Notion de robustesse : application à un robot industriel(1)
Transcription
Notion de robustesse : application à un robot industriel(1)
ACTUALITÉS PÉDAGOGIQUES 1283 SUR LE SERVEUR DE L’UdP – SUR LE SERVEUR DE L’UdP – SUR LE SERV Notion de robustesse : application à un robot industriel (1) par E. SEYFRIED et Claude LAHACHE Lycée Technique Louis Couffignal - 67000 Strasbourg Les robots utilisés dans des domaines d’activité de plus en plus étendus sont plus rapides, plus précis et portent des charges de plus en plus lourdes. Leur évolution est constante et leurs performances s’améliorent chaque année. La commande des robots doit, au moment de sa réalisation, prendre en compte les variations dynamiques induites par la dispersion de la charge transportée et par différentes positions angulaires du bras manipulateur. Ces variations affectent directement les performances du robot. En plus de la stabilité robuste qui est une condition sine qua non de l’acceptation de la mise en place d’un correcteur en milieu industriel, il est souhaitable que les performances restent proches (robustes) de celles désirées en présence d’incertitudes sur le modèle. De manière générale, la commande des robots consiste à asservir les variables articulaires q à des consignes qd. La qualité des asservissements mis en œuvre est jugée selon plusieurs critères classiques qui seront explicités par la suite. Le but poursuivi ici est la comparaison des résultats obtenus pour quelques correcteurs ayant des performances améliorées et invariables. Dans un premier temps nous rappelons les outils qui permettent de mesurer la stabilité et les performances robustes. Puis nous présentons le système expérimental et son modèle linéarisé pour la synthèse. La dernière partie montre les résultats expérimentaux obtenus pour différents correcteurs que nous comparons grâce aux critères de commande robuste. (1) Disponible sur le serveur UdP : http://www.cnam.fr/hebergement/udp/ rubrique « Le bulletin - Sommaires et compléments - n° 836 ». Vol. 95 - Juillet / Août / Septembre 2001 E. SEYFRIED et Claude LAHACHE