COMMUNIQUE DE PRESSE LES ARTISTES

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COMMUNIQUE DE PRESSE LES ARTISTES
COMMUNIQUE DE PRESSE
LES ARTISTES DE LA NOUVELLE ECOLE DE PARIS
Deux expositions exceptionnelles à Aulnay-sous-Bois
LUMIERES, COULEURS, FORMES
La création artistique en France dans les années 40 –50
Du 3 novembre au 7 décembre 2008
Hôtel de Ville d’Aulnay-sous-Bois
GABRIEL ROBIN
Rétrospective : peintures, dessins, linogravures de 1923 à 1969
Du 6 novembre au 17 décembre 2008
Espace Gainville - Aulnay-sous-Bois
Les années 50 bénéficient aujourd’hui d’une reconnaissance dans le domaine du design et
de la mode , mais en ce qui concerne les arts plastiques, peu d’expositions thématiques sur
cette période ont vu le jour, excepté « L’envolée lyrique » au musée du Luxembourg, en
2006.
Dans un souci de mieux faire comprendre ces expressions artistiques, c’est à un groupe
particulier d’artistes que ce consacre ces expositions proposées par la ville d’Aulnay-sousBois. Ces artistes sont ceux qui, pendant l’Occupation, précisément, dès le printemps 1941,
constituent le groupe des « Jeunes peintres de tradition française ». Ils forment une
même communauté, celle de jeunes avant-gardistes bien décidés à ne pas pactiser avec
l’ennemi, bref, déterminés à résister.
Alors, la lumière, la couleur, la forme, deviennent leurs armes. Ensuite, dès l’immédiat aprèsguerre, vers 1948, plusieurs d’entre eux ont installé un style, qui va devenir celui d’une
mythique « Nouvelle Ecole de Paris ».
L’exposition LUMIERES, COULEURS, FORMES
L’ exposition de l’Hôtel de Ville présente une centaine d’œuvres, peintures, sculptures,
gravures, maquettes de costumes et de vitraux, provenant de collections publiques
prestigieuses : Louvre, Musée National d’Art moderne, Bibliothèque Nationale, Musées de
Dijon, Valence, St Etienne, Meudon et Saint-Denis, pour n’en citer que quelque-unes. Mais
également, beaucoup d’œuvres rares, exceptionnelles, proviennent de collections privées,
souvent celles des enfants de ces artistes. Des œuvres qui se répartissent en plusieurs
thématiques entre figuration et abstraction et qui tentent de condenser le mouvement fécond
de la nature, les éléments premiers, ainsi que les astres et le paysage minéral ou végétal.
Plusieurs historiens d’art renommés, spécialistes de cette période ont contribué à la
rédaction du catalogue.
La pertinence de l’exposition tient à la qualité des pièces sélectionnées et à une bonne
répartition entre des œuvres picturales majeures, éclatantes de couleur, des sculptures aux
formes épurées et des œuvres graphiques extrêmement expressives.
Ainsi, Jean Bazaine, Alfred Manessier ou Jean Le Moal, ont réalisé des huiles sur toile
non-figuratives, baignées de lumière et de couleur, s’intitulant Hollande, Printanier ou encore
Lune pleine. Certains peintres dissolvent la forme ou la fragmentent en instaurant une vision
kaléidoscopique, en juxtaposant une multitude de trames colorées, comme le font Vieira da
Silva ou Elvire Jan. Comme bien d’autres, Jean Bertholle, Maurice Estève, Lucien
Lautrec, Gustave Singier ou encore Arpad Szenes tentent de restituer une vision
essentialiste de l’univers.
Tal-Coat exprime les impossibilités de l’être, la terrible présence du moment, la solitude face
au monde.
Au cours des années 50 et 60, nombreux sont ceux qui, favorables au renouveau de l’art
sacré, sont invités à réaliser des vitraux, pour les églises, alors que d’autres peintres, à
l’instigation de Léon Gischia, créent des éléments scéniques et les costumes de
nombreuses pièces pour le Théâtre National Populaire de Jean Vilar. Un prêt de la Maison
Jean Vilar à Avignon permettra de présenter des maquettes de costumes de plusieurs
d’entre eux et un projet d’oriflamme de Mario Prassinos.
La sculpture, mode d’expression privilégié est aussi à l’honneur avec la transcendance
cosmique du Soleil en bronze de Simone Boissecq, ou la sensualité délicate des végétaux
réinventés en bois de François Stahly.
L’exposition GABRIEL ROBIN
Enfin, Gabriel Robin, artiste aulnaysien et membre de ce groupe dont plusieurs œuvres
seront présentées au sein de l’exposition Lumières, Couleurs, Formes est mis à l’honneur
par une rétrospective, exposition complémentaire à celle-ci, présentée à l’Espace Gainville
du 6 novembre au 17 décembre prochains.
Durant sa trop courte carrière d’artiste reconnu et célébré par la critique et le marché de
l’art, Robin expose de nombreuses fois avec ses amis Maurice Estève, André Fougeron et
Edouard Pignon.
En février 1943, l’artiste participe à l’exposition historique des Douze peintres d’aujourd’hui
organisée par le critique d’art Gaston Diehl (fondateur du Salon de Mai la même année) à la
galerie de France qui rassemble : Bazaine, Borès, Estève, Fougeron, Gischia, Lapicque, Le
Moal, Manessier, Pignon, Robin, Singier et Jacques Villon.
Dans ses premières années, Gabriel Robin est influencé par l’Impressionnisme (Sisley), le
Fauvisme (Vlaminck, Derain), le Cubisme (Gris, Lhôte, La Fresnaye).
C’est au début des années quarante que Robin déploie pleinement sa propre écriture : la
figure humaine, le paysage ou les natures mortes sont recréés par grands plans colorés
structurés où les jeux de lumières – de l’incandescence violente au subtil clair-obscur donnent naissance à l’espace empreint de mystères. Ces éclairages particuliers inspirés par
les œuvres de Georges de La Tour donnent aux toiles de Robin une puissance constructive
tragique et trahissent l’inquiétude de l’artiste face à son époque et ses contemporains.
A partir de 1948, Robin s’oriente vers de nouvelles recherches stylistiques. Sa peinture
évolue vers le mouvement et la couleur. Dorénavant des tonalités violentes, en flammes
dansantes et en courants superposés habitent son œuvre qui s’oriente vers une abstraction
au lyrisme puissant.
Ses Terres chaudes ou ses Terres froides (1949 – 1961) sont des paysages abstraits qui
évoquent de terribles incendies dans la forêt, des orages ou des naufrages dans des océans
désenchantés.
Les couleurs vibrent, circulent, la matière s’impose : Robin incorpore alors du sable dans ses
compositions.
De 1962 jusqu’en 1969, Robin laisse exploser la couleur, la lumière et la forme dans une
vaste série inspirée par les volcans (Etna, Niragongo).
Fusains, sanguines, gouaches mais également projets de costumes constituent d’autres
facettes du talent de Gabriel Robin, artiste à découvrir ou à redécouvrir.
Des œuvres de Robin sont conservées au Musée du Louvre, au Fonds National d’Art
Contemporain, au Musée des Beaux-Arts de Nantes, au Musée des Beaux-Arts de l’Ontario
à Toronto (Canada), à la Pinacothèque nationale - Musée Alexandre Soutzo à Athènes
(Grèce) et dans de nombreuses collections privées.
Exposition LUMIERES, COULEURS, FORMES
Catalogue de 46 pages édité par la Ville d’Aulnay-sous-Bois
Livret pédagogique sur demande
Exposition ouverte tous les jours (sauf le 11 novembre) du 3 novembre au 7 décembre
Ouverture : de 14 h à 18 h - Entrée Libre
Matinées sur réservation pour les groupes
Hôtel de Ville d’Aulnay-sous-Bois
Exposition GABRIEL ROBIN
Livret de cartes postales édité par la Ville d’Aulnay-sous-Bois
Exposition ouverte du mardi au dimanche du 6 novembre au 17 décembre 2008
Ouverture : de 14h à 18h – Entrée libre
Espace Gainville
22, rue de Sevran
93600 Aulnay-sous-Bois
Reproductions disponible sur demande
Contacts :
Michèle Peinturier ou Frédéric Ballesteros
Ecole d’art Claude Monet
01 48 79 65 28
[email protected]
[email protected]