Imentet, un passage par l`Egypte - Saison 1997/98

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Imentet, un passage par l`Egypte - Saison 1997/98
Imentet, un passage par l'Egypte - Saison 1997/98 - Odéon
AU THEATRE DE LA CITE INTERNATIONALE | 13 mars - 10 avril
IMENTET, UN PASSAGE PAR L'EGYPTE
composition et mise en scène BRUNO MEYSSAT
avec Pierre-Yves Boutrand, Philippe Cousin, Delphine Crubezy, Elisabeth Doll, Ahmed Elkeiy,
Eric Laguigné, Jean-Michel Rivinoff, Jean-Jacques Simonian
Production Théâtres du Shaman-Lyon, Odéon-Théâtre de l'Europe, avec le soutien de l'A.F.A.A., de
l'A.D.A.M.I., de la Comédie de Valence, en partenariat avec le G.M.V.L. (Groupe de Musiques Vivantes
de Lyon).
Spectacle présenté dans le cadre de la programmation de l'année France-Égypte, Horizons
partagés.Spectacle créé à la Comédie de Valence en novembre 97 et en décembre 97 au Théâtre des
Hangars du Caire.
DOSSIER DE PRESSE
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Entretien avec Bruno Meyssat
Un scénario possible
Notes de travail
La geste des archéologues
Les Dieux
Entretien avec Bruno Meyssat
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Imentet, un passage par l'Egypte - Saison 1997/98 - Odéon
Imentet n'est pas un spectacle sur l'Egypte mais un spectacle dont vous dites qu'il a côtoyé l'Egypte.
Vous avez fait plusieurs voyages là-bas, vous y avez emmené vos acteurs. Quel a été le point de départ
de l'aventure?
- Tout a commencé pour moi au Musée du Caire. J'ai été très troublé par tous les objets qu'on y trouve,
auxquels on ne sait pas donner d'âge. J'aime leur fréquentation d'une façon générale, ils nous
rapportent quelque chose du passé. Déjà, pour Les Disparus, spectacle se rapportant au naufrage du
Titanic, ma rencontre avec des objets repêchés de l'épave avait été à l'origine du projet. Pour Imentet,
j'ai eu le désir de fabriquer un spectacle qui mettrait les objets et les acteurs en relation dès la phase
de conception. Je voulais vivre un certain temps avec les acteurs dans un pays qui bouleverse nos
habitudes, avoir un passé commun à partager une fois revenus en France sur le plateau de répétition.
- Imentet est la déesse de l'occident qui accueillait les morts. Racontez-vous une histoire
mythologique?
Oui et non. Ce spectacle est le tressage de plusieurs thèmes, comme une partition de musique. Un
d'entre eux, en effet, est le récit, fondateur pour les Egyptiens de l'antiquité, du meurtre d'Osiris par
son frère Seth. L'acharnement criminel de ce dernier contribuera à l'instauration du rite
d'embaumement, Osiris deviendra le premier défunt pour qui la mort n'est pas une fin.
- Votre travail est-il si différent de celui d'un archéologue?
- L'archéologie m'interroge depuis longtemps. Je partage avec les archéologues la même fascination
pour l'abolition du temps. Au-delà du caractère très technique de leur travail, ils m'ont confirmé que
l'aspect le plus important de leur recherche reste la rêverie profonde dans laquelle ils sont plongés
quand ils se mettent en connexion avec les lieux qu'ils fouillent et les objets qu'ils découvrent. Ils
quittent alors le siècle. Ils connaissent le trouble de l'imaginaire en mouvement.
- En quoi le théâtre a-t-il besoin de cette sorte de travail préparatoire, à la source?
- Je crois au rayonnement, du souvenir, de l'objet. Au théâtre, ce n'est pas l'image de l'objet qui est
importante, c'est l'objet lui-même. L'objet a une certaine matérialité sur la scène, pour le spectateur il
a un effet documentaire. Je ne me livre donc pas à un travail de reconstitution de tels ou tels objets
égyptiens antiques, j'ai besoin d'objets réels, de sensations réellement éprouvées. Nous en avons
rapporté soixante mètres cubes d'Egypte. Et parce qu'ils sont réels, et constitués de temps révolus, les
objets font remonter toutes sortes de choses chez l'acteur lors des improvisations. On peut dire que
l'acteur met son imaginaire en mouvement parce qu'il rencontre un objet.
- Imentet marque le retour à "votre" théâtre. D'avoir touché au texte vous a-t-il délivré du rapport
difficile que vous aviez avec lui?
- Il est vrai que dans mes premiers spectacles la présence de la parole sur la scène me posait des
problèmes finalement démesurés. Ces travaux m'ont permis de lever des interdits, des pudeurs, des
inhibitions. Aujourd'hui, le texte est devenu pour moi un matériau comme un autre. Dans Imentet il est
totalement nécessaire. Je ne verrais pas cette pièce muette. Imentet représente la première synthèse
de tout ce que je cherche à faire depuis des années: préparer mon spectacle à l'étranger dans un milieu
vif et plastique, original pour moi, tramer des visions documentaires autant que fictionnelles. Il y a la
parole, c'est enfin un travail sur les plans visuel et sonore.
- Est-ce dû à l'absence de texte, à une relative lenteur ? Vos spectacles passent pour des rituels...
Ce ne sont pas précisément des rituels. On n'y célèbre pas ensemble, acteurs et spectateurs, quelque
chose d'un patrimoine partagé. S'il peut y avoir des correspondances avec un domaine spirituel ou
intérieur, cela regarde l'intimité de chacun. Moi, je ne traite ni le religieux ni le spirituel directement.
Que ce type de spectacle mette en mouvement des couches profondes de la personne parce que
l'absence de texte fait son oeuvre comme la musique ou la peinture, c'est certain, mais il s'agit
d'associations intimes, personnelles. Je dirais que la notion de communauté nous manque pour que l'on
puisse parler de rituel au sens strict.
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- Comment dès lors définir vos spectacles?
- Je peux simplement dire qu'ils sont des lieux offerts aux projections mentales du public. Ils ne
montrent jamais la chose elle-même, ils ne la représentent pas, ils l'évoquent. Car je ne crois pas que
ce que j'aborde, les visions et les états enfouis qui ont à voir avec la mémoire ou la mort, puisse être
montré, désigné, nommé, directement sur une scène. L'important pour moi se passe dans la pièce d'à
côté. Sur la scène, je présente du visible, or je voudrais que les spectateurs touchent l'invisible. Ma
seule utopie est que le spectateur (se) fabrique en lui-même des images à partir des impressions,
émotions, sensations qu'il reçoit du spectacle, allant jusqu'à s'installer dans le sentiment d'en être
l'auteur, reconnaissant des séquences comme des pans de sa propre mémoire, regardant à travers mes
visions des gens, des paysages et des choses que je ne connaîtrai jamais.
- Vous ne recherchez pas la connivence ...
- Il ne peut pas y en avoir, puisque ce qui se passe devant les spectateurs ne tend qu'à rendre compte
de quelque chose qui se passe ailleurs. C'est comme si tout se déroulait dans une pièce contiguë et que
le spectacle auquel assiste le public n'en était que l'image holographique. Je dis parfois que j'aimerais
que tout se passe comme si les gens n'étaient pas là. Mais il ne faut pas se méprendre, cela signifie
seulement que j'aspire à ce qu'un spectacle se déroule comme un phénomène naturel, aussi
simplement que la pluie qui tombe. Pour ce qui est du public, mes spectacles exigent au contraire
beaucoup de lui, l'intensité de sa présence et la qualité de sa participation font la moitié du spectacle.
Regarder est un travail...
Propos recueillis par Claude-Henri Buffard
Un scénario possible, rédigé après les premières représentations
Premier mouvement
Sur le seuil de la mort, apparition d'un héros-témoin. Interrogé dans l'au-delà, il nous révèle son
identité. Il croit retrouver son épouse : Mérit, et son enfant, mais ces ombres le quittent puis se
métamorphosent. Sous ses yeux défilent alors des images inspirées par la geste exemplaire d'Osiris,
qui, tué par son frère Seth mais ressuscité par Isis, son épouse, est devenu le premier dieu à traverser
la mort.
Deuxième mouvement
Une première séquence rend hommage aux gestes des archéologues et à leur trouble devant le passé
qu'ils voient resurgir en dégageant la tombe d'une femme : Mérit.
Commence alors un mouvement pour ainsi dire de ballottement ou de vertige entre l'Antiquité et
l'Egypte contemporaine. Gestes anciens et nouveaux se superposent et se confondent. L'on entend
notamment la voix de Nasser qui annonce en 1956 sa décision de bâtir le barrage d'Assouan, ce qui mit
un terme au rythme immémorial des crues du Nil. Le fil de l'Histoire menace de rompre, et le plateau
du théâtre s'ouvre à une sorte d'errance rêveuse des morts.
Troisième mouvement
Entre les deux mondes, la frontière est encore floue, lorsque passe un homme qui a du sang sur les
mains. Surgit alors une nouvelle série d'images puisées dans le mythe d'Osiris, le mort dont les restes
enfouis fécondèrent la terre d'Egypte.
Après une dernière rencontre avec ceux qu'il aima ici-bas, le héros-témoin est rendu à sa solitude sur le
seuil qu'il lui reste à franchir.
Notes de travail
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Le paysage égyptien : un amalgame de temps, un empilement d'époques, de mythes, de croyances,
qui transparaît encore pour celui qui s'échappe hors des sentiers battus et des horaires convenus. Un
monde où l'objet, il y a plusieurs millénaires, fut hissé hors des zones de l'inerte où nous le cantonnons
usuellement, pour être institué partenaire ou médium. Un monde et un pays où aujourd'hui encore la
vie quotidienne peut se laisser recueillir telle quelle au sein d'un travail aux aspirations documentaires.
Tour à tour - dans le désordre turbulent ou dans un isolement reconquis - s'offrent là-bas de subites
épiphanies. Et l'on saisit alors la vie du paysage pour ainsi dire à mains nues.
Une sorte de monologue visuel d'une âme ou de plusieurs âmes, aux frontières de la vie ou hors la vie :
paysage filant à l'intérieur de l'ivoire de la tête...
Deux aspects du projet m'intéressent particulièrement. D'une part, poursuivre l'exploration d'un théâtre
dont un des centres est la rencontre de l'objet et de l'acteur par la fréquentation d'une culture qui a
tant magnifié l'âme des choses et la personne humaine. D'autre part, mettre mon travail à l'épreuve
d'un séjour à l'étranger où la vie quotidienne, au contact des "objets originaux", sera versée autant que
faire se peut dans la composition du spectacle.
Ainsi, tenter par de nouveaux chemins de conjuguer une nouvelle fois la fiction et le documentaire.
Idéalement les acteurs et actrices rencontreront les sites sans trop avoir, par avance, lu et accumulé
des informations sur le passé égyptien. Leur travail d'imprégnation, leur disponibilité, les richesses
qu'ils sauront recevoir et préserver de leur séjour en Egypte seront prépondérants. La découverte des
sites doit être la plus rude, la plus directe possible. Les espaces doivent être connus dans une
dimension personnelle et non pas culturelle, sans écarter définitivement tout ce qui viendra fatalement
s'emmêler et se greffer à cette expérience par la suite. Les acteurs devront prendre ce que leur tend le
voyage sans le filtrer. Je songe à leur demander d'écrire le journal de leurs expériences.
Il est souhaitable que des archéologues puissent nous apporter leur soutien, nous offrir leur lecture du
terrain, à même les intentions et les respirations des sites. Car ce projet de spectacle porte aussi la
marque de notre intérêt pour les gestes délicats ou les efforts physiques de l'archéologue. Repérer,
dégager, réoxygéner un objet tiré des sables est à proprement parler un acte créatif, qui n'est pas sans
rapport avec l'acte de l'écrivain, de l'acteur, du peintre ou du metteur en scène. De la terre égyptienne,
l'archéologue exhume de la parole, comme nous tenterons d'en extraire de nos expériences et de notre
mémoire, mise à l'épreuve, des mouvements et des couleurs.
Le Musée du Caire est un grand livre, un poème solide. Tous ses objets sont des mots possibles, toutes
ses vitrines s'agencent en phrases éventuelles aux échos vivaces, voire contemporains. C'est un
véritable lieu de transmission où l'inconscient circule, un lieu organique, un espace musical où les
harmoniques prévalent lors de l'échange si particulier entre un objet ancien et son contemplateur
disponible. Aucune place dans tout cela pour l'intimidation savante. Ceci regarde la sensibilité, la
douceur et la mémoire.
Car une image reconquise n'est rien en soi. Elle n'est là que pour mettre en état de voir, de revoir,
d'autres images qui sont cachées et peuvent le redevenir avec le temps.
Bruno Meyssat
La geste des archéologues
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Tous les fouilleurs connaissent ce sentiment de respect - presque de gêne - qu'on éprouve lorsqu'on
pénètre dans une chambre fermée par des mains pieuses des siècles auparavant. Un instant, le temps
s'abolit. Trois mille, quatre mille ans peut-être, se sont écoulés depuis qu'un pied a foulé pour la
dernière fois ce sol. Et pourtant, à mesure qu'on note les traces de vie autour de soi - le bol à moitié
rempli de mortier, la lampe noircie, l'empreinte des doigts sur une surface récemment peinte, la
guirlande d'adieu posée sur le seuil -, on a l'impression que c'était hier. L'air qu'on respire, le même
depuis des millénaires, on le partage avec ceux qui déposèrent la momie dans sa sépulture.
Howard Carter
(à propos des tombes de Toutankhamon et de Thoutmosis IV)
Je ne croyais pas être retenu ici aussi longtemps, mais les parois de ces tombeaux, surtout les plafonds
sont couverts de sujets si curieux qu'il a fallu écouter la voix de la conscience et se résoudre à les
copier, figures et inscriptions puisque ailleurs on cherchait en vain des tableaux de ce genre. C'est moi
qui fais ce travail là, réservant la main élégante de nos dessinateurs à l'exécution des dessins
historiques... Je ne puis d'ailleurs m'en rapporter qu'à moi pour copier ces diaboliques qui, sous les
formes les plus monstrueuses et les plus compliquées, reproduisent toutes les puissances de l'Enfer et
les us et coutumes de l'autre monde. C'est de la psychologie la plus raffinée..."
Lettre de Champollion - 1829
Le paysage égyptien
La momification et l'embaumement du corps, les rites d'ouverture de la bouche et des yeux - ce qui
voit et ce qui parle -, la pesée des âmes, les formules, le voyage du défunt et les provisions pour son
voyage, tout cela n'est que le pari que l'ordre du monde peut être continué, c'est tout ce qui doit
protéger le mort, et le monde, non contre la mort qui a eu lieu, mais contre la béance du non-monde
[...]. Ce que fait la mort, et c'est pourquoi elle est malgré tout si grave, c'est d'exposer un instant à
cette béance. La tombe et l'ensemble des rites funéraires ont pour but de clore cette exposition, de
ramener le mort dans l'ordre du créé : en un sens, l'au-delà ou l'autre vie des Egyptiens n'est qu'une
mort accomplie, une descente dans la paix.
Jean-Christophe Bailly
"L'Apostrophe muette" (Ed. Hazan)
La momie a été placée sous un dais tendu de tissus multicolores, placé sur un traîneau, parfois en
forme de barque. Les tentures constituent un espace clos, protégé des influences néfastes du monde
extérieur, tout en dissimulant le cadavre aux yeux des vivants. Les conventions du dessin égyptien
révèlent ce qui demeurait, dans la réalité, caché derrière la toile.
Isabelle Franco
"Rites et croyances d'éternité"
(Ed. Pygmalion (coll. "bibliothèque de 'Egypte ancienne", 1993)
Les Dieux
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Je suis le nouveau né de sa mère
Mon abomination est de marcher dans la nuit,
car N (que je suis) ne veut pas voir ceux
qui marchent la la tête en bas.
N sortira pendant le jour, dans sa
vraie forme d'esprit vivant...
N ne sera pas livré à ses bandelettes
car il est auprès de vous, dieux...
je peux disposer du flot, je peux
disposer des deux rives...
J'ai l'usage de mon coeur...
N (que je suis) est quelqu'un qui s'en est allé et est revenu...
je sais compter mes doigts.
Textes des Sarcophages
extraits des fragments 575, 225 et 397
Anubis : "Celui qui ouvre les chemins", représenté sous la forme d'un chien noir (chacal). Dieu
inventeur de l'embaumement qu'il aurait pour la première fois pratiqué sur le corps d'Osiris. Seigneur
de la nécropole, sa couleur noire ne serait pas celle du deuil mais plutôt du bitume servant à la
momification, ce qui en fait une couleur de la renaissance.
Isis : "le siège", représentée sous les traits d'une femme portant sur la tête le trône (escabeau à deux
marches), ou encore les cornes en lyre d'Hator encadrant un disque solaire. Source de vie, douée de
puissance magique, elle parvint à arracher à Rê son nom secret, ce qui lui donne son statut de déesse
universelle.
Osiris : Dieu civilisateur, dieu de la végétation, "celui qui souffrit d'une mort violente", seigneur des
morts, il est représenté sous forme humaine mais sans indication de membres. Osiris est une divinité
particulière complexe, l'une des plus marquante de l'histoire des religions (Voir le mythe d'Osiris)
Seth : "Seigneur de la Haute-Égypte", dieu violent, maître de l'orage et du tonnerre, dieu rouge du
désert, lié aux régions marginales du monde ordonné. Il est représenté sous la forme d'un animal
fabuleux qui tient du lévrier, de l'oryx et de l'âne. Son conflit fratricide avec Osiris et Horus traduit la
lutte constante du monde sous une forme compréhensible; mais il est aussi celui qui aida le dieu solaire
à vaincre le serpent Apopis, incarnation de la menace continue de désordre sur le monde ordonné.
d'après "Les Dieux de l'Egypte, l'un et le multiple"
Erik Hornung
(Ed. Champs/Flammarion, 1992)
Photos Nicolas Treatt D.R.
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