ando danse compagnie

Transcription

ando danse compagnie
C hristo f fa
Pièce
pour
6
danseurs
librement
inspirée
de
Cristobal
Colon
Ando
Danse
Compagnie
A n d o Da n s e co m pag n i e
Dav y B ru n
C r é at ion 2 012
Coproduction Maison de la Danse - Lyon / Le Toboggan - Décines / KLAP, Maison pour la danse à Marseille / Opéra Théâtre - Saint-Etienne
avec le soutient de l’agence artistique Le Trait d’Union
Photo : Gregory Batardon
Note d intention
ou comment l’envie de créer
vient à un danseur
Photo : Gregory Batardon
Les huit années passées au Ballet de l’Opéra de Lyon puis les trois au Grand Théâtre de Genève, m’ont
permis de découvrir de multiples gestuelles. Mon travail avec les chorégraphes contemporains
tels que Mats Ek, Trisha Brown, Nacho Duato, Jiri Kylian, William Forsythe, Gilles Jobin, Mathilde
Monnier et bien d’autres, m’a orienté vers un fort désir de vivre mes propres expériences au travers
de mes chorégraphies. L’envie de créer m’est venue comme une nécessité de restituer toutes ces
expériences et ce vécu pour comprendre ce qui me caractérise aujourd’hui et ce qui m’a construit.
Que faire de tout cela ? Qu’ai-je gardé de la danse classique, de la non danse, de la danse
contemporaine ? Une esthétique, un mouvement, une pensée. Ma recherche chorégraphique
empreinte à ces multiples rencontres, vise à construire une « danse dansée » qui me permet
d’utiliser toutes les richesses des différentes formes de danse que mon expérience m’a permis
de découvrir.
Ce retour au mouvement s’exprime dans la construction de mon travail ; la mémoire du corps
permet l’écriture de ma danse dans l’improvisation. Mon travail chorégraphique s’oriente vers une
danse pensée, écrite, vecteur d’émotions.
Davy Brun
Genese de la piece
ou les sources d’inspiration de Davy
Brun
Pour créer Christoffa, Davy Brun s’appuie sur sa rêverie autour du personnage de Christophe Colomb.
Il tire les fils qu’offre une personnalité assez puissante et complexe ayant atteint le statut abstrait
de mythe universel et qui nous échappe, comme tout un chacun, dès lors que nous cherchons à
l’éprouver dans l’épaisseur de son vécu.
De la figure totémique du découvreur à la thématique de la pièce
Le chorégraphe du XXIe siècle est
forcément sensible à la figure totémique
du découvreur, de celui qui a élargi
l’univers des possibles en s’accrochant à
son utopie et qui trouva dans les questions
et les perspectives nouvelles de son temps,
la force de « tenir bon ».
Comme l’homme d’aujourd’hui, celui de
la « renaissance » devait affronter ces
interrogations mêlées d’angoisse, en
même temps qu’il les suscitait par la mise
en place des principes de la modernité, de
ses premières applications scientifiques
et, par conséquence, l’obligation de
redéfinir sa place dans ce nouvel univers.
Dans Christoffa, c’est cette dimension
personnelle et humaine que la danse, par
ses moyens propres, explorera à travers
la mise en tension de la face connue,
familière, et de la face qui nous échappe
chez l’autre comme pour soi-même.
L’altérité altère-t-elle le soi ou, par des
mécanismes transitoires, développe-t-elle
un mouvement fécond ?
Pour répondre à cette question,
Croquis des costumes de Cristoffa
nous devons nécessairement placer
l’individu
dans
un
environnement
qui l’unit à un réseau de représentations et à ses désirs multiples qui lui échappent.
Ce motif en écho, réverbérant les volontés propres, les dilate-t-elles jusqu’à la dilution ? Ou
bien, au contraire, permet-il une toute autre démarche : la découverte de nouveaux horizons en
apercevant l’inconnu chez l’autre qui interroge son propre inconnu.
On est alors conduit, non pas à la dilution des découvertes mutuelles, mais à une ouverture vers
des diversités, des complexités sans fin, toujours plus fécondes.
On croit se connaître et s’appuyer sur cela pour découvrir l’autre, jusqu’à ce qu’un hiatus, un
événement ou un malentendu, fasse dériver la trajectoire intangible d’une relation qui, tout à coup,
bascule vers un territoire inconnu. Cet autre, que l’on avait cru déchiffrer, révèle alors sa part
d’énigme. On croît se connaître jusqu’au jour où un soi caché, ignoré, voilé, refoulé, se révèle en un
nouveau soi qui manifeste son désir d’existence. En chacun d’entre nous cohabite un connu et un
inconnu, un féminin et un masculin.
La figure de Colomb est mise au cœur du processus de création pour ses effets de résonance plutôt que
de raisonnement. Bref, ce que nous sommes, ce que nous savons, ce que nous laissons paraître de soi,
pour soi, sur les autres, pour les autres, de soi à soi... Et le monde dans tout ça ? Nouveau qui plus est ?
Elle donne l’argument de tricoter (avec les pieds s’il-vous-plaît) ces axes qui fondent les enjeux de ce
rituel étrange : se « trémousser le popotin » en cadence devant un parterre immobile et silencieux.
Des chants du XVe siècle à l’élaboration de la pièce
Le projet de la pièce est né avec la découverte d’œuvres musicales du XVe siècle dont le livret
suggère qu’elles auraient pu être écrites par Cristobal Colon (Christoffa de son prénom gênois),
musicien inconnu du XVe siècle ou par son frère Bartolomeo. Cette « anecdote » éclaire de manière
spectaculaire les rapports humains ou l’idée que l’on s’en fait. En découvrant chez l’autre un détail
ignoré qui chamboule le réseau des représentations que nous en avions, apparaît la fissure par
laquelle la personne se désolidarise du personnage.
Le déroulement de la pièce suit les paroles des chants de ces œuvres qui dictent le format des
tableaux : pas-de-deux pour les duos, soli pour les lamentos... Jusqu’à six danseurs se succéderont
ainsi sur scène, évoluant dans un espace scénique habité de voiles de soie symbolisant la face cachée
de soi, de l’autre, en particulier de sexe opposé. Ils participeront à la tension dramatique de la pièce.
Des duos mixtes classiques, on progresse vers un ballet aux multiples facettes. Les voiles tombent : la
rencontre de l’inconnu fait naître un élan qui donne à la pièce une ampleur aussi exaltante qu’inattendue.
De Christoffa à l’affirmation d’une écriture chorégraphique singulière
La pièce Christoffa permet à Davy Brun de poursuivre une écriture chorégraphique qui se fonde sur
l’expérience d’un danseur formé dans la « grande tradition » académique mais qui s’est confronté
au plus large répertoire contemporain.
Son intention est de proposer une danse « dansée », c’est-à-dire complice de la « belle danse », mais
qui ne fait pas l’économie des questions que lui pose la « non-danse », gourmande des territoires
ouverts par la danse-contact, voulant prendre conscience de son histoire en exhumant, au besoin,
les usages de la contre-danse.
Plus que de forger un style, il s’agit de ne rien rater qui pourrait enrichir la proposition, permettre
que quelque chose de la ronde d’enfants habite un rituel martial, favoriser le littéral pour accéder
au lyrique, déporter la portée, exténuer le souffle, traîner le corps d’un partenaire pour invoquer
l’élan, s’abandonner sur l’épaule de l’autre dans la tension d’un combat pour faire sentir la sueur
qui suinte du mythe.
Davy Brun / Jean-Luc Reynet
à Contre Danse (2009)
Parcours artistique de
Davy Brun
ou le cheminement d’un chorégraphe
en devenir
Danseur et jeune chorégraphe, Davy Brun a commencé sa formation au Conservatoire National de
Région à Lyon puis à l’Ecole de Danse de l’Opéra de Paris et avec son maître, Max Bozzoni.
Les huit années passées au Ballet de l’Opéra de Lyon et les trois années au Grand Théâtre de
Genève lui ont permis de découvrir de multiples gestuelles.
Photo : Gregory Batardon
Le travail avec les plus grands chorégraphes contemporains tels que Mats Ek, Trisha Brown,
William Forsythe, Maguy Marin, Philippe Decouflé, Mathilde Monnier, Jirí Kylián, Nacho Duato,
l’a orienté vers un désir fort de vivre d’autres expériences en freelance et l’a incité à créer ses
propres chorégraphies :
-- « Ando » - 2006 - Centre Chorégraphique de Valencia
-- « Pointless Monkey » - 2007 - Conservatoire National Supérieur de Lyon
-- « Nosotros » - 2008 - La Move Compagnie Zaragoza
-- « à contre danse » - 2009 - Compagnie Davy Brun
-- « Curse » - 2010 - Bouandedance Compagnie Portland
-- « Soldaten » - 2011- Ballet Mainz
Les collaborateurs de
Davy Brun
ou une équipe artistique au complet
Bruno de Lavenère (conseiller en scénographie)
Après une formation en architecture à Toulouse et à Montréal, il obtient en 2000 un diplôme de
scénographie à l’ENSATT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Spectacle).
Pendant neuf ans, il a été assistant et collaborateur de Rudy Sabounghi sur une trentaine de
scénographies d’opéra, de théâtre et de danse. Il crée ses propres scénographies et costumes. Il
travaille ainsi avec les metteurs en scène Jerzy Klesyk, Jean Lacornerie, Richard Brunel, JeanLouis Grinda ou les chorégraphes Laurent Pichaud, Rémy Héritier, Isira Makuloluwe, Michel
Kelemenis, Lucinda Childs, Eric Oberdorff…
Il conçoit régulièrement les scénographies de la Compagnie Chant de balles (Vincent de Lavenère).
Les dernières créations sont No place like home pour le Ballet de Genève dans une chorégraphie
d’Isira Makuloluwe, Lady in the dark avec les Opéras de Lyon et de Rennes (nominé pour les
Molières 2009 dans la catégorie théâtre musical) et Le Tribun au théâtre de l’Athénée, mis en
scène par Jean Lacornerie. Il a créé les costumes de La Colonie pénitentiaire pour l’Opéra de
Lyon dans une mise en scène de Richard Brunel. En octobre 2009, il signe la scénographie de
Cendrillon chorégraphiée par Michel Kelemenis à l’Opéra de Genève ainsi que Songs from before
de Lucinda Childs pour le Ballet du Rhin à l’Opéra de Strasbourg puis au Théâtre de la Ville de
Paris (octobre 2009 et avril 2010). Pour 2010, il réalise la scénographie de L’homme de la Mancha,
mis en scène par Jean-Louis Grinda pour les opéras de Toulouse et de Monte-Carlo (décembre
2010). Il signe aussi la scénographie des Vertiges de l’immobilité d’Eric Oberdorff pour le Ballet de
Marseille à l’Opéra de Marseille (avril 2010).
Philippe Combeau (costumes)
Tout d’abord danseur, puis créateur de costumes, Philippe Combeau est depuis de nombreuses
années totalement passionné par le monde de la danse.
Il débute au Conservatoire de Limoges à 19 ans puis intègre le Centre National de Danse
Contemporaine à Angers. En 1990, il intègre la Cie Bagouet pour la création So Schnell. De 1992
à 1995, il participe aux créations de Michel Kelemenis : Cités citées (1992), Clins de lune (1993),
Mouvements (1994) et aux reprises de Répertorio et de Image (1995). Dès 1993, parallèlement à
sa carrière de danseur, il crée les costumes pour Clins de lune et Image de Michel Kelemenis et
travaille pour Andy de Groat. En 1996, il décide de faire une formation de styliste, modéliste, haute
couture au centre Suzanne B. à Marseille et se consacre exclusivement à la création de costumes
pour la danse, du dessin à la réalisation.
Une étroite collaboration avec le CNSMD de Lyon lui permet de recréer les costumes de Who
cares, Allegro Brillante, Apollon Musagète, Divertimento n° 15 de Georges Balanchine, Fandango
d’Antony Tudor. Il travaille également pour Christopher Wheeldon, Robert North, Davy Brun,
Waldemar Bartkowski, Olivia Grandville, Agnès Nolténius, Cyril Viallon, Olivier Chanut, Fréderic
Cellé, Jean-Claude Galotta...
Il est invité par de nombreuses compagnies : Opéra-Ballet de Nice (Blanc pur), Ballet du Rhin
(L’Ombre des jumeaux), l’Opéra-Ballet de Hanoi (Roméo et Juliette), au Bolchoï de Minsk, au
Belarus (Le songe d’une nuit d’été), l’Université Nationale Coréenne des Arts de Séoul, Ballet
de Lorraine (Le sacre du printemps), Staatsoper de Vienne (Moka), et tout dernièrement Casse–
Noisette, et TATTOO pour le Ballet national de Marseille.
Magali Larché (création lumières)
Magali Larché a un parcours atypique ; elle fait ses débuts en administration de compagnie en
2000, suite à une formation initiale en BTS Audiovisuel puis d’un IUP. Elle se tourne, dès 2002, vers
la régie technique. Tout d’abord sur « le tas » en régie lumière pour divers groupes de musique :
Entre 2 Caisses, Evasion, Joyeux Urbain, Fred Radix...
En 2006, elle se perfectionne avec une formation de Régisseur à l’Institut Supérieur des Techniques
du Spectacles (ISTS-Avignon), développant ainsi un nouveau savoir-faire, la régie plateau. Elle
continue les tournées en s’orientant également vers le théâtre et la danse et travaille depuis pour
le Festival d’Avignon.
Aujourd’hui elle fidélise ses collaborations régulières avec plusieurs compagnies de musique, de
théâtre et de danse en régie lumière et plateau et en réalise plusieurs créations (Vocal 26, CCN
d’Orléans, Cie Théarte, Cie Ando…).
Eric Dartel (Pianiste, interprète et compositeur français)
Après des études classiques de piano au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon,
où il obtient un premier prix, il s’est produit à l’occasion de récitals de piano, concerts de musique
de chambre, en France et en Europe.
Son besoin de saveur et d’expression nouvelles l’entraîne rapidement vers la composition et les
musiques improvisées.
L’une de ses pièces pour piano seul, extraite de Quelques notes au crépuscule, connaît une
diffusion nationale lors de récitals de piano, avec retransmission radiophonique tandis que La
Ronde des Acrobates, pour piano et violon, publiée par les éditions Notissimo, fait l’objet d’une
création salle Molière à Lyon.
Par ailleurs, il participe, en 1996, à la création du disque Funambule Amoureux de Môrice Benin,
et compose également quelques pièces pour la chanteuse Pat Milesi.
Remarqué par ses illustrations musicales, il participe notamment à la programmation cinéma du
Musée d’Orsay pour l’accompagnement en direct de films muets. Il est choisi par le chorégraphe
Denis Plassard pour la création musicale et l’interprétation d’un spectacle d’ombres intitulé
Danlécoin largement programmé sur les grandes scènes nationales et au sein de différents
festivals. Les Ballets Trockadero de Monte Carlo font appel à lui pour enregistrer des pièces de
Chopin ; à cette occasion, il se produit lors de deux spectacles filmés par plusieurs chaînes de
télévision, françaises et américaines, avec retransmission télévisée sur Arte.
Enfin, professeur de piano complémentaire au Conservatoire National Supérieur de Musique de
Lyon, ainsi que pianiste du ballet de l’Opéra de Lyon, Eric Dartel se consacre à la Musique de
Chambre et se produit régulièrement en concert dans un répertoire qui n’exclut aucun genre
musical.
Cécile Robin Prévallée
Elle commence la danse au Conservatoire national de Région de Paris puis intègre le Conservatoire
National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon dont elle sort diplômée en 1998.
Cécile débute sa carrière au Ballet du Rhin. Elle danse très rapidement en tant que soliste et
interprète Juliette dans Roméo et Juliette et Blanche Rose dans Le Prince des Pagodes,
chorégraphies de Bertrand d’At, directeur du ballet ainsi que Terspsichore de Georges Balanchine.
On la voit également dans des pièces de Michel Kelemenis, William Forsythe, Claude Brumachon
Muraille, Hans Van Manen, Jacopo Godani, Jo Stomgren, Philippe Trehet, Glen Tetley, Ivan Favier,
Roberto Zanella…
En 2000, elle danse le duo Bakti 3 de Maurice Béjart. En 2001, il la choisit pour interpréter l’Elue
dans Le Sacre du Printemps, au Palais des Congrès de Paris.
Elle rejoint ensuite les Ballets de Monte-Carlo et danse dans des pièces de Jean-Christophe
Maillot, Jiri Kylian et William Forsythe.
En 2003, elle est engagée au Ballet du Grand Théâtre de Genève, en tant que soliste, elle interprète Juliette dans le Roméo et Juliette de Joëlle Bouvier, Coppélia dans le Coppélia de Cisco Aznar, La
Fée dans le Casse Noisette de Benjamin Millepied, La Mère dans Lolita de Davide Bombana, ainsi
que le duo de Blackbird de Jiri Kylian. Elle danse aussi des pièces de Jérôme Robbins, Dominique
Bagouet, Michel Kelemenis, Carolyn Carlson, Lucinda Child. Elle participe à de nombreuses
créations dans des chorégraphies de Malou Airaudo, Sidi Larbi Cherkaoui, Saburo Teshigawara,
Douglas Becker, Gilles Jobin, Ken Ossola, Francesca Lattuada, Andonis Foniadakis...
Parallèlement, elle travaille en freelance avec le réalisateur français Damien Odoul sur un projet
cinéma-danse, et le chorégraphe Éric Oberdorff sur son projet danse-théâtre Corps Étranger. Elle
collabore également avec la compagnie danse-théâtre So close à Genève.
Freelance depuis juillet 2009, elle crée avec Eric Oberdorff pour la Cie Humaine, à l’automne
de la même année, la performance Breathing dans une installation de la plasticienne Aurélie
Mathigot au Flux Laboratory à Genève. Elle travaille aussi avec Kader Belarbi et interprète ses
chorégraphies Salle des pas perdus et Room.
Cécile est également l’assistante d’Eric Oberdorff pour ses collaborations et créations avec le
Ballett Hagen (Allemagne), le Ballet du Grand Théâtre de Genève (Suisse) et le Ballet national de
Marseille.
Francesca Ziviani
Elle commence à étudier la danse en 2002 à Rome avec Mauro Astolfi, chorégraphe de la
compagnie SPELLBAUNDANSE.
Elle part en France en 2003 pour suivre la formation contemporaine jazz au Epsedanse avec AnneMarie Porras à Montpellier et poursuit en 2004 ses études au Conservatoire National Supérieur de
Musique et Danse de Lyon jusqu’en juin 2008.
En 2008, elle a été interprète pour les chorégraphes Frédéric Lescure (Ogives) et Emilio Calcagno
(Pic), a créé un solo-duo en collaboration avec le pianiste Stefan Cassar et dansé pour le Festival
Berlioz.
En 2009, elle a travaillé avec Les Gens d’Uterpan de Annie Vigier / Franck Apertet, avec la compagnie
de Frédéric Cellé, la Cie Etant Donné et pour le projet Nouvelle Vague d’Emilio Calcagno.
En 2010, elle travaille avec Olivier Dubois pour la performance Revolution et participe aux créations
de la Cie CFB 451 de François et Christian Ben Aim, de la compagnie KassenK d’Osman Khelili, et
au projet de la Cie Ando de Davy Brun.
Elle rejoindra le Centre Chorégraphique de Jean-Claude Gallotta en 2011 pour la recréation de
Daphnis.
Enéka Bordato Riano
Jaime Roque de La Cruz
Née au Pays-Basque, Enéka Bordato Riano y débute l’apprentissage de la danse classique. Elle
poursuit sa formation au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.
Depuis 2004, elle danse professionnellement, tout d’abord à Europa danse, dirigé par Jean-Albert
Cartier, puis de 2005 à 2011, à l’Opéra de Lyon, dirigé par Yourgos Loukos. Elle y découvre le travail
de différents chorégraphes tels que Trisha Brown, Jérôme Bel, William Forsythe , Jiri Killian, Mats
Ek, Anne Teresa de Keersmaeker, Maguy Marin, et participe à différentes créations : Rescuing
the princess de Ralph Lemon, Mammal de Otto Ramstad et Olive Bieringa, à cet endroit d’Odile
Duboc, Like two Kevins de Tere O’Connor. Parallèlement, elle enrichit sa présence scénique par
la pratique du Qi Qong et le travail d’improvisation qu’elle découvre dans les ateliers T’chi Clown,
menés par Edmond Morsilli. Eneka participe actuellement à différentes créations en tant que
freelance.
Né à La Havane, il commence sa formation de danse à l’École nationale du Ballet de La HavaneCuba. En 1993, il rejoint le Ballet National de Cuba, sous la direction d’Alicia Alonso (1995 soliste
et 1997 soliste principal).
Tristan Robillard
Il commence par l’apprentissage de la danse classique vers l’âge de 11 ans chez Lucia Petrova.
Puis il découvre la danse contemporaine et entre au Conservatoire National de Région de Lyon en
2005 puis intègre, en 2006, le Conservatoire National Supérieur de Lyon. Au sein de ce dernier,
il effectue quatre années de formation dont un an de Jeune Ballet qui lui ont permis de travailler
avec des chorégraphes tels que Michel Kelemenis, Kader Belarbi, Julien Monty, Yan Raballand...
A l’issue de ces 4 années au CNSMD de Lyon, il obtient son Diplôme National Supérieur de Danseur
Professionnel ainsi que ses unités de valeur en anatomie, musique et histoire de la danse.
Actuellement, il est danseur freelance, et participe à la création d’Henriette et Matisse de Michel
Kelemenis programmée à la Biennale de la Danse de Lyon en 2010.
En 1998, il rejoint le Ballet Victor Ullate à Madrid en Espagne. Entre 1999 et 2001, il intègre le
Staats Theater Wiesbaden-Allemagne, sous la direction de Ben Van Cauwembergh. Fin 2001, il
retourne chez Victor Ullate. De 2004 à 2010, il est danseur au Ballet de l’Opéra National de Lyon,
sous la direction de Yourgos Loukos.
Giuseppe Bucci
Né en Italie en 1978, Giuseppe Bucci développe sa formation de danseur à l’École de danse du
Teatro alla Scala de Milan.
A l’âge de 15 ans, il entre à l’Ecole Rudra Béjart et peu après il est engagé au sein du Béjart
Ballet Lausanne. Deux ans plus tard, il est engagé à l’Aalto Ballet Theater de Essen où il travaille
avec plusieurs chorégraphes (Jean-Christophe Maillot, Richard Wherlock , J.L.Spniks) et créé sa
premiere pièce chorégraphique : Split Ego. En 2000, il est engagé au Grand Théâtre de Genève et
interprète les chorégraphies de Sidi Larbi Cherkaoui, Saburo Teshigawara , William Forsythe, Jiri
Kylian, Gilles Jobin... Il élabore en même temps la création de nouvelles pièces chorégraphiques
dont You’ve dialled the wrong number, Monolove, So close, Le syndrome de l’hippocampe.
Depuis 2010, il est artiste freelance et participe à la mise en scène de pièces de théâtre (Merlin et
la terre dévastée, Berengère, Love Letters). Il met également en scène des défilés de mode et il
est professeur invité au Cedar Lake Contemporary Ballet de New York.
C hristoffa
Pièce pour 6 danseurs librement inspirée de Cristóbal Colón
Chorégraphie et direction Davy Brun
Conseiller en scénographie Bruno de Lavenère
Costumes Philippe Combeau
Musique Eric Dartel
Son et lumières Magali Larché
Interprètes Eneka Bordato, Giuseppe Bucci, Jaime Roque de La Cruz, Tristan Robillard,
Cécile Robin Prévalé, Francesca Ziviani
Presse
« (...) Brun a conçu un sextette pour trois filles et trois garçons,
très bien construit et très bien dansé. (...) un moment vraiment
nouveau par la qualité plastique et l’équilibre parfait entre les
danseuses. (...) Il n’est pas facile de se dégager des modules du
langage international des chorégraphes héritiers de la lignée
Kylián-Ek-Forsythe, en évitant tout ce qui est déjà connu et
confirmé. Mais Brun semble être sur la bonne voie,
en montrant qu’il est toujours possible de créer
des oeuvres de “danse-danse”. »
elisa guzzo vaccarino - ballet2000 - mai 2012
Durée : 1h sans entracte
Coproduction Compagnie ANDO Davy Brun - Maison de la Danse de Lyon - Théâtre Le Toboggan
de Décines - Opéra Théâtre de Saint-Étienne - KLAP Maison pour la Danse à Marseille - Centre
Chorégraphique Le Pacifique de Grenoble - Centre Chorégraphique des Trois C.L. de Luxembourg.
Contacts
Avec le soutien de la DRAC Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et la ville de Lyon.
Pour une demande de dossier technique, de devis ou toutes informations :
Cie Ando / Davy Brun
21 rue Ravat 69002 Lyon
Administration
[email protected]
06 83 30 02 21
www.davybrun.fr
Le Trait d’Union
Agence Artistique et Production Danse
97 rue Pasteur 16600 Magnac sur Touvre
Thierry Duclos
[email protected]
05 45 94 75 95
www.le-traitdunion.com
« Très attendu avec Christoffa, sa première grande pièce, le
chorégraphe lyonnais Davy Brun réussit à nous transporter dans
un univers chorégraphique peu commun et d’une sensualité
extrême. »
LYON CAPITALE
« Habiles à produire des arabesques, des grands jetés en
tournant, des dégagés classiques, des écartés, aussi bien que
des figures d’arts martiaux, les trois couples servent cette
chorégraphie lyrique de Davy Brun avec une passion
qui enchante le public. »
ARTS-SPECTACLES
« Une pièce étrange, presque envoûtante... un chorégraphe
qui va compter... »
LE PROGRES
Suivez Ando Danse Compagnie /Davy Brun
en tournée
Concursus
Christoffa
2012
2012
Du 31 mai au 2 juin - Center for the performing Arts Portland USA
9 septembre - Festival le Temps d’Aimer, Biarritz
29 février, 1er et 2 mars (Première mondiale) - Le Toboggan à Décines
4 mars - Festival International de Danse de Turin ‘Lavaderia Vapore’
17 octobre - CDC l’Échangeur en Tardenois
7, 8 & 9 mars - Opéra Théâtre de Saint-étienne
19 et 20 octobre - Le Toboggan à Décines
29 mars - Théâtre municipal de Roanne
20 novembre - Onyx, la Carrière Saint-Herblain
22 novembre - Festival Danse à Lille - CDC Roubaix
8 juin - Festival international de Danse de Valencia (Espagne)
17 et 18 août - Festival Les Brigittines à Bruxelles (Belgique)
2013
25 octobre - La Rampe Echirolles
11 janvier - Théâtre de Brétigny
17 novembre - Théâtre d’Andrézieux Boutheon
22 janvier - Centre André Malraux Vanandeouvre-les-Nancy
25 janvier - Dôme Théâtre Albertville
2013
29 janvier - Théâtre de Lavanderia Vapore, Turin-Italie
4 avril - Théâtre Saint-Louis à Cholet
31 janvier - L’Héxagone Meylan
26 mars - Théâtre de l’Espace de Retz à Machecoul
février - Théâtre de Vanves - Paris
28 mars - Quatrain à Haute-Goulaine
Christoffa en vidéo
vimeo.com/38767147
mot de passe : ando69
Production de tournée : Le Trait d’Union
Ando
Danse
Compagnie