dossier de présentation LE CIRQUE INVISIBLE 1er et 2 avril au

Transcription

dossier de présentation LE CIRQUE INVISIBLE 1er et 2 avril au
Le cirque invisible
conception et interprétation
Victoria Chaplin et Jean-Baptiste Thierrée
vendredi 1er et samedi 2 avril 2016
au Pavillon Baltard
spectacle présenté dans le cadre de
la saison 2015/2016 de La Scène Watteau
locations 01 48 72 94 94
www.scenewatteau.fr
La Scène Watteau est une scène conventionnée subventionnée par la Ville de Nogent-sur-Marne,
la DRAC Ile-de-France, le Conseil départemental du Val-de-Marne et la Région Ile-de-France
Le spectacle
Jean-Baptiste Thierrée
Elle, Victoria Chaplin, costumière, réalisatrice, metteur
en scène. Lui, Jean-Baptiste Thierrée, souffleur à la
Porte Saint-Martin, puis comédien. En 1971 ils créent
leur premier spectacle en Avignon grâce à la complicité
de Jean Vilar, ils inventent alors ce que l’on appellera
plus tard le « nouveau cirque » et depuis, ils n’ont
jamais cessé de virevolter ensemble.
Célébré de New York à Pékin, « Le cirque invisible »
tourne depuis plus de trente ans dans le monde entier
et nous offre du rêve en partage. Ces deux artistes
marient le rire à l’étrange, la magie au burlesque, la
dextérité au merveilleux, et nous redonnent le goût
d’une enfance éternelle. Ils sont deux… Deux qui se
dédoublent, se métamorphosent à l’infini, se
démultiplient sur scène. Non, nous ne rêvons pas. C’est
juste la grâce qui opère. Ces incomparables poètes
offrent des ailes à l’imagination.
Né à Paris, fils d’ouvrier, Jean-Baptiste Thierrée est
apprenti imprimeur, souffleur à la Porte Saint-Martin,
puis comédien. Au théâtre, Jean-Marie Serreau lui
confie un rôle dans « Les Coréens » de Michel Vinaver.
Roger Planchon l’engage dès la création du Théâtre de
la Cité en 1957. Il travaille également avec Peter Brook.
À 25 ans, il fonde sa propre troupe et crée cinq
spectacles en trois ans : « Le Chevalier au pilon
flamboyant » de Beaumont et Fletcher au Théâtre du
Grand Guignol, « Le Revizor » de Gogol au Centre
Dramatique de l’Ouest, « L’Auberge des Adrets » à la
Porte Saint-Martin, « Cami Chaval » avec la
collaboration de Chaval à la Comédie de Paris, « Midi
moins cinq » de Jacques Sternberg et « Ylipe » à l’Opéra
de Liège… Au cinéma, il tourne notamment avec Alain
Resnais dans « Muriel », Jacques Baratier dans
« Dragées au poivre » et « Pièges », Federico Fellini dans
« Les Clowns ». En 1968, il se tourne vers le cirque.
Victoria Thierrée-Chaplin et Jean-Baptiste Thierrée se
rencontrent en 1969. En trente ans, ils ont créé trois
spectacles : « Le Cirque bonjour », « Le Cirque
imaginaire » et depuis 1990 « Le Cirque invisible ».
« Je ne vois pas le dessin de ma vie, mais je vois qu’une
grande partie de nos spectacles vient de ma rencontre
et de mon travail avec Félix Guattari, à la Clinique de la
Borde. Nous nous sommes mariés là, Victoria et moi…
Mais avant, en 1968, sortant à Reims d’un congrès de
magie, je suis tombé sur le Grand Cirque de France
d’Alexis Gruss senior (l’oncle d’Alexis Gruss du cirque « à
l’ancienne »)… J’ai alors rêvé avec lui d’un cirque
différent, novateur en tous points… fantasmagorique,
renouvelé dans la musique, les costumes, l’esprit… Ainsi
est né en 1971, au Festival d’Avignon, grâce à Georges
Goubert et Jean Vilar, « Le Cirque bonjour »,
« l’ancêtre » des nouveaux cirques. L’impact fut
extraordinaire… Mais, en 1974, nous avons abandonné
« Le Cirque bonjour », ses fauves, sa cavalerie, son
orchestre, ses trente ou quarante artistes pour créer
« Le Cirque imaginaire » avec nos enfants James et
Aurélia. Puis « Le Cirque imaginaire » est devenu « Le
Cirque invisible »… »
Jean-Baptiste Thierrée
Victoria Chaplin
Victoria Chaplin, quatrième enfant d’Oona et Charlie,
est née à Santa Monica près de Los Angeles. Victime de
la campagne du sénateur McCarthy, « la chasse aux
sorcières », toute la famille quitte les États-Unis et
s’installe en Suisse où Victoria grandit. Elle étudie la
danse et la musique classique. Elle réalise, avec Liliane
Boitel, les costumes pour « La Symphonie du
Hanneton » de son fils James Thierrée. Elle réalise
également avec Cidalia da Costa ceux de « La Veillée des
Abysses ». Elle assure la mise en scène et la
chorégraphie de « L’Oratorio d’Aurélia », le spectacle de
sa fille Aurélia Thierrée et « Les murmures des murs ».
Revue de presse
Ils sont deux, toujours deux, rien qu’eux deux, deux
anomalies dans le paysage, deux écorchés, deux
rebelles, deux contraires, deux forains, deux anars, deux
paranos, deux orgueilleux, deux poètes, deux génies de
la piste, isolés du reste du monde, s’en plaignant mais le
revendiquant tout autant… Ils sont deux mais semblent
ne faire qu’un. Nul n’a plus envie de savoir depuis quand
dure cette histoire de vie, d’errance, de voyages, de
nuits et de lumière. Alors quoi dire de plus ? De lui,
Jean-Baptiste Thierrée, qu’il fut ouvrier, comédien,
maoïste - un type comme la société n’en fabriquera plus
jamais - et qu’il vit, dans les mouvances de Mai 68, à
travers le cirque de quoi maintenir intacte sa fureur
contre l’ordre établi. D’elle, Victoria Chaplin, qu’elle est
l’une des filles d’Oona et de Charlie Chaplin, qu’elle est
une délicieuse danseuse de fil, mais surtout une très
inquiétante faiseuse de métamorphoses, qu’elle sait
faire sonner son corps, l’envelopper d’ombrelles, lui
donner des airs de bicyclette, avec des regards à fendre
l’âme. D’abord, il y eut le Cirque Bonjour, puis le Cirque
imaginaire, enfin, le Cirque invisible, celui que nous
connaissons, tout ça n’est plus séparable aujourd’hui,
comme s’il n’y avait jamais eu autre chose à faire dans
l’existence que de travailler encore et encore au miracle
de la légèreté, jusqu’à l’émerveillement, jusqu’à
l’effacement, jusqu’à l’abstraction, jusqu’à la
transformation d’un lapin en nuage.
Télérama
Si le Cirque invisible de Victoria Chaplin et Jean-Baptiste
Thierrée fascine autant, c'est parce qu'il octroie une
pause dans le parcours du combattant du spectateur.
L'homme pressé est d'ailleurs superbement figuré par le
pôle masculin de ce duo, embarqué dans une voiture
décapotable. La longue chevelure, l'écharpe dénouée, le
cornet de glace, tout de carton comme la voiture, sont
abusivement rabattus en arrière sous l'effet d'un vent
imaginaire et fixé, comme sur une vieille carte postale.
C'est ainsi que les deux loustics traitent la vitesse : en la
figeant. Ce n'est pas le moindre des paradoxes de ce
spectacle. Et de ce cirque, transformiste, drôle,
mélancolique, joué par une femme éduquée aux arts du
corps et un homme enfant, né en 1937, qui prend les
lapins pour des cafetières, et les cafetières pour des
réalités. Le Cirque invisible a le succès qu'il mérite. Pour
autant, il trimbale une appellation antinomique - cirque
et invisible. Mais ce qu'on peut y voir, c'est le passage
du temps. En ce sens, le spectacle est, et n'est pas, pour
les enfants : ces derniers possèdent à la fois un sens très
flou de la durée et du découpage calendaire, et une idée
assez précise du merveilleux. Quant aux adultes, ils
seront en mesure d'apprécier la nostalgie intrinsèque à
la vie qui passe vite.
Le Monde
Ils sont deux en scène, avec quelques animaux, des
vrais, petits et craquants, (chut !) et des faux, grands et
merveilleux, surgis de métamorphoses dont Victoria
Chaplin est la fée. Sa baguette magique : ses costumes
et sa grâce. D’une robe d’infante, elle fait cheval, d’un
envol de tulle, ailes de papillons ; d’un cube, corps d’un
être inquiétant que Jérôme Bosch aurait pu peindre. Et
on ne vous dit pas tout ! Les verres, les théières, les
éventails, les parasols, les paravents, les tables, on en
oublie, entre ses mains tous les objets sont eux aussi
saisis d’un brin de folie, parfois de cauchemar furtif.
L’aile d’un ange passe, et le sourire de Lewis Carroll. Lui,
il fait le clown, l’allumé, l’insolent aussi, grand sourire et
tignasse blanche. Il a une panoplie de valises assorties à
sa panoplie de costumes et à ses tours de magicien
bonimenteur faussement maladroit. Le voici à vélo, mais
la mort à ses trousses, très mexicaine, squelette blanc.
C’est du grand art, truffé de références, né d’heures, on
le soupçonne, à rêver, rire, feuilleter des livres,
récupérer des objets, pour les détourner : une roue, et
hop un petit Tinguely, une chasuble, et hop un petit
coup de patte à la bondieuserie, et tout ça mine de rien,
en passant, avec un amour, un humour loufoque, une
liberté d’enfant, un talent de poètes à faire fondre un
cœur de pierre.
Le nouvel observateur
Côté pratique
Spectacle tout public
durée estimée : 2h
Représentations tout public :
vendredi 1er et samedi 2 avril 2016 à 20h30
prix des places
20 euros la place pour les élèves
places gratuites pour les enseignants accompagnateurs
28 euros la place pour les parents accompagnateurs
Vos contacts
Prune Lefèvre et Corine Erre
tél : 01 48 72 94 94
mail : [email protected]
La Scène Watteau Place du Théâtre Nogent-sur-Marne
face à la station RER E Nogent-Le Perreux
www.scenewatteau.fr
L’équipe du spectacle
Le cirque invisible
conception et interprétation
Victoria Chaplin, Jean-Baptiste Thierrée
lumières Nasser Hammadi
son Christian Leemans
habillage et régie plateau Véronique Grand Lambert,
Marina Schindler, Judith Seither
régie animaux Georges Garcia
tour manager Damien Bricoteaux