Le président des Etats-Unis, Bill Clinton, a déclaré qu`on ne pourrait
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Le président des Etats-Unis, Bill Clinton, a déclaré qu`on ne pourrait
Le président des Etats-Unis, Bill Clinton, a déclaré qu’on ne pourrait parvenir au développement durable qu’en mettant au point et en généralisant l’usage de technologies qui protègent l’environnement tout en soutenant la croissance économique. Technologies douces et défis futurs 15 La généralisation des technologies douces actuelles présenterait, à court terme, des avantages majeurs pour l’environnement et l’économie. Mais il est également urgent de trouver de nouvelles solutions, encore plus perfectionnées, pour résoudre de nombreux problèmes dont certains, actuellement non prioritaires, ne sauraient manquer de devenir pressants. Quels seront, demain, les principaux défis environnementaux et les besoins technologiques correspondants ? S ans les technologies douces, le monde irait beaucoup plus mal qu’aujourd’hui. Mais si l’usage des technologies douces en amont et en aval du processus de production était plus répandu, dans les pays industrialisés comme dans les pays en développement, il irait beaucoup mieux. Certes, il est important de reconnaître les progrès accomplis grâce aux technologies douces et tout ce qu’elles permettraient encore de faire dans le domaine environnemental et économique ; mais il est tout aussi important d’admettre que de nombreux problèmes persistent, non parce que les solutions technologiques n’existent pas, mais parce qu’elles ne sont pas appliquées. Si le but ultime, tel que défini et approuvé lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement, à Rio en 1992, est le développement durable, il semble que la communauté mondiale en soit encore très loin. Le programme Action 21 n’est en voie d’achèvement nulle part dans le monde : il faudra, pour le mener à bien, un effort majeur, autrement dit des changements radicaux et pas simplement quelques mesures timides. Or, même des progrès modérés dans cette direction supposent un usage plus généralisé des technologies douces actuelles dans l’industrie et ailleurs, ainsi que la mise au point de nouvelles technologies. La liste des défis environnementaux de demain est plutôt lourde ; la prévention prendra de plus en plus le pas sur les mesures de lutte antipollution, même si la mise au point de technologies plus efficaces de dépollution reste d’actualité, ne seraitce qu’en attendant l’entrée en vigueur de mesures de prévention de la pollution. Les principaux défis à relever sont de plusieurs ordres : ■ qualité de l’air ; ■ efficacité énergétique et changement climatique ; ■ substances toxiques, déchets dangereux et solides ; ■ ressources en eau ; ■ utilisation et gestion des ressources. De nouvelles technologies de prévention et de lutte contre la pollution sont nécessaires pour résoudre, avec un rapport coût-efficacité satisfaisant, les problèmes de qualité de l’air, notamment la toxicité de l’air, la pollution de l’air à l’intérieur des bâtiments, les dépôts acides et l’ozone de la basse atmosphère. Celles qui existent aujourd’hui ne permettent pas de résoudre le problème des émissions de gaz à effet de serre et du changement climatique. Pour résoudre les problèmes de changement climatique et d’efficacité énergétique, il faut inventer de nouvelles technologies, moins gourmandes en énergie. D’autres mesures s’imposent aussi, notamment la conversion à des combustibles à faible teneur en carbone, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et, surtout dans les pays développés, la mise en place de dispositifs améliorant l’efficacité énergétique des véhicules routiers, de l’éclairage et des installations de chauffage des locaux. Dans les pays d’Europe centrale et orientale, il convient d’améliorer l’efficacité énergétique désastreuse des équipements et, dans les pays en développement, de mettre au point des sources d’énergie à faible teneur en carbone. La prévention de la pollution jouera un rôle de plus en plus important dans le processus de réduction à la source des déchets toxiques et dangereux. Les substances toxiques à éliminer peuvent provenir des déchets générés par les procédés industriels et la combustion, mais aussi 247 Au péril de l’humanité, la grâce a été séparée de la nature et l’esprit de la matière. Il s’est développé une société où tout, depuis les habitudes de l’homme jusqu’à la politique et l’économie, exploite l’environnement avec l’indifférence la plus cynique. Faute de parvenir à harmoniser la nature de l’Etat avec l’état de la nature, l’avidité et l’ignorance humaines finiront par nous entraîner au-delà des capacités des écosystèmes sur lesquels repose la vie même de l’homme. L’écologie laisse entendre que l’esprit, l’âme, la conscience et la créativité font partie du mystère de l’évolution, ne lui sont pas extérieurs, et que la création est permanente, qu’elle n’est pas simplement un épisode épique appartenant au passé. ENVIROTECH LTD. est une société privée de conseil et de gestion de projets, qui a pour vocation d’exploiter la technologie, le génie scientifique et le savoir-faire acquis pour enrayer la dégradation de l’environnement, prévenir la pollution et réduire la production de déchets. ENVIROTECH LTD. propose aux entreprises privées et publiques, ainsi qu’aux administrations d’Etat, des services de conseil et de sous-traitance dans le domaine de l’environnement. Nous faisons partie d’un groupe présent en Egypte, au Liban et en Syrie. Notre mission est d’aider les clients à améliorer l’état de l’environnement sur le lieu où ils sont implantés ou réalisent des projets. Notre démarche de prévention de la pollution est axée sur les bénéfices financiers qu’elle induit. La pollution fait perdre des bénéfices. La prévention en fait gagner. La prévention de la pollution et le respect des lois relatives à la protection de l’environnement sont à tort perçus comme des charges économiques. Or, correctement gérées, ces mesures ont pour double effet de préserver l’environnement et de diminuer les charges d’exploitation. Notre objectif est de guider nos clients vers ce résultat. • Programme d’installations industrielles • Services de surveillance et d’analyse • Gestion des déchets et recyclage • Mesures d’élargissement d’ISO 14000 ENVIROTECH LTD. propose un choix de produits et services intégrés pour réduire la production de déchets. ENVIROTECH LTD., Le Caire 9 Al-Masgid Al-Aksa St. Mohandiseen, Giza 12411 Egypte Tél : +20 2 304 3699 Fax : +20 2 304 3655 ENVIROTECH LTD., Beyrouth Hujeij Bldg. No. 6602 PO Box 14 6420 Adnan Al Hakim St. Jnah, Summerland Zone Beyrouth, Liban Tél : +961 1 840401 Fax : +961 1 840407 Mél : <[email protected] ENVIROTECH LTD., Damas PO Box 4565 Damas Syrie Tél : +963 11 2232457 Fax : +963 11 2232451 TECHNOLOGIES DOUCES ET DEFIS FUTURS ENCADRE 15.1 Nouvelles technologies nécessaires : l’air, l’énergie et les déchets ■ Des mesures pour réduire les principaux polluants atmosphériques toxiques De nouveaux matériaux de construction libérés par les grosses installations, et produits de grande consommation comme les incinérateurs, les étuves à atténuant les impacts néfastes sur la bois et les usines sidérurgiques. qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments. Pour améliorer l’efficacité énergétique et faire face au changement Des voitures et camions moins climatique polluants, et des réseaux de transports repensés en fonction de l’augmentation ■ Le développement commercial accéléré du trafic routier. de combustibles et technologies renouvelables. Des technologies de production d’énergies renouvelables capables de ■ L’amélioration de l’efficacité thermique supplanter l’utilisation des combustibles des centrales brûlant du charbon par fossiles. des technologies de combustion propre. Des technologies de production industrielles et chimiques modifiées ■ Le perfectionnement des piles à pour réduire les risques d’émissions combustible mixtes charbon-gaz, au dans l’atmosphère. gaz naturel et à base d’hydrogène. Pour améliorer la qualité de l’air ■ ■ ■ ■ ■ Des centrales électriques à ■ Des systèmes de turbines à gaz combustibles fossiles à haut rendement perfectionnés, à haut rendement. qui réduisent notablement les émissions ■ De nouvelles technologies de bord et de polluants. de nouveaux matériaux pour les ■ De nouvelles technologies pour réduire véhicules ; une plus grande efficacité l’érosion éolienne des sols et la pollution des véhicules utilisant des combustibles de l’air par les poussières et les de substitution. particules en suspension. ■ Des systèmes d’éclairage et de ■ Des systèmes efficaces et rentables de chauffage plus efficaces pour les piégeage des particules, des polluants immeubles d’habitation et les locaux atmosphériques toxiques, du dioxyde de commerciaux. soufre et de l’oxyde d’azote, qui puissent ■ Une plus grande efficacité énergétique être installés dans les centrales des installations industrielles, grâce à des électriques existantes. moteurs électriques plus performants, au ■ Une technologie à faible coût pour recyclage des matériaux usagés et à la limiter les quantités de composés cogénération. organiques volatils libérés par les ■ Le remplacement du CFC-12 par sources fixes de petite capacité. d’autres produits dans les systèmes ■ Des technologies rentables de réduction d’air conditionné pour automobiles, la des quantités d’oxyde d’azote libérées mise au point de nouveaux produits par les installations de combustion des pour remplacer les réfrigérants et de immeubles d’habitation, locaux nouveaux matériaux pour remplacer les commerciaux et petites installations mousses d’isolation soufflées à base industrielles. de CFC. de déversements accidentels de produits chimiques. La mise en place, en aval de la production, de technologies qui séparent les déchets des émissions et effluents, puis les traitent en vue de 250 ■ Des technologies permettant de réduire ou piéger les émissions de méthane provenant des installations pétrolières (brûlage à la torche du gaz naturel, systèmes de ventilation et fuites), ainsi que des veines de charbon. ■ De meilleures technologies de récupération et d’épuration des gaz de décharge. ■ Des technologies pour récupérer les émissions d’oxyde d’azote. ■ Des méthodes rentables pour réutiliser et recycler les CFC, et les incinérer. Pour éliminer les substances toxiques, et les déchets dangereux et solides ■ Des procédés axés sur la prévention de la pollution faisant appel à d’autres sources d’énergie et d’autres cycles. ■ Des pesticides et des engrais à base de produits chimiques et de biotechnologies perfectionnés ; de nouveaux produits pour remplacer les pesticides chimiques non sélectifs, et l’emploi des engrais à bon escient. ■ Des procédés de synthèse chimique utilisant moins de produits de base toxiques et produisant moins d’intermédiaires chimiques et de déchets toxiques. ■ Des systèmes perfectionnés pour traiter les substances toxiques qui se forment lors de la synthèse et de la combustion des produits chimiques, de l’extraction des minéraux et des opérations de fabrication. ■ Des systèmes perfectionnés d’épuration des eaux usées, capables de traiter des substances organiques toxiques et comportant une phase de fermentation anaérobie économe en énergie, ainsi que d’autres systèmes basés sur les biotechnologies. leur élimination définitive, soit par incinération, soit par enfouissement, est la méthode habituellement employée pour lutter contre ce fléau. Il faut des technologies douces qui : Les défis environnementaux auxquels le monde est confronté exigent une action politique aussi bien que technologique, notamment la généralisation des instruments économiques pour internaliser les coûts environnementaux, et un changement de comportement de la part des entreprises et des individus. 251 Développement durable de l’eau : la méthode STL-Merit L ’eau est une ressource de plus en plus précieuse. Par ses innovations dans le secteur de l’eau, STL-Merit Limited œuvre pour un approvisionnement en eau durable au Ghana et dans d’autres pays africains. STL-Merit est présent dans la plupart des secteurs de l’approvisionnement en eau : elle fournit de l’eau dans le cadre de programmes de petite, moyenne et grande envergure, s’occupe d’installations d’assainissement, de stations d’épuration et de réseaux d’assainissement et d’égouts, et enfin travaille avec des multinationales pour approvisionner des zones rurales en eau. STL-Merit a une participation dans l’activité forage et étude d’une coentreprise créée avec la Ghana Water and Sewerage Corporation (G.W.S.C.), et a engagé des discussions avec les autorités zimbabwéennes, camerounaises, guinéennes et sud-africaines pour leur proposer sa stratégie d’approvisionnement en eau. Elle parraine également une canalisation internationale de Les solutions proposées par STL-Merit pour résoudre un grave problème d’eau dans une grande agglomération du Ghana attestent l’intérêt porté par l’entreprise à la viabilité écologique. Cette source d’approvisionnement en eau est extrêmement polluée et sujette à des sécheresses saisonnières, et ne peut satisfaire que 45 % de la demande actuelle. La solution à court terme, pour faire face au manque d’eau, consiste à creuser plusieurs trous et à y installer des pompes mécaniques pour alimenter le réseau de distribution existant. Ce système permet pratiquement de se passer de produits chimiques pour traiter l’eau, et les pompes sont alimentées par l’énergie solaire. La solution à long terme, pour répondre à la demande future, consistera à prélever l’eau non plus directement dans le lac, mais à partir d’une nouvelle source superficielle, en creusant pour cela des puits le long du cours d’eau. Ce système, qui tire parti du phénomène de filtration et d’épuration naturelles de l’eau, permet de se passer de floculants. STL-Merit est également en train d’élaborer un programme pour rendre écologiquement sûr et durable le bassin hydrographique qui dessert l’actuelle station d’assainissement de l’eau ; ce programme englobe notamment les problèmes de rejets de déchets dans la rivière et de déforestation de ses rives. transport d’eau, qui devrait acheminer l’eau traitée au Ghana vers les pays voisins. STL-Merit s’emploie à développer les compétences en matière de renforcement des capacités au Ghana et en Afrique orientale, en parrainant des programmes de développement des ressources humaines et en travaillant avec une association britannique de formation spécialisée dans l’industrie de l’eau, pour transformer le centre de formation de G.W.S.C. en institut régional de formation sur l’assainissement et l’approvisionnement en eau. STL-Merit sait que l’eau est une ressource qu’il faut utiliser de manière durable. En mettant les connaissances qu’elle a acquises dans ce domaine en Afrique – et en particulier au Ghana – à la disposition d’autres entreprises souhaitant se lancer sur ce marché, elle a pour objectif d’appliquer ce principe dans tous ses projets. M. Steve Mawuenyega, Executive Director STL-Merit Limited PO Box C35 Cantonments Accra, Ghana Tél : (233) 21 779500 TECHNOLOGIES DOUCES ET DEFIS FUTURS ENCADRE 15.2 Nouvelles technologies nécessaires : l’eau et les ressources Pour améliorer la qualité de l’eau et les ressources en eau ■ Des technologies et pratiques agricoles qui évitent la contamination des eaux souterraines. ■ Le remplacement des techniques de blanchiment par d’autres options non génératrices de dioxine. ■ De nouveaux procédés de fabrication qui limitent la production de sousproduits toxiques. ■ Des technologies rentables pour économiser l’eau dans les applications industrielles, agricoles et domestiques. ■ De meilleures technologies de dessalement de l’eau de mer. ■ Des technologies pour mieux limiter, supprimer ou dégrader les contaminants toxiques présents en faibles concentrations dans les eaux usées. ■ Une meilleure capacité pour suivre, dans les eaux souterraines, le déplacement des produits chimiques toxiques provenant d’autres sites. ■ Des technologies plus efficaces pour extraire les éléments nutritifs des eaux usées, des eaux de ruissellement des terres agricoles et d’autres sources diffuses. ■ Des technologies permettant une meilleure biodégradation des substances polluantes organiques. ■ Des technologies d’épuration pour diluer les déchets industriels aqueux, après séparation membranaire et traitement biologique. ■ De meilleures technologies membranaires pour l’eau potable. ■ Des systèmes d’épuration rentables et peu sophistiqués pour les petites installations. ■ Des technologies de pointe pour recycler et éliminer les solides biologiques et autres résidus, pour le recyclage industriel de l’eau industrielle, le recyclage et la réutilisation des eaux ménagères. ■ Le traitement rentable des écoulements urbains et l’emploi de ■ permettent de se passer des substances toxiques et dangereuses qui ne sont pas absolument indispensables ; ■ limitent la production de déchets et favorisent leur récupération, leur recyclage et leur réutilisation ; ■ permettent une gestion rentable des déchets non recyclables et leur élimination. Une gestion plus efficace des ressources, tant renouvelables que non renouvelables, s’impose. Environ 75 % de tous les minéraux extraits du sous-sol sont non renouvelables. Il faut donc trouver des solutions technologiques qui, d’une part économisent les stocks de minéraux en circulation de manière à réduire la demande de ressources encore non exploitées, et d’autre part réduisent les atteintes à l’environnement liées à l’extraction minière. Entrent dans cette catégorie technologies et pratiques préventives pour en réduire les volumes. Pour améliorer l’utilisation et la gestion des ressources ■ Le raccourcissement de la chaîne d’extraction et de traitement pour produire des minéraux de qualité en une seule opération. ■ Des matières premières et produits nouveaux qui puissent être intégralement recyclés de sorte que tous les déchets soient réutilisables. ■ Des technologies de recyclage utilisant des matières premières à base de cellulose pour réduire les émissions de gaz carbonique. ■ Des matières premières ayant une longue durée de vie (métaux, composites, céramiques de pointe) et susceptibles de remplacer les matières classiques. ■ Des technologies de réduction de la pollution qui convertissent le soufre contenu dans le charbon en produits réutilisables. les procédés qui diminuent la production de polluants et recyclent les déchets en interne, rendent les produits à base de minéraux plus durables, réparables et recyclables, ou améliorent l’efficacité énergétique. Il est également urgent de trouver de nouvelles technologies pour préserver les ressources en eau, en améliorer la qualité et en réduire le coût. Si, dans de nombreux pays développés, l’agriculture est une source majeure de pollution, dans d’autres parties du monde, la pollution à partir de sources ponctuelles, comme les déchets industriels et miniers, est tout aussi grave. Mais partout, les écoulements diffus sont une préoccupation de premier ordre. Les solutions techniques ne suffisent pas : il faut des technologies et pratiques associant savoir-faire écologique et capacités techniques. Abaisser le coût de l’eau et 253 LA PUISSANCE DES ETOILES POUR UN ENVIRONNEMENT PLUS PROPRE ET PLUS SUR Une solution digne du Les déchets sont sans doute le signe le plus visible des mauvais traitements que nous infligeons à notre planète – notre empreinte la plus flagrante. La société de consommation génère des montagnes de déchets de toutes sortes, formes et tailles. Tout déchet que nous produisons est un affront à l’environnement : dans la plupart des cas, il est en outre dévastateur. Il y a encore peu de temps, les déchets étaient surtout traités par incinération ou par enfouissement dans le sol. Mais cette époque est révolue. Il existe aujourd’hui une solution digne du XXIe siècle : les convertisseurs à plasma de Startech Environment Corporation, qui traitent et recyclent divers déchets en produits de base utiles. Les convertisseurs à plasma utilisent un procédé de dissociation moléculaire, également appelé recyclage élémentaire en circuit fermé, pour traiter les déchets dangereux et non dangereux, ainsi que les solides, liquides et boues organiques et inorganiques. Ils peuvent même traiter des déchets médicaux, des pneus, des sols contaminés et des liquides aqueux dangereux. Selon le type de déchet introduit, les convertisseurs (équipés de moteurs électriques non polluants) produisent un gaz de synthèse (Plasma Converted Gas™) ou des métaux et silicates qui servent ensuite de produits de base. Le gaz de synthèse peut être utilisé de nombreuses façons, notamment comme combustible pour produire de l’électricité, comme produit chimique de base pour l’industrie chimique, et pour alimenter des systèmes de chauffage et de refroidissement. La solution imaginée par Startech a stimulé l’imagination des clients : ★ un nouveau centre de récupération de classe mondiale, d’une valeur de 100 millions de dollars et équipé de convertisseurs à plasma, en cours de construction pour un consortium de municipalités XXIe siècle de Porto Rico, traitera 1.000 tonnes de résidus urbains par jour dès son achèvement en 1999 ; ★ l’une des principales entreprises australiennes spécialisées dans l’élimination des déchets dangereux a décidé d’acheter des systèmes Startech pour ses propres activités et a l’intention de les proposer au Gouvernement australien pour les opérations de dépollution préalables aux Jeux olympiques de l’an 2000 ; ★ une installation de traitement de déchet médicaux, d’une capacité de 5.000 tonnes par an, sera construite dans le Massachusetts (Etats-Unis) et permettra à l’industrie médicale de réaliser de substantielles économies de coûts, tout en améliorant la santé et la sécurité publiques ; ★ des unités mobiles autonomes de convertisseurs à plasma sont actuellement montées sur des semiremorques et divers engins automobiles construits par une entreprise américaine, pour traiter les déchets dangereux sur les sites médicaux, militaires et industriels, afin que les déchets ne sortent pas de ces établissements ; ★ deux convertisseurs à plasma de taille industrielle ont été livrés à Hawaii pour procéder à une tâche délicate et dangereuse : éliminer les munitions, le sol contaminé et les débris dangereux abandonnés sur l’île de Kahoolawe après des décennies d’exercices militaires. Compte tenu de l’opposition croissante du public à l’incinération des déchets et du manque de surface pour l’ouverture de nouvelles décharges, il est aujourd’hui urgent de trouver de nouvelles solutions au problème de l’accumulation des déchets dans le monde. La solution proposée par Startech est une technologie éprouvée et rentable, une technologie du XXIe siècle, parfaitement au point et disponible dès maintenant. Startech Environmental Corp. Tél. : +1 (203) 762 2499 Fax : +1 (203) 761 0839 TECHNOLOGIES DOUCES ET DEFIS FUTURS de l’épuration de l’eau est l’un des principaux défis. Réduire le coût des technologies existantes ou trouver d’autres solutions moins chères est capital pour garantir une eau saine et des ressources en eau suffisantes aux économies à revenus faibles et moyens. Une approche intégrée Le Conseil national des sciences et technologies (NSTC) des Etats-Unis souligne qu’« en raison de l’interdépendance des problèmes d’environnement, des approches globales sont capitales pour parvenir au développement durable ». Cela signifie intégrer les besoins et les solutions technologiques, et s’attaquer à quelques « macroproblèmes » : l’énergie, les matières premières, les biotechnologies et l’environnement urbain. L’Institut des ressources mondiales (WRI) dit que le « changement technologique englobe à la fois l’innovation, c’est-à-dire le lancement d’un nouveau produit, procédé ou système, et la diffusion, c’est-à-dire l’application des innovations dans de nouveaux contextes. Le changement technologique fait le lien entre les besoins socioéconomiques et les solutions techniques. La fusion nécessaire des objectifs économiques et environnementaux exige que les technologies répondent à deux critères : d’abord être capables de transformer l’industrie et les transports, jusqu’à présent gros consommateurs de matières premières, pour qu’ils fassent un usage rationnel des combustibles et des matières premières, utilisent des facteurs de production à faible coût environnemental, génèrent peu ou pas de déchets, recyclent les résidus et ne rejettent que des volumes minimes d’effluents ; en un mot, des systèmes technologiques ‘fermés’ du point de vue environnemental, c’est-à-dire séparés le plus possible des systèmes naturels. Ensuite, du fait que le premier critère ne peut être entièrement satisfait, les nouvelles technologies doivent aider les sociétés à ne vivre que des revenus de la nature, sans entamer son capital. » Le WRI ajoute : « Une telle transformation ne sera ni sûre, ni rapide, ni facile. L’environnement mondial souffre manifestement de nombreuses tendances négatives. Pourtant, l’époque actuelle offre un potentiel exceptionnel, en partie grâce aux nouveaux progrès technologiques accomplis. Ces progrès pourraient constituer les fondements techniques du développement écologiquement durable à long terme. » Les défis environnementaux appellent une réponse politique autant que technologique. Le programme Action 21 préconise vivement des changements politiques majeurs. Pendant plus de cinq ans, beaucoup ont été ignorés ou n’ont pas été mis en œuvre avec le zèle nécessaire. La liste des mesures à prendre est connue et inclut notamment une plus large application des instruments économiques pour internaliser les coûts environnementaux et modifier ainsi les comportements collectifs et individuels. La question du financement, capitale pour le transfert des technologies dans les pays en développement, n’a absolument pas progressé depuis 1992. La révolution de l’information pose un autre défi. Les produits et services de télécommunications, notamment la téléconférence, le télétravail, le téléachat et la médecine à distance, remplaceront progressivement de nombreuses activités, aujourd’hui grosses consommatrices d’énergie et de matières premières et grosses productrices de déchets et pollution. Mais il est essentiel que les pays en développement aient accès à ces services et que la société de l’information devienne véritablement mondiale. Le programme politique et technologique est donc très lourd. Le succès de sa mise en œuvre suppose une volonté politique de prendre les mesures qui permettront d’accélérer l’adoption des technologies douces ; une meilleure compréhension, au sein des entreprises, des avantages de ces technologies ; une plus grande volonté de les utiliser ; enfin, davantage de ressources pour le transfert des technologies, ainsi que pour la recherche et le développement de nouvelles technologies. Comme l’a déclaré Bill Clinton, le président des Etats-Unis: « Parvenir au développement durable est l’un des principaux défis que la communauté mondiale doit relever, et elle ne pourra le faire qu’en développant et déployant des technologies qui protégeront l’environnement tout en soutenant la croissance économique. » Sources Technology for a Sustainable Future: A Framework Transforming Technology: An Agenda for for Action, 1994, United States National Science Environmentally Sustainable Growth for the and Technology Council. 21st Century, 1991, World Resources Institute. 255