View

Transcription

View
Photo : Ollomo
Les progrès accomplis dans les recherches concernant des
vaccins et traitements contre le paludisme et l'épidémie
d'Ebola étaient au centre de l'entretien que le président de
la République Ali Bongo Ondimba a accordé hier à plusieurs
personnalités.
Page 2
POLITIQUE
C O N T R E L E S CA N C E R S F É M I N I N S
Photo : Wilfried Mbinah
POLITIQUE
L E P O I N T S U R L E PA L U D I S M E E T E B O L A
n° 11954 - Jeudi 15 Octobre 2015
Photo : MINKOH
www.lunion.ga
POLITIQUE
LE SOUVENIR DE PIERRE MAMBOUNDOU
Il y a quatre ans, disparaissait Pierre Mamboundou, !igure
éminente de l'opposition et, plus généralement, de la politique
gabonaise. Une journée du souvenir que s'apprêtent à faire
vivre des !ils prodigues. L'UPG, le parti qu'il a créé, étant au‐
jourd'hui déchirée entre plusieurs chapelles.
Page 2
40e année - 24 Pages - 400 Fcfa
ANS A LA UNE
SONAPRESSE, BP 3849 Libreville-GABON. Rédaction : Tél. 01 73 58 60 - Fax : 01 73 58 63 . Exploitation Publicité: Tél. 01 73 58 61 - Fax 01 73 58 62
La Poste SA et Poste Bank
Nouvelle illustration de son implication personnelle par
rapport à cette question, la première dame du Gabon Sylvia
Bongo Ondimba a débuté hier à Port‐Gentil une tournée à
travers l'Ogooué‐Maritime destinée à informer et à sensibi‐
liser les femmes sur les cancers du sein et du col de l'utérus.
EPARGNANTS : LA GALÈRE
Page 3
Photo : FMM
FA I T D I V E R S
T R A F I C D ' E N FA N T S : L E C E R V E AU A R R Ê T É
Les services de l'immi‐
gration étaient à ses
trousses. Clément Houn‐
houi, ressortissant béni‐
nois de 45 ans, vient
d'être interpellé par les
agents de la Direction
générale de la documen‐
tation et de l’immigra‐
tion (DGDI), trahi par
ces enfants dont il avait
fait du tra!ic sa spécia‐
lité.
Page 10
SOCIÉTÉ
Photo : MZM
D E S M A N I F E S TA N T E S N U E S !
Photo : Abel Eyeghe Ekore
Depuis lundi, difficile pour ne pas dire impossible pour les clients de La Poste SA et de
son fleuron bancaire Poste Bank d'y effectuer des opérations, en particulier celles liées
au retrait d'argent. D'un établissement à l'autre, c'est soit portes closes, soit grilles fermées quand ne sont pas évoqués des problèmes de connexion ou d'électricité. Interrogé à ce sujet, le P-DG Alfred Mabicka Mouyama dit attendre la remise d'un rapport
au gouvernement et la réponse qui en sera donnée pour communiquer plus avant. Pas
sûr que cette prudence soit de nature à rassurer les épargnants.
Spectacle ahurissant depuis lundi autour de l'échangeur de
l'ex‐gare routière. En colère depuis qu'elles en ont été chas‐
sées et leurs marchandises détruites – pour certaines – des
commerçantes ont décidé d'y manifester dans le plus sim‐
ple appareil.
FA I T D I V E R S
Retour de deux jeunes à la case justice
Page 10
SOCIÉTÉ
UOB : le département communication
menacé de fermeture
Page 8
SPORTS
Ces Panthères manquent de mordant !
Page 12
Po u r m o i q u o i . . .
En!in avec l'établissement de nouvelles cartes
professionnelles aux agents municipaux les
abus et autres arnaques dans les commerces
au quartier vont, disons, baisser d'intensité.
On l'espère seulement.
On l'espère parce que, être agent municipal
signi!iait bouffer à volonté, quand on veut, où
on veut, cadeau et en toute impunité, sur le
dos des mamans gâteaux, les épaules de
Moussa, l'épicier malien du coin et le ventre
d'Hassan le Syro-libanais du marché de
Nkembo et de Mont-Bouët. L'agent municipal,
c'était le métier juteux dans lequel se sont
convertis d'ailleurs de petits truands du quartier. C'est facile et ça rapporte gros.
C'est une excellente décision que Rosecrist a
prise. Mais, car il y a un mais. Dans les abus
d'autorité de ses agents, on avait constaté que
Pages 4 & 5
cette affaire-là entraînait dans son sillage
beaucoup de monde. Même la police municipale s'y était mise. Parfois jusqu'au cercle restreint du sommet de l'Hôtel de ville à cause de
la masse d'argent qu'on brasse. C'est vrai
qu'on s'attaque au mal, mais est-on sûr qu'on
le traite à la racine ? Vous savez, un cancer se
soigne par amputation. Vous comprenez ce
que, moi Makaya, je veux dire. Au Gabon, nous
nous connaissons. Quand on résout une équation, une autre se pose avec acuité...
N'oublions pas que nous avons beaucoup de
génies... du mal chez nous. S'il est permis d'entrer par la porte principale, il n'est pas interdit de repartir par l'issue de secours. Vous
savez, l'autre a dit, l'argent n'aime pas le
bruit. Et on l'a bien compris au Gabon quoi...
… Makaya