François Coppée - Lycée Français du Caire
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François Coppée - Lycée Français du Caire
François Coppée François Édouard Joachim Coppée, est un poète dramaturge et romancier français né à Paris le 26 janvier 1842 dans une famille de vieux Parisiens de conditions modestes ; il est mort le 23 mai 1908 à Paris. C’était aussi un auteur de comédie (“le Passant”, 1849) et de drames d’inspiration poétique. Il écrivait des poèmes qui avait rapport avec son enfance. C’est un poète qui brille par sa sentimentalité et son lyrisme et fut l’un des poètes des plus populaires de la seconde moitié du XIXème siècle. Coppée fut le poète populaire et sentimental de Paris et de ses faubourgs, des tableaux de rue intimistes du monde des humbles. Poète du souvenir d'une première rencontre amoureuse (« Septembre, au ciel léger »), de la nostalgie d'une autre existence (« Je suis un pâle enfant du vieux Paris ») ou de la beauté du crépuscule (« Le crépuscule est triste et doux »), il rencontra un grand succès populaire avant de tomber dans l'oubli. Quelques œuvres connues : Poésies : • Le Reliquaire (1869) • Les Intimités (1868) • Le Cahier rouge (1874) • Olivier (1876) • Le Naufragé (1878) • Arrière-Saison (1887) • Les Paroles sincères (1891) Théâtre: • Le Passant (1869) • Deux douleurs, (1870) • Fais ce que dois, (1871) • Les Bijoux de la délivrance (1872) • L'Abandonnée (1871) • Le Rendez-vous (1872) • Le Trésor (1879) • La Korrigane (1880) • Le Pater (1889) Romans, contes et nouvelles: • Contes en prose (1882) • Vingt Contes nouveaux (1883) • Henriette (1889) • Toute une jeunesse (1890) • Les Vrais Riches (1889) • Rivales (1893) • Longues et brèves (1893) • Contes tout simples (1894) • Le Coupable (1896) • La Bonne Souffrance(1898) • Contes pour les jours de fête (1903) Choix de poèmes Décembre Le hibou parmi les décombres Hurle, et Décembre va finir ; Et le douloureux souvenir Sur ton cœur jette encor ses ombres. Le vol de ces jours que tu nombres, L'aurais-tu voulu retenir ? Combien seront, dans l'avenir, Brillants et purs ; et combien, sombres ? Laisse donc les ans s'épuiser. Que de larmes pour un baiser, Que d'épines pour une rose ! Le temps qui s'écoule fait bien ; Et mourir ne doit être rien, Puisque vivre est si peu de chose. Avril Lorsqu'un homme n'a pas d'amour, Rien du printemps ne l'intéresse ; Il voit même sans allégresse, Hirondelles, votre retour ; Et, devant vos troupes légères Qui traversent le ciel du soir, Il songe que d'aucun espoir Vous n'êtes pour lui messagères. Chez moi ce spleen a trop duré, Et quand je voyais dans les nues Les hirondelles revenues, Chaque printemps, j'ai bien pleuré. Mais depuis que toute ma vie A subi ton charme subtil, Mignonne, aux promesses d'Avril Je m'abandonne et me confie. Depuis qu'un regard bien-aimé A fait refleurir tout mon être, Je vous attends à ma fenêtre, Chères voyageuses de Mai. Venez, venez vite, hirondelles, Repeupler l'azur calme et doux, Car mon désir qui va vers vous S'accuse de n'avoir pas d'ailes A Paris, en été, les soirs sont étouffants... A Paris, en été, les soirs sont étouffants. Et moi, noir promeneur qu'évitent les enfants, Qui fuis la joie et fais, en flânant, bien des lieues, Je m'en vais, ces jours-là, vers les tristes banlieues. Je prends quelque ruelle où pousse le gazon Et dont un mur tournant est le seul horizon. Je me plais dans ces lieux déserts où le pied sonne, Où je suis presque sûr de ne croiser personne. Au-dessus des enclos les tilleuls sentent bon ; Et sur le plâtre frais sont écrits au charbon Les noms entrelacés de Victoire et d'Eugène, Populaire et naïf monument, que ne gêne Pas du tout le croquis odieux qu'à côté A tracé gauchement, d'un fusain effronté, En passant après eux, la débauche impubère. Et, quand s'allume au loin le premier réverbère, Je gagne la grand' rue, où je puis encor voir Des boutiquiers prenant le frais sur le trottoir, Tandis que, pour montrer un peu ses formes grasses, Avec son prétendu leur fille joue aux grâces. Ce poème m’intéresse beaucoup car il n'est pas très difficile à comprendre et je le trouve très sympathique à lire. François Coppée parle ici de la solitude, de la joie d'être seul, et se promener dans le calme, dans les rues vides de Paris où « il est presque sûr de ne croiser personne ». Il nous affirme à nous lecteur, qu’il aime rester dans le calme, quelque part où il n'y a personne, surtout les enfants et que le seul bruit qu’il voudrait entendre serait le son de ses pas. François Coppée nous montre aussi dans le second vers qu'il a une relation avec les enfants plus ou moins méprisante. Ressources : http://www.poesies.net/coppee.html http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/francois_copp_e/index.html http://en.wikipedia.org/wiki/Francois_Coppee http://www.google.fr/imgres? imgurl=http://lelivrescolaire.fr/upload/books/9_txt3_doc1_Francois_Coppee.jpg&imgrefurl=http://lelivre scolaire.fr/11102/3_Title.html&usg=__Q2LenRTagoiW2K4Uo8P2tuWERfU=&h=400&w=311&sz=72& hl=fr&start=0&zoom=1&tbnid=T3Kp4p2uMENKfM:&tbnh=159&tbnw=143&ei=gOuiTcuCI4j14AbC6f mmAw&prev=/images%3Fq%3Dfrancois%2Bcoppee%26hl%3Dfr%26safe%3Dactive%26biw %3D1280%26bih%3D816%26gbv%3D2%26tbm %3Disch&itbs=1&iact=hc&vpx=289&vpy=404&dur=1461&hovh=255&hovw=198&tx=115&ty=129&o ei=gOuiTcuCI4j14AbC6fmmAw&page=1&ndsp=29&ved=1t:429,r:15,s:0 « Le nouveau dictionnaire des auteurs »; Tome 1 ; Collection : Bouquins, ROBERT LAFFONT ; Paris 2008