massey ferguson 5455

MASSEY FERGUSON 5455
Le contrôle
du relevage
ressemble
à une souris
d’ordinateur.
Commercialisé depuis la fin de 2003,
le 5455 est équipé d’un moteur
Perkins à injection mécanique
relativement sobre.
Ses performances
brutes sont
supérieures
à la moyenne.
CABINE
Spacieuse avec vue imprenable sur l’avant
La cabine du 5455 possède la
même carcasse que celle du 6460
mais son aménagement est différent. Le vaste espace de conduite est
dominé par la grande console de direction et son large tableau de bord.
Le gris clair qui domine l’habillage de
la cabine contribue à donner une impression de confort et de calme,
ainsi qu’une petite touche haut de
gamme. L’accès est rapide grâce à
des marches courtes et le volant totalement escamotable facilite la sortie. La climatisation s’est montrée efficace sous le soleil de septembre.
Les commandes de ventilation sont
simples et regroupées mais les diffuseurs d’air ne sont placés qu’au niveau de la tête du chauffeur. Les espaces de rangement sont limités.
Les nombreux réglages au niveau du
volant et surtout la possibilité de reculer ou d’avancer le siège au maximum permettent de satisfaire tous
les gabarits de chauffeurs. La visibilité sur l’avant est la meilleure de
l’essai, grâce notamment au capot
plongeant. Les choses se corsent sur
l’arrière où les grands garde-boue limitent la hauteur de relevage de la
charrue et cachent la vue sur un outil
déporté comme une faucheuse.
Le point noir de cette cabine est son
niveau de bruit qui tranche avec le
confort général. Le volume sonore
global est supérieur à la moyenne.
Les 80,4 dB sont essentiellement le
fait du ronflement du moteur et du
sifflement de la transmission, même
si la boîte apporte aussi sa contribution avec un sifflet supplémentaire
sur le rapport haut du doubleur. Pénible avec une herse rotative, le bruit
en cabine passe relativement inaperçu pour les autres travaux.
La cabine du Massey Ferguson 5455
s’inspire de celle des tracteurs
plus puissants. Mais elle ne bénéficie
pas de la même insonorisation.
Photos : RALF HEIL