déclaration de jacques cheminade sur les attentats du 11 septembre

Transcription

déclaration de jacques cheminade sur les attentats du 11 septembre
DÉCLARATION
DE JACQUES CHEMINADE
SUR LES ATTENTATS
DU 11 SEPTEMBRE 2001
Paris, le 27 avril 2016
L a publication des 28 pages de l’enquête menée par
la commission bipartisane du Congrès américain
(Congressional Joint Inquiry Commission) sur les
attentats du 11 septembre 2001, est devenue une question d’une importance déterminante dans l’élection présidentielle américaine et constitue partout un révélateur
du sérieux de la lutte entreprise contre le terrorisme
djihadiste.
En effet, ces 28 pages révèlent le rôle déterminant de
différentes organisations rattachées au gouvernement
de l’Arabie saoudite dans le financement de ce terrorisme et c’est la raison pour laquelle ce gouvernement
s’est opposé et s’oppose toujours à leur publication.
Eussent-elles été publiées plus tôt, ces 28 pages
auraient constitué un document de référence pour la
lutte contre le terrorisme, et le sénateur Bob Graham –
qui fut co-président de cette commission d’enquête – a
lui-même souligné qu’une politique de prévention mieux
orientée aurait pu dès lors être entreprise, qui aurait
peut-être permis d’empêcher les attentats du 7 février
et du 13 novembre 2015 à Paris.
Il est pertinent de souligner que j’avais moi-même
soulevé ce sujet au cours de l’émission « Des paroles
et des actes », le 12 avril 2012, lors de la campagne
présidentielle. Mme Nathalie Saint-Cricq et M. Fabien
Namias avaient alors traité cette question comme un
sujet secondaire, ne pouvant venir que d’un candidat
marginal et farfelu. Or il se trouve que ce que j’avançai
était exact et qu’ils ont refusé d’y prêter attention, tout
comme le gouvernement français, qui a constitué un
« partenariat de référence » avec l’Arabie saoudite.
JCheminade
@JCheminade
+JacquesCheminade
CheminadeOfficiel
Jacques Cheminade parle des 28 pages dans l'émission Des Paroles et
Des Actes lors de la campagne présidentielle de 2012.
Je suis aujourd’hui en état de dire, avec la même certitude, qu’il reste à examiner de près le contrat d’armes et
d’expertise militaire contre pétrole, dit « Al Yamamah »,
conclu entre l’Arabie saoudite et la Grande-Bretagne,
ayant engendré des commissions très élevées apparemment gérées par le prince Bandar, qui était ambassadeur d’Arabie saoudite aux Etats-Unis au moment du 11
septembre. Celui-ci, devenu par la suite l’interlocuteur du
gouvernement français, aurait parrainé, dans la période
précédant les attentats, des représentants des services
saoudiens ayant protégé le séjour des terroristes.
Ne pas tenir compte de ces éléments, quelles que
soient les arrière-pensées ou les craintes concernant
les conséquences d’une action décisive, reviendrait à
faire preuve d’une complicité, active ou passive, avec
un terrorisme que l’on dénonce par ailleurs dans les
discours.
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