4p Gare de Montpellier - Montpellier Méditerranée Métropole

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Saint Roch, le Saint patron des
pèlerins
Ce saint, né à Montpellier, est invoqué dans toute l’Europe
depuis le XVème siècle. Un pèlerinage lui est dédié, chaque année,
le 16 août. Au XIVème siècle, Montpellier traverse une période
funeste : la guerre de 100 ans fait rage à ses portes et sa
population est décimée par la peste noire à l’intérieur même de
ses murs. C’est à cette époque que naît Saint-Roch au cœur de
la cité. Ses parents, dont le désir d’enfant est très ardent, accueillent
ce bébé comme un don de Dieu. Il porte d’ailleurs un signe de
croix rouge sur la poitrine.
Roch n’a pas 20 ans
quand il décide de devenir
pèlerin. Il distribue ses
biens aux pauvres et se
consacre aux plus démunis.
Parvenu en Italie où la peste
sévit, Roch va dans les villes
touchées par l’épidémie. Il
soigne les pestiférés et
prêche la parole du Seigneur.
Les guérisons abondent. Sur
la route du retour, Roch est
frappé à son tour par la peste.
Malade, il se retire dans un bois
où il survit miraculeusement
grâce à un chien qui lui apporte
du pain tous les jours. Guéri, il
reprend son chemin. A la
frontière de la Lombardie alors
en guerre, il est pris pour un
espion et emprisonné. Il meurt
dans un cachot. Il avait 30 ans.
Mais quand on reconnaît la croix
sur sa poitrine, on se rappelle son
oeuvre de guérison et la ferveur
populaire le canonise. Son culte se
développera à partir du XVème siècle
dans toute l’Europe, suscitant de
nombreuses confréries de Saint-Roch
et des œuvres théâtrales.
> Les chiffres clés
La gare de Montpellier accueille tous
les jours en moyenne :
Gare de Montpellier
Une histoire en mouvement
Une plateforme multimodale
En 1839 est inaugurée la première ligne de chemin de fer Montpellier-Sète, la
deuxième ligne ferroviaire de France. L’embarcadère est alors situé près du
n° 28 rue du Grand Saint-Jean, au bout de la rue d’Alger appelée à sa création,
« rue neuve des chemins de fer ». En 1844, une nouvelle gare est construite
pour la ligne Montpellier-Nîmes. Le souhait des édiles étant de privilégier le
secteur de la Comédie, le choix du terrain pour établir l’embarcadère des
voyageurs se porte sur une partie de l’enclos des Cordeliers appartenant à
Henri René, au faubourg de la Saunerie. La rue Maguelone, percée en 1846,
relie la nouvelle gare à la Comédie et l’actuelle rue de la République au quartier
de la Saunerie (1849). Les deux gares coexistent jusqu’en 1852, date à
laquelle la ligne Montpellier-Sète est rachetée par la compagnie de Paulin
Talabot déjà propriétaire de la ligne Montpellier-Nîmes, dont la gare est encore
utilisée aujourd’hui.
Le quartier de la gare de Montpellier apparaît, déjà aujourd’hui,
comme une plateforme multimodale de premier plan pour
la ville et l’Agglomération. Ainsi, au trafic SNCF déjà dense,
avec près d’une cinquantaine de TGV par jour mais aussi une
soixantaine de TER, s’est ajoutée, en juillet 2000, la première
ligne de tramway. La ligne 2, inaugurée fin 2006, passera, elle
aussi par la gare. En attendant l’arrivée, toujours dans ce même
secteur de la ligne 3. Avec ces multiples connexions – les
stations Corum et Rives du Lez sont aussi au croisement des
lignes de tramway – les accès à la ville et à l’Agglomération sont
ainsi facilités.
• 46 TGV de ou vers Paris, Toulouse,
Perpignan, Genève, Dijon, Lyon,
Marseille, Bordeaux, Lille et
Bruxelles ;
• 4 Talgos de ou vers Barcelone et
Cartagène ;
• 12 Corail de ou vers Nice,
Marseille, Toulouse, Bordeaux ;
• 66 TER de ou vers
Perpignan,Narbonne,
Carcassonne, Castelnaudary,
Millau, Béziers, Avignon, Mende,
Saint Chely d'Apcher...
La gare de Montpellier est le
lieu de passage d'environ
9 millions de personnes par an,
dont :
Trois lignes de tramway
Les stations Corum et Gares, situées au centre de Montpellier,
sont les deux stations les plus fréquentées de la première ligne
de tramway. Pôles d’échange importants, elles permettent
d’accéder au centre ville, au réseau urbain et interurbain de bus
et à la gare SNCF. Ainsi, la station Gares enregistre près de 12 %
de la fréquentation des usagers du tramway et l’arrêt Corum le suit
de près avec plus de 11,5%, quand les autres stations ne sont qu’à
2 ou 3% en moyenne.
Ce phénomène est renforcé avec la deuxième ligne et le sera encore
avec la troisième ligne de tramway. En effet, l’arrêt Corum sera une
station d’échange quai à quai entre la ligne 1 et 2. La station Gares,
quant à elle, sera à terme une véritable plateforme multimodale
permettant l’accès aux trois lignes de tram, au réseau bus urbain et
interurbain et à la gare SNCF (TGV, Corail, TER).
• plus de 5 millions de voyageurs origine ou destination
Montpellier (dont 40 % pour
le TER et 60 % pour les TGV,
Corail et Talgo) ;
• 1,2 million de voyageurs
en correspondance en
gare ;
> En 1870, la gare de Montpellier, bien que rénovée, avait conservé sa façade historique
Une gare au cœur de la ville
• 2,5 millions de personnes n'empruntant pas les
services SNCF mais
venant accompagner ou
chercher des voyageurs,
faire des achats en
gare, ou tout simplement traversant la
gare.
> La gare de Montpellier draine 25 000 personnes par jour
Dotée d’une façade classée, la gare de Montpellier a bénéficié de
transformations notables au fil des années. Tout d’abord, a eu lieu
la construction du premier étage et de la dalle au dessus des voies
dans les années 80. Puis, elle a bénéficié du réaménagement global
de son intérieur et de ses accès transports individuels et communs
lors de la création du TGV Méditerranée en 2001. Sans oublier
l’agrandissement des bâtiments voyageurs et l’arrivée prochaine
de la deuxième ligne de tramway. De quoi renforcer ce pôle
multimodal au cœur de la ville.
> La ligne 2 passera devant la gare de Montpellier
dès la fin de l’année prochaine
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