fara vicentino - La Chapelle sur Loire

Mairie de La Chapelle Sur Loire
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FARA VICENTINO
C’est un village de collines d’origine lombarde, dans la province de
Vicenza.
Il occupe une position magnifique d’où l’on jouit d’un panorama d’une rare
beauté sur la plaine. Le village est situé à 221 mètres au-dessus du niveau de
la mer.
La distance entre Fara et la ville de Vicenza est de 28 kilomètres.
Le territoire s’étend sur 15,23 kilomètres, avec une population de
3 800 habitants.
HISTOIRE
Située sur d’agréables collines au pied de la montagne, la commune de
Fara est constituée par deux petits villages : Fara et San Giorgio di Perlena,
depuis toujours, fière de son identité historique.
Les toponymes de deux localités ont une origine commune dans l’époque
lombarde : ” fara ” : habitat armé ; ” San Giorgio ” : le saint guerrier de la
tradition lombarde ; ”Perlena” : toponyme latin, peut-être préromain.
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A la fin du moyen âge, Fara, comme les villages environnants, est partagé
par les Ezzelini, et donc assigné à Ezzelino III (le tyran), qui avait également
des liens de parenté avec le village de Breganze.
Au cours des siècles suivants, sous la domination de la Sérénissime
République
de
Venise,
Fara
et
Perlena
obtiennent l’autonomie de Breganze.
Perlena, qui perd une partie de son
territoire, est reliée à Fara grâce aux réformes de l’administration française,
tout d’abord et ensuite par celles de l’administration autrichienne, à la fin du
XVIIIème siècle, avec la chute de la République de Venise.
L’ancienne église des Saints Felice et Fortunato, bâtie au XVème siècle,
garde des fresques de l’époque ; à la fin du siècle dernier, elle a été flanquée
par un oratoire à la forme polygonale.
L’église paroissiale de Saint Bartolomeo était autrefois un monastère
augustinien. A l’intérieur il y a un retable de valeur (la Vierge entre Sainte
Lucia et Saint Maria Maddalena) attribué à l’école de Bassano.
Dans le territoire de la commune, il faut signaler les caractéristiques
« Colombare », surtout dans la vallée du torrent Chiavone et par la présence
de nombreuses demeures de maîtres célèbres.
L’économie de Fara est strictement liée à la viticulture : la « route du
vin », de Breganze jusqu’aux vallées de l’Astico et du Chiavone, ou celle des
Terre Rosse, sont des irrésistibles attractions pour goûter le Vespaiolo, le
Cabernet, le Pinot et surtout le Torcolato, vin de raisin, connu depuis des
siècles, vrai nectar des dieux.
Fara n’a été intéressé qu’en petite mesure
par les deux guerres mondiales, mais elle a lié
son nom aux mémoires littéraires des officiers anglais H. Dalton, N. Gladden,
H. Barnett qui au cours de la première guerre mondiale, descendaient du front
jusqu’au quartier général, dans le village.
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Mais la présence littéraire la plus importante et la plus connue est celle
du poète Domenico Pittarini, qui vit à Fara plusieurs années, à la fin du siècle
dernier.
Aujourd’hui les écoles de la commune de Fara portent son nom.
ÉCONOMIE
Le village de Fara, situé dans les collines, a une surface totale de
1 523 hectares.
La surface agricole utilisée est de 1 150 hectares.
La
culture
la
plus
répandue
est
la
viticulture, avec ses 226 hectares, comme
témoigne le symbole de la mairie de Fara,
représentée par une vigne.
Pendant l’année on fait deux vendanges, et les raisins sont emmenés à la
cave coopérative de Breganze.
Il y a aussi deux maisons agricoles qui produisent et commercialisent
leurs vins.
Les vignobles sont spécialisés dans la production des vins réputés
(comme le « Torcolato »).
Parmi les cultures, on trouve aussi des vergers, sur une surface de
13 hectares environ, surtout dans les collines de San Giorgio.
La culture la plus répandue est celle des cerises, qui en 2002 a obtenu
l’appellation contrôlée.
Dans les dernières années, pour essayer d’utiliser les terrains en marge,
des oliviers ont été plantés sur une surface de 2,56 hectares.
Au pied des collines, il y a des cultures de maïs, d’orge et de blé.
Les vaches laitières (à peu près un millier) paissent dans les collines. Il y
a aussi un élevage de veaux et deux de porcins.
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Récemment beaucoup d’auberges ont vu le jour, ce qui attirent beaucoup
de monde, grâce à la beauté du paysage et à l’excellente cuisine.
Selon les données du dernier recensement, à Fara il existe 324 maisons
agricoles, dont seulement une cinquantaine ne sont pas familiales.
Unités
95
61
58
21
Industrie
Industrie
Commerce
Autres services
Institutions
Préposés
888
154
191
75
NOS ÉCOLES
En 1963, naît l’école de l’État de Fara,
avec ses premiers élèves.
En 1967, elle prend le nom du poète
Domenico Pittarini, qui est aujourd’hui le nom de toutes les écoles des
communes de Salcedo, Fara et San Giorgio, lesquelles, depuis l’an 2000 sont
réunies au niveau administratif dans un seul institut.
A Fara, il y a le collège avec 110 élèves et l’école élémentaire avec
103 élèves, à San Giorgio di Perlena, l’école élémentaire avec 50 élèves et
enfin à Salcedo une autre école élémentaire avec 51 élèves.
Le choix de donner le nom « Pittarini » à notre institut est dû à
l’importance du personnage. A Fara, il a été
pharmacien, de 1878 à 1888. Généreux avec les
pauvres, patriote, mais surtout poète qui écrivait en
dialecte : voilà l’homme indiqué pour un lieu où l’on
étudie de la poésie et de la littérature.
A l’intérieur du collège, il y a des laboratoires informatiques et de
langues, une grande salle de gymnastique et on utilise aussi la bibliothèque
municipale qui se trouve dans le même immeuble.
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A VOIR
L’église paroissiale de Saint Bortolo
L’église des Saints Felice et Fortunato du XIVème siècle
Le Pont Lombard
La « Giasara » (bâtie entre 1100 et 1200 par les moines bénédictins
pour utiliser la glace en été, mais surtout pour soigner la fièvre) qui
a été restaurée en 1985 par le Groupe des Alpini de Fara.