Un amour perdu de Lauriane, Mathis, Ludivine
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Un amour perdu de Lauriane, Mathis, Ludivine
Un amour perdu de Lauriane, Mathis, Ludivine INT.JOUR.HOPITAL BENOIT se réveille sur sont lit d’hôpital. En ouvrant les yeux, il voit ses parents, Isabelle et Grégori, attristés. Il a l’air confus, ne sachant pas ce qui lui est arrivé. BENOIT Papa, maman? Pourquoi vous pleurez? Qu’est ce que je fais ici? ISABELLE Chéri, tu as eu un terrible accident... Un camion t’a heurté, ça fait une semaine que tu es plongé dans le coma. Je suis heureuse que tu sois de retour avec nous, on a cru te perdre. BENOIT Comment ça? Je ne me souviens absolument de rien! Des larmes coulent sur le visage de Benoit. Ne comprenant pas se qui lui arrive, le garçon décide de se lever, s’habiller et se prépare à quitter sa chambre. ISABELLE Mais chéri, où vas-tu ? BENOIT Je sors de cet endroit, je veux rentrer à la maison. GREGORI Non, tu ne sortiras pas dans cet état ! C’est trop dangereux pour toi ! Ta mère et moi viendront te voir tous les jours, tu n’est pas perdu ici. Sous ces paroles, BENOIT tombe de fatigue et s’endort profondément. Après une bonne journée de sommeil, Benoit revient à lui-même avec un souvenir qui lui semble trouble, un manteau rouge ressemblant à celui de son père... INT.JOUR.CHEZ BENOIT Après deux semaines dans son lit d’hôpital, Benoit rentre enfin chez lui avec sa famille. (CONTINUED) CONTINUED: 2. ISABELLE Content de rentré mon chéri ? Ton père et moi sommes ravis de te retrouver, tu nous as manqué tu sais... BENOIT Merci maman, je suis content moi aussi, mais un peu inquiet, encore un peu fatigué. ISABELLE Inquiet ? Saches que ton père et moi t’aimons plus que tout et allons faire le maximum pour t’aider ! BENOIT Je suis inquiet maman, je ne sais pas pourquoi, papa commence à m’intimider. GREGORI entre dans la pièce soul, une bouteille d’alcool à la main. Il suit la conversation entre ISABELLE et BENOIT. GREGORI HEIN ?! Qu’est-ce que tu lui racontes encore ? Tu vas lui faire peur ! Il casse sa bouteille sur le coin d’une table. ISABELLE se met à hurler et essaye de retenir le coup de GREGORI. la bouteille percute la femme. BENOIT, choqué, se met à hurler. GREGORI sort de la maison. Une seconde après, un flash vient à BENOIT, des magnifiques yeux bleus, comme ceux de son papa. Il décide d’en parler à ISABELLE. BENOIT Maman ? Je veux te parler, je crois que... je crois que papa veut nous tuer ! ISABELLE BENOIT, laisse moi ! Papa se sent pas bien, il n’est plus lui-même ces derniers temps ! BENOIT Maman, arrête de pleurer ! On va aller voir la police. Je sais que c’est papa qui m’a poussé sous le camion, il a perdu la tête, il doit se faire soigner ! (CONTINUED) CONTINUED: 3. ISABELLE Je ne sais pas, j’aime ton père tu sais, même s’il me bat depuis quelques mois... Je ne supporterais pas de le trahir, je ne peux pas porter plainte contre lui. BENOIT Toi, tu parles de trahison ? Il nous a déjà trahis ! Il a voulu me tuer maman, c’est grave ! Et il n’as pas le droit de lever la main sur nous. Fais moi confiance, il ne fera rien, la police sera avec nous. Si je ne m’en serais pas sortis maman, qu’est ce que tu serais devenue ? Tu aurais affronté seule papa...Viens, emmène moi au commissariat. INT.JOUR.AU COMMISSARIAT Le commissaire CRUCHOT accueille ISABELLE et BENOIT. Ils expliquent leur histoire. GREGORI est dangereux et est encore en liberté. ISABELLE Vous comprenez commissaire, j’aime mon mari, je ne peux pas le voir dans cet état ! Je n’y crois pas, il n’était pas comme ça avant. CRUCHOT Madame, l’appel est lancé, votre mari est recherché. Il passera devant le juge et suivra un séjour dans un hôpital psychiatrique. INT.NUIT.CHEZ BENOIT Le téléphone sonne, le commisaire CRUCHOT annonce à ISABELLE que GREGORI est en cellule, il les attents avec impatience... INT.NUIT.COMMISSARIAT GREGORI Alors comme ça je suis dangereux ?! Je ne pensais pas que ma petite famille pouvait penser ça de moi ! (MORE) (CONTINUED) CONTINUED: 4. GREGORI (cont’d) Je vous hais de toute manière ! Ouais j’ai pousser BENOIT et ouais je frappe ma femme, et alors ? J’assume ! ISABELLE Mon pauvre chéri, tu es pathétique ! Je ne te reconnais pas ! L’alcool t’a détruit, tu as tout perdu par ta faute ! Viens BENOIT, on s’en va ! GREGORI a donc été interné. Cette histoire a été très dure pour ISABELLE et BENOIT! Il s’en sont remis après quelques mois. ISABELLE a retrouvé l’amour mais GREGORI restera toujours dans leurs pensées.