Le président des Etats-Unis, Bill Clinton, a déclaré qu`on ne pourrait

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Le président des Etats-Unis, Bill Clinton, a déclaré qu`on ne pourrait
Le président des Etats-Unis, Bill Clinton, a déclaré qu’on ne
pourrait parvenir au développement durable qu’en mettant au
point et en généralisant l’usage de technologies qui protègent
l’environnement tout en soutenant la croissance économique.
Technologies douces et défis futurs
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La généralisation des technologies douces actuelles présenterait, à court terme, des
avantages majeurs pour l’environnement et l’économie. Mais il est également urgent de
trouver de nouvelles solutions, encore plus perfectionnées, pour résoudre de nombreux
problèmes dont certains, actuellement non prioritaires, ne sauraient manquer de devenir
pressants. Quels seront, demain, les principaux défis environnementaux et les besoins
technologiques correspondants ?
S
ans les technologies douces, le monde irait
beaucoup plus mal qu’aujourd’hui. Mais
si l’usage des technologies douces en
amont et en aval du processus de production était
plus répandu, dans les pays industrialisés comme
dans les pays en développement, il irait
beaucoup mieux. Certes, il est important de
reconnaître les progrès accomplis grâce aux
technologies douces et tout ce qu’elles permettraient encore de faire dans le domaine
environnemental et économique ; mais il est tout
aussi important d’admettre que de nombreux
problèmes persistent, non parce que les solutions
technologiques n’existent pas, mais parce
qu’elles ne sont pas appliquées.
Si le but ultime, tel que défini et approuvé
lors de la Conférence des Nations Unies sur
l’environnement et le développement, à Rio en
1992, est le développement durable, il semble que
la communauté mondiale en soit encore
très loin. Le programme Action 21 n’est en voie
d’achèvement nulle part dans le monde : il faudra,
pour le mener à bien, un effort majeur, autrement
dit des changements radicaux et pas simplement
quelques mesures timides. Or, même des progrès
modérés dans cette direction supposent un usage
plus généralisé des technologies douces actuelles
dans l’industrie et ailleurs, ainsi que la mise au
point de nouvelles technologies.
La liste des défis environnementaux de demain
est plutôt lourde ; la prévention prendra de plus en
plus le pas sur les mesures de lutte antipollution,
même si la mise au point de technologies plus
efficaces de dépollution reste d’actualité, ne seraitce qu’en attendant l’entrée en vigueur de mesures
de prévention de la pollution. Les principaux défis
à relever sont de plusieurs ordres :
■ qualité de l’air ;
■ efficacité énergétique et changement
climatique ;
■ substances toxiques, déchets dangereux et
solides ;
■ ressources en eau ;
■ utilisation et gestion des ressources.
De nouvelles technologies de prévention et
de lutte contre la pollution sont nécessaires
pour résoudre, avec un rapport coût-efficacité
satisfaisant, les problèmes de qualité de l’air,
notamment la toxicité de l’air, la pollution de
l’air à l’intérieur des bâtiments, les dépôts acides
et l’ozone de la basse atmosphère. Celles qui
existent aujourd’hui ne permettent pas de
résoudre le problème des émissions de gaz à
effet de serre et du changement climatique.
Pour résoudre les problèmes de changement
climatique et d’efficacité énergétique, il faut
inventer de nouvelles technologies, moins
gourmandes en énergie. D’autres mesures
s’imposent aussi, notamment la conversion à des
combustibles à faible teneur en carbone, la
réduction des émissions de gaz à effet de serre et,
surtout dans les pays développés, la mise en
place de dispositifs améliorant l’efficacité
énergétique des véhicules routiers, de l’éclairage
et des installations de chauffage des locaux. Dans
les pays d’Europe centrale et orientale, il
convient d’améliorer l’efficacité énergétique
désastreuse des équipements et, dans les pays en
développement, de mettre au point des sources
d’énergie à faible teneur en carbone.
La prévention de la pollution jouera un rôle de
plus en plus important dans le processus de
réduction à la source des déchets toxiques et
dangereux. Les substances toxiques à éliminer
peuvent provenir des déchets générés par les
procédés industriels et la combustion, mais aussi
247
Au péril de l’humanité, la grâce a été séparée de la nature et l’esprit de la
matière.
Il s’est développé une société où tout, depuis les habitudes de l’homme
jusqu’à la politique et l’économie, exploite l’environnement avec
l’indifférence la plus cynique. Faute de parvenir à harmoniser la nature de
l’Etat avec l’état de la nature, l’avidité et l’ignorance humaines finiront par
nous entraîner au-delà des capacités des écosystèmes sur lesquels repose la
vie même de l’homme.
L’écologie laisse entendre que l’esprit, l’âme, la conscience et la créativité
font partie du mystère de l’évolution, ne lui sont pas extérieurs, et que la
création est permanente, qu’elle n’est pas simplement un épisode épique
appartenant au passé.
ENVIROTECH LTD. est une société privée de conseil et de gestion de
projets, qui a pour vocation d’exploiter la technologie, le génie scientifique
et le savoir-faire acquis pour enrayer la dégradation de l’environnement,
prévenir la pollution et réduire la production de déchets.
ENVIROTECH LTD. propose aux entreprises privées et publiques, ainsi
qu’aux administrations d’Etat, des services de conseil et de sous-traitance
dans le domaine de l’environnement. Nous faisons partie d’un groupe
présent en Egypte, au Liban et en Syrie.
Notre mission est d’aider les clients à améliorer l’état de l’environnement sur
le lieu où ils sont implantés ou réalisent des projets. Notre démarche de
prévention de la pollution est axée sur les bénéfices financiers qu’elle induit.
La pollution fait perdre des bénéfices. La prévention en fait gagner.
La prévention de la pollution et le respect des lois relatives à la protection de
l’environnement sont à tort perçus comme des charges économiques. Or,
correctement gérées, ces mesures ont pour double effet de préserver
l’environnement et de diminuer les charges d’exploitation. Notre objectif est
de guider nos clients vers ce résultat.
• Programme d’installations industrielles
• Services de surveillance et d’analyse
• Gestion des déchets et recyclage
• Mesures d’élargissement d’ISO 14000
ENVIROTECH LTD. propose un choix de produits et services intégrés pour
réduire la production de déchets.
ENVIROTECH LTD., Le Caire
9 Al-Masgid Al-Aksa St.
Mohandiseen, Giza
12411 Egypte
Tél : +20 2 304 3699
Fax : +20 2 304 3655
ENVIROTECH LTD., Beyrouth
Hujeij Bldg. No. 6602
PO Box 14 6420
Adnan Al Hakim St.
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Beyrouth, Liban
Tél : +961 1 840401
Fax : +961 1 840407
Mél : <[email protected]
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PO Box 4565
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Syrie
Tél : +963 11 2232457
Fax : +963 11 2232451
TECHNOLOGIES DOUCES ET DEFIS FUTURS
ENCADRE 15.1
Nouvelles technologies nécessaires : l’air, l’énergie et les déchets
■ Des mesures pour réduire les principaux
polluants atmosphériques toxiques
De nouveaux matériaux de construction
libérés par les grosses installations,
et produits de grande consommation
comme les incinérateurs, les étuves à
atténuant les impacts néfastes sur la
bois et les usines sidérurgiques.
qualité de l’air à l’intérieur des
bâtiments.
Pour améliorer l’efficacité énergétique
et faire face au changement
Des voitures et camions moins
climatique
polluants, et des réseaux de transports
repensés en fonction de l’augmentation ■ Le développement commercial accéléré
du trafic routier.
de combustibles et technologies
renouvelables.
Des technologies de production
d’énergies renouvelables capables de
■ L’amélioration de l’efficacité thermique
supplanter l’utilisation des combustibles
des centrales brûlant du charbon par
fossiles.
des technologies de combustion
propre.
Des technologies de production
industrielles et chimiques modifiées
■ Le perfectionnement des piles à
pour réduire les risques d’émissions
combustible mixtes charbon-gaz, au
dans l’atmosphère.
gaz naturel et à base d’hydrogène.
Pour améliorer la qualité de l’air
■
■
■
■
■ Des centrales électriques à
■ Des systèmes de turbines à gaz
combustibles fossiles à haut rendement
perfectionnés, à haut rendement.
qui réduisent notablement les émissions
■ De nouvelles technologies de bord et
de polluants.
de nouveaux matériaux pour les
■ De nouvelles technologies pour réduire
véhicules ; une plus grande efficacité
l’érosion éolienne des sols et la pollution
des véhicules utilisant des combustibles
de l’air par les poussières et les
de substitution.
particules en suspension.
■ Des systèmes d’éclairage et de
■ Des systèmes efficaces et rentables de
chauffage plus efficaces pour les
piégeage des particules, des polluants
immeubles d’habitation et les locaux
atmosphériques toxiques, du dioxyde de
commerciaux.
soufre et de l’oxyde d’azote, qui puissent
■ Une plus grande efficacité énergétique
être installés dans les centrales
des installations industrielles, grâce à des
électriques existantes.
moteurs électriques plus performants, au
■ Une technologie à faible coût pour
recyclage des matériaux usagés et à la
limiter les quantités de composés
cogénération.
organiques volatils libérés par les
■ Le remplacement du CFC-12 par
sources fixes de petite capacité.
d’autres produits dans les systèmes
■ Des technologies rentables de réduction
d’air conditionné pour automobiles, la
des quantités d’oxyde d’azote libérées
mise au point de nouveaux produits
par les installations de combustion des
pour remplacer les réfrigérants et de
immeubles d’habitation, locaux
nouveaux matériaux pour remplacer les
commerciaux et petites installations
mousses d’isolation soufflées à base
industrielles.
de CFC.
de déversements accidentels de produits chimiques.
La mise en place, en aval de la production, de
technologies qui séparent les déchets des
émissions et effluents, puis les traitent en vue de
250
■ Des technologies permettant de réduire
ou piéger les émissions de méthane
provenant des installations pétrolières
(brûlage à la torche du gaz naturel,
systèmes de ventilation et fuites), ainsi
que des veines de charbon.
■ De meilleures technologies de
récupération et d’épuration des gaz de
décharge.
■ Des technologies pour récupérer les
émissions d’oxyde d’azote.
■ Des méthodes rentables pour réutiliser
et recycler les CFC, et les incinérer.
Pour éliminer les substances toxiques,
et les déchets dangereux et solides
■ Des procédés axés sur la prévention de
la pollution faisant appel à d’autres
sources d’énergie et d’autres cycles.
■ Des pesticides et des engrais à base de
produits chimiques et de
biotechnologies perfectionnés ; de
nouveaux produits pour remplacer les
pesticides chimiques non sélectifs, et
l’emploi des engrais à bon escient.
■ Des procédés de synthèse chimique
utilisant moins de produits de base
toxiques et produisant moins
d’intermédiaires chimiques et de déchets
toxiques.
■ Des systèmes perfectionnés pour traiter
les substances toxiques qui se forment
lors de la synthèse et de la combustion
des produits chimiques, de l’extraction
des minéraux et des opérations de
fabrication.
■ Des systèmes perfectionnés d’épuration
des eaux usées, capables de traiter des
substances organiques toxiques et
comportant une phase de fermentation
anaérobie économe en énergie, ainsi
que d’autres systèmes basés sur les
biotechnologies.
leur élimination définitive, soit par incinération,
soit par enfouissement, est la méthode habituellement employée pour lutter contre ce fléau. Il faut
des technologies douces qui :
Les défis environnementaux auxquels le monde est confronté exigent une action
politique aussi bien que technologique, notamment la généralisation des
instruments économiques pour internaliser les coûts environnementaux, et un
changement de comportement de la part des entreprises et des individus.
251
Développement durable de l’eau :
la méthode STL-Merit
L
’eau est une ressource de
plus en plus précieuse. Par
ses innovations dans le secteur
de l’eau, STL-Merit Limited
œuvre pour un
approvisionnement en eau
durable au Ghana et dans
d’autres pays africains.
STL-Merit est présent dans la
plupart des secteurs de
l’approvisionnement
en eau : elle fournit de l’eau
dans le cadre de programmes
de petite, moyenne
et grande envergure, s’occupe
d’installations
d’assainissement, de stations
d’épuration et de réseaux
d’assainissement et d’égouts, et
enfin travaille avec des
multinationales pour
approvisionner des zones
rurales en eau.
STL-Merit a une participation
dans l’activité forage et étude
d’une coentreprise créée avec la
Ghana Water and Sewerage
Corporation (G.W.S.C.), et a
engagé des discussions avec les
autorités zimbabwéennes,
camerounaises, guinéennes
et sud-africaines pour leur
proposer sa stratégie
d’approvisionnement en eau.
Elle parraine également une
canalisation internationale de
Les solutions proposées par STL-Merit pour résoudre un grave
problème d’eau dans une grande agglomération du Ghana
attestent l’intérêt porté par l’entreprise à la viabilité écologique.
Cette source d’approvisionnement en eau est extrêmement
polluée et sujette à des sécheresses saisonnières, et ne peut
satisfaire que 45 % de la demande actuelle.
La solution à court terme, pour faire face au manque
d’eau, consiste à creuser plusieurs trous et à y installer
des pompes mécaniques pour alimenter le réseau de distribution
existant. Ce système permet pratiquement de se passer de
produits chimiques pour traiter l’eau, et les pompes sont
alimentées par l’énergie solaire.
La solution à long terme, pour répondre à la demande future,
consistera à prélever l’eau non plus directement dans le lac, mais
à partir d’une nouvelle source superficielle, en creusant pour cela
des puits le long du cours d’eau. Ce système, qui tire parti du
phénomène de filtration et d’épuration naturelles de l’eau, permet
de se passer de floculants.
STL-Merit est également en train d’élaborer un programme pour
rendre écologiquement sûr et durable le bassin hydrographique
qui dessert l’actuelle station d’assainissement de l’eau ; ce
programme englobe notamment les problèmes de rejets de
déchets dans la rivière et de déforestation de ses rives.
transport d’eau, qui devrait
acheminer l’eau traitée au
Ghana vers les pays voisins.
STL-Merit s’emploie à
développer les compétences en
matière de renforcement des
capacités au Ghana et en
Afrique orientale, en
parrainant des programmes de
développement des ressources
humaines et en travaillant avec
une association britannique de
formation spécialisée dans
l’industrie de l’eau, pour
transformer le centre de
formation de G.W.S.C. en
institut régional de formation
sur l’assainissement et
l’approvisionnement en eau.
STL-Merit sait que l’eau est
une ressource qu’il faut utiliser
de manière durable. En
mettant les connaissances
qu’elle a acquises dans ce
domaine en Afrique – et en
particulier au Ghana – à la
disposition d’autres entreprises
souhaitant se lancer sur ce
marché, elle a pour objectif
d’appliquer ce principe dans
tous ses projets.
M. Steve Mawuenyega,
Executive Director
STL-Merit Limited
PO Box C35 Cantonments
Accra, Ghana
Tél : (233) 21 779500
TECHNOLOGIES DOUCES ET DEFIS FUTURS
ENCADRE 15.2
Nouvelles technologies nécessaires : l’eau et les ressources
Pour améliorer la qualité de l’eau et
les ressources en eau
■ Des technologies et pratiques
agricoles qui évitent la contamination
des eaux souterraines.
■ Le remplacement des techniques de
blanchiment par d’autres options non
génératrices de dioxine.
■ De nouveaux procédés de fabrication
qui limitent la production de sousproduits toxiques.
■ Des technologies rentables pour
économiser l’eau dans les applications
industrielles, agricoles et domestiques.
■ De meilleures technologies de
dessalement de l’eau de mer.
■ Des technologies pour mieux limiter,
supprimer ou dégrader les
contaminants toxiques présents en
faibles concentrations dans les eaux
usées.
■ Une meilleure capacité pour suivre,
dans les eaux souterraines, le
déplacement des produits chimiques
toxiques provenant d’autres sites.
■ Des technologies plus efficaces pour
extraire les éléments nutritifs des eaux
usées, des eaux de ruissellement des
terres agricoles et d’autres sources
diffuses.
■ Des technologies permettant une
meilleure biodégradation des
substances polluantes organiques.
■ Des technologies d’épuration pour
diluer les déchets industriels aqueux,
après séparation membranaire et
traitement biologique.
■ De meilleures technologies
membranaires pour l’eau potable.
■ Des systèmes d’épuration rentables
et peu sophistiqués pour les petites
installations.
■ Des technologies de pointe pour
recycler et éliminer les solides
biologiques et autres résidus,
pour le recyclage industriel de
l’eau industrielle, le recyclage
et la réutilisation des eaux
ménagères.
■ Le traitement rentable des
écoulements urbains et l’emploi de
■ permettent de se passer des substances
toxiques et dangereuses qui ne sont pas
absolument indispensables ;
■ limitent la production de déchets et favorisent leur récupération, leur recyclage et leur
réutilisation ;
■ permettent une gestion rentable des déchets
non recyclables et leur élimination.
Une gestion plus efficace des ressources, tant
renouvelables que non renouvelables, s’impose.
Environ 75 % de tous les minéraux extraits du
sous-sol sont non renouvelables. Il faut donc
trouver des solutions technologiques qui, d’une
part économisent les stocks de minéraux en
circulation de manière à réduire la demande de
ressources encore non exploitées, et d’autre part
réduisent les atteintes à l’environnement liées à
l’extraction minière. Entrent dans cette catégorie
technologies et pratiques préventives
pour en réduire les volumes.
Pour améliorer l’utilisation et la
gestion des ressources
■ Le raccourcissement de la chaîne
d’extraction et de traitement pour
produire des minéraux de qualité en
une seule opération.
■ Des matières premières et produits
nouveaux qui puissent être
intégralement recyclés de sorte
que tous les déchets soient
réutilisables.
■ Des technologies de recyclage
utilisant des matières premières à
base de cellulose pour réduire les
émissions de gaz carbonique.
■ Des matières premières ayant une
longue durée de vie (métaux,
composites, céramiques de pointe) et
susceptibles de remplacer les
matières classiques.
■ Des technologies de réduction de la
pollution qui convertissent le soufre
contenu dans le charbon en produits
réutilisables.
les procédés qui diminuent la production de
polluants et recyclent les déchets en interne,
rendent les produits à base de minéraux plus
durables, réparables et recyclables, ou améliorent
l’efficacité énergétique. Il est également urgent de
trouver de nouvelles technologies pour préserver
les ressources en eau, en améliorer la qualité et en
réduire le coût.
Si, dans de nombreux pays développés,
l’agriculture est une source majeure de pollution,
dans d’autres parties du monde, la pollution à
partir de sources ponctuelles, comme les déchets
industriels et miniers, est tout aussi grave. Mais
partout, les écoulements diffus sont une préoccupation de premier ordre. Les solutions techniques ne suffisent pas : il faut des technologies
et pratiques associant savoir-faire écologique et
capacités techniques. Abaisser le coût de l’eau et
253
LA PUISSANCE DES ETOILES POUR UN
ENVIRONNEMENT PLUS PROPRE ET PLUS SUR
Une solution digne du
Les déchets sont sans doute le signe le plus visible des
mauvais traitements que nous infligeons à notre
planète – notre empreinte la plus flagrante. La société
de consommation génère des montagnes de déchets de
toutes sortes, formes et tailles. Tout déchet que nous
produisons est un affront à l’environnement : dans la
plupart des cas, il est en outre dévastateur.
Il y a encore peu de temps, les déchets étaient surtout
traités par incinération ou par enfouissement dans
le sol. Mais cette époque est révolue. Il existe
aujourd’hui une solution digne du XXIe siècle : les
convertisseurs à plasma de Startech Environment
Corporation, qui traitent et recyclent divers déchets en
produits de base utiles.
Les convertisseurs à plasma utilisent un procédé de
dissociation moléculaire, également appelé recyclage
élémentaire en circuit fermé, pour traiter les déchets
dangereux et non dangereux, ainsi que les solides,
liquides et boues organiques et inorganiques. Ils
peuvent même traiter des déchets médicaux, des pneus,
des sols contaminés et des liquides aqueux dangereux.
Selon le type de déchet introduit, les convertisseurs
(équipés de moteurs électriques non polluants)
produisent un gaz de synthèse (Plasma Converted
Gas™) ou des métaux et silicates qui servent ensuite
de produits de base. Le gaz de synthèse peut être
utilisé de nombreuses façons, notamment comme
combustible pour produire de l’électricité, comme
produit chimique de base pour l’industrie chimique, et
pour alimenter des systèmes de chauffage et de
refroidissement.
La solution imaginée par Startech a stimulé
l’imagination des clients :
★ un nouveau centre de récupération de classe
mondiale, d’une valeur de 100 millions de dollars et
équipé de convertisseurs à plasma, en cours de
construction pour un consortium de municipalités
XXIe
siècle
de Porto Rico, traitera 1.000 tonnes de résidus
urbains par jour dès son achèvement en 1999 ;
★ l’une des principales entreprises australiennes
spécialisées dans l’élimination des déchets
dangereux a décidé d’acheter des systèmes Startech
pour ses propres activités et a l’intention de les
proposer au Gouvernement australien pour les
opérations de dépollution préalables aux Jeux
olympiques de l’an 2000 ;
★ une installation de traitement de déchet médicaux,
d’une capacité de 5.000 tonnes par an, sera
construite dans le Massachusetts (Etats-Unis) et
permettra à l’industrie médicale de réaliser de
substantielles économies de coûts, tout en
améliorant la santé et la sécurité publiques ;
★ des unités mobiles autonomes de convertisseurs à
plasma sont actuellement montées sur des semiremorques et divers engins automobiles construits
par une entreprise américaine, pour traiter les
déchets dangereux sur les sites médicaux, militaires
et industriels, afin que les déchets ne sortent pas de
ces établissements ;
★ deux convertisseurs à plasma de taille industrielle
ont été livrés à Hawaii pour procéder à une tâche
délicate et dangereuse : éliminer les munitions, le sol
contaminé et les débris dangereux abandonnés
sur l’île de Kahoolawe après des décennies
d’exercices militaires.
Compte tenu de l’opposition croissante du public à
l’incinération des déchets et du manque de surface
pour l’ouverture de nouvelles décharges, il est
aujourd’hui urgent de trouver de nouvelles solutions
au problème de l’accumulation des déchets dans le
monde. La solution proposée par Startech est une
technologie éprouvée et rentable, une technologie
du XXIe siècle, parfaitement au point et disponible
dès maintenant.
Startech Environmental Corp.
Tél. : +1 (203) 762 2499 Fax : +1 (203) 761 0839
TECHNOLOGIES DOUCES ET DEFIS FUTURS
de l’épuration de l’eau est l’un des principaux
défis. Réduire le coût des technologies existantes
ou trouver d’autres solutions moins chères est
capital pour garantir une eau saine et des
ressources en eau suffisantes aux économies à
revenus faibles et moyens.
Une approche intégrée
Le Conseil national des sciences et technologies
(NSTC) des Etats-Unis souligne qu’« en raison de
l’interdépendance des problèmes d’environnement, des approches globales sont capitales pour
parvenir au développement durable ». Cela signifie intégrer les besoins et les solutions technologiques, et s’attaquer à quelques « macroproblèmes » : l’énergie, les matières premières, les
biotechnologies et l’environnement urbain.
L’Institut des ressources mondiales (WRI)
dit que le « changement technologique englobe
à la fois l’innovation, c’est-à-dire le lancement
d’un nouveau produit, procédé ou système, et la
diffusion, c’est-à-dire l’application des innovations
dans de nouveaux contextes. Le changement
technologique fait le lien entre les besoins socioéconomiques et les solutions techniques. La fusion
nécessaire des objectifs économiques et environnementaux exige que les technologies répondent à
deux critères : d’abord être capables de transformer
l’industrie et les transports, jusqu’à présent gros
consommateurs de matières premières, pour qu’ils
fassent un usage rationnel des combustibles et des
matières premières, utilisent des facteurs de
production à faible coût environnemental, génèrent
peu ou pas de déchets, recyclent les résidus et ne
rejettent que des volumes minimes d’effluents ; en
un mot, des systèmes technologiques ‘fermés’ du
point de vue environnemental, c’est-à-dire séparés
le plus possible des systèmes naturels. Ensuite, du
fait que le premier critère ne peut être entièrement
satisfait, les nouvelles technologies doivent aider
les sociétés à ne vivre que des revenus de la nature,
sans entamer son capital. »
Le WRI ajoute : « Une telle transformation ne
sera ni sûre, ni rapide, ni facile. L’environnement
mondial souffre manifestement de nombreuses
tendances négatives. Pourtant, l’époque actuelle
offre un potentiel exceptionnel, en partie grâce
aux nouveaux progrès technologiques accomplis.
Ces progrès pourraient constituer les fondements
techniques du développement écologiquement
durable à long terme. »
Les défis environnementaux appellent une
réponse politique autant que technologique. Le
programme Action 21 préconise vivement des
changements politiques majeurs. Pendant plus de
cinq ans, beaucoup ont été ignorés ou n’ont pas
été mis en œuvre avec le zèle nécessaire. La liste
des mesures à prendre est connue et inclut
notamment une plus large application des
instruments économiques pour internaliser les
coûts environnementaux et modifier ainsi les
comportements collectifs et individuels. La
question du financement, capitale pour le transfert
des technologies dans les pays en développement,
n’a absolument pas progressé depuis 1992.
La révolution de l’information pose un
autre défi. Les produits et services de télécommunications, notamment la téléconférence,
le télétravail, le téléachat et la médecine à
distance, remplaceront progressivement de
nombreuses activités, aujourd’hui grosses
consommatrices d’énergie et de matières premières et grosses productrices de déchets et
pollution. Mais il est essentiel que les pays en
développement aient accès à ces services et que
la société de l’information devienne véritablement mondiale.
Le programme politique et technologique est
donc très lourd. Le succès de sa mise en œuvre
suppose une volonté politique de prendre les
mesures qui permettront d’accélérer l’adoption des
technologies douces ; une meilleure compréhension, au sein des entreprises, des avantages de ces
technologies ; une plus grande volonté de les
utiliser ; enfin, davantage de ressources pour le
transfert des technologies, ainsi que pour la
recherche et le développement de nouvelles
technologies. Comme l’a déclaré Bill Clinton, le
président des Etats-Unis: « Parvenir au développement durable est l’un des principaux défis que la
communauté mondiale doit relever, et elle ne
pourra le faire qu’en développant et déployant des
technologies qui protégeront l’environnement tout
en soutenant la croissance économique. »
Sources
Technology for a Sustainable Future: A Framework
Transforming Technology: An Agenda for
for Action, 1994, United States National Science
Environmentally Sustainable Growth for the
and Technology Council.
21st Century, 1991, World Resources Institute.
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