Le Courant Porteur en Ligne (CPL)
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Le Courant Porteur en Ligne (CPL)
Le Courant Porteur en Ligne (CPL) Présentation de projets faisant intervenir des NTIC, relatifs à l’usage du CPL dans les Collectivités - La Commission soutient le développement du CPL Le projet Opera est soutenu par l’Europe qui souhaite développer l’usage du CPL large bande en concurrençant l’ADSL grâce à une norme d’interopérabilité. - Un réseau domestique à 320 Mbit/s sur prises téléphoniques Une nouvelle norme pour du CPL passant par le téléphone sans empiéter sur l’ADSL. - Ile-de-France : l'Internet par CPL en banlieue parisienne montera jusqu'à 20 Mbit/s Le SIPPEREC vise 1,5 millions d’habitants potentiels pour développer le CPL (hors télévision). - Poitou-Charentes : Internet par la prise électrique dans la Vienne Saint-Secondin et Saulgé, situées dans des zones blanches, ont opté pour le CPL avec le Syndicat d'électricité de la Vienne (SIEEDV). - Rhône Alpes : Internet haut débit par CPL à l’école publique de Colombier-le-Vieux (Ardèche) Le CPL en complément de l’ADSL pour équiper les ordinateurs de l’école en haut-débit ! La Commission soutient le développement du CPL (Ecoter+ LeMondeInformatique.fr, 23/02/2007) L'Europe va injecter plus de 9 millions d’euros dans la deuxième phase du projet Opera (Open PLC Research Alliance) afin de stimuler le développement et la normalisation du CPL large bande. Approuvée par la Commission Européenne en fin d'année 2006, la deuxième phase du projet Opera a été officiellement lancée à Madrid en janvier dernier. Les membres de la Commission viennent de décider de lui apporter une contribution de 9.06 M€ pour poursuivre le développement d'une norme d'interopérabilité pour les réseaux CPL à large bande. Il s'agit ni plus ni moins que de concurrencer les réseaux ADSL en insufflant des flux de 200 Mbts/s, voir plus dans le futur, sur les réseaux électriques. Le CPL broadband pourrait également intervenir en complément de la FTTH (Fiber To The Home). Le projet Opera a donné naissance en 2006 à la spécification Broadband over Powerline, qui s'appuie sur la technologie de l'équipementier espagnol DS2. Elle a été validée par les organismes de standardisation internationaux IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) et ETSI (European Telecommunications Standards Institute). 37 partenaires européens et israéliens, parmi lesquels des services publics, des fabricants OEM, des équipementiers, des universités, des sociétés d'ingénierie et de conseil ainsi que des opérateurs télécoms, avaient participé à son élaboration. 26 entreprises et instituts de recherche se sont d'ores et déjà engagés dans la phase 2, baptisée "Broadband for all". Le chef de file sera le groupe espagnol d'électricité Iberdrola qui, depuis le rachat de Scottish Power, semble avoir le vent en poupe de l'autre côté des Pyrénées. Un réseau domestique à 320 Mbit/s sur prises téléphoniques (Ecoter+ LeMondeInformatique.fr, 01/03/2007) La norme HomePNA 3.1 vient d'être finalisée par l'Union Internationale des Telecoms. Soutenue par 150 entreprises, parmi lesquelles Motorola, HomePNA permet de relier plusieurs ordinateurs jusqu'à 320 Mbit/s grâce aux prises téléphoniques d'une maison. La norme fonctionne à une fréquence différente et peut utiliser les mêmes câbles téléphoniques simultanément, sans ainsi perturber l'ADSL. HomePNA intéresse les FAI, car il pourrait leur permettre de diffuser leurs offres Triple Play partout dans la maison. Sur chaque prise téléphonique, les abonnés haut débit pourraient rajouter une borne multimédia, leur permettant de recevoir la télévision HD, passer des coups de fil, transférer des fichiers entre ordinateurs, et recevoir Internet à très haut débit. Seul hic, les pertes de débits. En connectant 50 adaptateurs supportant la norme, le débit chute alors à 10 Mbit/s occasionnés soit par le nombre élevé d'adaptateurs. Et au-delà d'une distance de 300 mètres, la liaison ne fonctionne plus. * Ile-de-France L'Internet par CPL en banlieue parisienne montera jusqu'à 20 Mbit/s (Ecoter+ Sipperec.fr, 01Net, 28/02/2007) Premier projet en France et au plan mondial portant sur un déploiement d’une telle ampleur, le projet « Courant Porteur en Ligne » initialisé par le SIPPEREC concerne plus de 80 communes de la première couronne parisienne, soit un potentiel de 1.5 million de foyers. Le Sipperec (Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l'électricité et les réseaux de télécommunication), qui a choisi l'opérateur Mecelec, vient de retenir la technologie DS2 de Schneider Electric et sa filiale Ilevo qui développe des équipements permettant d'atteindre sur la prise électrique une vitesse d'accès de 200 Mbit/s en empruntant le réseau d'approvisionnement de l'électricité. De la voix mais pas de télé Sur le futur réseau de la périphérie de Paris, la vitesse de connexion promise est comprise entre 40 et 150 Mbit/s. Les utilisateurs finaux disposeront, quant à eux, d'un débit compris entre 5 à 20 Mbit/s, soit des performances équivalentes à celles de l'ADSL. Mais le CPL a l'avantage d'offrir ces vitesses dans les deux sens, en voie montante (de l'abonné vers le réseau) et descendante (du réseau vers l'abonné). Les faibles latences du réseau CPL permettront donc aux internautes de jouer en ligne ou bien encore de disposer de la VoIP quelle que soit leur distance par rapport au point d'accès. En revanche, il n'est pas prévu de proposer de la télévision sur ce type de réseau. * Poitou-Charentes De l'Internet par la prise électrique dans la Vienne (Ecoter+ 01Net.fr, Réseaux&Télécoms, 22/02/2007) Saint-Secondin et Saulgé sont deux communes du département de la Vienne situées dans des zones blanches. Avec le Syndicat d'électricité de la Vienne (SIEEDV), elles ont choisi d'utiliser le réseau et les prises électriques pour pallier ce problème. La régie électrique locale joue les fournisseurs d'accès à Internet. Les collectivités ont opté pour les adaptateurs et terminaux CPL du fabricant Courant Multi Media. Le réseau Internet de Saint-Secondin est opérationnel. Ses 525 habitants peuvent, d'ores et déjà, souscrire à un abonnement CPL même si l'inauguration officielle du service n'est prévue que le 14 mars prochain. Moyennant 25 euros mensuels, ils ont accès à un débit de 512 Kb/s au lieu de l’ancien débit en 56 K. « Nous avons déjà des abonnés. Les gens sont satisfaits de voir enfin arriver chez eux le haut-débit », commente Julien Chaigneau, cofondateur de Courant Multi Media. Bientôt de la téléphonie illimitée Le tarif peut paraître élevé comparé aux 30 euros pratiqués par certains FAI pour du triple play (Internet, téléphonie, télévision). « Les gens ont l'habitude de raisonner en fonction des prix en ville. La réalité est tout autre sur le terrain. Il n'est pas rare d'avoir uniquement une connexion de 512 kbit/s pour un tarif compris entre 20 à 30 euros », assure Julien Chaigneau, selon lequel il faut aussi rentabiliser les coûts d'infrastructures. Bientôt, les abonnés pourront bénéficier d'un débit de 2 M. Le budget du déploiement, soit environ 160.000€, a été pris en charge par l'Etat, le Conseil Général, le SIEEDV et la Région Poitou-Charentes. « Le réseau électrique existe, mais il doit subir des transformations pour permettre d'acheminer Internet dans toutes les maisons individuelles ». Le projet concernant les 840 habitants de Saulgé en est, lui, aux balbutiements. Une trentaine de foyers seraient à ce jour raccordés. Comme les habitants de Saint-Secondin, ils auront accès à un débit de 512 kbit/s moyennant 25 euros par mois. Ensuite, l’entreprise devrait proposer à ces ex- exclus du haut-débit un nouveau service, la téléphonie illimitée. D'autres communes ont choisi de miser sur le CPL comme moyen d'apporter l'accès à Internet dans les foyers, comme Nantes et Dunkerque. * Rhône Alpes Internet haut débit par CPL à l’école Publique de Colombier le Vieux en Ardèche (Ecoter+ Altivis.fr, 03/04/2006) L’équipe technique du SIVU et Mecelec ont procédé à quelques tests sur le terrain d’équipement CPL de l’école Publique de Colombier le Vieux. L’école Publique de Colombier le Vieux est composée de trois bâtiments distincts, séparés par une partie de la cour de récréation et distant d’une dizaine de mètres. Tous ces bâtiments sont en principes sur la même installation électrique EDF. L’Internet Haut Débit sera amené par une liaison descendante MMDS et une voie montante RTC, le basculage sur l’ADSL a été effectué fin 2006. Le matériel testé procure un débit de 10 Mbt/s. Des modems CPL clients ont été installés sur différentes prises avec chaque fois un PC raccordé dessus.