Le Vent d`Ouest perd un grand régatier

Le « Vent d’Ouest » perd un grand régatier, le Club de Villefranche/Mer un ami …
Nous avons appris avec émotion et beaucoup de tristesse la disparition de Didier Vialle,
régatier émérite nantais qui a porté « haut et fort » les couleurs du Vent d’Ouest pendant de
nombreuses années…
Didier venait régulièrement à Villefranche pour participer au Championnat de Méditerranée et
nous avions toujours plaisir à l’accueillir ainsi que ses « compagnons d’arme ».
Que de bons moments partagés sur l’eau et à terre…Homère m’avait inspiré le compte rendu
du Championnat de Méditerranée en 2003 ...
Tu as gagné l’Olympe, Nemo (VO 330) pleure ta disparition !
L’Odyssée du Championnat de Méditerranée 2003 ou les caprices d’Eole !
Muse, dis-moi ces héros qui régatèrent en rade de Villefranche,
Lorsqu’ils eurent quitté leurs cités lointaines et convoyé leurs nefs,
Qui endurèrent, funeste sort, bien des attentes…
Tandis qu’ils luttaient pour une gloire éphémère et le retour des vents…
A nous aussi, fille de Zeus, conte un peu leurs exploits…
9 novembre : le dieu des vents était introuvable, seul Poséidon poursuivait nos héros de
sa rancune, les navires subissaient la houle… De retour à terre, les équipages célébraient
Dionysos et savouraient dans l’allégresse force boissons divines jusqu’au coucher du
soleil.
10 novembre : Nos héros imploraient les Dieux. Poséidon déposait les armes, Hélios se
montrait généreux. Eole faisait une timide apparition et la flotte pouvait déployer ses
voiles le temps d’une manche, hélas éphémère… De retour à terre, les équipages
célébraient de nouveau Dionysos et savouraient dans l’allégresse force boissons divines
jusqu’au coucher du soleil.
11 Novembre : Les zéphyrs de la Grande Bleue étaient de retour, les voiles timidement
gonflées d’une aspiration soudaine à l’ivresse du sillage renaissant. 3 manches à suivre…
Dans cette quête subtile de risées incertaines, élus par quelques sirènes demeurées
invisibles aux yeux ce ces mortels, deux Apollons Nantais (VO 290) gagnaient l’Olympe…
12 Novembre : Se jouant de la flotte qui s’en était retournée, le capricieux Eole, cher aux
dieux immortels, libérait ses vents hurleurs si longtemps désirés…
Sylvie Hiéronimus
VO 252 / CVV