BSV N°03 du 12 avril 2016 - Chambre d`agriculture d`Aquitaine
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BSV N°03 du 12 avril 2016 - Chambre d`agriculture d`Aquitaine
N°3 Edition 12/04/2016 Aquitaine Bulletin disponible sur www.aquitainagri.fr et sur le site de la DRAAF www.draaf.aquitaine-limousin-poitou-charentes.agriculture.gouv.fr Recevez le Bulletin de votre choix GRATUITEMENT en cliquant sur : Formulaire d'abonnement au BSV Ce qu'il faut retenir Phénologie Stade moyen : « Première feuille étalée » (E 07). Excoriose Période de sensibilité. Mildiou Risque de contamination pré-épidémique de très faible intensité sur parcelles précoces. Black-Rot Vigilance sur parcelles avec forte attaque sur grappes en 2015. Vers de la grappe Démarrage du premier vol. Le bulletin de cette semaine est réalisé à partir des données d’observations du réseau de parcelles (24 parcelles de références et 26 parcelles Témoin Non Traité), complétées par des données « tour de plaine ». La qualité des données du BSV dépend, en grande partie, de la qualité et de la taille du réseau d’observations du vignoble aquitain. Participez, vous aussi, tout au long de la saison à l’amélioration du réseau d’observations du BSV en multipliant vos signalements (maladies, ravageurs, évènements climatiques…) sur le site Web Alertes Vigne. Bulletin de Santé du Végétal Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes / Edition Aquitaine Vigne – N°3 du 12 Avril 2016 1/9 Données climatiques de la semaine passée (04 au 10 avril) Températures La température moyenne observée en Aquitaine est de 10.2°C. Le minimum a été observé sur la station de Jurançon (24) avec 9.6°C alors que le maximum a été observé sur les stations de Parempuyre (Sud Médoc – 33) et Ognoas (40) avec 10.8°C. Pluviométries La pluviométrie moyenne en Aquitaine est de 20.1 mm. La plus faible pluviométrie a été enregistrée sur la station de Boisse (24) avec 6.8 mm alors que la plus forte pluviométrie a été enregistrée sur la station de Jurançon (64) avec 60 mm. A noter également des averses orageuses qui se sont produites hier aprèsmidi et qui ont pu apporter localement des précipitations supplémentaires. Etat général du vignoble Stades phénologiques Avec les températures relativement fraîches de la semaine passée, l’évolution des stades a été ralentie. Le stade moyen observé en Aquitaine est « Première feuille étalée » (E-07). Les Merlots ont majoritairement atteint le stade « Première feuille étalée ». Les plus précoces sont au stade « 2-3 feuilles étalées » (E-09). L’avancement des stades phénologiques est homogène au sein des parcelles mais des écarts importants peuvent être observés pour un même cépage entre des parcelles différentes de même secteur. Stades extrêmes Merlot, Cabernet Franc, Sémillon Muscadelle, Cabernet Sauvignon Bulletin de Santé du Végétal Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes / Edition Aquitaine Vigne – N°3 du 12 Avril 2016 2/9 Maladies fongiques Excoriose Eléments de biologie La période de plus forte sensibilité de la vigne est très courte et s'étale du stade D (Sortie des feuilles) au stade E (Feuilles étalées) mais des contaminations peuvent encore avoir lieu jusqu’au stade F (7-8 feuilles étalées) si les conditions climatiques sont favorables (fortes humectations). Fiche pratique en ligne : IFV Sud-Ouest Stades de forte sensibilité : Stade C : pointe verte (Crédit Photo : E. Laveau – CA33) à Stade E : premières feuilles étalées (Crédit Photo : E. Laveau – CA33) Moyens de lutte prophylactique La lutte prophylactique consiste à : Maîtriser la vigueur de la vigne pour en diminuer sa sensibilité : choix du matériel végétal, gestion de la fertilisation et du régime hydrique, Eliminer les bois porteurs de symptômes en conservant les bois les plus sains lors de la taille d'hiver. Observations Si des opérations de pliage ou de calage voire même de carassonnage sont encore en cours, il est encore temps d’évaluer le niveau d’attaque (inoculum) sur les bois laissés à la taille. L’opération consiste à compter les bois laissés à la taille (astes et cots) présentant des symptômes (Cf. photo des symptômes). Les symptômes sont situés à la base des rameaux (en général sur les 3 premiers entrenoeuds) sous forme de nécroses brunâtres peu profondes, en forme de fuseau et de lésions étendues d'aspect ligneux ou de blanchiment des rameaux avec des ponctuations noires (pycnides). Symptô mes d’excoriose discrets mais étranglement à la base du rameau (Crédit Photo : E. Laveau – CA33) Symptômes sévères d’excoriose (Crédit Photo : E. Laveau – CA33) Bulletin de Santé du Végétal Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes / Edition Aquitaine Vigne – N°3 du 12 Avril 2016 3/9 Les symptômes d’excoriose peuvent être plus discrets sur les mérithalles (entre-nœuds) mais leur présence à la base des rameaux crée un étranglement des bois qui les rend extrêmement fragiles au pliage. Le réseau d’observation 2015 a révélé que la fréquence des parcelles de référence attaquées était de 54%, avec une fréquence moyenne des ceps attaqués de 18% (avant la taille 2016). Seuil indicatif de risque Le seuil indicatif de risque est de 20% des rameaux laissés à la taille contaminés par l’excoriose. Au-delà de ce seuil, la maladie peut avoir des conséquences sur le vignoble. Mais ce seuil est à moduler en fonction de l’historique parcellaire, la sensibilité des parcelles et les conditions climatiques au cours de la période de sensibilité. Evaluation du risque 2016 : La maladie est plus présente que l’année précédente. Toutefois, l’hétérogénéité de contamination est très forte d’une parcelle à l’autre. Une grande partie des parcelles présente une régularité de symptômes mais avec des fréquences d’attaque relativement faibles. Seules quelques parcelles présentent de fortes attaques et le nombre de parcelles dépassant le seuil de nuisibilité demeure faible. Le stade de forte sensibilité est atteint sur la majorité des parcelles du réseau. Les prévisions climatiques pour la semaine à venir sont plutôt favorables aux contaminations, particulièrement sur les secteurs ou des précipitations plus régulières sont annoncées. La mise en place des moyens de luttes (prophylactiques et/ou phytosanitaires) sur les parcelles ayant atteint la période de sensibilité doit être adaptée à la parcelle en fonction des niveaux d’attaques observées. Risque modéré de contamination Mildiou Eléments de biologie Le mildiou de la vigne se conserve sous forme d’oospores présents sur les feuilles attaquées à l’automne et tombées au sol. Au printemps, après leur maturation, ces œufs germent dans l’eau à partir d’une température moyenne de 11°C, et libèrent des zoospores bi-flagellées qui peuvent se déplacer dans l’eau et provoquer les contaminations primaires. Après une incubation de 10 à 20 jours suivant les températures, apparaissent les conidiophores (fructifications contenant les conidies) sur la face inférieure des feuilles. Les conidies assurent les contaminations secondaires ou repiquages en présence de pluies. La phase d’incubation (période entre contamination et apparition des symptômes) est directement liée à la température, et peut se limiter à 5 jours en été. Fiche pratique en ligne : INRA Les conditions nécessaires pour les contaminations de mildiou sont les suivantes : germination des œufs d’hiver en moins de 24 heures (sous étuve, en conditions optimales), vigne réceptive (au moins 2-3 feuilles étalées), températures moyennes supérieures à 11°C, pluviométrie suffisante. Bulletin de Santé du Végétal Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes / Edition Aquitaine Vigne – N°3 du 12 Avril 2016 4/9 Suivi biologique des œufs d’hiver Rappel : ce suivi est réalisé par la Fredon Aquitaine à partir de feuilles de vigne prélevées l’automne précédent dans 4 zones différentes : Entre-deux-Mers (Pompignac), Libournais (Montagne), Médoc (Parempuyre), Graves (Villenave d'Ornon). Les différents lots de feuilles préparés sont conservés sur leurs sites d'origine où ils subissent les conditions climatiques hivernales propres au site de provenance. Les lots sont ensuite transportés à Villenave d'Ornon sur le site de l'Inra le vendredi précédent la mise en incubation. Chaque lundi matin, la Fredon Aquitaine place une partie de chaque lot en conditions de laboratoire (étuve à 21°C) ainsi qu'en conditions extérieures. Dès le lendemain matin et chaque jour de la semaine, ces différents lots sont observés à la loupe binoculaire afin de suivre l'évolution de la germination des œufs d'hiver. Les premières mises en germination en étuve ont débuté le lundi 22 mars. Sur le premier lot, les premières germinations ont été observées à J+7. Sur le deuxième lot, mis en germination le 29 mars, les premières germinations ont été observées à J+6. Sur le troisième lot les premières germinations ont été observées à J+3 pour deux des 4 sites de prélèvements, sur les deux autres sites elles ont été observées à J+4. La durée de germination des « œufs d’hiver » de mildiou a diminué indiquant leur évolution vers la maturité. Le quatrième lot qui a été préparé vendredi a été placé à la fois en étuve et dans les conditions extérieures. Ces données sont indicatives des conditions de maturation locales des œufs de mildiou des 4 sites d’échantillonnage et ne peuvent pas être extrapolées in extenso à l’ensemble de l’Aquitaine. Les conditions climatiques particulières des parcelles sur la région peuvent entraîner un comportement différent des œufs de mildiou. Modélisation Le modèle Potentiel Système indique que les premières contaminations pré-épidémiques de faibles intensités sont possibles à partir du week-end prochain. Le risque mildiou va rester faible à favorable sur l'Aquitaine. Aucune contamination épidémique n’est modélisée pour le moment. Moyens de lutte prophylactique Evitez l’entretien des sols dans les situations trop humides Evaluation du risque 2016 : A ce jour, les œufs d'hiver de mildiou continuent leur évolution vers la maturité. La réceptivité de la vigne n’est pas encore atteinte sur la majorité des parcelles. Cependant elle peut être acquise sur les parcelles les plus avancées. Au cours de la semaine à venir, les températures moyennes vont s’orienter à la hausse et des précipitations régulières mais faibles sont annoncées sur la majeure partie du vignoble. Ces précipitations seront de nature à maintenir une humidité importante au niveau des sols. Risque faible à modéré de contamination pré-épidémiques Black Rot Eléments de biologie Fiche pratique en ligne : INRA Le Black-Rot se conserve sur les baies momifiées (grappillons non récoltés, restés accrochés au palissage, ou tombés sur le sol), les vrilles, les feuilles infectées tombées au sol et sur les chancres présents sur les sarments, sous forme de conceptacles indifférenciés qui évoluent en périthèces durant l'hiver et au printemps. Les pycnides peuvent parfois constituer une forme de conservation hivernale. Au printemps Bulletin de Santé du Végétal Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes / Edition Aquitaine Vigne – N°3 du 12 Avril 2016 5/9 l'augmentation de la température, associée à une humidité importante (une pluie de 0,3 mm suffit), induit la production d'ascospores qui sont projetées durant plusieurs mois des périthèces matures ; celles-ci polluent la vigne, notamment les feuilles et les jeunes baies, et sont responsables des contaminations primaires en présence d'une humidité relative suffisante pendant au minimum 6 heures. Les contaminations primaires peuvent se faire sur de longues distances grâce au vent qui transporte les ascospores. Par la suite, des ponctuations brunes à noires apparaissent sur les tissus altérés, ce sont les pycnides qui se forment progressivement. Elles contiennent des conidies qui assureront des contaminations secondaires surtout sur les jeunes baies situées en dessous. Les contaminations secondaires se font sur de courtes distances grâce aux pluies et aux éclaboussures qui projettent les conidies. L'apparition des premiers symptômes survient après 20 à 30 jours au printemps, une dizaine de jours en été. Le Black-Rot a besoin de pluies fréquentes et durables et de températures comprises entre 9°C et au maximum 32°C, son optimum se situant autour de 26°C. Le feuillage de la vigne est réceptif de la sortie des premières feuilles à quelques jours après la floraison. La grappe est très vulnérable du stade floraison (après la chute des capuchons floraux) jusqu'au stade fermeture de la grappe ; par la suite sa sensibilité diminue progressivement jusqu'à la véraison. Modélisation Le modèle Potentiel Système indique toujours un risque potentiel fort avec des conditions climatiques qui ont été favorables au développement du Black-Rot. Les premières contaminations pré-épidémiques se sont produites mais à un niveau très faible. Il n'y a pas de risque épidémique pour le moment. Moyens de lutte prophylactique Éliminer les organes porteurs de sources de contamination (baies momifiées), si possible les brûler. Maîtriser la vigueur de la vigne pour en diminuer sa sensibilité : choix du matériel végétal, gestion de la fertilisation et du régime hydrique. Evaluation du risque 2016 : Le stade de réceptivité est atteint sur de nombreuses parcelles. La pluviométrie annoncée est modérée mais régulière. La modélisation indique un risque favorable. Il convient de préciser qu’une vigilance accrue doit être portée sur les parcelles qui ont présenté des attaques de Black Rot significatives sur grappes l’an dernier. Pour ces parcelles, la gestion du Black-Rot peut nécessiter l’anticipation de l’apparition de symptômes foliaires. Risque modéré à fort Bulletin de Santé du Végétal Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes / Edition Aquitaine Vigne – N°3 du 12 Avril 2016 6/9 Oidium Eléments de biologie Fiche pratique en ligne : INRA En Aquitaine, l'oïdium se conserve durant l'hiver grâce à des cléistothèces, structures issues de sa reproduction sexuée se formant à la surface des organes herbacés en fin de saison. Ces cléistothèces passent l'hiver sur les feuilles tombées au sol, sur les rameaux, mais surtout dans les infractuosités des écorces des ceps. Au printemps, les cléistothèces matures vont émettre des ascospores qui vont atteindre les organes de l'année, germer et les contaminer : ce sont les contaminations primaires. Puis, des contaminations secondaires (reproduction asexuée) vont avoir lieu grâce aux conidies émises par le mycélium du champignon et disséminées par le vent. Il peut y avoir plusieurs cycles asexués sur la période de végétation de la vigne. L'optimum de développement de l'oïdium se situe entre 25°C et 30°C, et 40% et 100% d’humidité relative. Les pluies fines sont favorables à l'oïdium tandis que les pluies fortes lessivent les conidies et peuvent les faire éclater. Modélisation Le modèle Potentiel Système indique les premières contaminations pré-épidémiques en début de semaine prochaine. Aucune contamination épidémique prévue. Il n'y a pas de risque épidémique pour le moment. Evaluation du risque 2016 : Le stade de réceptivité est atteint mais pas le stade de sensibilité. Le modèle indique des conditions favorables aux contaminations pré-épidémiques mais sans risque épidémique. La vigilance est cependant de mise pour les parcelles à fort historique. Risque faible à modéré Ravageurs Vers de la grappe L'évaluation de la pression vers de grappe sur les parcelles peut se faire par du piégeage et par des observations. Les pièges permettent de connaître le début, le pic et la fin des vols, ce qui permet d'aller observer les parcelles au bon moment. Les captures permettent de connaître l'étalement du vol des papillons et donc l'étalement d'une génération. Le piégeage peut donner également une tendance globale de la pression vers de grappe par rapport à la quantité de papillons piégés mais ne permet pas de définir de manière sûre la pression sur une parcelle donnée. Seule l'observation des parcelles, avec le dénombrement des pontes permet d'estimer les populations et donc les risques ou les dégâts. (Crédit Photo : INRA) Eudémis : Fiche pratique en ligne INRA (Crédit Photo : INRA) Cochylis : Fiche pratique en ligne INRA Bulletin de Santé du Végétal Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes / Edition Aquitaine Vigne – N°3 du 12 Avril 2016 7/9 Des premières captures d’eudémis sont signalées sur différents secteurs du vignoble (Médoc, Bergeracois,…) Le premier vol démarre sur certains secteurs. Le suivi de vos propres pièges permet de valider le démarrage du vol sur vos parcelles. Vous avez déjà un ou plusieurs pièges sur votre propriété ? Vous pouvez participer au réseau de piégeage du BSV en communiquant vos données de piégeage. Pour cela, vous pouvez contacter la FREDON Aquitaine : Sarah CATHELINEAU ([email protected]). Méthodes alternatives La mise en place des diffuseurs de phéromones utilisés pour la confusion sexuelle doit être effectuée rapidement si elle n’a pas encore été réalisée. Autres Ravageurs Escargots : Des situations avec de fortes présences sont signalées (secteur Médoc et Nord Gironde) avec environ 10 individus par ceps. Theba pisana (crédit Photo : E. Laveau – CA33) Cornu aspersum (crédit Photo : E. Laveau – CA33) Mange-Bourgeons : des parcelles avec des présences régulières de mange-bourgeons sont signalées sur de nombreux secteurs. Chenille de noctuelle (crédit Photo : E. Laveau – CA33 Bulletin de Santé du Végétal Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes / Edition Aquitaine Vigne – N°3 du 12 Avril 2016 8/9 Informations diverses Nouvelle liste de matériels pour diminution des ZNT La DGAL a édité une nouvelle liste de matériels de pulvérisation permettant de réduire la largeur des ZNT à proximité des cours d’eau. De nouveaux appareils de pulvérisation ont été ajoutés à cette liste ainsi que certains équipements pour des désherbeuses. Les appareils et les équipements sont listés à l’annexe 1 de la note jointe. Équipements de limitation de la dérive de pulvérisation Prochain bulletin : le mardi 19 avril Les structures partenaires dans la réalisation des observations nécessaires à l'élaboration du Bulletin de santé du végétal d'Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes Vigne sont les suivantes : Adar de Castillon et de Ste Foy, Adar de Coutras, Adar des 2 Rives, Adar Haute Gironde, Adar de Langon, Adar du Médoc, Agridor, BGD Conseils, Biovitis, Cave de Blasimon, Cave de Buzet, Cave du Marmandais, Cave des Vignerons de Tutiac, Caves de Rauzan-Grangeneuve, Cave de Sauveterre, Cave de Sigoules, Cave du Tursan, Cave des Vignerons des Coteaux du Céou, Cave des Vignerons des Coteaux de l'Isle, CDA24, CDA33, CDA40, CDA64, Chrysope eurl, Cic, Comptoir Agricole Dufour, Euralis, EVO La Tour Blanche, Fredon Aquitaine, Gdon du Libournais, Grains d'Raisins, Groupe Isidore, IFV, La Périgourdine, Maïsadour, Groupement d'Employeurs du Pays de l'Entre-Deux-Mers, Soufflet Vigne, SRA Cadillac, Terres de Gironde, Terres du Sud, Urablt Grézillac, Vitivista. Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre Régionale d'Agriculture Aquitaine-Limousin–Poitou-Charentes dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures. Celle-ci se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s'appuie le cas échéant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire). " Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto ". Bulletin de Santé du Végétal Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes / Edition Aquitaine Vigne – N°3 du 12 Avril 2016 9/9