gerry , elephant , last days

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gerry , elephant , last days
LE TRAVELLING
DANS LA TRILOGIE DE
GUS VAN SANT:
« GERRY, ELEPHANT, LAST DAYS »
Par Maël Bocquart
GUS VAN SANT
Gus Van Sant est réalisateur, producteur, scénariste, monteur, peintre,
photographe, musicien et écrivain. Il est un artiste qui trouve une
reconnaissance notable dans les milieux indépendants et qui a, toute sa vie,
fait des films divers, pour beaucoup d’entre eux en marge d’un système
hollywoodien, ce qui inclus également les codes et règles cinématographiques
que GVS ne suit pas (ou plus). Il se joue des conventions et réfléchit sa mise
en scène, parfois déroutante parfois accrocheuse. Comment se traduit sa
réflexion sur le travelling, après 23 films réalisés, dans une trilogie qui s’inscrit
comme une « trilogie dite de l’errance », où le travail de GVS et le travelling
sublime sa vision de l’homme et du cinéma. Les moyens employés par GVS
sont-ils à la hauteur de ce qu’il veut faire passer ? Nous allons revoir dans un
premier temps chaque film et étudier la notion de travelling pour pouvoir dans
un deuxième temps créer des liens entre chaque film et montrer comment GVS
se détache d’un travelling raide et traditionnel.
Définition conventionnelle du Travelling
Au cinéma, procédé qui consiste à filmer un plan avec une caméra qui se
déplace (en général sur un chariot roulant (ou sur un plateau sur des rails), une
voiture, un bateau etc.). Le travelling est le mouvement par lequel la caméra se
déplace dans le décor. Il peut être avant (la caméra s'approche du sujet filmé)
ou arrière (la caméra s'éloigne du sujet filmé), latéral (la caméra accompagne
une action ou parcourt un décor), ascendant (la caméra s'élève au-dessus du
sujet filmé) ou descendant (la caméra descend par rapport au sujet filmé).
GERRY
Deux hommes, nommés tous deux Gerry, traversent en voiture le désert
californien vers une destination qui n'est connue que d'eux seuls. Persuadés
d'atteindre bientôt leur but, les deux amis décident de terminer leur périple à
pied. Mais Gerry et Gerry ne trouvent pas ce qu'ils sont venus chercher ; ils ne
sont même plus capables de retrouver l'emplacement de leur voiture. C'est
donc sans eau et sans nourriture qu'ils vont s'enfoncer plus profondément
encore dans la brûlante Vallée de la Mort. Leur amitié sera mise à rude
épreuve.
Gerry a été tourné en 2002 mais n’est sorti qu’en 2004 grâce au succès de
Elephant. Les acteurs principaux et co-scénaristes du film sont Casey Affleck
et Matt Damon. Il faut savoir que pour Gerry, le travelling, le mouvement de la
camera ne s’opère que par la steady-cam pratiquement, alliée à la caméra DV.
Celle-ci n’est pas unsteady mais flottante légèrement. Gerry est un film
minimaliste : histoire simple, équipe réduite et le juste nécessaire en moyens
techniques. La notion de travelling se confond finalement avec la notion de
mouvement de la caméra quel qu’il soit. Il est donc difficile de dire sur des
panoramiques également si il n’y a pas de légers travellings mais on
s’attardera sur les mouvements importants plus significatifs. La notion de
temps est chère à GVS car tous les travellings durent longtemps dans Gerry,
au minimum une minute mais en moyenne 2 à 3 minutes. Ce sont souvent des
plans séquences, moments intenses où les personnages luttent pour leur
survie. L’angoisse traduite par le temps, se dilue progressivement en une
certaine forme de désespoir.
Dans Gerry j’ai compté 21 travellings pour le double de plans à peu près. GVS
donne une importance flagrante au mouvement. Celui-ci soulève plusieurs
idées.
Tout d’abord la marginalité. Gerry (en argot américain, ce nom sert à désigner
le marginal, le loser, celui qui échoue dans tout ce qu’il entreprend). Les deux
personnages se mettent en marge par le fait qu’ils ne suivent pas le chemin
balisé, ils suivent leur propre chemin, approchant ou s’éloignant tour à tour de
la caméra qui suit une trajectoire droite. Les deux personnages dans les
travellings au début du film n’ont pas de place précise dans le cadre. En fait la
caméra s’efforce de suivre leur mouvement, accélérant quand ils courent,
ralentissant ou s’arrêtant en même temps qu’eux. Ils ne tiennent plus en place.
D’ailleurs quand ils changent de trajectoire radicalement, la caméra se stoppe,
les laissant s’échapper pour les rattraper plus tard. La trajectoire de leur
randonnée est aléatoire. Ils dévient peu à peu, ce dont rendent compte les
travellings qui les suivent dans un sens, de gauche à droite puis de droite à
gauche puis en travelling avant puis arrière. Les mouvements de caméra
empruntent tous les sens. Les personnages se perdent et leurs mouvements
semblent s’évanouir. A l’aube du troisième jour dans le désert, les
personnages sont suivis en travelling-avant de dos. Ils marchent péniblement,
semblent faire du surplace. Le travelling est comme arrêté. Au fond à gauche,
le lever du soleil devient la seule attraction de ce plan qui s’étire en longueur.
Ils ne sont même plus en phase avec la nature. C’est la mort. Celle-ci est
omniprésente et les travellings circulaires traduisent cette perdition. En effet,
sûrement un des seuls travellings sur rails, démontre l’implacabilité de la
nature et la mort imminente. Un long travelling circulaire fait un tour complet
autour de Gerry (Casey Affleck). Celui-ci immobile est encerclé. Puis le même
travelling à coup sûr avec la caméra pointée vers l’extérieur cette fois-ci,
montre le désert, ce que voit Gerry, un horizon infini. Aucune issue, le point de
non retour. Bien sur, tout cela s’accentue grâce au travail esthétique de GVS,
sur la lumière mais aussi sur le cut qui d’un plan à l’autre casse les repères.
Nous passons ainsi d’un travelling à un plan fixe et l’inverse certaine fois, sans
pouvoir nous situer. C’est la gestion de l’espace, ici le désert immense, par
GVS qui nous désoriente autant que les personnages. « La photogénie du
désert a pourtant souvent été exploitée, et pas par les moins grands
(Antonioni, Ford, Léone, Sarafian pour ne citer qu’eux), mais on aura ici
l’impression de le voir pour la première fois »1.
1
Antoine Gaudin, www.artelio.org
ELEPHANT
Elephant est sorti et a été tourné en 2003.
En ce jour d'automne, les lycéens, comme à leur habitude, partagent leur
temps entre cours, football, photographie, potins, etc. Pour chacun des élèves,
le lycée représente une expérience différente, enrichissante ou amicale pour
les uns, traumatisante, solitaire ou difficile pour les autres. Cette journée
semble ordinaire, et pourtant le drame couve...
Comme dans Gerry, les travellings steady-cam font, ici, pratiquement toutes
les séquences du film (j’en ai compté 33). Dans Elephant nous suivons
plusieurs personnages présentés par des panneaux qui déambulent dans les
couloirs, se croisent et se parlent. Les travellings les suivent à hauteur
d’épaule souvent, en travelling avant puis arrière ou inversement. Peu de
travellings latéraux du à l’étroitesse des couloirs. Il y a pour tous les
personnages des nuances d’expositions et des profondeurs de champs
différentes liées aux personnalités de chaque personnage mais aussi par
rapport à la perception personnelle qu’ils ont du lieu. Comme dans Gerry,
l’espace oblige les personnages dans leurs mouvements. Le désert comme le
lycée est un espace faussement ouvert où ils errent librement. Nous les
suivons par ces travellings sans connaître l’issue de leur marche. « Dans le
lycée, personne n’est confiné dans une cellule mais tous semblent prisonniers
de leur propre liberté de mouvement condamnés à errer éternellement dans cet
enfer relatif. »1. Le travelling, dans sa volonté d’accompagner son sujet, laisse
saisir la moindre bribe, quelque soit sa banalité, avec une volonté de ne pas
trop interpréter pour laisser le spectateur libre de son analyse. Il y a une
multiplication des points de vue avec des travellings qui trouvent un écho
« inversé » dans le film grâce à d’autres personnages. Les parcours (qui pour
beaucoup semblent tourner en rond) ne mène finalement qu’à un autre
personnage où au point de départ (John quitte son père au début du film et le
retrouve à la fin du film). La notion de cycle se retrouve également dans le jeu
vidéo dans Elephant où les tueurs adolescents jouent à tuer dans un désert
des personnages, ceux de Gerry !! Les travellings s’apparentent au jeu FPS
(First person shooter) mais deviennent des Third person shooter. Nous,
spectateurs, ne participons pas mais accompagnons les personnages dans ce
jeu de massacre. La fatalité est alors omniprésente. Les travellings qui sont
dans Gerry des plans séquences pour la plupart créent un lien ultime entre le
temps et le protagoniste : A partir du moment où nous savons qu’il y aura un
massacre nous nous demandons si ce sont leurs dernières secondes, quelle
sera l’issue. Mais comme le démontre le plan séquence de Benny, ils marchent
implacablement vers la mort, et nous sommes témoins dans ces couloirs de la
mort, de cette marche obscène. « Le désert dans Gerry et le lycée dans
Elephant deviennent le site d'un retour catastrophique du refoulé. En tant que
régulateur de la société, partage et distribution de ses membres, le lycée est
déjà une machine de mort invisible »2.
1
Patrice Blouin, Plume d’éléphant, Cahier du cinéma N°583
2
Stéphane du Mesnildot, ELEPHANT : Adolescents interrompus, www.cinetudes.com
LAST DAYS
Last days est sorti en mai 2005. La palme d'or d’Elephant a donné à Last days
les moyens d'être produit dans des conditions de tournage et de montage
satisfaisantes.
Blake, artiste replié sur lui-même, fléchit sous le poids de la célébrité, du
succès et d'un sentiment d'isolement croissant. Réfugié dans une maison au
milieu des bois, il tente d'échapper à sa vie, à son entourage et à ses
obligations. Il regarde, écoute, et attend la délivrance.
Le film, comme pour Gerry et Elephant, s’inspire d’un fait divers réel, ici le
suicide de Kurt Cobain le leader du groupe grunge Nirvana. Nous suivons en
fait les derniers jours, imaginés par GVS, d’un personnage (Blake) qui revient
chez lui pour vivre ses derniers instants.
Les travellings dans Last Days sont du même ressort que ceux dans les films
précédents. Cependant il y’en a moins proportionnellement au nombre de plan
(j’en ai compté 16). Dans cette grande maison mais aussi à l’extérieur, nous
suivons le personnage se « traîner » dans un espace qui isole le personnage et
qui le ramène toujours au même endroit.
Dans Last Days le son a une
importance capitale, et allié aux travellings, les séquences prennent une
dimension mystique, rituelle. Par exemple, le travelling arrière très lent, (Blake
composant, instrument après instrument une chanson faite de rage et de
désespoir) où la musique tente de nous divertir du mouvement de la caméra.
GVS comme le spectateur s’efface lentement et observe derrière la vitre la
scène intime et
ultime. Encore plus que pour les films précédents,
l’enfermement est ressenti visuellement mais aussi psychologiquement et
nous sommes complice de cela. En écoutant la musique qui ne perd pas en
volume mais en abandonnant Blake derrière ces murs, nous scellons notre
opinion sur son destin et sa fatalité. Danny Wolf, le producteur de Last Days : «
La maison était un élément crucial pour Gus. Plus il réfléchissait au film, plus il
devenait évident que c’était là que le personnage devait vivre. De l’extérieur,
c’est une maison majestueuse placée dans un cadre merveilleux. A l’intérieur,
c’est une vraie ruine. Je crois que c’est exactement comme Blake ».
Les travellings sont une représentation mentale du parcours de Blake dans sa
tête, où chaque pièce et chaque intrusion dans un lieu spécifique renvoient à la
révélation d’un sentiment, d’une idée. Les mouvements de caméra incitent
avec obscénité à parcourir les méandres mentaux d’un condamné et d’en
observer le comportement. Les mouvements de caméra soulignent la difficulté
de Blake d’évoluer dans ce monde. Au début, dans la forêt, le travelling
gauche-droite présente Blake évoluant difficilement dans des herbes hautes.
Puis surgit un train à grande vitesse qui parcourt le plan en une seconde.
Blake s’arrête, le travelling aussi. La comparaison entre ces mouvements (celui
du train et celui de Blake) est évidente : Blake se débat difficilement dans un
environnement qu’il ne comprend plus. Comme dans Gerry, le travelling
circulaire, entourant virtuellement le personnage renvoie à la mort. Dans Last
Days, il apparaît lorsque Blake écrit une lettre d’adieu. La plupart des
travellings du film sont liés à la route et à la forêt. Nous suivons souvent
Blake qui marche vers la maison, en montée, comme une procession vers le
lieu de sacrifice. Dans Last Days, le mouvement de caméra c’est le va et vient
continuel sur des frontières : celles de la folie, de la mort, de l’amitié, de la
liberté.
Ce dernier film de la trilogie renvoie aux précédents , et permet de voir avec
une lecture approfondie , que dans chacun des films le travail de mise en
scène, de construction , de réflexion sur les travellings continue et s’adapte
avec brio aux différentes histoires.
LE TRAVELLING, ELEMENT ESSENTIEL CHEZ GUS VAN
SANT : INFLUENCES, METHODES, BUTS
« Les travellings sont affaire de morale » J.L. Godard
Avec un équipement de tournage souple , assisté du directeur de la
photographie Harris Savides et de l'ingénieur du son Leslie Shatz, GVS
rapporte les gestes fragmentés, elliptiques et souvent banals de journées
ordinaires.
La
correspondance
avec
un
cinéma
européen
et
plus
spécifiquement avec la Nouvelle Vague est forte, le cinéma de GVS
développant des thèmes quasi métaphysiques en utilisant avec excès de très
longs plans d’observations. GVS s’est inspiré notamment des films de Béla
Tarr (Satantango, 7h25 !) et de Chantal Akerman (Jeanne Dielman 23, quai du
Commerce, 1080 Bruxelles, 3h20 et que l’on dirait tourné en temps réel). GVS
force le spectateur à quitter les réflexes préétablis par la narration et la
réalisation classique et à s’ouvrir à une forme de contemplation.
GVS casse les codes du travelling (le travelling classique d’Hollywood) et
s’approprie le mouvement de caméra pour en délivrer une autre signification
propre à la contemplation des histoires mises en scène. L’introduction de
Gerry et d’Elephant en travelling avant suivant une voiture (une route aussi,
métaphore cinématographique de la pellicule ?) annonce l’introduction puis
l’accompagnement des personnages, avec un certain recul, dans un espace
donné. Le désert pour Gerry (« Le désert est le meilleur des labyrinthes» José
Luis Borges), l’impressionnant lycée pour Elephant et la forêt puis le manoir
pour Last Days.
Comme nous avons pu le voir dans les trois films, les travellings
accompagnent les personnages latéralement, en avant, en arrière. Nous ne
rentrons pas dans leur intimité, mais nous observons d’un œil omniscient les
comportements de personnages que nous savons perdus par avance et dont
les trajectoires sont sans issues si ce n’est la mort. Le travelling arrière et final
sortant de la chambre froide dans Elephant où sont tués Nathan et Carrie
démontre que le but de ces mouvements de caméra est d’accompagner cette
survie illusoire et non de mettre à jour (de décortiquer) l’acte de mise à mort ou
la mort elle-même (ceux-ci sont en plan fixe dans Gerry et Last Days). La
violence y succède à la banalité sans qu'on puisse nécessairement le prévoir.
Il semble que GVS apprécie de n'offrir aucune morale, aucun sens, même
narratif parfois, à ces faits divers, massacres collégiens ou suicide de rock
star, auxquels les médias recherchent de multiples explications.
Le mouvement est représenté ici pour lui-même. La traversée des couloirs, du
désert ou des pièces du manoir devient un objet filmique en soi, porteur de
sens et doté d’une réelle force plastique. Ce qui est filmé, c’est en effet une
perception subjective (la sensibilité du spectateur finalement) au sein de
laquelle
l’espace
subit
les
transformations
d’une
vision
(celle
des
personnages). La très faible profondeur de champ et les variations
d’exposition créent une impression presque onirique. C’est le cas par exemple
quand on suit Michelle dans Elephant : autour d’elle, tout est flou, signe du
repli sur elle-même. Elle se met à courir ridiculement mais ne nous échappe
pas. Le travelling chez GVS ne permet aucune fuite. Le spectateur non plus ne
peut fuir la réalité de ce qu’il contemple aussi horrible soit-elle. Les travellings
sont des chemins de traverse particuliers pour narrer trois histoires
sentimentales
et
tragiques,
aux
dédales
inépuisables
et
au
regard
hypersensible, celui choisit par GVS. L’excès de mouvement traduit un
manque de liberté paradoxalement. A force de se mouvoir difficilement et dans
tous les sens, les personnages se perdent dans les lieux, en eux-mêmes et
sont seuls. Par rapport aux films classiques hollywoodiens à gros budgets où
les travellings, la Louma
et autres mouvements de caméra génèrent une
sensation de liberté, de contrôle de l’espace, GVS utilise le travelling et le
steady-cam (et la dolly) pour décoder l’espace, celui de ses personnages et
pour créer un univers qui se décompose (GVS décompose narrativement et
chronologiquement ces films par ailleurs).
« Les trois films présentent des profils psychologiques de gens qui pourraient
ressembler à des radiographies. Qu'est-il vraiment arrivé à Kurt Cobain juste
avant sa mort? Pas grand-chose probablement. Il a dû simplement errer dans
la maison. Gerry parlait d'amitié, mais non de comment cette amitié est
survenue, plutôt de comment elle était perçue de l'extérieur. Au lieu de
regarder un personnage d'un point de vue shakespearien, duquel les
personnages appréhendent les choses à partir de leur propre psychologie,
vous avez un aperçu de ce que ça donne de l'extérieur." » Gus Van Sant.1
Le mouvement s’apparente à une marche vers la fin, une marche qui se perd,
une errance dans des espaces qui nous attirent vers notre destin aussi
tragique qu’il puisse être. GVS nous fait contempler ces mouvements avec un
travail de lumière, de son, approchant du sublime. La marche devient une
procession, dans des lieux-purgatoires où l’on ne juge pas. Dans ces lieux que
nous ne maîtrisons pas, nous errons avec les personnages, marionnettes de
GVS, et de ces mouvements ressortent l’émotion, la solitude, le tragique.
La révolution esthétique de Gus Van Sant s’opère dans cette trilogie comme la
contemplation de la perdition en utilisant à revers le travelling qui devient
l’instrument idéal libre et léger pour dégager de la dramaturgie la lourdeur de la
fatalité , de la vie.
1
Entretien avec Peter Bowen, www.voir.ca
DOCUMENTS ANNEXES
GVS, SES COURTS, MOYENS ET LONGS METRAGES
Les Longs métrages de Gus Van Sant
2005 LAST DAYS (n/a)
2003 ELEPHANT (DVD MK2 + bonus)
2002 GERRY (DVD MK2 + bonus)
2000 FINDING FORRESTER (DVD Col/TriStar + Making of)
1998 PSYCHO (DVD Zone 2 + Making of)
1997 GOOD WILL HUNTING (DVD Zone 2 TF1 Vidéo)
1995 TO DIE FOR (DVD Zone 2 Universal)
1993 EVEN COWGIRLS GET THE BLUES (DVD Zone 2 GCTHV)
1991 MY OWN PRIVATE IDAHO (DVD Zone 1 Criterion Collector)
1989 DRUGSTORE COWBOY (DVD Zone 2 MGM)
1985 MALA NOCHE (n/a)
Les moyens métrages de Gus Van Sant
1981 Alice in Hollywood - 45 min, 16 mm couleur (n/a)
1975 Late Morning Start - 28 min, 16 mm couleur (n/a)
1971 The Happy Organ - 20 min,16 mm n & b (n/a)
1996 Four boys in a Volvo - 4min couleur (n/a)
1996 Understanding (TV) couleur (n/a)
1996 Ballad of the Skeletons - 4min couleur (n/a)
1991 Thanksgiving Prayer - 2 min, 35 mm couleur (n/a)
1986 Five Ways to Kill Yourself - 3 min, 16 mm n & b (n/a)
1985 Ken Death Gets Out of Jail - 3 min, 16 mm n & b (n/a)
1984 Nightmare Typhoon - 9 min, 16 mm n & b (n/a)
1984 My New Friend - 3 min, 16 mm couleur (n/a)
1983 Where'd She Go? - 3 min, 16 mm couleur (n/a)
1982 My Friend - 3 min, 16 mm noir & blanc (n/a)
1978 The Discipline of DE - 9 min, 16 mm n & b (n/a)
1973 1/2 o a Telephone Conversation-2 min 16 mm n&b (n/a)
1972 Little Johnny - 40 sec, 16 mm n & b (n/a)
1967 Fun With A Bloodroot - 2 min, 8 mm couleur (n/a)
GVS, SES PRIX ET SES RECOMPENSES
2003 : ELEPHANT
Prix pédagogique Education nationale
Palme d’Or (Cannes)
Prix de la mise en scène (Cannes)
Prix Syndicat Français de la Critique
de Cinéma (meilleur film étranger)
Nomination CESAR meilleur film étranger
2002/2003 : GERRY
Nomination Independent Spirit Award (meilleur réalisateur)
Visions Award - Special Citation (Toronto)
2001: FINDING FORRESTER
Nomination OURS D’Or (meilleur film)
Prix de la Guild of German Art House Cinemas
Heartland Award of Excellence (meilleur film)
1998 : GOOD WILL HUNTING
Nomination OSCAR (meilleur réalisateur)
Nomination OURS D’OR (meilleur réalisateur)
Nomination Directors Guild of America (meilleur réalisateur)
Nomination Golden State Award (meilleur réalisateur)
1997/1998: Ballad of the Skeletons
FICC Prize - Honorable Mention (Oberhausen)
Golden Space Needle Award
1991/1992 : MY OWN PRIVATE IDAHO
Independent Spirit Award (meilleur scénario)
Nomination Independent Spirit Award (meilleur réalisateur)
Prix de la Critique au Festival Deauville (meilleur film)
International Critics' Award (FIPRESCI)
1989/1990: DRUGSTORE COWBOY
CICAE Award (Forum of New Cinema)
Independent Spirit Award (meilleur scénario)
Nomination Independent Spirit Award (meilleur réalisateur)
NSFC Award (meilleur scénario)
NSFC Award (meilleur réalisateur)
NYFCC Award (meilleur scénario)
1987: Five Ways to Kill Yourself
Prix TEDDY (meilleur court-métrage)
BIBLIOGRAPHIE
-Cahiers du cinéma N°580, Critiques
-Cahiers du cinéma N°583, Plume d’éléphant, Patrice Blouin
-Cahiers du cinéma N°588, Critiques
-Cahiers du cinéma N°589, A l’horizon des films déserts, Jean-Michel Frodon
-Cahiers du cinéma N°601, Etoile maison, Emmanuel Burdeau
-Cahiers du cinéma N°604, Profanateurs du monde entier, Cyril Neyrat

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