3. UN HERITAGE A REDECOUVRIR

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3. UN HERITAGE A REDECOUVRIR
3.
UN HERITAGE A REDECOUVRIR
Pour mémoire, relevons que l'histoire de Montreux est marquée par 3 phases de développement :
- une période rurale, le Montreux d'origine,
qui se distingue par une organisation particulière, sous forme de hameaux et villages
(une vingtaine) dispersés sur tout le territoire montreusien et reliés par un formidable réseau de chemins, sentiers et châbles,
- la période de l'âge d'or montreusien (fin
XIXe s. début XXe s.) qui voit la cité lémanique se développer de manière spectaculaire sous la pression touristique. C'est
durant cette période que sont érigés la
plupart des symboles architecturaux de la
ville ainsi que l'audacieux réseau de voies
ferrées qui donne accès aux sites touristiques,
- la période contemporaine (à partir des années 50 ) qui consacre son statut de ville
au rayonnement international ainsi qu'un
développement urbain tous azimuts.
Le plan directeur ne prétend pas décrire l'histoire de la ville, sujet passionnant et riche
d'enseignements, mais qui a déjà été largement abordé antérieurement, ne serait-ce que
dans les ouvrages consacrés à l'histoire de
Montreux d'Eugène Rambert, de P. Amiguet
ou de P. Chessex.
L'héritage historique est ici abordé à travers
une composante essentielle de la structure du
territoire montreusien : le réseau des voies
anciennes. Ce choix n'est pas réducteur, il
est surtout lié au fait qu'au-delà de sa valeur
patrimoniale, ce réseau constitue un élémentclé dans l'approche du territoire et dans la
formulation des orientations prises en matière
de développement.
Quelques repères historiques
début XVIe s.
Château du Châtelard et
église de Montreux sous leur
forme actuelle
1761
JJ. Rousseau révèle le pays
de Montreux dans la Nouvelle Heloise
1835
Création des premiers "vrais
hôtels (pension Visinand et
pension Verte Rive)
1861
Construction de la voie ferrée
Lausanne-Villeneuve
1874-80
Construction des villas Dubochet
1883
Mise en service du 1er funiculaire au monde : le TerritetGlion
1887
Ouverture du Grand Hôtel de
Territet
1888
Tramway électrique VeveyChillon
1892
Chemin de fer à vapeurfuniculaire Glion-Naye
1901-1905
Construction du MOB
1902
Ouverture du Caux-Palace
1906
Ouverture
Palace
1909
Chemin de fer MontreuxGlion
1910
Funiculaires
Territet-Montfleuri et les Avants-Sonloup
1962
Réunification des communes
du Châtelard et des Planches
1966
Début des travaux de construction de l'autoroute N9
1967
1er festival de Jazz
1973
Construction de la maison
des congrès
1992
Construction de l'auditorium
Strawinsky
3.1 Analyse historique 1
Historiquement, la commune de Montreux était
constituée d’une série de bourgs et de hameaux étagés dans le coteau ; il n’y avait
pas de ville ou de village principal ni de port
1
L'étude historique repose essentiellement sur une
analyse globale des plans cadastraux du début du
XIXe siècle, soit pour le Châtelard les plans de
1823-25 et pour les Planches, ceux de 1842-46. Situés dans la première moitié du siècle passé, ces
plans contiennent une accumulation de données
routières et datent d’avant les débuts, puis de
l’essor du tourisme, c’est-à-dire à un moment-clé
du développement de la commune.
du
Montreux-
11
important. Du point de vue des communications, l’essentiel du trafic se faisait par voie
lacustre entre les ports de Villeneuve et de
Vevey.
ciens plans, d’où le recours aux guillemets.
La plupart ont disparu, tout ou partie, ou
sont déjà considérés comme “ ruinés ” au
début du siècle passé.
Une route terrestre – inscrite à mi-pente - dédoublait la voie lacustre en passant au-dessus •
Routes à fonction régionale ou natiode Chillon et se séparait rapidement pour rallier
nale
Vevey ou monter en direction de Châtel-SaintDenis, route contrôlée par les châteaux de - Les deux axes structurants sont les routes
Chillon, du Châtelard et de Blonay.
de transit entre Villeneuve et Vevey, soit
entre l’Italie et la France. Le plus ancien (en
Attesté dès le XVe siècle, le chemin muletier du
violet sur le plan) est figuré par la route de
col de Jaman, en provenance du Pays
mi-pente qui relie entre eux les hameaux
d’Enhaut et de la Haute-Gruyère, aboutissait
depuis le pont de Veytaux jusqu’à Burier
sur le territoire de Montreux avant de poursui(ancienne route de rive). Il s’agit d’un chemivre sur Vevey et son port.
nement très ancien, pour le moins médiéval,
si ce n’est d’origine gallo-romaine, qui repréQuant à la route de rive, la plus connue de nos
sente l’axe porteur, l’épine dorsale de Monjours, elle n’a été construite et rendue carrostreux. Il a été pour ainsi dire remplacé par la
sable qu’en 1750-51.
nouvelle route de rive (violet hachuré)
construite par Leurs Excellences de Berne
L’approche du réseau routier montreusien sous
en 1751, et qui a eu pour conséquence de
l’angle de la lecture régressive des plans cadéclasser le vieux tracé et de favoriser le
dastraux a livré des résultats surprenants et
développement de l’habitat en bordure du
permet dès lors de formuler une nouvelle hylac.
pothèse quant à la formation/colonisation du
Immédiatement à l’ouest du pont des Planterritoire qui procure ainsi un modèle explicatif
ches, on rencontre une première bifurcation
de l’organisation spatiale. Outre une confirmaavec le départ de la route Villeneuvetion de l’image traditionnelle précitée, l’avantage
Blonay-Châtel via Chernex et Brent (vert).
d’une analyse archéologico-historique est de
fournir un nouvel éclairage de la totalité du ter- - Immédiatement à l’ouest du pont de Tavel,
ritoire prenant en compte l’interaction entre haon rencontre une deuxième bifurcation pour
bitat et réseau routier.
Blonay-Châtel via Chailly (bleu clair).
Après lecture des plans, plusieurs constats - Un troisième chemin conduit à BlonayChâtel via Clarens et Tavel (jaune).
s’imposent d’eux-mêmes :
- La très forte densité des chemins et sentiers
parcourant la commune ; elle est parmi les •
Les routes de Jaman
plus élevée du canton, comparable à celle
de Corseaux et Corsier.
L’apport historique majeur de cette étude
- De cette densité se dégage très nettement concerne les routes de Jaman, à savoir la mulune série de tracés dominants et structu- tiplicité des tracés distribués en éventail depuis
rants que nous avons appelé “ Routes à les Avants en direction de l’ouest et du lac et
fonction régionale ou nationale ” (ou supra- depuis les abords du col en direction de Villeneuve. Ainsi ces diverses routes (brun)
régionale).
rayonnent dans toutes les directions :
- Les ponts traversant la Veraye, la Baye de
Montreux et la Baye de Clarens sont autant
de
passages
obligés
conditionnant - vers Brent (foire), via Chaulin,
l’ensemble du réseau.
- vers Chailly via Chernex et Planchamp
avec bifurcation à Chernex en direction de
- Les “ châbles ”, pourtant à l’origine de
Clarens (et Vevey),
l’étude, représentent la portion congrue des
chemins ; un nombre très limité de chemins - vers Vernex par Pallens,
sont mentionnés comme tels dans les an-
12
- vers Rouvenaz par Sonzier et Les Plan- Aujourd’hui, la Commune se trouve à un moches,
ment-clé de son développement d’autant plus
que l’avenir est incertain. Faut-il, pour assumer
- vers Veytaux (et Villeneuve) par Glion.
son rôle de ville (la deuxième du canton)
Les routes du col de Jaman étaient principale- qu’elle néglige son passé pour n’en retenir que
ment utilisées pour l’exportation des fromages les symboles et expose ses structures patride la Gruyère en direction de Vevey ainsi que moniales à une lente mais inéluctable disparipour des échanges privilégiés entre gens de la tion ou peut-elle les maintenir, les faire
(re)vivre, les compléter, les enrichir sans comRiviera et du Pays d’Enhaut.
promettre pour autant son développement ?
Ces divers cheminements représentent à la
fois des liaisons locales entre les hameaux de A cette question, véritable choix de société, la
la commune et régionales (fonction de transit). Commune a répondu clairement, considérant
que le maintien du substrat/tissu historique et la
L’analyse du réseau routier dominant amène continuité du développement ne sont pas anune première constatation : le rôle des routes tagonistes.
de Jaman a été jusqu’à aujourd’hui sousestimé. Considérées jusqu’à présent au niveau
local uniquement comme liaisons inter- 3 . 3 P r o p o s i t i o n s (voir plan)
villageoises, elles s’inscrivent en fait dans la
grille structurante du territoire et c’est - Quelques aménagements ciblés peuvent faire
deuxième constatation - à leurs intersections ressortir l’ancienne structure sans que les inavec les grands chemins de transit que se sont vestissements consentis à cette dernière ne
développés la plupart des hameaux de la perturbent, voire ne constituent un obstacle au
commune, à l’exception du hameau de Pertit.
développement communal. Tout au contraire, la
prise en compte du formidable patrimoine rouLa route explique ici l’habitat, elle structure le tier hérité du riche passé montreusien peut et
territoire en lui conférant sens et pertinence. même doit s’intégrer harmonieusement à une
Assurément facteurs explicatifs de la formation conception d’aménagement intégrant tradition et
de la commune, les voies de communication modernité.
historiques pourraient de même servir de support de son développement futur ainsi que Concrètement, les propositions figurant cisurtout d’assise/d’épine dorsale au renforce- dessous servent de cadre à une potentielle
ment tant de sa cohérence fonctionnelle que de réhabilitation, souhaitable au titre d’éléments
sa cohésion identitaire .
incontournables de la structure urbaine du
Montreux d’aujourd’hui, ceci animé par un esprit
d’offrir à la fois une grille de lecture historique
cohérente (ou de relecture-redécouverte, par
3.2 Diagnostic
rapport à la mémoire collective enfouie) ainsi
L’explosion urbanistique des 30 dernières an- que surtout une revalorisation du cadre de vie
nées n’a pas complètement effacé les structu- quotidien (à l’habitant comme au visiteur extéres héritées du passé : malgré des atteintes rieur).
irrémédiables, nombre de traces claires ou vestiges tangibles sont toujours là, visibles et lisi- • Préservation/remise en état de tronçons
bles à l’intérieur de l’agglomération comme dans
de voies anciennes (jaune) :
le territoire rural des hauts de la commune.
Toute une série – la majorité d’entre-elles –
Ce patrimoine routier, par endroits véritable parmi les anciennes voies de communication
“ trésor ” constitué de cheminements présen- historiques du vaste territoire communal prétant à la fois des qualités de longueur, de sente un certain nombre de qualités encore
substance en partie conservée et de cohésion conservées (maintien de leur tracé, faciès et
interne, constitue une riche source d’éléments gabarit traditionnels, substance par endroits). Il
autorisant une requalification des espaces pu- convient de les maintenir dans l’état, voire de
blics, par ailleurs en majorité à dominante ur- renforcer leur “ image ” identitaire par :
baine.
13
- une protection à caractère légal (pas
d’élargissement, choix du mobilier urbain,
etc.)
• Parcours à valoriser (double traitillé brun) :
- des interventions “ douces ” (recours à des Mis à part le facteur identitaire propre au cadre
matériaux traditionnels, tels que la pierre, de vie quotidien, facteur auquel l'on est le plus
etc.).
attaché, un second aspect de l’ensemble de la
réhabilitation/ requalification/ revitalisation des
• Ruptures et continuités (lignes noires principaux parcours historiques rejoint les intérêts des milieux du tourisme.
encadrées de rouge/hachuré rouge) :
Suite à la réalisation de l'autoroute, quelques
points de passage ont été maintenus à Chailly, Planchamp, Chernex et Pertit. Cette continuité du cheminement – pédestre ou routier –
est en soi un élément très positif; mais l’aspect
des lieux, parfois le tracé d’origine même, ont
été perturbés, pour le moins fortement modifiés.
Nous suggérons ici, et ce dans la mesure du
possible de “ retravailler ” certains de ces passages à continuité maintenue ainsi que de rétablir ou d'améliorer les quelques continuités
rompues ou banalisées qui revêtent une importance majeure dans la mise en valeur du
réseau de voies anciennes.
Une fois réaménagés, les cheminements proposés étofferont le patrimoine architectural et
bâti de la Commune en accroissant pour les
uns l’intérêt historique et culturel de Montreux et
en offrant aux autres (autochtones ou visiteurs) une relecture du territoire communal.
Le passé rural de Montreux, pratiquement occulté par la cité touristique de la fin du XIXe s.
est encore par trop méconnu ; le Montreux
d’origine que nous tendons ici à faire ressortir
de sa "gangue urbanistique" des 150 dernières
années est lui presque totalement inconnu, en
tous cas largement méconnu à l’intérieur comme
à l’extérieur de ses frontières. Tandis que celui
La stratégie du maintien de la continuité, qu’il de l’Age d’or du tourisme naissant, des palaces
s’agisse d’un impératif des circulations ou d’une du tournant du siècle, n’est bientôt – et pour
simple volonté paysagère, est excellente, mais certains déjà – qu’un “ souvenir ”, un mythe.
elle nécessite à Montreux quelques amélioraRendre au Montreux de la première et plus
tions ponctuelles.
longue époque, celle de la formation de ses
structures, toujours en place et partiellement
• Requalification des places et ruelles lisible, sa forme, à défaut de sa fonction, ne
des noyaux d’habitat (noyaux oranges) : peut que contribuer d’une part à enrichir la cité,
au sens aussi bien intellectuel de sa
Les divers cheminements reliant les hauts et le “ mémoire ” (de son identité) qu’au sens foncbas de la commune traversent des bourgs et tionnel de sa structure que d’autre part lui perhameaux qui ont laissé encore de nos jours mettre de tenter de poursuivre un développeune large empreinte dans le paysage et surtout ment déjà ancien et long en amorçant une fudans la structure du territoire. En tant sion entre héritage du passé et nécessités de
qu’éléments essentiels de référence, perçus l’avenir.
dès lors en tant qu’étonnante continuité et survivance en pleine agglomération montreu- Avec ses beaux restes, Montreux possède
sienne, ces chemins traversant les noyaux ainsi d’intéressants potentiels !
habités doivent être requalifiés.
L'intervention consiste à renforcer le faciès/l’aspect des noyaux d’habitat (leurs centres respectifs) par une requalification des espaces publics (revêtements traditionnels en
premier lieu, puis éléments bordiers et mobilier
urbain). Ce travail nécessite au préalable une
étude de détail incluant un état des lieux, suivi
d’une
liste
des
divers
types
d’engagements/actions à entreprendre.
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ROUTES A FONCTION REGIONALE OU NATIONALE
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En collaboration
avec ITINERA
SEPTEMBRE 1998
Un réseau d'une immense valeur historique et esthétique
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