Le motion control
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Le motion control
G uide d’achat AUTOMATISMES Le motion control ▼ Rexroth IndraMotion Pendant longtemps, le motion control, qui consiste à réaliser des applications de déplacement et de positionnement, était le royaume réservé du moteur brushless et de la commande numérique. Depuis quelques années, l’amélioration des commandes de moteurs asynchrones a permis d’élargir le choix. Mais si l’application est exigeante en performances, le moteur brushless reste sans concurrence. Et avec les baisses de prix dont il bénéficie, il est bien décidé à ne pas se laisser déborder dans les applications simples… B+R Mitsubishi Le motion control L e terme de “motion control” est relativement récent. Le simple fait que personne n’ait trop cherché à le traduire, malgré son évidente simplicité, indique dès le départ qu’il pose une difficulté.Tout le monde est d’accord sur un point : le “motion control” est une discipline qui s’intéresse au “contrôle de mouvement” à l’aide d’un moteur électrique.Tout le monde est d’accord aussi pour en restreindre le champ et ne pas y inclure tous les contrôles de mouvement possibles et imaginables. Par exemple, pas question qu’elle englobe les applications de variations de vitesse relativement simples telles que celles associées aux pompes, ventilateurs, entraînements de tapis roulants, etc. Pas question non plus d’intégrer dans le “motion control” les applications les plus pointues de contrôle de mouvement de machines-outils et de certains robots, souvent très pointues. Dans le premier cas, les contraintes en vitesse ne sont en général pas très importantes. Dans le second cas, c’est tout le contraire, une variation de vitesse peut provoquer une rayure sur une pièce ou un taraudage imparfait, avec pour conséquence le déclassement de la pièce. Le “motion control” se situe entre ces deux extrêmes. Certains organismes se sont essayés à en estimer le marché. La société d’études américaine ARC l’estimait à environ 4 milliards de dollars en 2001, au niveau mondial. En France, le Gimelec l’estimait pour cette même année à 150 M€. Des chiffres MESURES 760 - DECEMBRE 2003 importants, on en conviendra. Une autre source de difficulté du “motion control” vient du fait que les solutions techniques de pilotage de moteurs sont en constante évolution, ce qui permet d’élargir le champ couvert par chaque technique.Ainsi, les constructeurs traditionnels de variateurs de vitesse ont mis au point de nouvelles techniques (le contrôle vectoriel de flux, notamment) qui leur permettent d’attaquer aujourd’hui certaines applications de positionnement. Les constructeurs de commandes de machines-outils ont fait un peu le chemin inverse et ont développé des solutions plus économiques qui leur permettent d’entrer en concurrence avec les solutions proposées par les fabricants spécialisés de longue date dans le “motion control”. Il faut compter aussi avec les fabricants de moteurs, qui se sont petit à petit intéressés à leur commande. Il n’y a pas que les critères techniques Les applications de “motion control” comportent en général plusieurs axes qui doivent être synchronisés. Il est possible de réaliser des applications très complexes. Ainsi, Indramat (Rexroth) vient d’annoncer Visual Motion 10 qui permet de réaliser des applications comportant jusqu’à 1 280 axes contrôlés en temps réel! Les mouvements à effectuer, le plus souvent, sont des déplacements linéaires. Les asservis- sements portent le plus souvent sur la vites- englobe aussi bien les moteurs que les variase de déplacement ou le positionnement, teurs et les contrôleurs. mais ils peuvent aussi porter sur le couple. Le marché a été investi par des acteurs de tous Tout cela fait beaucoup de possibilités! En “motion control” comme ailleurs, c’est horizons,ce qui l’application qui décide. En général, le choix explique la diversité des solutions techniques n’est pas dicté par de simples critères de per- proposées. formances. Par exemple, il faut souvent tenir compte des traditions des constructeurs de machines et des industriels. Par exemple, certains constructeurs de machines restent des inconditionnels de la mécanique et vont utiliser un gros moteur qui va entraîner tous les axes à travers des engrenages, cames etc. « Il faut dire que ce type d’entraîL’essentiel nement a fait ses preuves, et la mécanique est imbattable lorsque l’on veut atteindre des Le motion control s’insère entre les applications clastrès grandes cadences.Mais elle siques de variation de manque totalement de flexibivitesse et les applications lité.Comme le marché demande commande de machines-outils. de des machines de plus en plus flexibles, la tendance s’oriente Dans les applications, les critères techniques ne sont vers les conceptions où un maxiles seuls à considérer. Les mum d’axes sont motorisés », notions de coût à l’exploiobserve François Chevatation et de compétences lier, chef de produits de l’utilisateur sont importantes. dans la division Automa Sur le plan technique, le tion & Drives de Siemens. moteur brushless reste le Compte tenu de son maître lorsqu’il s’agit d’apintérêt, l’entraînement plications pointues. Ailleurs, électrique fait de plus en il lui faut composer avec le plus d’adeptes. Les utilimoteur asynchrone. sateurs connaissent les 57 Guide d’achat Schéma général Positionnement Régulation de vitesse 1 Marche synchrone 7 6 Entraînement commandé en vitesse Continue exigences élevés Continue exigences standard 2 3 Positionnement simple 0,5 à >1 mm faible dynamique Axes isolés 0,001-0,1 mm Positionnement simple 8 Discontinue exigences élevés Ex : axe maître 4 5 Axes couplés Ex : Gantry Contrôle Ł de trajectoire Ex : CN Lorsque l’on veut automatiser une machine,il est important de commencer par la décomposer et de voir les grands types de mouvements à effectuer.Dans ce schéma établi par Siemens,on voit que l’on peut avoir affaire à 8 grands types de mouvements,qui appellent des solutions techniques en général différentes. possibilités de la technique mais ils ont souvent les yeux plus gros que le ventre : « Quand un constructeur de machine veut faire un mouvement linéaire présentant à la fois des exigences en vitesse,accélération et précision,il nous demande une solution basée sur un moteur linéaire.C’est effectivement un choix judicieux mais il y a un prix à payer et celui-ci se révèle souvent dissuasif », souligne Patrice Delattre, directeur d’Infranor France. Certains types de machines, telles que les malaxeurs, évoluent peu et les solutions techniques ne sont pas souvent remises en cause. Mais ce n’est pas le cas général. « Les machines de conditionnement,par exemple,évoluent sans cesse. Les utilisateurs veulent de plus en plus de performance,des cadences de plus en plus élevées.Lorsqu’ils font une conception pour un client particulier,il leur faut faire un pari sur l’avenir,anticiper la demande afin que cet- te conception ne soit pas remise en cause dès la prochaine machine », souligne Jamal Brahimi, responsable “motion control” à Rockwell Automation France. Ceci est surtout valable pour ceux qui fabriquent des machines à l’unité ou en petite série et qui chercheront à étaler dans le temps l’amortissement de l’étude. Par contre, le constructeur qui fait des machines à grande série aura un retour sur investissement beaucoup plus rapide et il aura intérêt à optimiser sa conception et ses choix techniques de façon à pouvoir abaisser le prix de chaque machine fabriquée. Les constructeurs de machines se posent aussi des questions en termes de coût et de contraintes de possession pour l’utilisateur, constate Bernard Défourneaux, gérant d’offre Solutions d’Entraînement à la direction mar- Comparaison des moteurs Principe Puissance Vitesse (n) Temps 0-5 %n Temps 0-n Précision Moteur asynchrone standard Type de moteur Moteur asynchrone compact Servomoteur (moteur brushless) Machine asynchrone pilotée par un variateur de fréquence en boucle ouverte (sans capteur) 0,1…. >100 kW 10…. 6 000 tr/min >100 ms >5 000 ms >5 min Machine asynchrone pilotée par un variateur de fréquence en boucle fermée (avec capteur) 3,7…. 100 kW 1…. 9 000 tr/in 20 ms >1 000 ms 0,1 mm Moteur synchrone piloté par un variateur de fréquence en boucle fermée (avec codeur) 0,3…. 30 kW 0…. 6 000 tr/min 5 ms >100 ms 0,001 mm Doc. Siemens 58 keting de Schneider Electric : « Ainsi, certaines machines sont conçues en tenant compte du personnel qui sera amené à l’utiliser.Si le personnel en question n’a pas un niveau de qualification suffisant,le constructeur de la machine n’utilisera pas la dernière technologie.De même, il sacrifiera un peu sur la cadence de production,si celleci doit se traduire par une trop grande complexité des réglages. La notion de productivité est aussi un critère à prendre en compte ». Certains utilisateurs, pour diminuer le stock de leurs pièces détachées, peuvent également être amenés à préconiser un type de moteur plutôt qu’un autre. On le voit, il n’y a pas que la technique! Enfin, sur le plan technique, le choix ne s’arrête pas strictu sensu à la performance. Par exemple, la notion d’encombrement est aussi un critère à prendre en compte quand on sait que les industriels veulent des machines de plus en plus performantes, mais aussi de plus en plus compactes. Choisir le bon moteur « Quand on veut faire un mouvement linéaire performant,le moteur linéaire est le choix idéal.Il est à entraînement direct (pas de courroies ni de vis à crémaillère) et il permet d’atteindre couramment des précisions de 5 µm, et de 1 µm dans le meilleur des cas », souligne M. Delattre (Infranor). Mais il est d’un coût relativement élevé et il a aussi ses limites. Les longueurs de course sont souvent limitées, des protections doivent être prévues si l’environnement n’est pas propre (poussières, projections de liquide), des mécaniques de verrouillage/freinage doivent être également prévues en cas de montage en vertical, etc. Le plus souvent, on réalisera un mouvement linéaire à partir d’un moteur rotatif. Quatre candidats sont en lice : le moteur pas à pas, le moteur asynchrone, le moteur brushless et le moteur à courant continu. Il faut voir au cas par cas. Le moteur pas à pas est réservé aux applications de positionnement de précision, mais il est peu utilisé dans les machines industrielles à cause de ses limitations en couple. Le moteur à courant continu, performant mais plus contraignant en termes de maintenance, est plutôt réservé aux applications de puissance (il offre entre autres, l’intérêt de pouvoir récupérer l’énergie de freinage). Pour le gros des applications, Restent donc les moteurs brushless et les moteurs asynchrones. « En dessous de 1 kW,les coûts se valent,mais le brushless est supérieur en terme de performances, il est plus simple à régler, les réglages sont robustes, c’est-à-dire valables sur une plage d’applications étendue.Au-dessus de 1 kW,le bushless est plus cher mais comme il est plus facile à mettre en œuvre,il est possible de se rattraper au MESURES 760 - DECEMBRE 2003 Guide d’achat Moteur asynchrone ou moteur brushless ? Moteur asynchrone Moteur brushless Réglages indépendants de la vitesse, du couple et de la position Surcouple beaucoup plus élevé (2 à 8 Cn) Au-delà d’une certaine limite, décrochage Excellente Couple à l’arrêt Capteur pour applications en boucle fermée Dimensions Vitesse et couples sont interdépendants(glissement) Limité en intensité (1,5 à 2 Cn) et en durée Autorisée Moyenne (améliorée avec commande à contrôle vectoriel de flux en boucle fermée) Difficulté de maintenir un couple stable à l’arrêt Externe Forme standard Ventilation Masse et inertie pour un couple donné (ex. 7 Nm) Puissance Prix Auto-ventilé mais nécessité d’ajouter une ventilation si couple à l’arrêt 18 kg, 2,1 gm2 Jusqu’à plusieurs centaines de kW Faible Caractéristique vitesse/couple Surcouple Surcharge Précision et dynamique du positionnement niveau de l’étude de l’application et de l’ingénierie », résume M. Brahimi (Rockwell Automation). Bien réglé, le moteur asynchrone peut faire beaucoup de choses.Mais les réglages sont plus sensibles, la robustesse du réglage est moindre qu’avec un moteur brushless. Il suffit que la température change ou que l’on veuille modifier la cadence, il faut tout recalculer. On l’aura compris, les spécialistes du “motion control” ne sont pas des chauds partisans du moteur asynchrone, même s’ils observent que l’arrivée des commandes à contrôle vectoriel de flux a permis d’élargir le spectre de ses applications. Plusieurs choix pour le couple variateur/contrôleur Une application de “motion control” comporte toujours un contrôleur qui pilote un variateur qui lui-même attaque le moteur. Il faut aussi penser au capteur. Dans les applications où le moteur (asynchrone) est piloté en boucle ouverte, il n’y a pas de capteur. Mais il n’est pas possible d’obtenir des précisions importantes. Pour les applications de précision, une commande en boucle fermée doit être prévue, donc avec un capteur. Pour les asservissements réalisés avec les moteurs asynchrones, le capteur doit être ajouté, ce qui suppose qu’il y ait la place, et que le montage mécanique et électrique est un peu plus compliqué. Dans les applications réalisées avec des moteurs brushless, la question ne se pose pas dans les mêmes termes : le capteur est en effet intégré sur le moteur. Il y a le choix : résolvers (le moins précis mais aussi le moins cher), codeurs optiques à sortie sin/cos ou impulsions. Dans un entraînement,le découpage varie beauMESURES 760 - DECEMBRE 2003 Pas de difficulté Intégré sur le moteur (servomoteurs) Toutes formes (cylindrique, “saucisson”, carré, ouvert, etc.) permettant de réaliser des machines compactes Non nécessaire 9,6 kg, 0,7 gm2 Jusqu’à 30 kW Plus élevé, surtout aux puissances élevées (>1 kW) Un exemple concret : une machine de conditionnement Sur cette machine de conditionnement, le moteur M1 entraîne des rouleaux qui acheminent des cartons vers un tapis entraîné par le moteur M2. Ces cartons sont remplis de boîtes qui sont acheminées par un tapis entraîné par le moteur M3. Les boîtes sont ensuite saisies par le préhenseur entraîné par le moteur M5, puis l’ensemble mobile est déplacé par M4 pour la mise en carton proprement dite. Le carton rempli est ensuite évacué par les rouleaux entraînés par M6. Toutes ces actions doivent bien entendu être coordonnées. Les deux schémas du dessous montrent les contraintes sur les entraînements. M6 (marche et arrêt progressif) sera entraîné par un moteur asynchrone standard piloté par un convertisseur de fréquence. M3 (vitesse très régulière, synchronisation par rapport au portique) sera entraîné par un moteur asynchrone associé à un variateur à contrôle vectoriel de flux. M2 (positionnement de ±1 mm, 1 carton toutes les 10 s) sera piloté par un moteur asynchrone deux vitesses. Pour M5, qui est exigeant en positionnement (±0,1 mm) et en temps de cycle (<1 s), on prévoira un servomoteur associé à une commande numérique pour le contrôle de trajectoire. M1 M4 M5 M2 M3 M6 59 Guide d’achat coup d’un constructeur à l’autre et,chez un même constructeur,d’une gamme de produit à l’autre. Dans certains cas, le variateur est monté directement sur le moteur.Ou alors,c’est le contrôleur qui est monté sur le variateur.Même chose pour le programme applicatif : autrefois intégré dans le contrôleur,il est de plus en plus souvent localisé dans le variateur. Les différentes solutions proposées sur le marché s’expliquent en partie par le positionnement historique des différents acteurs. Ainsi, les constructeurs de variateurs de vitesse pour moteurs asynchrones ont toujours cherché à avoir une certaine indépendance et à rendre leurs variateurs autonomes. Du coup, ceux-ci embarquent un maximum de fonctions liées à l’entraînement. De plus, ces entraînements étaient souvent isolés.A l’opposé, les constructeurs d’entraînements pour Alxion moteurs STK Les moteurs brushless présentent entre autres avantages de pouvoir intégrer un capteur angulaire en standard et de se présenter un peu dans toutes les configurations,y compris en kit tel que le modèle présenté ici.Ceci permet de réaliser des machines plus compactes (comparativement à celles réalisées avec des moteurs asynchrones). Les moteurs brushless sont également nettement plus performants. machines devaient gérer plusieurs axes et se poser la question de la coordination entre les axes et des trajectoires que ceux-ci devaient effectuer. Un tel besoin ne pouvait être satisfait qu’avec des commandes numé- riques et une architecture centralisée. Aujourd’hui, on l’a dit, on trouve un petit peu toutes les sortes de regroupement. Et, dans une certaine mesure, les produits deviennent universels. C’est ainsi que les variateurs de vitesse à haute performance conçus pour piloter des moteurs asynchrones peuvent en général piloter du brushless. Ce n’est pas simplement une question des tensions et courants envoyés au moteur, c’est surtout une question d’architecture et de logiciel. Autrement dit, ces variateurs ont été conçus pour s’intégrer dans des architectures multiaxes, avec des notions d’axes maître/esclave, avec des synchronisations.Au niveau du logiciel, ils disposent de fonctions plus évoluées que les variateurs classiques. « Ces variateurs universels sont surtout proposés par les constructeurs traditionnels de variateurs de vitesse. Ils ne Principaux fournisseurs ABB Tél. : 04 72 05 40 40 - Fax : 04 72 05 41 30 Heidenhain Tél. : 01 41 14 30 00 – Fax : 01 41 14 30 30 Parker-Hannifin Tél. 04 50 25 80 25 - Fax : 04 50 03 67 37 A2V Tél. : 01 30 62 01 01 – Fax : 01 30 62 62 04 Indramat (voir Rexroth) Positec (voir Berger Lahr) Infranor Tél. : 01 69 63 35 15 – Fax : 01 69 63 35 16 Supradis Automatismes Tél. : 01 69 07 38 44 – Fax. 01 69 28 83 11 Jeambrun Tél. : 0825 125 125 Rexroth (Bosch, Indramat) Tél. 04 78 78 52 52 – Fax. 04 78 78 68 90 KEB Tél. : 01 49 62 01 01 - Fax : 01 45 76 74 95 Rockwell Automation Tél. : 01 30 67 72 00 - Fax : 01 34 65 32 33 Lenze Tél. : 08 25 08 60 36 – Fax : 08 25 08 63 46 RSAI Tél. : 04 77 53 30 48 – Fax : 04 77 53 38 61 Leroy Somer Tél. : 05 45 64 45 64 – Fax : 05 45 64 45 04 Schneider Electric Tél. : 01 41 29 82 00 - Fax : 01 41 29 84 83 Bosch (voir Rexroth) Matsushita Electric Works Tél. : 01 60 13 57 57 - Fax 01 60 13 57 58 Serad Tél. : 02 40 97 24 54 – Fax : 02 40 97 27 04 Danaher (voir Supradis Automatismes) Micro-Contrôle Tél. 01 60 91 68 68 – Fax : 01 60 91 68 69 Sew Usocome Tél. : 03 88 73 67 00 - Fax : 03 88 73 66 00 Danfoss Tél. : 01 30 62 50 00 - Fax : 01 30 62 51 82 Mitsubishi Electric Tél. 01 55 68 55 68 – 01 49 01 10 25 Siemens Tél. : 08 21 80 11 11 – Fax : 01 49 22 34 13 Esco transmissions (Hitachi) Tél. : 01 34 31 95 95 - Fax : 01 34 31 95 99 National Instruments Tél. : 01 48 14 24 24 – Fax : 01 48 14 24 14 TSA (Phytron, Micos) Tél. 01 30 40 81 30 - Fax : 01 30 40 81 45 Eurotherm Vitesse Variable (Parvex) Tél. : 01 69 18 51 51 - Fax : 01 69 18 51 59 Nord Réducteurs : Tél. : 01 49 63 01 89 - Fax : 01 49 63 08 11 Yaskawa Tél. : 01 39 09 09 00 - Fax : 01 30 37 29 02 Fuji Electric Tél. : 01 55 66 04 90 - Fax : 01 55 66 04 99 Nyquist Tél. 04 50 43 29 55 - Fax : 04 50 43 29 70 GE-Fanuc Tél. : 01 69 75 86 20 – Fax : 01 69 75 86 49 Omron Tél. : 01 49 74 70 00 - Fax : 01 48 76 09 30 Alstom Tél. : 01 60 13 20 00 - Fax : 01 60 13 20 02 Alxion Tél. : 01 41 30 63 04 - Fax : 01 41 30 61 36 Baldor Tél. : 04 42 83 82 00 – Fax : 04 42 08 90 10 Berger-Lahr Positec Tél. : 01 69 18 10 10 – Fax. 01 64 46 10 11 B&R Automation Tél. : 04 72 79 38 50 – Fax : 04 72 79 38 50 60 MESURES 760 - DECEMBRE 2003 Guide d’achat Schneider electric Le vaste domaine du motion control se trouve un peu au carrefour des entraînements simples (avec moteurs asynchrones plus variateur de vitesse) et des entraînements complexes multi-axes avec contrôle de trajectoire (moteurs brushless et commandes numériques).Les grands constructeurs d’automatismes commencent à proposer les deux solutions. sont pas forcément les mieux optimisés », avance prudemment M. Delattre (Infranor). Une opinion que ne partage pas Gilles Delaliaux, directeur de B&R Automation France : « Nos variateurs Acopos peuvent piloter aussi bien les moteurs asynchrones que brushless, aussi bien les moteurs linéaires que les moteurs couples de plus de 5000 Nm. Le courant est découpé à 20 kHz,une fréquence relativement élevée,ce qui permet d’affiner les réglages et d’être réactifs.Le courant de sortie est recalculé toutes les 50 µs, ce qui est nettement plus rapide que ce que l’on trouve habituellement sur les variateurs.Une boucle asservie en vitesse est rafraîchie toutes les 200 µs,une boucle de position toutes les 400 µs ». MESURES 760 - DECEMBRE 2003 Les constructeurs traditionnels d’automates programmables et de variateurs de vitesse, en venant sur le marché des commandes multiaxes, en viennent aux architectures centralisées, beaucoup plus intégrées. Jusqu’ici, les fonctions “motion control” étaient souvent séparées, réalisées avec des contrôleurs indépendants et des ateliers logiciels séparés. Le système Kinetix de Rockwell Automation constitue une illustration de cette tendance : ici, l’ensemble de l’applicatif (motion control, opérations séquentielles, etc.) est concentré sur un automate ControlLogix. Cet automate pilote les servo-drive Kinetix 6000 (jusqu’à 8 axes) via un bus de terrain Sercos. Une unité centrale ControlLogix peut piloter jusqu’à 32 axes. Pour les applications plus complexes, il est possible de réaliser des architectures à plusieurs automates (jusqu’à 5 UC maximum) avec, lorsque des synchronisations temporelles sont nécessaires, une communication latérale à l’aide d’une connexion SynchLink. Autre illustration de cette intégration,B&R a présenté à la dernière Automation un équipement intégrant interface homme machine, automate et motion control, tandis que l’applicatif est réalisé avec un atelier logiciel unique… On évoquera enfin les bus de terrain. Ici comme dans tous les secteurs des automatismes, ils se sont largement imposés. Les bénéfices sur le câblage sont importants : par exemple, une connexion Sercos remplace jusqu’à 18 fils par axes. Quant au bus de terrain utilisé, Sercos reste très présent (il a été spécifiquement pensé pour le “motion control”) mais il doit maintenant compter avec CanOpen (peu cher) et Profibus, en attendant les Ethernet industriels déterministes qui se préparent un peu partout. Jean-François Peyrucat 61