicale
de maladies inflammatoires et infectieuses de la tête et du cou, de l’épistaxis, des
troubles respiratoires du sommeil et des urgences touchant les voies aériennes.
b) Expérience chirurgicale
Une expérience chirurgicale doit être offerte sous une supervision appropriée. Chaque
résident doit tenir un relevé de toutes les interventions chirurgicales auxquelles il a
participé à titre d’assistant ou de chirurgien, et ce relevé doit être présenté au directeur
de programme au moins une fois par année. Le résident doit acquérir une expérience
adéquate en salle d’opération de toutes les principales procédures de la spécialité, dans
des installations appropriées où il aura à assumer des responsabilités chirurgicales
croissantes appropriées.
c) Consultation
Il faut qu’il y ait un service de consultation actif pour l’acquisition d’une expérience en
consultations de première ligne demandées par d’autres services comme les médecins
de première ligne et autres services médicaux et chirurgicaux. Les résidents doivent
participer aux consultations, que ce soit sur une base élective ou d'urgence, pendant
toute la durée de leur formation.
d) Services ambulatoires
On devrait intégrer l'enseignement clinique auprès des patients hospitalisés et
ambulatoires de façon à assurer la continuité dans l'observation des patients. Des
cliniques organisées ou d'autres ressources doivent fournir l'occasion d’investiguer des
malades avant leur admission et de les suivre après leur hospitalisation. Il est essentiel
que ces cliniques offrent un cadre d’enseignement et que l’horaire des résidents soit
aménagé de manière à assurer leur participation à ces cliniques.
e) Expériences d’apprentissage dans la communauté
Le résident devrait avoir accès à des expériences dans la communauté qui procurent un
milieu d’apprentissage offrant une supervision et une évaluation appropriées aux
objectifs spécifiques du stage. Ceci inclut la prestation d’un soutien administratif et de
liens appropriés au sein du programme.
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f)
Soins intensifs
Des unités d’enseignement sont nécessaires pour offrir une expérience dans le vaste
domaine des soins de soutien aux malades et aux blessés en état critique. L’organisation
des unités de soins intensifs qui reçoivent des patients en oto-rhino-laryngologie doit
permettre aux résidents d’assumer d’importantes responsabilités sous une supervision
adéquate.
g) Formation sur les soins d’urgence
Les résidents doivent faire l’objet d’une supervision systématique afin d’acquérir une
expertise dans la prise en charge initiale de tous les types de situations d’urgence liées à
la spécialité, y compris celles survenant au service d’urgence. L’expérience de la prise en
charge des situations d’urgence et la prestation de services de consultation en pareilles
circonstances est essentielle.
4. Services de soutien - cliniques, diagnostiques, techniques
a) Liaison avec les autres spécialités et surspécialités
Il doit y avoir une liaison appropriée avec les services d'enseignement en chirurgie
générale, en médecine des soins intensifs, en neurochirurgie, en chirurgie plastique ou
reconstructive faciale (buccale et maxillofaciale ou chirurgie dermatologique liée à la
reconstruction faciale) et en anesthésiologie. Il devrait y avoir une liaison appropriée
avec les services d'enseignement en chirurgie générale pédiatrique, en chirurgie
thoracique ou en pneumologie, en médecine d’urgence, en médecine interne et
surspécialités pertinentes, en pédiatrie, en chirurgie buccale et maxillofaciale et en
oncologie (radio-oncologie et oncologie médicale).
b) Service d’audiologie
Il doit y avoir un service d’audiologie pour patients adultes et pédiatriques doté de
personnel et d’équipement adéquats, ainsi que des mécanismes mis en place pour
enseigner l’exécution et l’interprétation des tests audiologiques et vestibulaires, y
compris l’enseignement de la physiologie de la fonction vestibulaire, de la fonction de
l’équilibre et de l’audition, ainsi que la physique du son.
c) Orthophonie
Il doit y avoir des services d’orthophonie pour permettre l’enseignement et la pratique
de l’évaluation et de la prise en charge des troubles de la voix, de la parole et de la
déglutition chez les adultes et les enfants. Ceci inclut les affections et troubles bénins
liés au cancer de la tête et du cou et leur traitement. L’enseignement doit également
porter sur la physiologie de la voix, de la parole et de la déglutition et sur l’interprétation
des investigations y afférentes.
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d) Simulation chirurgicale
Tous les résidents doivent avoir accès à une formation en laboratoire sous supervision
adéquate sur les chirurgies de l’os temporal et la chirurgie endoscopique des sinus, sur
place ou dans le cadre de cours appropriés de formation chirurgicale.
e) Service d’imagerie diagnostique
Il doit y avoir un service d’imagerie diagnostique offrant un enseignement sur toutes les
techniques d’imagerie diagnostique actuelles et largement répandues qui s’appliquent
aux maladies de la tête et du cou.
f)
Service de pathologie
Il doit y avoir des liens adéquats avec un service d’anatomo-pathologie ou de pathologie
générale permettant l’étude, sous la direction d’un pathologiste agréé, de biopsies et
autre matériel pertinents à l’oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico­faciale.
NORME B5 : CONTENU
CLINIQUE,
PROGRAMME
PÉDAGOGIQUE
ET
SCIENTIFIQUE
DU
Le contenu clinique, pédagogique et scientifique du programme doit être conforme
au concept de l’éducation postdoctorale universitaire et préparer adéquatement
les résidents à exercer tous les rôles CanMEDS. La qualité de l'enseignement du
savoir dans le programme sera en partie démontrée par un esprit de curiosité
scientifique au cours des discussions cliniques, au chevet des patients, dans les
cliniques ou dans la communauté, et lors des séminaires, des tournées
d’enseignement et des conférences. Ce savoir suppose une compréhension en
profondeur des mécanismes à la base des états normaux et anormaux et
l'application des connaissances courantes à la pratique.
Veuillez vous reporter à la Norme B5 des Normes générales d’agrément, aux Objectifs de la
formation, aux Exigences de la formation spécialisée en oto-rhino-laryngologie et chirurgie
cervico-faciale, et au cadre de compétences CanMEDS pour l'interprétation de cette norme.
On s'attend à ce que chaque programme élabore un programme pédagogique pour chacun
des rôles CanMEDS, qui tient compte des particularités uniques au programme et à son
environnement. Les exigences particulières additionnelles sont indiquées plus bas.
1. Expert médical
En plus des Normes générales d’agrément, les exigences suivantes s’appliquent :
-
Le programme doit inclure des conférences et des séminaires (qui peuvent être de
nature interdisciplinaire), des tournées d’enseignement, des conférences spéciales, des
affectations en laboratoire, des démonstrations techniques et des clubs de lecture. En
plus d’une expérience adéquate auprès des patients, l’établissement doit offrir un
programme d’enseignement équilibré. L’enseignement plus structuré peut être dispensé
dans un programme universitaire intégré, mais les tournées d’enseignement et les
conférences régulières en oto-rhino-laryngologie, ainsi que les conférences combinées
avec l’imagerie diagnostique, la radiologie thérapeutique, la pathologie chirurgicale,
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l’orthophonie et les services d’audiologie et de la fonction vestibulaire, doivent être des
composantes essentielles de l’enseignement dans chaque programme.
-
Le programme doit inclure un enseignement structuré sur les sciences fondamentales,
en particulier sur les aspects pertinents de l’anatomie, de l’histologie, de la physiologie,
de la pathologie, de la microbiologie, de la biochimie et de la pharmacologie, ainsi que
sur la physique du son et la physiologie de l’équilibre.
2. Communicateur
Les Normes générales d’agrément s’appliquent à cette section.
3. Collaborateur
Les Normes générales d’agrément s’appliquent à cette section.
4. Gestionnaire
Les Normes générales d’agrément s’appliquent à cette section.
5. Promoteur de la santé
Les Normes générales d’agrément s’appliquent à cette section.
6. Érudit
En plus des Normes générales d’agrément, les exigences suivantes s’appliquent :
-
Le programme doit offrir la possibilité et les ressources nécessaires pour appuyer la
participation du résident à un projet d’érudition lié à l’oto-rhino-laryngologie et à la
chirurgie cervico-faciale.
7. Professionnel
Les Normes générales d’agrément s’appliquent à cette section.
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NORME B6 : ÉVALUATION DU RENDEMENT DES RÉSIDENTS
Il faut des mécanismes en place pour assurer la collecte et l’interprétation
systématiques des données d'évaluation pour chacun des résidents inscrits au
programme.
Veuillez vous reporter à la Norme B6 des Normes générales d’agrément pour l'interprétation
de cette norme.
ADOPTÉ PAR LE CONSEIL – avril 2004
RÉVISÉ – Comité de l’éducation – mars 2005
CHANGEMENT DE NOM – janvier 2009
RÉVISÉ – Comité d’examen des normes de formation spécialisée – 2011
MISE À JOUR RÉDACTIONNELLE – juin 2013
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