24 janvier 2013 - Pixel - Club de vidéastes amateurs

Transcription

24 janvier 2013 - Pixel - Club de vidéastes amateurs
Compte-rendu réunion Pixel du 24 janvier 2013
Projection des films du jour:
 « A la voile vers Corfou » (3’) de Pierre Herlemont.
Le film qui date d’une trentaine d’année a été pris à Igoumenitsa, port grec d’arrivée
des ferries en provenance d’Italie. Son
support est la pellicule Super 8, bien
connue des vidéastes de la première
heure. Pour éviter de déformer
l’image, Pierre a projeté son vieux
document sur un écran transparent,
fait de papier calque Canson tendu
qu’il a filmé en HD en plaçant sa
caméra de l’autre côté de l’écran dans
le même axe que celui du projecteur.
De ce fait, l’image est inversée. Son apparence normale est retrouvée grâce à l’effet
miroir d’Edius.
 « La Belle Doëtte » (5’) de Pierre Herlemont.
Comme pour la projection précédente, la prise de vues en Super 8 a été réalisée à
l’époque par l’épouse de Pierre.
Danielle met en scène ses enfants
pour illustrer les paroles de « la belle
« Doëtte » de Nana Mouskouri,
inspirée d’une chanson moyenâgeuse.
La même technique a été utilisée. Le
projecteur Super 8 tourne au
maximum de sa vitesse, soit 24
images/seconde et la vitesse
d’obturation de la caméra est réglée
sur « 1/25me », choisie pour éviter le scintillement. Le résultat est probant et la
méthode pourra utilement être appliquée par les nombreux vidéastes qui
souhaiteraient pérenniser leurs images d’archive.
 « Feuillien, l’irlandais » (environ 15’) de Pierre Herlemont.
Moine irlandais, Feuillien fonde le monastère de Fosses-la-Ville vers 650 sur les terres
de Sainte Gertrude, abbesse de Nivelles. Il est à l’origine de la marche septennale
« Saint-Feuillien » qui en commémore la fondation. Pierre retrace l’histoire de ce
personnage. A noter l’usage original
d’images issues de Google Maps pour
l’illustration de la partie irlandaise du
récit. Bien sûr, ce sont des photos
mais de bonne qualité. Les
commentaires sont intéressants mais
paraissent long, globalement. Ils sont
très assourdis du fait qu’ils sont lus à
l’intérieur de la collégiale de Fosses,
ce qui complique leur compréhension
malgré un enregistrement réalisé avec micro-cravate lors d’un deuxième essai. Il est
suggéré de réenregistrer le commentaire en voix off hors de l’église et de ne montrer
le commentateur que durant un bref moment, par exemple devant la collégiale ou
devant une sculpture à l’intérieur de celle-ci… et pourquoi ne pas mentionner la bière
du monastère qu’il a fondé, la Saint-Feuillien ? Le commentaire n’en sera, sans
doute, que plus digeste.
 « Backwaters » (7’) de Roger Closset.
Tourné dans l’Etat du Kerala, en Inde
du sud, le film de Roger tient ses
promesses grâce à une sélection
rigoureuse des meilleurs plans. Une
voile trouée laissant apparaître un
soleil couchant est du plus bel effet
tout comme ce corvidé qui tire l’oreille
d’un buffle. Le recours à un fondu au
noir en milieu de film donne à penser
que le film s’y termine. Conscient de
cette anomalie, Roger compte
regrouper toutes les images de
couchers de soleil en fin de film. La
colorimétrie a été légèrement corrigée
en augmentant le contraste et en
diminuant la luminosité. Les ketuvalam, ces anciens bateaux de transport de riz sont
construits sans la moindre pièce de métal. Reconvertis maintenant en hôtels de luxe
flottants, ils sont particulièrement dépaysants.
 « Il s’est fait une belle poule » (7’) de Christian Goossens.
A l’occasion de la visite d’une
cristallerie, Christian a filmé la création
d’un canard ? … non, d’une jolie poule.
Le processus de fabrication est complet
mais sa description est perturbée par un
bruit de fond très désagréable. Il est
suggéré de résumer le commentaire et
de le dire en voix off. De cette façon, il
correspondra mieux à la qualité des
images.
 « Une après-midi là-haut » (16’) de Roger Verbeke.
Roger nous introduit en Ethiopie : d’abord à Gondar, capitale de 1635 à 1855 avec
son église de la Ste Trinité et son marché, puis au parc de Simien (3.600 m) où nous
découvrons bruyères arborescentes, corbeau corbivau, ibex et bandes de babouins
gelada. Enfin, nous retiendrons de
Lalibela une douzaine d’églises
monumentales creusées dans la roche
volcanique, quasiment impossibles à
filmer par manque de recul. Comme
plus de la moitié du film est
consacrée aux geladas, certains
suggèrent de réduire cette partie au
profit d’un film spécifique sur ces
singes. Les images dont les cadrages
sont corrects sont desservies par
l’usage d’une caméra ancienne que
Roger vient heureusement de remplacer. Dommage que ces images ne soient pas
plus stables. Le choix de la musique est discutable… c’est tout le problème des
musiques très connues. Le niveau de ce fond musical pourrait être un peu réduit.
Juste avant la carte de Lalibela, le son d’ambiance gagnerait à s’estomper
progressivement plutôt que d’un coup; il pourrait utilement réapparaître après
l’avion. Certains spectateurs suggèrent plus de cartes. Quoiqu’il en soit, il s’agit d’une
intéressante découverte d’un pays bien méconnu chez nous !
 « Haut-da-cieux-se » (+/- 8’) de Jacques Lécluse.
Revenant du Canada, Jacques a ramené dans ses bagages les images de Melissa, sa
petite-fille, au sommet de la CN Tower, la plus haute tour de Toronto. La prise de
vues est assurée par une monitrice
qui dispose d’une caméra embarquée
sur le casque. Jacques a extrait du
DVD remis à Melissa ce résumé qu’il a
transposé en un film aux normes
européennes. Si la conversion des
images est techniquement
intéressante, le film est surprenant
dans la mesure où la mise en scène
des jeunes en combinaison rouge
donne à penser qu’ils vont réaliser un
exploit. En fait, l’exploit se borne à se laisser pencher dans le vide, ce qui ne semble
pas du tout impressionnant pour le spectateur qui s’attendait à un saut à l’élastique
ou autre performance comparable. Les images sont de bonne qualité malgré leur
origine DVD mais, fatalement, bougent beaucoup.
*
* *
Divers :
o
Roger a pris contact avec la SABAM pour obtenir des assurances quant à
l’utilisation que les membres affiliés à la FCVFB (Fédération des cinéastes et
vidéastes francophones de Belgique) pourraient faire, pour 37,10 €/an, du
répertoire musical dans le cadre du contrat passé entre ces 2 organismes.
Concédant que le texte de ce contrat n’est pas limpide, la SABAM s’est voulue
très rassurante. Roger demandera confirmation écrite.
o
Lecteurs multimédias : la plupart des membres ont acquis un tel lecteur
depuis quelques années. Depuis, ce matériel a fortement évolué. Les membres
qui feraient actuellement leur étude de marché en vue d’acquérir un lecteur de
qualité sont invités à faire part aux autres membres des résultats de leur
recherche. Rappelons qu’il existe de nombreux sites où des tests de matériel
informatique sont régulièrement organisés.
*
* *
Prochaine réunion : le 7 février
Christian Graillet