Jane Birkin
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Jane Birkin
Jane Birkin : "Quand vous êtes légère, la vie est légère avec vous !" C'est une révolution : Jane Birkin ne chante pas une seule chanson de Gainsbourg sur son nouvel album ! Alain Souchon l'a voulu légère et Zazie a su se mettre à sa place. MC Solaar ne lui a pas fait un rap et Etienne Daho l'a transformée en chanteuse pop. Et Jane a ouvert ses ailes de papillon... Conversation douce et légère. Hier, elle a fêté les seize ans de Lou, la plus jeune de ses trois filles. Elle s'excuse parce qu'elle n'a pas beaucoup dormi. Aujourd'hui, Jane est à Bruxelles dans cet hôtel que Serge aimait beaucoup. -Je voulais en mettre plein la vue à la cérémonie des Césars ! Aujourd'hui, elle en met plein les oreilles. Avec douze nouvelles chansons façonnées pour elle par, dans l'ordre d'apparition: Jacques Duvall, Alain Chamfort, Miossec, Alain Souchon, Laurent Voulzy, Nilda Fernandez, Daria de Martynoff, Patrice Guirao, Art Mengo, MC Solaar, Gérard Manset, Etienne Daho, Françoise Hardy, Alain Lubrano, Marc Lavoine et Zazie. L'ensemble superbe s'intitule A la légère. Mais il ne faudrait pas prendre Jane pour une femme légère. Quoique... Une vie légère, ça la tente. Comme une nouvelle garde-robe... - Quel effet cela fait-il d'interpréter de nouveaux auteurs, nouveaux pour vous ? Est-ce un peu comme avoir une nouvelle garde-robe ? (Rires) "Oui, c'est un peu comme cela. Moi qui ne porte que des jean's... Livrée à moimême, ce serait des chansons un peu tristes ou un peu gaies uniquement accompagnées d'un piano. Ce disque-là, c'est un peu comme une nouvelle garde-robe. Chacune de ces chansons, je sais de qui elle est, je le reconnais même si c'est ma voix qui les interprète. C'est du sur-mesure pour moi. Ce n'est pas comme si on avait fait un shopping pour une production mode dans un magazine. Chacun des auteurs a travaillé en m'imaginant. Que cela me ressemble ou pas n'est pas très grave. Dans ces robes qu'ils ont faites pour moi, ils ont mis aussi un peu d'eux-mêmes. Dans ce disque, il y a beaucoup d'auteurs masculins. Et je ne sais pas si on le remarque, ils sont devenus vachement féminins. Mais tout cela n'aurait pas été possible sans Philippe Lerichomme. Il a suivi Serge et moi pendant trente ans. Il m'a donné confiance quand je n'en avais plus aucune. Il a choisi ces chansons une à une."