SE SOUVENIR DES BELLES CHOSES

Transcription

SE SOUVENIR DES BELLES CHOSES
SE SOUVENIR DES BELLES CHOSES
Comédie dramatique de Zabou Breitman (2002)
(Scénariste et réalisatrice du film)
Comédienne de cinéma et de théâtre (le premier jour du reste
de ta vie, l’exercice de l’Etat… La jeune fille et la mort, des
gens d’après…), et réalisatrice (je l’aimais, No et moi…)
Acteurs principaux : Isabelle Carré, Bernard Campan
Claire, suite à une balade en forêt a été touchée par la foudre.
Depuis, elle accuse des troubles de la mémoire. Elle va consulter, accompagnée de sa sœur le
docteur Licht, qu’elles connaissent bien. Il a traité leur mère quelques années auparavant
atteinte d’Alzheimer. Il s’avère que Claire a hérité de manière très précoce de la même
maladie.
Suivie dans un centre spécialisé, elle rencontre Philippe, autre accidenté de la vie. Lui, a perdu
la mémoire suite à un accident de voiture qui a couté la vie de sa femme et de son fils. Le
traumatisme lui en a même fait perdre la sensation de douleur.
Tous deux tombent amoureux l’un de l’autre. Le docteur Licht sachant Claire condamnée,
mais voyant les progrès inespérés de Philippe liés à l’amour porté à Claire, ils les poussent à
emménager ensemble et vivre leur bonheur avant qu’il ne soit trop tard.
Malheureusement, la croisée des chemins arrive rapidement. Philippe retrouve une vie sociale
avec un travail de sommelier. Il retrouve ses sensations et sa mémoire et par la même
occasion revit, au travers de cauchemars, son accident.
L’état de santé de Claire décline rapidement. Les absences se font de plus en plus fréquentes,
elle se renferme dans son monde. Philippe fait tout pour rendre leur quotidien le plus normal
possible et laisser le plus d’indépendance possible à Claire.
Malgré tout, la maladie est inexorable et toujours incurable. La fin nous laisse supposer que
malgré l’amour que lui porte Philippe, Claire va devoir être suivie au centre où ils se sont
rencontrés. La maladie est devenue un danger pour Claire.
Liens avec le thème « Je me souviens » :
-
La perte de mémoire nous incite-t-elle à vivre de manière plus intense les bonheurs
simples de la vie ?
Ne vaut-il pas mieux ne pas recouvrer la mémoire et s’inventer le futur de son choix ?
La perte de mémoire nous pousse-t-elle à vivre de manière égoïste ?
Comment la perte de mémoire ou l’absence de souvenir interfèrent dans les relations
humaines ?