Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2

Transcription

Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 1 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
AVERTISSEMENT de l'auteur : Le présent texte , même si l'humour y trouve
sa place , contient un message et se réfère à des notions dures , voire même très
dures . Son auteur déconseille donc fortement aux "âmes sensibles" de le lire , et
décline toute responsabilité quant aux conséquences qui pourraient résulter du
fait de ne pas avoir tenu compte de cet avertissement qui n'a rien , ni d'un texte
au second degré , ni d'une note d'humour .
Dont actes !..
Note 1 : Si vous n'avez pas lu le volume 1 , vous ne comprendrez abab-soso-lulu-ment rien à celuicelui-ci !
Donc !.. Il ne vous reste qu'à vous le procurer AVANT de lire le texte qui suit .
Note 2 : Il vous est proposé en libre diffusion , mais seulement pour les particuliers et à l'exclusion de tout
usage commercial ou même public (Sauf dérogation par l'auteur , bien évidemment) . Étant donné qu'il vous est
offert , vous êtes invités à le distribuer et le faire connaître à votre tour , sans toutefois le modifier ;
Permettant ainsi à la chaîne de la spontanéité de s'allonger … d'un maillon … à chaque fois . L'auteur vous invite
également à penser à ceux qui n'ont ni accès Internet ni même un ordinateur et que votre imprimante pourrait …
bien aider .
Note 3 : Si vous souhaitez conserver la page de garde intacte , il vous suffit de l'imprimer sur un format de
taille supérieure (A4+ ou B5 , pas exemple) , puis de découper le résultat .
Note 4 : J'invite cette fois aussi le lecteur à se munir d'un crayon , s'agissant des ajouts entre crochets .
Note 5 : De polices de caractères : Celle-ci s'appelle >Dom
DomCasualBT
. No Comment !
Dom
De copyright : Quelques définitions citées sont signées © Hachette Livre, 1998
Remerciements , à nouveau , mais toujours aussi chaleureux et tendres , à ceux qui
m'ont –pour certains tant- inspiré :
En Particulier : À Dominique , pour qui j'éprouve toujours autant de tendresse que de respect , le cumul
des eux étant assez rare , chez moi ; Et à l'autre Dominique , que j'ai perdu en même temps qu'il s'est
définitivement perdu lui-même .
En général
général : À la radio >Ici et Maintenant< , en souvenir d'un passé bel et bien révolu (Et plus
particulièrement à l'un de ses invités , Patrick BURENSTEINAS , Physicien , Alchimiste et prosélyte de
la méthode intitulée >La Trame< , dont les conceptions , claires et globales à la fois , me semblent …
Précieuses ) , mais aussi , et encore , à Keith JARRETT que j'ai écouté , en fait , pendant des milliers
d'heures ces 15 dernières années .
Le 20 Avril 2009 . Pour valoir ce que de droit ;
A'HELSEN
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 2 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
Pas tant pourre vous !
Lettre à Doméneïkatcheivenzco
Volume 2 (Version 2)
20 Avril 2.009
Sais-tu ?
J’ai 16 ans ; tu en as 17 ; et pourtant …
Pourtant tu restes mon petit frère ;
Tu as beau mesurer une tête de plus que moi , je ne peux pas m'empêcher de penser à toi comme …
Comme à "celui sur qui on doit veiller" ; Celui que tout l'Univers vous invite , par (simple) responsabilité morale , à
protéger , à aider ou soutenir lorsqu'il en a besoin ; Celui qui est vulnérable et qu'il convient donc , lorsque l'on
dispose de ressources quasiment illimitées , comme moi , d'entourer d'une … sorte de barrière de protection ,
certes invisible , impalpable , indiscernable même mais , par contre : Constante et autant que possible sans faille .
Attention : Avec ce terme de "protection" je ne me réfère pas à la brutalité , la force des muscles associée à
l'arbitraire des bâtons ; Celle-ci ne relève pas de la civilisation , telle que je la … veux , et elle appelle d'autres
moyens , d'autres systèmes , d'ailleurs elle appelle à l'éradiquer , non à (simplement) s'en protéger ; Non , ce dont
je parle ici ce n'est pas de devenir une bête pour affronter les bêtes , mais du contraire :
De faire appel à ce qui est en nous , ou proche de nous , pour protéger ce qui est en nous , ou proche de nous ; Avec
un petit nez "si mignon" , par exemple …
De faire profiter son petit frère de toutes ces fabuleuses expériences qu'on a pu vivre , de tous ces enseignements
qu'on a eu cette incroyable opportunité de pouvoir recevoir , de mettre "à son service" toutes ces capacités , toute
cette force dont on ne sait , en vérité , trop quoi faire tant elle nous dépasse jusqu'à nous submerger , tant en
qualité , en richesse , qu'en quantité .
De repousser les agressions sournoises des géants de fiel , toujours prêts à nuire , par simple sadisme ordinaire ,
par simple velléité de défoulement sur ceux qui , pensent-ils , ne peuvent pas leur résister ; De les repousser mais
aussi de les décourager , par ce "jeu de force" très subtil consistant à leur renvoyer des images tellement
dévalorisantes pour eux-mêmes que rapidement ils en viennent à espacer leurs lâchetés , leurs nuisances .
D'installer progressivement une sorte de "règle tacite" : "Je ne peux pas vous empêcher de vous en prendre à mon
petit frère , mais sachez qu'à chaque fois que vous le ferez , vous ne pourrez même pas vous regarder dans une glace
, et cee pendant longtemps , après que je me sois occupé de vous . Ce qui est dit sera fait ! " .
Et de le faire , bien évidemment . Je ne sais pas si tu t'en rendais vraiment compte , mais je peux t'assurer que pas
une agression contre toi , que ce soit en ma présence ou si j'en "sentais en toi" les traces (Mais sous réserve que
j'aie les coupables sous la main) , non , rien de ce qui t'a touché n'est resté impuni . Jamais . Quel qu'en soit le prix
pour moi .
Tu ne le sais pas ?..
Sache le alors , si tel est le cas : Bien avant même mon "retour en cage" et toute la suite , qui m'a amené à
multiplier encore ces techniques de répression , oui bien avant cela , aux temps où nous étions encore ensemble ;
Je veillais sur toi . Je suivais chacune de leurs actions , puis j'en cherchais en permanence , sur toi comme sur moi ,
d'éventuelles conséquences . Et si j'en trouvais , la riposte était immédiate : J'attendais d'être en contact avec l'un
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 3 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
ou l'autre des coupables et , une fois en face , je lui plantais mon regard N° 3 , celui qui dit : "Toi tu sais … moi
je sais … Donc : Il va falloir assumer ; Une fois de plus . "
En général , ça provoquait quasi-instantanément une crispation , un bref tremblement , un mouvement brusque et vif
, dont le caractère d'aveu était aussitôt regretté , ou une quelconque réaction de ce genre qui signifiait , je le savais
oh combien , qu'ils avaient oublié . Et c'est vrai qu'ils avaient invraisemblablement tendance à oublier . Pourtant je
ne les épargnais jamais , je forçais toujours leurs gueules de sales rats à plonger dans leur propre pourriture , leur
propre système , de sorte que je n'avais plus qu'à attendre que ce fameux système , le leur , le "prouve
prouve moi que je
fais mal sinon" , poussé à l'extrême par mes soins , d'autant plus attentifs qu'on avait pu te faire de la peine , voire
du mal , les amène à se replier dans des retranchements tellement ingérables à la fin , qu'ils étaient contraints de
me demander de m'arrêter .
Vois-tu , c'est ça qui fait la différence entre des déchets épars de mammifères dégénérés et un être humain , un vrai
: Moi je le faisais . Je m'arrêtais . Leur faire rendre grâce , leur faire avouer que leurs propres "règles" , malgré
toutess leurss puissancess , malgré même leurs mensonges et leurs falsifications, ne leur permettaient pas de s'imposer
, ne serait-ce qu'une seule fois , oui cette punition là (Sans apostrophe) était ce qu'ils pouvaient vivre de pire , et
je la leur ai infligée chaque fois qu'ils le méritaient , et à chaque fois je me suis arrêté quand ils ont capitulé . Eux
ils ne seraient jamais arrêté s'ils avaient pu le faire . Mais moi je me suis toujours arrêté . Toujours . (D'ailleurs ,
aujourd'hui je me dis que , finalement , ça devait être encore pire pour eux)
Et c'est pour ça qu'ils oubliaient à chaque fois : On essaye toujours d'oublier autant que possible les cauchemars ; Et
j'étais le leur ; Et je le suis resté .
Pourtant ils ont tout essayé , mis à part ce qui laisse des traces –ostensibles- bien évidemment . Mais rien n'y a
fait : Plus ils gagnaient sur moi , plus ils payaient . Idem au présent et , bien sûr , au futur . Aujourd'hui même ,
d'ailleurs , ils me fuient ; Tous autant qu'ils sont . Chacun d'entre eux porte tellement de cicatrices , qu'ilss
ressentent
nt de temps en temps , en particulier chaque fois qu'ils croisent mon regard , cicatrices de blessures que je
n'ai pas pu leur infliger , et ils le savent , et ils s'en engorgent de rage , mais dont je suis malgré tout , non l'auteur
, ce qui serait inexact , mais plutôt la source , car c'est eux-mêmes qui se les sont infligé ; Moi , je n'ai fait que les
amener à ce résultat , les rabattre petit à petit , à chaque fois , vers leur propre logique de sévices , de façon à ce
qu'elle s'abatte sur eux-mêmes , de leur propre volonté et avec leurss propress énergiess , leur propre hargne , mais
surtout , surtout , leur propre indifférence . Car je le savais : Autant tout ce petit monde aurait volontiers détruit
une province entière rien que pour récupérer une simple terre , autant ils ne s'autorisaient pas la moindre pitié , ni
pour eux-mêmes ni surtout entre eux .
On pourrait dire en quelque sorte que : Leur regards les uns sur les autres poussait chacun d'entre eux à ne surtout
pas s'épargner lui-même .
Et cette arme , cette arme là , était entre mes mains .
Et ils le savaient .
Oh que oui : J'ai veillé sur toi autant que tu as veillé sur moi !
Et c'était ça , notre >duo de choc< : L'alliance de la sagesse quelque peu connaissante et de la suprématie que
procure la maîtrise , même partielle , des ficelles qui maintiennent chaque bouffon [Odieux pitre] de ce monde en
suspension au dessus du vide de sa réalité , le plus souvent sans même que l'intéressé ne le sache , d'ailleurs . Et
qui dit maîtrise des ficelles dit maîtrise tout court . Pass des actes , non , mais des esprits . Ceci dit , on ne peut
pas non plus espérer d'une abjection vivante qu'elle puisse , fut-ce à son dernier souffle , ne serait-ce que
ressembler un peu à quelque chose qui pourrait commencer à vaguement figurer un être … correct . Tolérable .
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 4 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
Aussi a-t-il fallu composer avec les limites inhérentes à toute créature mentalement déformée , à fortiori lorsque
c'est par elle-même car là , c'est sans espoir , et le résultat tu le connais : Nos deux cica-tristes vies côte à côte ,
ne pouvant guère que se réchauffer un peu mutuellement , ce qui reste , malgré tout , une si immense et fabuleuse
chose dans ma mémoire (Et certainement dans la tienne) que je me surprendrais presque , parfois , à considérer que
ça suffisait à compenser tout le reste .
J'ai dit : Presque .
C'est que j'évite d'être niais , vois-tu .
Et je n'ai pas la moindre intention de provoquer "les chats" en feignant de les ignorer , ou plus exactement d'ignorer
que , sans aller jusqu'à dire que ce sont eux qui ont tout fait , ce qui serait aussi erroné qu'injuste (Notamment pour
moi) , ce sont tout de même eux , et eux -presque- seuls ( Je reviendrai sur ce "presque" là) qui m'ont fourni tous
les outils nécessaire pour , dans un premier temps me défendre , me permettre de me préserver , puis de te défendre
, également , de te mettre à l'abri du plus grand nombre d'agressions , mais surtout : Ce sont eux qui m'ont amené
vers cette force totalement ignorée , à dessein , par nos propriétaires respectifs , mais que j'ai pu , grâce à ces
irremplaçables "copains" , apprendre à absorber , dont j'ai appris à m'imbiber , et que je te retransmettais , par
moments parcimonieux , directement , yeux dans les yeux ou côtes contre côtes , sans condition ni demande , parce
que je t'aimais , mais aussi parce que je te respectais , ce qui faisait de toi , en quelque sorte , un "ayant droit de
partage" , automatiquement et sans réserve . En plus du reste !
Soyons clair , petit frère que j'aime autant qu'aux temps où nous générions du temps infini :
Aucun être humain ne peut réaliser toutes ces >opérations de l'impossible< que j'ai pu , et su , mettre en œuvre ,
depuis aussi loin que remonte ma mémoire . Aucun être humain ne peut résister à ce que j'ai enduré . Aucun être
humain ne peut tenir tête , comme je l'ai toujours fait , à la totalité des bipèdes infects qui l'entourent , le cernent ,
même , et le plus souvent de près , voiree de très près ; Non , aucun être humain ne peut survivre à la tentative
permanente , générale et quasi-sans exception de destruction mentale que j'affronte depuis toujours . Aucun !
Et pourtant je l'ai fait ! Tout ! Et si aujourd'hui , ou demain encorr ton regard pouvait croiser le mien , s'y plonger
comme nous le faisions autrefois pour pénétrer si profondément au cœur de l'âme même , ce qui rend impossible
toute duperie , oui si tu pouvais te trouver en face de moi et me regarder dans les yeux : Tu verrais , de tes propres
yeux , si j'ose dire , que tout cela est vrai . Et ta propre expérience de ton propre vécu ne pourrait que le confirmer .
Alors ; Si nul ne peut mais que pourtant je l'ai fait . Comment est-ce possible ?..
"Ton cœur" connaît la réponse , Doméneïkatcheivenzco ; Mais il est plus que probable que : Ton esprit , lui , forcé
(*) comme il l'est depuis toujours dans des étaux de conventionn dont les mâchoires à broyer l'identité ne se
desserrent jamais , tout en guettant toujours l'opportunité de se serrer un peu plus encorr ; Ton esprit , lui ,
s'opposera farouchement à cette idée , de même qu'à tout ce qui peut s'en approcher , même de très loin : Sans nom
est l'épaisseur du brouillard de l'intolérance envers >la seconde moitié niée de l'Univers< ; Sans nom est
l'infranchissabilité de cette barrière . Même les chats ne peuvent _ atteindre … celui qui ne veut pas les entendre .
(*) forcé : Employé ici dans une de ses définitions : "Qu'on a abîmé en le forçant"
Si je pouvais te dire , petit frère … Si je pouvais te dire combien est sans limite l'univers dans lequel se trouve
propulsé chacun d'entre nous , puisque chacun le peut , lorsque , à force de chercher à s'harmoniser , à s'accorder
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 5 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
avec cette sorte d'écho que constitue tout ce qui se trouve derrière >la porte ouverte sur le sublime< ; Oui si je
pouvais te le dire je suis persuadé que je finirais par te convaincre .
Mais je ne le peux pas . Des centaines , des milliers de pages n'y suffiraient pas . Même si je pouvais les écrire , et
toi les lire , tu penserais : "Voila que mon petit frère me décrit des choses fort belles … mais je ne vois toujours
pas en quoi elles relèvent pour autant de la réalité , et encore moins pourquoi je devrais consacrer du temps et de
l'énergie , moi qui en dispose déjà –dramatiquement- de si peu , pour tenter de vérifier cette pure théorie , si censé
qu'elle ait le moindre intérêt dans ma pratique existentielle , ce que je ne pense –absolument- pas , vu que je me
débrouille très bien , tel que je suis et tel que je fais ! " . Tout au plus tu aurais consommé un joli conte (Dans la
version positive) .
La seule chose que je pouvais faire , c'est ce que j'ai essayé et qui a conduit … à notre déchirement ; à notre double
mutilation ; à l'arrivée des géants de fiel , plus outrés et teigneux qu'ils ne le seront jamais , pour nous séparer , à
jamais , et t'enfermer , à jamais , dans ta "si jolie cage de propre
reté
re intellectuelle" , totalement exempte de taches ,
totalement exempte de traces ; L'immaculée destruction qui est et restera ton monde , le seul dans lequel tu aies
jamais eu le droit d'évoluer , le seul dans lequel tu t'autorises désormais à évoluer , et cela je le sens , cela je le
sais . Oui la seule chose que je pouvais faire a été empêchée et jamais l'occasion ne se représentera . Jamais .
Égaré tu es , égaré tu resteras ; À jamais ! Pour moi , pour les autres , pour toi-même .
Et c'est sans doute mieux comme ça . Oui , finalement c'est sans doute mieux comme ça …
Mais , une fois de plus , je vais trop vite .
" La douleur est une simple information" , cette citation extraite du film >Terminator< (Le premier) a très
probablement du faire réagir , parmi la masse de l'auditoire , les centaines de milliers d'entre ceux dont les
propriétaires se moquent de laisser des traces , et les millions d'objets animalo-humains dont les propriétaires ont
délicatement opté pour d'autres conventions , plus subtiles et suaves mais surtout : plus discrètes .
Dans ma tête en tout cas , elle s'est mise instantanément à résonner , longtemps , à la manière de la fin d'un son de
cloche , lorsque l'on n'entend déjà plus le "coup" de départ mais que , si l'on tend l'oreille ou si l'on s'approche , on
peut entendre une sorte de son continu , doux et permanent , qui ressemble aussi au son d'une corde qui vibre , un
son sinusoïdal , ténu et déclinant progressivement , mais que l'on peut aussi faire durer , simplement en frottant
doucement la cloche ou , dans la cas qui nous intéresse , en répétant la phrase :
"La douleur est une simple information" . Sais-tu que , à force de l'endurer , ça finirait presque par être vrai ou que
, plus exactement , on finirait par penser que l'on va pouvoir , in fine , atteindre ce stade . Disons que : Cela ne
résonne (Si j'ose dire) pas comme une idée : absurde , mais bel et bien … théoriquement acceptable .
Une victime peut imaginer cela .
TOI tu peux imaginer cela , petit frère . Toi tu le peux : J'ai senti chacune des cicatrices de ton esprit traqué au
chantage moral et à la double entaille du sécateur carotte/bâton (Modèle renforcé au chantage affectif , en ce qui te
concerne) ; Je le sais , je l'ai vu de mes yeux ; Ne me MENS pas , s'il te plaît ; Mens-toi à toi-même si tu veux (Et
si sensé que tu aies le choix) mais à moi , ne me mens pas : Tu sais très bien que c'est vrai . (Simplement , et au
sens stricte du terme : Pour toi c'est une simple information , une simple donnée , constante mais sans plus) . S'il
te plaît : Je ne te demande pas de chercher à savoir si c'est vrai ; Tu ne le peux pas : Ton inconscient t'en
empêcherait car une telle idée >remettrait tout en question< et donc il est exclu … ne serait-ce que de l'aborder
; Je te demande juste de ne pas me mentir . C'est tout . Et c'est … Primordial !
Personne ne dira jamais la souffrance de ne pas exister , de ne pas en avoir le droit . Personne ne dira jamais ce que
c'est que de vivre la négation totale , tout en étant courtoisement "prié" de donner une apparence d'enfant ou plus
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 6 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
simplement d'individu à part entière ; Personne ne décrira ce que vit une victime-défouloir d'une de ces poules en
gravats lassées écoeurées de ce que l'œuf-bébé ait éclos en infecte masse de vie , de mouvement et surtout , surtout
, de besoins , et nul encore moins ne dira la débâcle humanitaire que constitue , pour nous tous , les concernés , le
fait de devoir rendre hommage au plumage des coqs de très très basse cour , ces insondable gouffres de dignité ,
encrottés de ruts satisfaits et de prérogatives orales , ces tortionnaires passifs par délégationss , directes ou
indirectes mais de toute façon supposées les déresponsabiliser , ces penseurs à la queue courbe et aux pulsions
torves dont l'obscénité aussi grotesque que totale n'est rien , finalement , comparée aux programmes d'extermination
(massive à l'échelon global) qu'ils avalisent , du bout des lèvres , afin de s'assurer que tout sera fait à leur
convenance , de l'assiette pleine , de sensations , aux testicules vides , de sens , de l'orgueil méticuleusement sucé
à la vanité tout aussi méticuleusement astiquée , du parfait calme garanti à l'assurance d'une présentation
impeccable de sa vitrine génétique . Non , personne ne dira jamais les dictatures basées sur la suprématie de la race
adulte sur toutes les autres , ni la foule des collaborateurs spontanés se poussant du coude pour récupérer une bonne
place .
Personne ne dira jamais l'assommoir quotidien , puissant à vous mettre à genoux un boeuf , et qui consiste à devoir
rendre propre et agréable copie du récit enjoué de son dernier joyeux week-end (Ou du même genre), avec obligation
vitale (*) d'être crédible , sous peine d'être sommé d'apporter devant autorité les preuves que "quelque chose ne va
pas" (Copie que de ma vie je n'ai d'ailleurs jamais rendue , ce qui ne devrait , je pense , pas te surprendre , petit
frère) , ou ces infinités d'ordres susurrés avec toute la délicatesse que permet la protection des miradors de la
dénonciation , vous mettant en demeure de rassurer toute personne , qu'elle soit de l'éructation nationale (**) ou
non , qu'elle soit même inconnue et en un lieu public , sur le fait qu'elle veille avec attention sur le sort des petites
têtes , blondes brunes ou rousses , que son destin a fort aimablement placées sur son chemin afin de valoriser
dûment une vigilance que , nous , nous savons aussi totalement que volontairement aveugle . Oui , qui dira le devoir
de répondre , souriant et gai , aux canons chargés à bloc du "Alors ça va mon petit ? "
(*) vitale : Nécessaire à la survie
(**) éructer : proférer (Prononcer clairement , à haute voix) avec vigueur
Non ; Personne ne dira l'infinie solitude de l'enfant coi , par instinct de survie ;
Ni l'obligation de paraître , par instinct d'extermination des forgeurs d'ordre .
Personne ne dira jamais non plus combien il vous brûle le sang et les tripes , lorsque vous le vivez , de constater à
quel point tout cela est ordinaire .
Alors je veux le dire pour toi , petit , frère ; Je veux le dire pour toi comme je sais le dire pour moi , parce que je
sais que tu ne peux pas . Je veux , ne serait-ce que l'espace d'un instant , reprendre ma place d'autrefois , à tes
côtés , ma place de >celui qui défend son petit frère< ; Sauf qu'aujourd'hui ce n'est plus seulement avec du subtil
(*) que je te défends , mais avec des mots , des vrais , pas des baveries érigées en démago populismes autohiératiques ; Des vrais mots qui disent les vrais choses de nos vraies vies , celles que seul le sublime connaît , à
part nous … à part moi .
(*) subtil : Qu’il est difficile d’appréhender ou d’analyser à cause de son caractère insaisissable.
Je veux dire , non seulement pour moi , qui ne suis pas si seul que cela , mais surtout pour toi qui ne peux pas le
dire , et à fortiori pour tous les autres , les millions d'autres silencieux qui ont plié , descendant à petites étapes
tremblotantes , débâcle après débâcle , la pente de l'horreur , sous les coups succédant aux coups , tout ça pour que
, encore et toujours , on les astreignent à chanter , émus , les louanges de la bonté et du sacrifice dont ils se
doivent d'être éternellement redevables ; Sauf à apporter les preuves du contraire ;
Je veux dire que tout cela a existé mais surtout , surtout ; Je veux absolument dire que tout cela existe et continuera
à exister parce que , quoi qu'il advienne , une constante restera , invariable et immuable :
Un enfant , ça ne paye pas , ça ne vote pas , ça ne défile pas dans les rues .
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 7 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
Ça ne pèse rien ; Ça ne peut compter sur personne ! En général . (Précision obligatoire d'ordre administratif)
Es-tu conscient , petit frère , es tu seulement conscient du fait que même toi tu dénies ce que je dénonce ici (Mais
sans pour autant penser y changer quoi que ce soit) ? Es-tu conscient du fait que : à force de te matraquer l'idée
que rien ne pouvait être négatif dans ton entourage , tu as fini , non par le croire mais (bien plus) par t'en persuader
toi –même ? Te rends-tu compte qu'en ce moment même tu penses , envers et contre toute réalité : "Tout ceci ne
parle pas de moi" ???
Bien sûr que non , tu n'en es pas conscient ! Et , non seulement je le sais , mais c'est parce que je le sais que j'ai
décidé de t'écrire ces lettres ; Pour me préparer , pour me mettre en condition , pour … mieux toucher du doigt
mon impuissance . Pour entériner la victoire définitive des géants de fiel sur ton existence et sur toute ta pensée ,
même . Pour ne plus laisser place , dans mon esprit , au moindre doute , pour qu'à aucun moment dans aucune
circonstance je ne puisse faiblir ; Pour que nul doute n'altère en quoi que ce soit mon bras !
Parce que je vais les détruire , Doméneïkatcheivenzco !
Tu m'entends ?.. Je vais les détruire , tous ! Tous et toutes leurs œuvres ; de ta naissance à aujourd'hui et jusqu'à la
fin de tes temps .
C'est comme si c'était déjà fait .
Mais … Comme disent si bien les chats :
Il faut rendre aux chats ce qui est aux chats et , donc , reformuler , cette fois ci correctement , l'affirmation :
NOUS … allons les détruire ! Jusqu'au dernier ! Et avec eux jusqu'à la dernière de leurs œuvres !
Vous aimez tellement vos existence que
Je m'en voudrais de vous conduire vers la vie
© Maadema ©
( Inédit )
Youh-piiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Place aux chats , place aux seigneurs de la pensée (En tout cas pour moi) , place au sublime , place à la grandeur ,
place à l'infini des infinités de dimensions !
Place à la vie , place à l'exultation ; Place au "no limit " ;
Place à l'éducation , la connaissance , la compréhension , l'assimilation ; Place au bonheur suprême , place à la
réalité ; Place à …
Moi !
Oui , je sais : Un enfant ça exagère toujours …
Mais en attendant , et même si les débuts , la "prise de contact" , sont toujours difficiles et reposent en général sur
des moments encore plus … difficiles ; L'arrivée des chats ça veut dire :
LA TEUF' !.. La giga teuf' ! ! !
Point !
Parce que , finalement , c'est quoi , un chat ? ? ?
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 8 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
Bonne question !
Mais malheureusement la réponse n'existe pas ; En tout cas : Pas en tant que telle
le : une réponse , cadrée ,
contourée .
Eh oui on ne dit pas les chats . On peut les vivre , mais pas les dire .
C'est que c'est compliqué …
En fait : C' t' un truc de ouf [C'est une expérience indicible] !
Inutile de couiner , ça ne changera rien : "Les chats" , il faut le vivre , un point c'est tout .
Même mon p'tit frère j__'ai pas pu lui expliquer et je ' pourrais toujours pas aujourd'hui . C'est comme ça , il faut
s'y mettre et le vivre sinon on restera toujours un crasseux du cerveau [Un être à l'ouverture d'esprit limitée] qui ne
dépassera jamais le stade , hautement élevé pour lui , du J.T. mal si tu t' farcis ça tous les jours .
Par contre , ce qu'on peut dire , c'est >ce qui se passe< , quand les chats sont là , et comment on fait pour qu'ils
soient là . Ça oui on peut :
En gros il faut commencer par chercher une porte , un endroit dans notre imagination où, lorsque l'on émet plusieurs
sortes de fréquences , de pensées orientées dans une certaine direction (En quelque sorte) , l'une d'elle finit par
provoquer une réaction : Et là on sent qu'il se passe quelque chose , et là on gamberge grave la question [On affine
le réglage de la fréquence] , on pense , je ne sais pas , moi … plus ouvert d'esprit , ou plus concret , ou plus
rêveur , ou plutôt réaliste , ou au contraire balancé dans un trip [État d'esprit culturellement orienté] plutôt Space ;
Bref on essaye différents trucs jusqu'à ce qu'on sente qu'il se passe "quelque chose" . Et ce >quelque chose qui se
passe< , b'en ça porte un nom , en tout cas chez moi parce que c'est ça , justement , que j'ai appelé : Un chat . Et
quand on à tout d'un coup l'impression que "l'atmosphère vire fissa au sérieux" , c'est qu'on est en présence … du
bout du museau … d'un chat . Mais attention : Là , tout ne devient pas simple pour autant ; Bien au contraire , ce
n'est que le début d'une embrouille [Situation diplomatiquement délicate] à n'en plus finir . C'est qu'un chat … Par
définition … Ça minaude , ça se fait désirer , ça se plante juste devant la porte pour qu'on l'entrouvre mais arrivé là
, >ça se tâte< , >ça se demande si< ça va entrer ou pas , ça vous regarde avec un air de demander si ,
finalement , on en est vraiment digne , ou pas , ce qui semble peu probable , et puis ça s'éloigne histoire de laisser
le champ libre au (Gros) chien du voisin qui … qui est là , oui , qui est toujours là , lui ( ' faut suivre un peu …)
… et qui bien évidemment en profite pour se ruer dans la faille , histoire de vous ruiner l'épaule [d'occasionner une
nette contusion] quand on bloque la porte , et puis ça revient (Le chat) , histoire de te gueuler sa race [De vous
agonir d'insultes] parce que la porte est fermée alors qu'il avait fini par condescendre à vous honorer de sa visite , et
puis ça entre mais uniquement pour reprocher qu'on ait osé le faire attendre , puis ça ressort , puis … et puis …
et re-puis … Bref c'est pire qu'une meuf ' ; Bref : C'est un chat !
Mais bon … Une fois tout ce petit manège terminé , en clair : 12 cachets plus tard [Avec ce que cela suppose de
patience et de détermination] , le chat est là , on est là … Normalement le chien ne doit pas être là , lui … mais
au début ça c'est moins évident , et … Et on ressent une impression bizarre … que je décrirais ainsi (téma le
style !..) : En même temps , on est seul … Et pourtant on "sent " bien qu'on ne l'est pas … Et en même temps on
sait bien qu'on l'est , aussi bien dans l'endroit où l'on se trouve que dans sa tête , ou même à côté , ou à proximité ,
ou d'avec ce qui est en contact avec soi , bref : On sait qu'il n'y a personne d'autre .
… Mais on sent le contraire …
C'est pour ça que j'ai résumé ça par "être en présence de >comme soi<" , tout en reconnaissant que c'était aussi
vague que peu explicite , comme définition .
Allez … Je vais te révéler un grand secret , petit frère . Mais tu me promets de ne le révéler à personne , hein ! ?
! Je compte sur toi , c'est le secret parmi tous les secrets :
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 9 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
LES CHATS ÇA N' E – XIS – TE PAS !
Et pour cause … Ça ne peut pas exister (En fait) !
Là , oui , je reconnais que ça mérite une explication .
C'est que , tu vois … Le cerveau … Il est bien gentil ; Il fait ce qu'il peut avec ce qu'il a , il fait de son mieux
pour tourner à donf ' [À un rendement satisfaisant] lorsqu'on le lui demande … Bref ; En gros il ne se débrouille
pas trop mal , pour le trip qui run [Vu la nature des services que nous en attendons] .
( Attends une minute , là … Elle dit quoi la Madame ?.. Que c'est … lourd les … Crochets !!!
☺ ☺ ☺ No problem , man , on dégage les crochets … Pour toute réclamation voyez avec elle ! MDR ! )
Et je reprends donc (En essayant de faire simple … Ou pas trop compliqué …) :
Le cerveau , je disais , donc , il est bien gentil mais … mais il a ses limites . C'est une évidence , certes , mais ce
à quoi on pense moins , c'est au fait que : Il refuse de connaître ce qu'il ne connaît pas , je devrais même dire >de
connaître de < … ce qu'il ne connaît pas .
Autrement dit : Lui … il fonctionne avec des "genres de boîtes" . Y 'en a une pour les sensations , une pour les
idées , une pour la mémoire , dans laquelle il y a d'ailleurs des sous boîtes pour les différentes sources de données ,
et puis une pour les concepts abstraits etc. . Bref il classe tout par catégories connues . Ce qui veut dire que c'est
nous … qui déterminons les catégories dans lesquelles seront rangées les données que nous décidons de stocker
(Non sans mal , d'ailleurs , au moins en ce qui me concerne) . ( Ceci dit les >pompeux du gland< nous diront
aussi qu'il y a le moi , le sur moi , le para moi le contre moi , le grand >et moi< tout ça tout ça tout ça , et ça
n'en finit plus … Mais nous … On s'en contrefout de tout ça …)
Non , vraiment , on s'en fout ! Ce qui compte , pour nous , c'est qu'on l'a gavé , notre cerveau , à l'idée qu'il fallait
qu'il se limite à 3 grandes boîtes , au départ : Ce qui existe (Le concret) , ce qui n'existe pas (L'abstrait) , et ce qui
pourrait peut-être exister (Les théories ou concepts abstraits) . Et - p'is - c'est - tout . Et on l'a tellement gavé
avec ça que , passé un certain stade de "développement" , si nousnous-mêmes on veut ajouter à ça une nouvelle catégorie
, ou changer un concept de boîte , pour notre propre cerveau , à nous , la réponse sera :
NON ! Ça , ça ne rentre ni dans la boîte "existe" ni dans la boîte "peut exister" , donc ça va … dans la boîte
"n'existe pas" ! ' pas de discussion , c'est comme ça !
C'est aussi simple que ça .
ET nous … on les tient d'où , nos catégories ?.. B'en tiens : De notre "éducation" . MDR ; Jaune mais MDR !
On les tient de tous ces … allez , j' vais même pas me fatiguer à en parler , d'eux , c'est leur faire trop d'honneur .
Bref ; Arrivé à un certain âge , dit "L'âge de raison" , pareil pour les filles ou les garçons , pas de préférences ,
toutes ces boîtes , ces catégories de possible , impossible ou peut-être possible on les a verver-rouilrouil-lées : Plus de
changement ; Trop tard l'étiquetage est terminé , plus une seule >nouvelle entrée< !
D'où … ce qui se passe quand … ce qui ne peut pas se passer … se passe quand même :
Le cerveau renvoie comme information , incontournable : ">Moi< , je connais , >l'autre< je connais ,
>différent et inconnu< je connais (Genre : E.T. , quoi !..) mais >comme moi< , c'est-à-dire >moi< mais qui
n'est pas >moi< tout en l'étant au moins un peu quand même : Ça - n'en'e-xisxis-te pas ! Et c'est sans appel ! (Genre
"C'est moi le juge , toi tu t'écrases") " .
Or … Justement … "Rencontrer un chat" , c'est e-xacxac-tete-ment ça ! C'est adapter (Un peu) sa nature de façon à
entrer en résonance avec ce qui , s'étant également adapté à nous , a fini par adopter une nature tellement proche de
la nôtre qu'on ne parvient pratiquement pas à faire la différence avec soi-même ;
D'où l'idée qu'on se trouve en contact avec >comme soi< ;
D'où le refus catégorique du cerveau d'authentifier cela comme réel ;
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 10 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
D'où … le fait que la quasi-totalité d'entre nous passons à côté de ce phénomène grandiose … Et tout ça pour quoi
, je vous le demande bien en pardon m'sieurs damoiselles ?..
Parce qu'on n'est pas foutus de faire ce qu'on ferait avec le premier clebs venu qui nous gonfle un peu trop , c'est-àdire , plaquer le dit cerveau au sol et lui coller la rangers sur la nuque , assorti de la traditionnelle vocifération ; Toi
, Ta Gueule !
Résultat : Tu patauges , vous pataugez , ils pataugent …
Mais moi , non !
Et pourquoi ?
Parce que , tout petit déjà … (Salut Coluche !) J'ai compris que ce dont on essayait de me gaver à longueur de
journée … Ça – ne – te –nait – pas – la – route ! Que c'était juste bon à me gaver et à devenir comme eux ! Et
donc , tout petit déjà … (Re !..) J'ai …
Gagné ! J'ai créé une autre boite : >Bizarroïde mais à explorer< (Si pas trop dangereux) .
Résultat ? Pour moi , les chats , ça existe , alors que pour notre cerveau , y compris le mien , ça n'existe pas .
C.Q.F.D. !
En parlant de cerveau … Justement … Ça va le tien , p'tit frère ???
Dis … C'est moi qui me fais des idées , ou tu commences à me détester , un peu , là , avec mon explication … qui
ne répond même pas à la question >qu'est-ce que c'est , un chat ?< , vu qu'il n'y a pas de réponse , mais que je
t'en parle quand même …
Bon , écoute : Ce que je te propose , au cas où … C'est d'oublier un peu tout ça et de revenir à des considérations
un peu moins … disons … au dessus de tes moyens .
Tu es content ? ? ?
Je sens que tu es content mon Domeneïou Katchouveneï Tchétsevvenzcounet à moi … Je le sens !
DONC !..
Je suis là , avec mon chat à côté , ou plusieurs , l'habitude venant , et …
Eh , oui !.. Ça , c'est une bonne question : Qu'est-ce qu'on fait ???
B'en on cause . Tout simplement .
Mais … comment te dire ça … On cause … Oui … Mais sans vraiment causer , en tout cas pas clairement , sauf
avec Monsieur bien sûr (Mais siiiiii tu sais : Monsieur , le gros chat tout gris avec un drôle de chapeau tacheté sur
la tête … Celui qui fait le ménage et tout et tout …) , mais bon … lui c'est autre chose , c'est >à part< , mais
ça je ne peux pas te l'expliquer … pas maintenant en tout cas ...
Bon … Là , je vois que je ne vais pas m'en sortir donc il faut d'abord que je t'explique quelque chose ; De très utile
; Et de très simple … T'enfuis pas p'tit frère , c'est très simple ; Vraiment !.. Même pour toi !.. Allez reviens …
S'il te plaît , ' fais pas ton gros méchant , je sais bien que tu n'es pas comme ça !.. Allez , reviens …
Et écoute ça : Les esprits , entre eux , ou les cerveaux , entre eux (Un peu comme la transmission de pensée ; Tu
vois ?..) , ehh bien ça ne communique pas avec des mots ; Oh que non ! Ça communique avec des , ou >au moyen
de< , concepts , d'idées , de principes universels ; Mais pas avec des mots . En tout cas pas chez monsieur tout le
monde . Et c'est aussi pour ça que tout le monde passe à côté de la chose : Chacun imagine … un peu comme ce
qu'il a pu entendre dans les contes … ou dans les histoires d'extra-terrestres … ou dans la Bible (Ou autres) ,
c'est-à-dire que , à un moment , a priori : calme , "quelqu'un" vient , et nous parle . B'en ça … je te le dis tout net
: Ne compte pas que ça t'arrive ! Parce que la réalité du sublime concret , ce n'est pas ça du tout ! Mais vraiment ,
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 11 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
vraiment pas . Cette réalité doit s'accommoder des >limites inhérentes au mode d'encodage et de décodage de
chaque individu< , ce afin qu'une communication soit possible , en passant par l'universalité des concepts .
Et là ce n'est pas , ou plus , une question de "programmation" , mais tout simplement de mode de fonctionnement ,
de mode opératoire : Tenter de faire communiquer deux esprits entre eux avec des mots , c'est exactement comme si
tu tentais de faire communiquer … un fax … avec une radio . Ce n'est pas une question de bonne volonté , c'est
une question de langage : Notre cerveau a son langage , le … langage , justement … Les autres aussi ont le leur ,
cohérent … mais chaque cerveau traduit ça à sa façon , dans son propre code , sa propre catégorisation . Et donc
… les langages ne peuvent pas servir à communiquer . En tout cas pas ordinairement .
Prends l'exemple du Basic et du Html : Chacun est cohérent et les deux peuvent exprimer les mêmes chose ;
Simplement chacun le fera à sa façon . Eh bien pour tout ce qui existe et pense dans tout l'univers c'est pareil :
Chacun a son langage . Et donc une communication n'est possible que si on s'en tient à des références communes ,
des concepts communs . Pour reprendre l'exemple informatique la communication peut s'établir entre les deux , mais
seulement en langage BIOS , voire OS pour les langages plus proches l'un de l'autre .
Tu vois !.. Les mots … Ça ne peut pas passer … Par l'esprit (Si j'ose dire) . C'est trop précis et pas assez
universel . En tout cas pour le commun des mortels . Ou alors il faudrait un intermédiaire – traducteur .
Alors quand on est en présence d'un chat , on cause , certes , mais uniquement "par concepts apposés donnant un
sens global , universel , à l'ensemble" . Et c'est pour ça que ça nous grandit et nous porte à des sommets que nous
n'aurions jamais … ne serait-ce qu'osé espérer atteindre . Parce que ça nous oblige à tout redéfinir de façon
universelle , absolue ; Ça nous oblige … à voir en quelque sorte les choses … comme on pourrait les voir "d'en
haut" , depuis l'autre bout de la galaxie … d'une façon que toute civilisation , race , espèce ou autre catégorie
pourrait comprendre . Et on apprend à penser comme ça dès lors qu'on comprend … que c'est le seul moyen de
communiquer et non pas … un caprice de chat (Ce qu'on pense bien évidemment au début , et pas entièrement à
tort , d'ailleurs …) .
Oui … Je sais bien … Là tu serais déjà en train de chercher SOS psy Urgences si on était face à face …
Mais tu aurais tort ! Ce n'est pas parce que tu n'es pas habitué à ces concepts là qu'ils n'existent pas !
Et je te l'ai dit dans ma première lettre : Qu'on pouvait parler de >création pure< , en matière de "ce qu'on peut
rapporter de tout cela" . Mais bien entendu , la création pure , pour la science , c'est de la foutaise !.. Et Hiroshima
et Nagasaki réunis ça ne prouve toujours pas qu'une tête nucléaire ça fonctionne …
Mais toi , petit frère … Toi ; Souviens toi … Tu l'a vécu , ça !
Oh que si tu l'as vécu ! Par personne interposée , certes , à travers moi , certes , en plongeant tes yeux et ta
confiance dans mes yeux et ma certitude , que tu savais aussi fiables l'un que l'autre , certes , mais tu l'as vécu …
En fait je devrais dire : Nous l'avons vécu ensemble !
Simplement : Moi je ne savais pas ce que c'était , et toi tu ne savais –déjà- plus que ça existait . Mais par contre tu
le savais , ça oui … Que >quelque chose< existait … chez moi … en moi …
Alors : Que la terre entière me dise que je délire , soit ! D'une part >c'est eux qui payent< et d'autre part je n'ai
pas plus de moyens que d'intention de les convaincre (Vu comment ils deviennent agress dès qu'on parle de ça , et
que je n'ai vraiment pas les moyens de les affronter … tous … en même temps) , mais que toi tu m'envoies
"consulter" , là … tout de même … après tous les fabuleux voyages imaginaires qu'on a pu faire tous les deux …
Après même qu'ils nous aient séparés , justement parce que je voulais t'apprendre … à faire la même chose , mais
tout seul … sans moi (Mais ça , bon , encore … Toi tu n'as peut-être jamais –précisément- compris pourquoi ils
l'avaient fait) …
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 12 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
Ça non , Doméneïkatcheivenzco , tu ne me feras pas avaler que tu ne connais pas le sublime , alors même que nous
l'avons tant et tant partagé , et que , vraisemblablement une grande part de tes ressources psychologiques ,
aujourd'hui encore , proviennent de la confiance que t'ont aidé à forger nos … petites escapades magiques … en
… copains comme cochons …
Et donc !.. Des fois que tu aurais pensé te débarrasser de moi aussi facilement …
Je reviens à ma fête avec les chats !..
Parce que c'est exactement la même chose que ce que tu connais déjà , ou que tu connaissais à l'époque , mais
simplement : Développée , entretenue , et perfectionnée au fil du temps .
Alors tu n'as qu'à te replacer dans le contexte : Deux plantes dans un même pot ; Nous ; Et …
Et ça commence :
D'abord les impressions , dites : furtives ; Comme si un papillon était discrètement passé dans notre champ de
vision , mais sans qu'on ne puisse le situer . On se demande ce que c'est , on cherche , mais on ne trouve pas . On
laisse tomber . Puis c'est comme si un souvenir commençait à nous revenir (J'y reviendrai) . Là aussi , on cherche ce
que ça peut être mais on ne trouve pas . Mais tout de même , ça nous laisse une impression bizarre : C'est comme si
revenait à nous un souvenir dont … dont on a bel et bien l'impression que >ça ne nous est pas arrivé< . Non ,
vraiment : Ces idées qui nous viennent ne nous rappellent rien . Voila ce qu'on pense (Tous) . Et pourtant "elles
ressemblent à des idées à nous" . Ça , c'est le –désormais- fameux >presque comme moi< . Là , il suffit d'aviver
un peu sa curiosité et de se dire quelque chose comme "Tiens ! Et si j'essayais de me souvenir un peu de cette chose
!?!" . C'est en effet une bonne idée , parce que "cette chose" n'est , ni un souvenir , ni une invention , ni le fruit de
notre imagination , ce , alors même qu'elle ressemble à s'y méprendre à un mélange , bizarre , de tout ça .
Et cette chose … C'est un chat ?
B'en vouix !
Toujours dans son optique , bornée , par "notre" faute , notre cerveau est en train de nous dire quelque chose comme
: " Bon . écoute ! Je perçois un drôle de truc , là … Ça ressemble à un souvenir mais ça n'en est pas un , ni une
imagination et pourtant … et ça ne peut en aucun cas être réel , donc … Je te mets ça dans la boîte >Bizarre
mais…< et tu débrouilles comme tu veux avec ce truc ; Moi je - n'en - veux - pas ! " .
Ah … Si l'humanité toute entière pouvait savoir à quel point ces deux affirmations sont jouissives !
Primo : "Tu te débrouilles comme tu veux" , c'est la fameuse clé (Tu vois qu'on y vient , petit frère …) , celle qui
détache le boulet du serviteur du Baron de Munchausen , celle qui déclare , en quelque sorte , notre émancipation
des strictes règles du conventionnalisme , indispensable jusqu'à un certain stade pour éviter le … foutoir total …
l'égarement et même éventuellement la déraison (Au sens propre) , celle qui nous libère de toute forme d'inhibition
, de crainte , de pudeur et même , de lâcheté , car nul d'entre nous n'en est totalement exempt . "Se débrouiller" ,
ça signifie avant tout : Ne plus être entravé par cette chose qui , quoique indispensable au quotidien , s'avère dans
le domaine de l'esprit un boulet sans nom : La raison , le raisonnable ! (Peut-être d'ailleurs comprendras-tu un peu
mieux , petit frère , pourquoi je t'ai dit : "… (Là , tout de même , il aurait (impérativement) fallu que tu m'écoute , petit frère
Vu ?..
, sinon … Tu aurais pu faire des bêtises … De grosses bêtises , même … ) " .
Secundo : "Moi je n'en veux pas" ça veut dire que ce n'est plus le cerveau qui va dicter ses lois , ni faire obstruction
, ni refuser un concept , ni même nous "suggérer son point de vue" . Non , à partir de là nous entrons dans un
univers de >mental pur< débarrassé de toute norme , de toute contrainte , un univers où tout est possible : Exit
les limitations par le rationalisme , exit la nécessité de crédibilité scientifique , ou plus exactement scientiste , exit
les limites , tout simplement . Car ça signifie : À partir de là , de ce moment où on dépasse le seul de la porte qui
interdit d'accéder à tout ce qui n'existe pas tout en existant malgré tout : Tout est possible ! La seule limite à tout
ce que nous pourrons penser et "vivre" c'est … celle de nos capacités à concevoir , à pouvoir "imaginer" , à être en
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 13 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
mesure d'assimiler une idée , un concept , si extravagant soit-il ou , dit d'une autre façon , même si un peu
réductrice : Nous ne serons limités , exclusivement , que par ce que nous ne pourrons vraiment , mais vraiment pas
comprendre (Assimiler) . En dehors de ça : Carte blanche !
…
( Merci , madame la Professeur , pour votre intervention ,
cette fois-ci tout à fait opportune ! )
Carte blanche sur fond blanc ; Rien à voir , rien à comprendre .
Attendre … Ça doit être important parce qu'il semble y avoir une suite .
Ne pas se laisser déconcentrer ; S'interdire le vagabondage de l’esprit . Nom d'un Schtroumpf , j'ai beau avoir grandi
je n'y arrive toujours pas . Rester à l'écoute … du silence … de l'absence totale d'information , d'action , du
moindre événement : Le calvaire . ' pas dormir , ' pas rêver , ' pas penser , ' pas poser de question …
Pour une boule de nerfs comme moi (Surpris ?..) c'est ce qu'il y a de pire .
Re ! Carte blanche sur fond blanc . Mais cette fois-ci il semble y avoir comme une ombre grise autour .
Plus ! Une impression … Comme un avertissement , mais pas méchant : Un conseil !
Ça c'est un écho ! Un écho de ce qui va venir …
Je regarde autour de moi : Il semble y avoir toute une horde de chats , mais qui se tiennent très éloignés , hors de
portée de vue . Ils sont là , ils "font quelque chose" , mais c'est tout .
Houllaaaaaa ! Là , p'tit père il va falloir que tu rassembles vite fait tout le stock de méninges disponible parce , quoi
, je ne sais pas … mais il se passe quelque chose : Y'a plus un clebs jusqu'à …au-delà de l'horizon . Plus un seul !
Tout de même , y'en avait trois , peut-être quatre , planqué chacun derrière une idée volumineuse , ou une pensée
envahissante (Comme d'hab. , quoi) et là … plus un seul .
"Quelqu'un" a fait le ménage ; Le grand ménage même . Et pourtant il n'y a personne .
Et puis , dis … y'a une tension dans l'air … une pression psychologique … disséminée un peu partout … au
point que je la ressens comme s'il allait y avoir de l'orage .
Oui , c'est ça ; Bonne idée , le chat : Ne pas se laisser déconcentrer par ce qui passe … rester disponible , prêt à
sauter sur l'action en un claquement de doigts … Préparation psychologique impérativement inactive .
Nom de nom … Je HAIS … ÇA !..
Mais les chats n'ont QUE … des bonnes idées !..
Tout de même , j'ai beau me concentrer pour rester en Stand By … je sens tellement de chose … il a l'air d'y avoir
tellement de monde … "à l'œuvre" …
On dirait la préparation d'un grand débarquement … Mais où ?.. Avec quelles forces ?.. Et qui sont-ils ?.. Pourquoi
font-ils ça ?.. Qu'est-ce qu'il veulent ?.. Et surtout : Qu'est-ce que je viens faire là-dedans , moi ? ? ?
Qui sait ?!? C'est peut-être une sorte de gigantesque opération de … je ne sais quoi … et vu le caractère
exceptionnel de l'événement , un ou deux copains chats à moi ont du se dire … que ça pourrait m'intéresser
d'assister à ça … en direct Live … Vu que "je sais me tenir" , c'est faisable en effet …
À peine j'ai pensé ça qu'une dizaine de chats tournent instantanément la tête vers moi avec un petit sourire ironique
qui en dit long . B'on , b'en … C'est pas ça !
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 14 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
OK ; Zen ! Zen beaucoup ! B'en non , justement Zen pas du tout mais bon …
STOP ! Y 's'est passé quoi , là ???
Nom d'un chien , un silence pareil … à couper au couteau … instantanément …
Ça veut dire que … quoi que ce soit … ça commence … NOW !
Y'avait pas photo !.. Quelque chose se rapproche … Genre … Un nuage qui glisse . Mais avec personne , ni dessus
ni dedans . On dirait un effet de cinéma pour symboliser "le destin en marche" . Ou du genre …
Je ' dirais pas qu'on entendrait voler les mouches parce que là … c'est clair de chez clair … Avec une tension
pareille nul être pensant au monde n'oserait bouger ne serait-ce qu'un … réflexe !
Le "nuage ou je ne sais quoi" est venu s'arrêter pas loin de moi , sur ma droite …
' pas bon ça … En plus si c'est genre "le larbin qui se place pour annoncer l'arrivée du grand patron" …
J' te dis pas la taille du grand patron en question !..
Et c'est parti : Flash ! En pleine gueule !
Dites , les mecs !.. OK je vois bien que c'était pour moi , mais justement … en parlant de voir … ça vous dirait de
baisser le volume de la lumière , parce que là , moi … à part des p'tites n'étoiles … J'ai rien vu … Du tout !
Waoohhhhh ! Une main , genre 1 mètre de long , qui se pose sur ma poitrine , histoire de me plaquer … gentiment
… mais plaquer tout de même … Bon b'en ; C'est clair : C'est pas le moment de rigoler , ni encore moins de
décevoir .
Traduction ?.. B'en oui , ' sûr que je la fais moi-même ! C' te blague !.. D'accord j'ai la comprenette un peu lente
mais tout de même … Donc ! Apparemment , la p'tite fête a l'air d'être organisée pour moi ; Mais pour l'instant ça
ne ressemble pas à un tribunal ou à une raclée maison . C'est même sûr : Sinon la paluche grosse comme une table ,
elle m'aurait fait l'effet d'une voiture qui vous roule dessus … Histoire d'annoncer le programme . Donc … La fête
me concerne , directement semble-t-il , et n'a pas l'air orientée hostile .
B'on b'en … OK je suis à peu près calé ; Mille excuses pour le faux départ et … b'en … on y va quoi ! NON ???
La "réponse" , si j'ose dire … ça ressemble à … à quelqu'un qui aurait , doucement mais fermement , fait passer la
"température" de votre bain de 40 degrés à … 140 … Volts !
Du coup je me retrouve illico raide comme un piquet , limite de me pisser dessus , et une irrésistible , mais
vraiment irrésistible envie … d'appeler – ma – ma – man … ce qui , vu que je n'en ai pas , donne une idée , assez
précise me semble-t-il , de l'état de … panique … dans lequel je me trouve .
Mais bon , c'est -certainement- pas le moment de rêvasser , donc …
Donc la suite arrive presto mais pas Fast Food : Re flash , mais supportable , cette fois . Puis re carte blanche sur
fond blanc . Là je pense , assez fort pour m'imaginer être un émetteur régional : "Oui , je sais … ' pas bouger !"
Bonne idée ! Ça a du rassurer parce que , du coup , la carte revient , toujours sur fond blanc , mais cette fois-ci il y
a comme un tache , un peu partout dessus . Ça y est , j'ai compris : C'est une photo !
Une petite tape amicale de patte de chat sur l'épaule ; Gauche , je crois … et on reprend : Ok , c'est bien une photo
, et la tache grise autour c'est un cadre . Vu ! Et autour ?.. B'en … ça a l'air d'un décor … Un bête décor comme
une tablette ou un petit meuble … Et à part ça ?..
OK OK je retire … Je suis désolé si cette question vous a paru irrévérencieuse , et je vous donne garantie de rester
à ma place . Mille excuses encore …
Silence … Plus d'action , plus de mouvement … Si !.. Les chats semblent s'écarter pour laisser passer … du coup
je tourne la tête sur la droite , oh , pas pour longtemps … d'ailleurs il n'est pas sûr qu'un intervalle aussi petit soit
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 15 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
mesurable , parce que … (On déglutit et on reprend) Parce que ce que j'ai entre - vaguement - de loin - aperçu …
je 'sais pas c' que c'est mais ce que je sais c'est que … je - veux - pas - le - sa - voiii
voiiir
iir ! ! !
Trop tard ! "C'est" déjà là . J'aurais un bras droit trois fois plus long je pourrais le toucher . "Ça" fait l'impression
… d'un radiateur … mais de 5 mètres de haut … et qui rayonnerait du … "Toi , ta gueule !"
Question autorité , à côté de ça … même "Monsieur" il peut aller se rhabiller au vestiaire avant même de passer sur
la balance pour voir s'il fait le poids ! ( Ceci dit , et pour être honnête , "ça" n'a pas l'air hostile … C'est
encourageant , finalement … mais surtout rassurant , vu que … là … je friserais bien la lâcheté , moi …
histoire de ne pas me retrouver dans le mauvais camp face à … bref : face À !.. )
Et puis … Re silence … et >comme une voix< , qui m'appelle , doucement mais fermement … une sorte
d'invitation , aimable , certes , mais pour autant : Impérative !
J'écoute … R.A.S. c'est bien un appel mais qui n'utilise pas mon nom (Ça tombe bien , il est imprononçable) mais
bel et bien le >concept identité concept moi < . Langage et codes corrects : Je réponds ! Enfin … pour
être exact j'essaye d'émaner un sourire , genre Welcome Darling , et de tourner un tout petit , petit peu , la tête ,
mais pas trop parce que le "truc" , là , à droite …
Et là … changement de programme : Ça répète une ou deux fois mon "nom" et puis tout d'un coup j'entends une
question . Et là … Branle-bas de combat , parce que la question , elle , je l'ai entendu avec des mots ! Et ça , je
suis on – ne – peut – mieux placé pour le savoir , ça s'appelle … une arnaque ! On vous l'a dit et répété : Les
chats , ça ' cause pas avec des mots . Seulement avec des concepts . Donc … des mots ça veut dire qu'on a affaire à
un … mais là , la grande baffe à la Obélix , elle , est déjà partie avant même que j'aie fini de penser le mot "chien"
. À vrai dire je ne sais pas trop qui l'a reçue … mais visiblement tout le monde a l'air de s'en contrefoutre . OUF !
(B'en quoi ? ! ? À force , ça devient un réflexe pur et simple : Mots=>Clebs=>Baffe . ' pouvais pas savoir ,
moi !.. Et puis ce n'est pas parce qu'on organise une petite fête pour moi que je dois laisser les autres s'occuper des
détails . Je dirai même : Au contraire ! Quand on organise quelque chose pour vous , la moindre des politesse c'est ,
quand même , de faire le ménage soi-même . Non ? ! ? )
Bref … C'était pas un clebs !
Ceci dit , tout confus que je suis de ma méprise … Je reste quand même sur mes gardes parce que >mots< , pour
moi , ça signifie : Ennemi ! Donc … Se souvenir du conseil de "Monsieur" : Ne jamais faire confiance à personne ,
même pas à lui ; Surtout pas à lui !
Mais je n'ai pas le temps de finir que la même question revient : identitémoi , "Veux-tu voir ton frère ? " .
Là … ça fait un choc ! Psychologique ! Non mais c'est quoi c' délire ?.. Tout ça , toute cette mise en scène et le
grand jeu des acteurs pour me demander … Je flippe grave , là … Pour me parler d'un frère ???
Eh , man , ou je ' sais pas qui … Je ' sais pas si t'es au courant mais j'ai pas d' frère ! ! ! Ou alors tu parles de
l'autre , là , le futur gardien de la race supérieure , qui se contente de me pourrir la vie parce que lui , les traces il a
droit , mais pas trop souvent ? Parce que si c'est ça je ' te signale que j'ai vraiment , mais vraiment aucune envie ,
ni même la moindre raison de revoir sa sale gueule , à ce GROS CON !
identitémoivouloirquestionvoir/visualiserfrèremoimais pascitéavant .
Alors là … Je suis scotché ! En plus la question a été reformulée , correctement cette fois-ci , ce qui semble
supposer qu'on comprend ma réserve , mais que néanmoins le propos reste … Intact . Et il appelle une réponse !
Bon , écoutez , tous , OK je comprends : C'est vraiment important , j'en suis bien conscient et je prends tout cela
vraiment au sérieux , comme il se doit . Oui , vraiment je >vous remets ma confiance et mon respect< , mais là ,
tout de même … Sans dèc. Je suis sérieux , là : Je – n'ai
n'ai – pas – de – frère ! (En dehors de l'espoir du prochain
Reich)
vouloirquestionvoir/visualiserfrèreidentitémoi … dernier(e)occurrence/proposition!
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 16 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
Ça !.. Ça me laisse tellement sur le cul que je ne sais plus quoi dire , ni encore moins quoi faire . Du coup je remets
la tête droite , histoire de me re-concentrer un peu et là , d'entrée de jeu , je vois des dizaines de mirettes de chats
, juste les mirettes sans le reste , qui me regardent en fronçant les sourcils (Genre : Dessin animé) en émanant un
sentiment de stress incroyable (Comme les chats (Terrestres) savent le faire) . " ' déconne pas , voyons … Tu ne
vois pas que c'est hyper important ce qui se passe ? " … Qu'ils disent … les chats … "Tu joues ton avenir , là
!.." … Qu'il ajoutent … Tous … Alors … B'en … B'en quand on sait à quel point on peut , et , quelque part ,
on doit … faire confiance (C'est à dire : Savoir prendre des risques) … Que voulez-vous qu'on fasse ?..
B'en … En tout cas quand on s'appelle moi … On fait en un millionième de seconde un bilan-flash de tout ça , et
puis on se retourne tout doucement vers la droite , en prononçant avec le plus grand respect possible , la plus grande
déférence dirais-je même , mais avec malgré tout en tête l'idée , vraiment , mais vraiment flippante que ça va mal
finir … quelque chose qui ressemble à :
identitémoi--pouridentitéqui pose la question : identitémoivolonté/réduite voirfrère
- maisprincipehonnêteténécessaire : identitémoi incompréhensionajouttotale notion
générale frère absurde - maisrespect - ajoutreconnaissanceimmense - remerciement
préalable action identité qui pose la question - identité moi désolé incompréhension plus
totale objet action organisée .
Seulement du silence … Pas de tension , pourtant … Une vague sensation de fébrilité , tout de même . Quelque
part , "on" s'agite . Plus précisément : Je sens de l'agitation … Pas loin de moi … Mais aussi ailleurs … Très
loin … Ça a l'air de se passer sur un autre continent … l'Amérique du nord , apparemment … En tout cas je
pressens l'usage d'une autre langue . De l'Anglais ou de l'Espagnol .
Puis >l'écran< s'allume . Ça je connais . Je sais aussi que ça va me tuer les yeux et que je vais mettre plusieurs
jours à m'en remettre , vu que ça va me laisser à peu près aussi vidé de mon énergie qu'un moustique qu'une araignée
a fini de déguster … Mais bon … Au vu des circonstances …
Au début je ne vois qu'une sorte de brouillard éclairé . C'est un peu gênant vu que mon rôle , là , c'est clair , se
limite à être spectateur . Donc si je loupe le film … Je fais donc un effort ; J'essaye d'oublier qu'en à peine deux
ou trois secondes les yeux me brûlent déjà et puis … Et puis j'entends que , à côté de moi , on parle à …
quelqu'un , là-bas (Mais bel et bien par concepts) . Apparemment "l'autre" semblait dormir et trouve qu'on le
dérange . On insiste . On fait bien comprendre que c'est important , y compris pour lui (Ça a l'air d'être un mec
mais je n'arrive pas à cerner si c'est un ado comme moi ou un homme) . L'autre finit par accepter de se lever . Ça a
l'air excessivement pénible pour lui , ce que je comprends très bien : Bouger , agir , mais tout en gardant le contact
… C'est plus que Hard !) . De mon côté on lui demande d'aller >dans la chambre< . Je sens une grande réserve
soudainement (Je commence à l'apprécier , ce mec) . Et puis une fois arrivé dans "la chambre" , on lui indique un
cadre de photo et on lui demande de la sortir . Là , je vois distinctement le cadre , mais pas son contenu à cause
d'un reflet sur la vitre , d'ailleurs je reçois en même temps : c'est voulu : Je ne dois pas encore la voir . Je vois
aussi la main qui se tend vers lui , mais hésitante , puis qui se fige . peux paspromesserien toucher dans la
chambre (Je résume) . De mon côté on entame une discussion , mais là ça va nettement trop vite pour moi et je
décroche au 3ème concept . Il doit être plus âgé que moi ou avoir sacrément de pratique de la chose . Et puis
finalement je vois la main saisir le cadre , entourée de réticences rémanentes , que je sens très distinctement , et ,
après une rupture de transmission , j'entends qu'on lui demande de poser la photo sur la vitre d'une photocopieuse ,
pour qu'elle soit envoyée par fax . risque endommagerphotonul . Effectivement je vois la main , comme si
c'était la mienne , poser la photo à l'envers sur une vitre , puis le regard se tourne vers quelque chose comme un
clavier de téléphone mais l'image s'arrête . Je le sais : C'est une censure . Il y a quelque chose que je ne dois pas
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 17 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
voir . Nouvelle réticence quant au numéro à composer , puis finalement des sons de touches qu'on presse et puis je
sens la notion de la photo qu'on remet dans son cadre , mais je ne lee vois pas . Par contre je sens qu'il la remet en
marchant . J'en déduis qu'il ne faut pas que je voie les éléments du décor . Tiens … parce que ça risquerait de me
donner une idée sur ? .. ' pas le moment ! Je vois la main qui repose le cadre . Je sens que c'est à sa place d'origine
. Puis l'image se fige , et je ressens une immense tendresse et beaucoup d'émotion , et il me faut un moment pour
comprendre que ça s'adresse à … la personne qui à mis le cadre à cet endroit . Jalousie , vite rengorgée , chez moi
. Du coup il a senti ma présence , "indirecte" . Il se retourne , demande qui est là . On lui répond que ce n'est pas
important et que "on" contrôle le sujet (Ce qui est exact) . Bref échange , trop rapide pour que je comprenne ,
émotions à nouveau , mais aussi sentiment d'abandon ; Très net . Tristesse aussi ; Notion d'impuissance de mon côté
mais aussi : Encouragements suivis de finexisteau futur ; Il faut conclure . Protestations , sentiment de
colère , même , puis effacement progressif de la scène .
De mon côté il semble que tout le monde soit parti pendant ce temps . J'ai l'air d'être seul avec mon colossal invité
surprise . Puis je me retrouve totalement seul . Il n'y a , cette fois-ci , vraiment plus personne . Seul reste
l'emplacement pour l'écran , et une notion , douce , mais aussi constante , qui m'avertit que je vais pouvoir voir mon
frère , que je pourrai regarder la photo aussi longtemps que mes yeux et mon esprit pourront le supporter , mais que
cela ne se produira qu'une fois dans toute ma vie , et que ensuite il n'y aura plus rien , que je resterai seul , et qu'il
sera inutile d'appeler ou de poser des questions … Comme de l'autre côté , quoi !..
Tout ceux qui connaissent ce dont je parle savent aussi qu'il y a sacrément intérêt à faire le plein d'énergie dans ces
cas là , parce que l'image , au pays des chats , ça coûte … très , très , mais vraiment très cher !
Mais bon … Je ne suis pas arrivé jusque là pour rater la fin , surtout vu que la fin c'est , ni plus ni moins ,
l'explication de tout . Si j'ai bien compris .
Donc , je me prépare et , comme prévu , la photo apparaît progressivement . Bien sûr j'essaye de la mémoriser au
plus précis et me donner un maximum de temps . Et puis … of course . Je m'écroule .
Game Over !
Comprends-tu un peu mieux ainsi , petit frère , pourquoi je te disais que ce sont eux "presque" seuls , les chats ,
qui me fournissent tous les outils nécessaire pour …/…
Eh oui !.. Certes les chats sont irremplaçables , mais ils ne font "jamais que" puiser dans une énergie à laquelle ils
ont accès ; Et il me semble bien d'ailleurs , même si rien ne me permet de l'affirmer , que c'est à la même source
que je puise , moi aussi , ces énergies >au-delà de l'humain< que j'utilise .
Aussi , si mes inséparables et indicibles félins "amis" , eux qui ont des capacités incomparablement supérieures aux
miennes , tirent également l'énergie d'une source , et peut-être bien de la même que moi , alors il devient évident
que "d'autres" , aux capacités encore bien supérieures à celles des chats eux-mêmes … le peuvent … et le font .
Évidemment , la création d'un triangle d'échanges humain/chats/autre(s) est assez rare , et heureusement , vu ce
qu'il en coûte , ceci dit , un seul vécu permet d'en retirer une idée à la fois très simple et , à mon sens , très
importante : Qu'il existe , au sein de la moitié honnie de l'Univers , comme des strates , des couches superposées ,
au sein desquelles circulent des énergies de plus en plus denses , au fur et à mesure que l'on s'éloigne de "la plus
basse" , ou la plus pauvre , c'est-à-dire celle à laquelle nous autres infirmes , les humains , avons accès . Mais bien
plus important à savoir est le fait que le passage d'une strate à une autre agit comme un transformateur électrique :
Chaque intermédiaire adapte la puissance de l'énergie qu'il utilise , ou de l'énergie que véhicule une information , au
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 18 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
niveau , supérieur ou inférieur , de la strate vers laquelle il communique , de même qu'il avait déjà du adapter les
informations qu'il avait reçues au niveau énergétique de la strate dans laquelle il évolue lui-même .
Oui , je sais … ça paraît un peu compliqué … Mais ça ne l'est pas tant . Il suffit d'imaginer chaque intermédiaire
comme un transformateur/adaptateur de fréquences entre ce qui est "plus fort" et ce qui est "plus faible" .
Moi-même qui te parle , j'ai servi d'intermédiaire , entre les chats et d'autres êtres , pour que cette communication
là , qui était trop puissante , trop agressive , leur parvienne malgré tout . Moi-même je me suis proposé pour
adoucir des informations à destination d'êtres trop fragiles pour les recevoir "telles qu'elles" .
Moi-même , j'ai servi d'intermédiaire entre les chats et toi , petit frère , lorsque , du haut de mes 4 ans , je veillais
sur ton sommeil et te permettais ainsi de réaliser ces fabuleux voyages que tu appelais ensuite , une fois éveillé ,
"des rêves" ; Ces "rêves" dont je pouvais voir le fruit dans ton regard , éperdu d'infini et ivre de beauté ; Jusqu'à ce
que les géants de fiel envahissent la pièce et que tu ne sois contraint de les cacher , quoique … Quoique moi seul
pouvait le sentir , mais … les "sourires de ton âme" continuait à émaner . Et je me disais , à chaque fois : Sois-en
sûr , petit frère : Nous y retournerons …
Bon , évidemment , il y a une limite à tout ça ; Comme une sorte de "condition" . C'est que les chats … Ils ont
d'une part leur caractère , d'autre part ils ont leurs règles , eux aussi . Et la plus importante de ces règles , c'est
qu'on peut faire pratiquement tout ce qu'on veut avec eux , ou plus exactement : Tout ce qu'on peut ! Mais seulement
à condition que tout ce que l'on entreprend soit … JUSTE ! Et quand je dis condition c'est , vraiment : sine qua
non ! Et ça … je reconnais que ce n'est vraiment , mais vraiment pas évident .
Ceci dit , il existe un garde-fou qui aide beaucoup à rester raisonnable et "droit" :
Question : Et que se passe-t-il si on est dans un autre état d'esprit et que , par exemple , on préfère apprendre à
… faire de mauvaise blagues , voire des mauvais coups , ou essaye de transformer cette énergie … en pouvoir , par
exemple ?..
La réponse … Ça porte un nom : Un clebs … bien bavant … que ça s'appelle !
Eh oui , c'est ça , les chiens : L'équivalent pratique de ce que certains appelleraient notre "mauvaise" conscience ,
ou notre mauvais génie , ou autres . Entrebâiller la porte , ça signifie que : Le moindre "faux pas moral" revient
exactement à la même chose que de tendre son bras bien dodu à un molosse toute gueule ouverte et qui n'attend que
ça pour vous enlever un bout de viande , mais non sans conserver une option sur la suite des événements , c'est-àdire , en plantant les crocs au plus profond des os . Va le faire lâcher après ça !..
Et bien évidemment , ce qu'il tient entre ses broyeuses à nonosses , c'est … une pensée … à nous . Et bien
évidement le fait de se faire mordre , ça nous rend encore plus "mauvais" , ce qui , ça ça ' loupe jamais … fait
entrer un peu plus le … problème … à l'intérieur .
Dans les cas les plus ludiques , on peut aussi se faire labourer en même temps le dos par les griffes dee chats qui ,
sentant que le bouffe-tout va bien finir par entrer , à ce train là , décident tout d'un coup de filer vite fait , en
utilisant notre dos et nos épaules comme piste et tremplin d'envol . Ainsi sont les chats : Pas méchants mais
lorsqu'on est en tort (Je veux dire : Vraiment , sciemment) , il ne rechignent pas à >saler un peu l'addition< , ce
qui je dois le reconnaître , nous sert bien plus de leçon que le reste .
Bref l'ensemble est totalement déconseillé aux arrivistes et autres vicieux . Mais les mous-du-bulbe , eux , par
contre , ils peuvent … Sans problème .
Mais par contre , si on arrive , ou dès qu'on arrive à >rester correct< , à tous points de vue et à tous niveaux …
No Problem ! On fait copain , et puis on s'arrache de toutes les limites de la raison , de la matière , de l'espace et
même , parfois (Mais là il faut qu'il y ait une sérieuse raison , qui relève de la morale et non de la curiosité) , du
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 19 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
temps , si si , c'est possible avec les chats … et un peu au-delà ; Bref on s'éclate comme des oufs , on se baigne
dans des océans de tendresse et de douceur etc. ; Bref : On s'élève !
Quant au coût , c'est-à-dire à l'énergie que ça consomme , la fatigue que ça engendre , au "retour" … J'ai assez
"taquiné du chat" toute ma vie pour te dire , petit frère , que quand on vécu tout ça … le coût … On – s'en – concontretre-fout !
Au-delà du plus loin est ce qui est de plus proche , au point qu'il en devient identique ,
Au-delà de mes limites sont les aires sans fin ni barrière de la pensée pure ,
En deçà restent la mornitude , le froid et la honte que je ne connais plus ,
En deçà reste toute une humanité , que ma main ne sortira pas du bourbier .
C'est en remplaçant l'éducation par l'imposition de dogmes ,
que l'on manipule , le plus efficacement et au moindre coût ,
les masses .
Se réveiller
réveiller !
On ne t'aura rien , mais vraiment rien épargné , petit frère .
Et pourtant il est au moins une chose à laquelle tu as échappé : Devoir se réveiller .
C'est que , vois-tu , tous les lendemains matin du monde sont les mêmes pour moi . Parce que toutes les nuits sont
les mêmes , pour moi . Attention , je ne dis pas que dans la journée il ne se passe rien , dans mon petit monde ,
merveilleux , miaulant , et vitalisant . Non , on ne peut pas dire qu'il ne s'y passe rien . Par contre : Le bruit ,
l'agitation , la véhémence , bref , tout ce qui constitue la quasi-totalité des conséquences de la dominance , par la
race auto-infériorisée qui sévit de plus en plus sur ce qui reste du croûton terrestre bientôt exsangue , oui , toute
cette hystérie (*) ne facilite pas du tout les contacts subtiles . D'ailleurs c'est peut-être un des buts de cette arène
érigée en système permanent : Tout faire pour nier les 50% de l'Univers qui dérangent (C' que ça peut être con un
rat !) . Ceci dit , la salesale-bêterie pose malgré tout aussi le problème de gêner les échanges avec les chats .
(*) hystérie : ensemble des actions ou réactions qu'on ne contrôle que peu , voiree pas du tout .
Mais la nuit , Doméneïkatcheivenzco , la nuit …
La nuit tous les chats sont … BEAUX ! Mais surtout ils sont présents ; Bel et bien présents .
Toutes les nuits ! Dès que quelqu'un comme moi (C'est-à-dire des millions de personnes) commence à flotter entre
les deux eaux du petit réel et du grand réel , le grand jeu commence ! D'ailleurs il commence même si on ne veut pas
, simplement dans ce cas il sera ténu , léger , peu enrichissant . Mais il sera .
Et dans bien des cas , il durera une grande partie de la nuit , au point qu'une nuit sur deux en moyenne , il me faut
entre 5 et 10 heures pour terminer la "leçon du jour" . Et si tu penses qu'il est possible de modérer un peu tout cela
, tu te trompes lourdement : Va suggérer à un moucheron tourbillonnant autour d'un abat-jour d'être raisonnable , et
d'aller sagement mourir d'inanition quelque part dans le néant de l'obscurité … pour ménager ses forces … histoire
d'aller nourrir une araignée … ou le fisc (*) ; 'pareil ! ' faut pas rêver !.. Quand on approche la lumière , la vérité
, la plénitude , ou peu importe comment on l'appelle , d'aussi près … on ne s'arrête que quand … on tombe !
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 20 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
(*) fisc : expression populaire désignant , dès le milieu du 20° siècle , un large dispositif étatique destiné à empêcher les ressources
vitales (financières) d'échapper à ses prélèvements (également financiers) ; Déterminer l'usage réel de ces derniers reste d'ailleurs une
intéressante énigme de la logique , irrésolue à ce jour .
Seulement voila … La race supérieure adulte , elle … elle s'en tape … du sublime . Et puis de toute façon elle ne
peut même pas le concevoir , vu que , sur le catalogue >achat de poupées de Prusse< (Comme les yeux , quoi !..)
, y' avait pas l'option >pense en grandissant< . Alors , comme elle ne veut pas de désordre , apparent , elle
développe tout un arsenal de moyen de persuasion , allant de l'éjection la plus brutale possible , sans abîmer la
marchandise (La terreur par la surprise) , au cas où on n'entend pas un murmure de silence venir du placard dans les
délais impartis , jusqu'au pur et simple début de noyade à la douchette quand on a ses nerfs (P'is quoi … le
"psychologique" c'est bien , mais le direct ça défoule mieux !) . Bref , on vous l'a dit et répété : La Gestapo , ça
veut de la discipline et du sourire . Point .
De toute façon , ' faut y aller . Alors on ramasse n'importe quoi au hasard pour flanquer ça dans n'importe quoi et
puis , b'en … On y va , quoi !..
On va écouter les pétasses répugnantes de fausseté et d'indifférence , vu que les chats , dès le premier contact , ils
vous font un portrait détaillé de la belle , mais aussi du représentant de l'Ordre en marche vers la … satisfaction
personnelle … si bien que , dès la petite enfance , on vit au milieu de "leurs" pensées réelles mais , par contre ,
traqué par leurs apparences et , surtout , leurs prérogatives . Alors , on a beau savoir qu'on a affaire à quelqu'un que
toute forme de culture écoeure et qui considère les enfants comme des animaux , sales … B'en oui , on a beau
savoir tout ce qu'ils pensent , mais aussi , et je dirais même surtout , tout ce qu'ils ne savent , en réalité , pas (Et
la liste en est atterrante) … b'en … y ' faut quand même répéter , avec le sourire désolé qui atteste qu'elle est
très gentille et très compréhensive la madame envers le sale petit merdeux ignare qu'on est , que : "Je ne sais pas
quel temps il va faire , ce n'est pas une bonne formulation , puisqu'il faut dire : Quel temps va-t-il faire ? "(B'en
oui ! Ducon !.. Si t'es pas constamment dans la demande tu commences à leur faire peur !) .
Mais en fait quand je dis "écouter" c'est faux . Non , moi je n'écoutais pas les B A BA beuh beu rahbouzouh ta
gueule , toi (Mais bien sûr que non , pas avec ces mots là !.. Voyons …) … supposés me faire oublier que … que
cette nuit j'avais longuement considéré la forme d'impasse que constitue l'hyper accélération du développement
technologique , non seulement qualitative , ce qui n'est pas si grave , mais surtout quantitative , ce qui l'est plus ,
attendu , notamment , que cela ne peut que favoriser d'une façon de plus en plus préjudiciable l'anonymat , ce
facteur aggravant de rupture de la cohésion sociale , ce alors que les valeurs et repèrent souffrent déjà gravement de
l'accélération des agissements , avec ce que cela implique de désinvestissement idéologique .
Mais bien sur que non pas avec ces mots là non plus ; C’ te blague … Mais les concepts , si ! De ce niveau là les
chats !.. Un peu , oui , que c'est de ce niveau là !..
Pourtant il faut bien de temps en temps répéter que " Le monsieur n'est pas gentil parce qu'il a bousculé la vieille
dame" , alors que de l'autre côté de la rue le copain de la directrice , lui , se les tape , les dames , mais c'est vrai
que elles , elles ne sont pas vieilles et que si elles en sont là , ces gamines , c'est bien parce qu'elles ont quand
même du le chercher un peu , non ?.. (Remarque … Pour être honnête … Ça je ne l'ai jamais détecté . Mais je ne
saurai jamais si ce n'est pas simplement parce que je préfère ne rien savoir … ou si , et je pense plutôt que c'est ça
… ce sont les chats qui préfèrent "m'épargner ça" . Et puis : défouloir pour défouloir … Le "comment" … ce n'est
pas ce à quoi on s'attache le plus automatiquement … Quand on sait ce que ça peut être …)
Mais des fois aussi , j'en avais tellement marre de la propagande de ces Goebbels à 2 balles , que je me contentais
d'afficher mon mépris silencieux et navré (Pour eux) , ou de répondre à la question suivante , inscrite , bien cachée
dans les notes du >justicier pervers< du moment , ce qui pouvait éventuellement me valoir de gros ennuis de la
part de mes proprios (Les faire déranger 5 mn au téléphone , ça se paye très cher!) , mais qui en général flanquait
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 21 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
une telle trouille au >dépossédé de son monopole d'enseignement< que , de ce fait , il ou elle me laissait
tranquille jusqu'à la fin du trimestre , ou plus , selon le seuil de lâcheté .
Quoi qu'il en soit … Dans un monde où n'existe que ce qui est imposé par les intelligentsias centralisées , et où n'a
de valeur que ce qui est défini comme tel par les lieutenants de
de l'armée des ombres
ombres blanches sur tableau noir … Il
faut bien plier à la vindicte du gratuit justifié par le principe d'éducation , même quand , et surtout quand ceux qui
en vivent ne peuvent même pas concevoir ce que ce mot peut réellement signifier .
On doit même se retenir en permanence , et ça ce n'est pas une mince affaire , de ramener à un minimum de dignité
et d'efficacité les parasites (*) juchés sur leurs estrades , en … réclamant le silence dans la classe , afin qu'au
moins , pendant qu'on reçoit un véritable enseignement , les autres puissent … au moins cesser d'être harcelés par
des inepties stériles , et peut-être , qui sait … Réapprendre à rêver … Voire même … à "communiquer" .
Ça … Nom de nom … Combien de fois j'ai eu envie de hurler ça ! ! !
(*) parasite : organisme qui prélève , abondamment , le flux vital de son hôte , tout en injectant , abondamment , son venin … (ou du
genre …)
Mais bon … On ne hurle pas dans un établissement plénipotentiaire . C'est comme ça …
On ne parle pas non plus … si c'est pour dire des chose qu'on n'est pas sensé savoir , même si elles sont , tout de
même … infiniment plus intéressantes que les fadaises légales qu'on supporte à longueur de journée …
On écoute le néant , sans faire de bruit ni de mouvement . C'est d'ailleurs de là que me vient mon expression
favorite : >Le néant éducationnel< : Il faut faire semblant d'accorder une importance à ce ramassis de gratuités
insanes éructés par des êtres primitifs qui vous assènent ce qu'ils appellent la civilisation , et qui n'est qu'une
accumulation de >tout ce qui peut être subi< , et essayer de paraître y trouver un intérêt .
Ceci dit , c'est peut-être le seul intérêt , épisodique , de la chose –infâme- : Cet incroyable défi à relever , ce
Challenge , comme_
_qu'on dirait maintenant : Parvenir à convaincre un cafard qu'il est un bienfait des plus utiles ,
qui plus est en employant son langage (Genre : 50 concepts pour tout faire , quoi …) . Ça oui , ça déménage .
Mais les plaisirs sont rares au pays de l'oncle Sam ' Gave ! Alors il faut faire avec . Et p'is c'est tout !
Se réveiller …
Tous les jours … Et tous ceux encore qui viendront , jusqu'à la fin des nôtres .
Passer du plus extrême raffinement dess sommets de l'intelligence (emprise sur le monde réel) à la dictature des
roquets dûment mandatés par la déresponsabilisation en goguette , alors qu'on pourrait , à peine éveillé , reprendre
la leçon de vie , en lieu et place de l'imposition de mort , moyennant juste quelques sources écrites et dessinées ,
histoire de s'y retrouver un peu , tout de même , dans les noms , propres ou communs , au lieu de se voir infliger
l'ordinaire jubilant (La vulgarité triomphante) , le pire étant sans doute que la quasi-totalité des enfants-victimes ,
ou moins enfants , ou plus du tout , de ce système , sont les premiers à le défendre malgré tout , vu que …
Effectivement … c'est "tout" ce qu'ils connaissent du monde , et que … " Va savoir ce qui adviendrait si …"
Se réveiller … Se préparer à l'idée qu'il va falloir subir , encore et encore , la domination de la race supérieure ,
qui l'est en fait tellement peu que , en lui arrivant à peine à la ceinture on lui fait déjà peur … Devoir accepter ,
tout un jour encorr , l'idée que >c'est fini< , pour aujourd'hui en tout cas ; Que l'élévation et l'enrichissement sont
bannis de ce demi-monde amputé du … plus important … et qu'il va falloir une fois de plus ramper devant des
déchets mentaux qui n'ont même pas l'excuse d'être décérébrés . Se dire que puisque hier était semblable , demain le
sera forcément aussi . Se souvenir aussi que , en son temps , on avait décidé , tout seul comme un grand , de "ne
plus jouer" ; Pour que comme ça on ' dérange plus .
Se réveiller ; Chaque jour ; Pour toujours …
Sortir jour après jour d'un miracle perpétuel d'efficacité et de beauté , pour puiser dans un infime temps de
ressourcement la force d'affronter à nouveau le ramassis grouillant de bêtes hostiles et dangereuses qui s'imposent
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 22 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
en valeur unique , ce au nom de la pensée (Pardon pour ce mot choquant , les désignant) tout aussi unique , mais
qu'ils appellent néanmoins "la leur" , lors même qu'ils ne font que roter le trop plein de gavage qu'ils entérinent
depuis toujours ;
Se préserver , jour après jour , de la brutalité ordinaire >des autres< , de ceux qui , bien dressés par leurs
propriétaires , en plein ou par délégation obligatoire jusqu'à 14 ans , hexa ou penta hebdomadaire , ne peuvent ,
réellement , pas , j'insiste , ne serait-ce qu'accepter l'idée qu'il puisse exister autre chose que la boue toxique de la
force arbitraire ; Mais également leur reconnaître que , finalement , pour "un gosse qui ne connaît pas autre chose" ,
ce n'est pas si problématique que ça , en fait ; Mais aussi devoir s'en protéger , chaque micro instant à l'affût de la
moindre velléité , reproduite comme il se doit à partir du modèle "supérieur" , et qui risquerait de dégénérer
facilement en cas de tentative de mise en pratique vu que , "celui qu'est pas comme nous" , b'en …
Se préserver et préserver ; Se souvenir qu'on est un des rares récipiendaires de … Eh bien , en fait … De ce dont
l'humanité toute entière a , aujourd'hui , un besoin vital ; Même si à ce moment là , non seulement on ne le sait pas
mais , bien plus , on ne peut même pas l'imaginer . (Si tu pouvais savoir , petit frère , à quel point le "monde des
chats" peut paraître évidemment banal , lorsqu'on y baigne … Si tu pouvais !..) Vivre avec l'idée qu'on est peutêtre , qui sait , le seul qui reste , non par orgueil , mais par désespoir (Même si , effectivement , ça peut générer
de l'orgueil mais bon … les chiens veillent à ça aussi) et se préparer à vivre jusqu'à son dernier souffle avec cette
idée , source illimitée de tristesse et qui vous laissera , je le sais bien , perpétuellement désemparé .
Devoir continuer à vivre avec "ça"
ça" , devoir se préserver et préserver , devoir
devoir subir et plier , devoir … chaque jour :
Nul mot ne peut dire cela , petit frère !
CECI-DIT !..
…
Et pour être honnête … Comme il se doit en la circonstance …
Il n'est pas non plus possible de faire ressentir avec des mots … Ce que c'est … Que d'être …
Un géant ! (Même parmi les …)
Doméneïkatcheivenzco petit frère … Me croirais-tu donc devenu stupide et borné , au point d'en oublier que tous
ces revers , quels qu'ils soient et même s'il semble impossible qu'il disparaissent jamais , ne sont qu'autant de
"médailles" qui se cachent derrière ?.. (B'en oui , quoi … La médaille et son revers , quoi !..)
Je ne pense pas mais … Qui sait … L'émotion aidant …
Mais non ! Je n'oublie pas . Et je ne risque pas d'oublier , d'ailleurs , vu que chaque nuit , et je dis bien chaque !..
Au moins 1 chat me le rappelle , ne serait-ce que par sa seule présence .
Chaque jour se termine immanquablement par … une nuit . Et pour cause … si je ne dormais pas , je serais …
Mort ! Et chaque nuit commence immanquablement par -au moins- 1 … chat .
Tout ce que >le machin vaguement humain< défait ; Les chats et moi nous le refaisons . Tous les jours .
Tout ce qu'il souille , nous le purifions ; Tous les jours . Tout ce qu'il blesse nous le soignons .
Quelles que soient les attaques , sans nom et sans nombre , que la hargne collective peut mener , nous les
transformons à chaque fois , non pas une par une mais globalement , en … leur exact inverse !
Et chaque jour apporte un niveau de plus dans l'élévation , si mince soit-il ;
Et chaque coup est source d'une grandeur supplémentaire , si fine soit-elle ;
Et chaque bassesse me rend plus … Haut ! Tout court .
" Ce à quoi on survit vous rend indestructible " Si je puis emprunter cette citation à Nietzsche (Me semble-t-il) , je
la reprendraii volontiers à mon compte , et pour ma propre histoire . Mais aussi j'y ajouteraii un second volet :
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 23 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
" Ce qui vient du plus bas ne peut que vous élever " Et c'est bien en effet ce que j'ai constaté :
Face à la pourriture humaine agglutinée en masses aussi incohérentes que véhémentes , il n'est , je le crains fort ,
que deux possibilités qui puissent se présenter à un individu : Être absorbé , ce qui signifie [(Implique)] pour nous
: >devenir semblable à …< ou bien ne pas l'être , ce qui signifie [(Implique)] alors deux choses : Primo être
rejeté ; À vie ; Ceci étant en fait sans la moindre importance , à partir du moment où l'on comprend que , de toute
façon , on ne sera jamais , mais vraiment jamais … Un >genss bien< . Secundo n'avoir pour seule perspective que
de prendre une autre direction que celle vers laquelle "tout le monde" se dirige . Et comme , à mon grand regret , il
ne saurait y avoir qu'une seule route pour une seule ethnie , la seule direction que l'on puisse emprunter c'est :
(Gagné !) La direction inverse
inverse ! Exactement inverse !
Tout ce qu'ont pu m'infliger , et que continueront à m'infliger , ces saletés à deux jambes pendantes à droite et à
gauche de leur sexe , centre de leurr univers et de leurss frustrationss , et qui vivent les dernières heures de leur …
Crédit ; Oui tout cela n'a jamais eu et n'aura jamais qu'un seul type de conséquence : M'élever , me grandir , me
rendre meilleur . (Oui je sais c'est mal dit , mais par contre : ça parle ! (À mon sens) )
Et tout cela je le dois , exclusivement , aux chats bien entendu , mais aussi à tout ce qu'il y a >derrière , ou audelà< … des chats . Et si certains (Peut-être même toi , petit frère) étaient tentés de considérer que , tout ça
c'est bien beau mais que , à supposer même que cela existe , rien ne vaut un tel prix , je reprendraiss à mon compte ,
là oui , pour le coup , une bien plus célèbre citation que la précédente en disant : "Pardonnez-leur , vous mes
copains chats , car ils ne savent pas , mais alors vraiment pas … de quoi ils parlent . "
D'autant que la remarque serait totalement absurde , et sans le moindre rapport avec la réalité : Ce n'est pas parce
qu'on
qu' fréquente les chats qu'on s'en prend plein la gueule … C'est parce qu'on s'en prend plein la gueule qu'on en
vient à fréquenter les chats … (Je n'ai pas fini ma phrase) … dans ce monde de négation de toutes les évidences
les plus flagrantes mais surtout : Les plus gênantes ; Dans ce monde régi par les géants de fiel . (Parce que dans
d'autres mondes , par contre , ou dans ce monde , mais s'il se prenait à virer à l'humain …)
Rien ne pourra décrire ce que j'ai vécu et que je vais inéluctablement continuer à vivre , petit frère ;
Mais rien non plus ne pourra décrire tout ce que j'ai pu en faire , au côté des chats et avec l'aide des chats .
" Rendons grâce à notre Dieu ! " Que chacun fasse comme bon lui semble , moi je n'ai pas besoins qu'on me dise de
rendre grâce aux chats pour le faire ; D'une part je ne le fais pas systématiquement , automatiquement , à date
[(événementielle)] fixe , mais tout simplement … quand mon cœur et mon esprit , tous deux ensemble , en
ressentent le besoin , par simple équité naturelle ; D'autre part si les deux se prennent parfois à émaner
spontanément une reconnaissance que nul n'a , d'ailleurs, réclamée , c'est parce que cette démarche s'appuie
uniquement sur des faits , et non sur une doctrine .
Vois-tu , petit frère … >Si c'était à refaire< …
Eh bien je crois que je ne changerais rien . Oui je crois bien que préfèrerais reprendre le cours de cette vie là ,
plutôt que de prendre le moindre risque … De perdre les chats ; de devoir vivre sans eux .
Tout plutôt que ça !
Je me doute bien que ça doit vraiment être très difficile à comprendre , même pour toi , mais pourtant je t'assure
que si je devais choisir , entre n'importe laquelle de toutes ces vies que j'ai pu croiser , et la mienne , si pour vivre
autre chose je devais ne plus être en contact , ne plus baigner dans le sublime …
Alors non ! Franchement non . Très peu pour moi ; Je préfère garder ma vie avec mes chats et le reste .
Je sais bien à quel point c'est difficile à comprendre , sauf si on l'a vécu . Mais pourtant je t'assure que rien au
monde ne pourra remplacer "ça" . Absolument rien !
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 24 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
Pour moi , vivre sans les chats , c'est comme si on te proposait de revenir à l'âge de pierre avec , peut être , comme
heureuse perspective , d'être un chasseur qui n'aura pas à fuir sa tribu parce qu'il rapporte assez à manger . Ou une
femelle qu'on laissera vivre même après qu'elle ait fini d'allaiter ses petits . Ou un grand penseur qui a découvert
que l'eau coule toujours vers le bas . Ou …
Je m'en fiche de "ou quoi "!.. Quand on a connu autre chose … On ne veut plus , on ne peut plus , revenir en
arrière sur la barbarie . Point .
Je sais bien que pour vous , les "gens biens" , tout n'est pas si mal . Et pour cause : Vous ne connaissez rien d'autre
; C'est normal (Salut Brigitte) . Mais pour moi qui ai parcouru et étudié (Un peu) l'Univers et quelques autre à côté
: vos vies , vos pensées , votre niveau de sublime , tout en votre conditionnement est tellement bas , au sens
qualitatif comme au sens moral , que je béni chaque jour les cieux qui m'ont fait naître autrement formé . Même si
je ne pense pas que la naissance ait quoi que ce soit à voir avec tout ça . Par contre je suis certain , ça oui , qu'une
vie sans chats c'est aussi insipide et dénué du moindre sens … que de boire de l'eau déminéralisée au beau milieu
d'un festin de rois .
Tu ne peux pas le comprendre , puisque tu ne connais pas autre chose , vu qu'on t'a enlevé à moi au moment où ,
justement , je m'apprêtais à te montrer tout cela ; Tu ne peux pas comprendre , tu ne peux pas savoir ; Tu es
condamné à ce qu'il y a de pire pour un être pensant : Vivre , ou plutôt survivre , mais sans penser , ou plus
exactement en supposant qu'il pense , vu qu'il ne sait même pas ce que ce mot signifie .
Tu peux gravir tous les échelons que tu voudras , dans touts les domaines possibles … Tu ne seras jamais que
comme le nouveau-né , qui ayant réussi à soulever sa tête de quelques centimètres , considère avec ravissement qu'il
a fini de maîtriser son inertie . À la différence près que lui il va continuer à grandir . Alors que vous …
Sans les chats , rien n'est possible . Rien de vivant , rien d'exultant , rien de grandiose ne peut voir le jour . Oui ,
je sais , l'histoire de l'humanité (Triste terme pour cette sinistre mascarade) est jalonnée de grandiose et de
magnifique , ou plus exactement : Est sensée ! Parce que voilà bien la question qu'on ne pose jamais : OK mais à
quelle échelle ??? 1/10ème des capacités humaines ? 1/100ème ?.. 1/1000ème ?..
Moi-même , qui ai pourtant tellement appris , épreuve après épreuve , besoins après besoin , je me sens si vide !..
J'ai tellement l'impression de n'être et de ne faire que le dixième de ce que je pourrais être et faire …
Alors imagine … Sans les chats ! ! !
Vivre sans savoir , lorsqu'il en est besoin , ce que pense chaque personne que l'on croise , et ce dont elle peut
s'avérer capable , en mal comme en bien . Être privé du spectacle fascinant de la vie inTérieure
inTérieure de tous ceux qu'on
peut observer , de près comme de loin , ne plus "vivre" en partage tous ces petits bonheurs , mais aussi tous ces
gros chagrins , qui savent si bien nous rappeler le sens du mot >émotion< , chaque fois que nous le ressentons ,
jusque dans notre poitrine ; Mais aussi ne plus pouvoir agir en conséquence de ce que l'on ressent , ne plus pouvoir
intervenir lorsque de besoin est , puisque l'on sait "ce qui se passe" alors que bien souvent tout le monde l'ignore ,
parfois même l'intéressé(e) ; Ne plus "partager" , comme si on y était , tous ces instants magiques , le plus souvent
furtifs , qui nous ferons déclencher un petit clin d'œil en direction des >acteurs< de la scène , générant ainsi une
complicité d'un instant , échange si "réchauffant" pour chacun ;
Vivre sans cette >vue d'ensemble< de tout et de tous , que seuls les chats peuvent vous donner , vivre sans rien
savoir ni comprendre de "ce qui se passe" , et subir , à jamais , des instants ineptes de par notre incompréhension
de la situation , et qui nous cantonneraient , sans nos magiques copains , à nous contenter de réagir dans
l'immédiateté , toujours , comme on peut et avec ce qu'on a , et sans espoir d'éclaircissement , jamais ; Vivre en ne
concevant
concevant les événements de notre traître-existence exclusivement qu'à " l'aide " de nos sens physiques et de notre
logique , c'est à dire avec moins d'un centième des >données< dont chaque humain , qu'il le soit ou non , devrait
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 25 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
normalement disposer ; Vivre perpétuellement dans le brouillard poisseux de l'immédiateté sortie de nulle part ,
alors qu'il est si … naturel , en fait , d'anticiper en toute situation sur tout ce qui peut nous advenir (Enfin …
Quand il vaut mieux ! Parce qu'il est parfois préférable de >ne pas savoir< , au moins en détails , pour conserver
un minimum de spontanéité , souvent indispensable) ;
Vivre comme le font tous les autres, en >rasent
nt-mottes
< satisfaits de l'être et considérant le voyeurisme
nt
médiatique comme la plus haute vue possible sur le monde (Ce qui serait en effet exact si le monde ne s'élevait pas
au-delà … des gouttelettes de déjections en tous genre qui peuvent joncher les sols) ; Alors que l'esprit peut
s'élever tellement haut qu'il en faut se surveiller à chaque instant , sous peine de risquer de se perdre dans les
labyrinthes infinis de la splendeur et de la plénitude de l'âme ; Alors que : Une seule minute à ne serait-ce qu'un
seul centimètre au dessus de la matière , fait de nous des héros fabuleux dont les aventures (Mentales) feront
pétiller les yeux de bonheur , d'exultation et de … force !.. Pendant … Si longtemps !
Vivre sans avoir traversé , visité et même parfois conquis , ces "territoires innombrables et qui n'ont ni nom ni
définition , vu que leur fonction est uniquement de nous entraîner , de nous éprouver , de nous enseigner par la
pratique de situations conçues … spécifiquement à cet effet , comme si chacun de nous avait un professeur
particulier qui soit en même temps un démiurge , à même de créer autant de "maquettes vivantes" qu'il est
nécessaire afin que "l'élève" assimile au mieux , au plus vite , mais aussi dans les meilleures conditions
psychologiques , ce qu'il souhaite apprendre ;
Vivre sans ressentir , jusqu'au plus profond de soi , ce que ressent tout ce qui s'anime et tout ce qui vit , sans
comprendre du mieux que l'on peut la complexité des interactions infinies qui caractérisent le vivant , puisqu'il ne
peut exister sans co-habiter , et se priver ainsi de la plus fabuleuse démonstration d'organisation "naturelle" , cela
même dont l'absence , au sein de la très mécanique agglutination humanoïdo-hystérique , rend impossible l'existence
de la moindre cité , de la moindre politique , tels que les Grecs anciens les définissaient ; Vivre , en fait , non
comme des animaux , ce qui serait encore acceptable , mais comme des choses , régies par des programmes appelés
>pulsions< et des doctrines , appelées , envers et contre tout bon sens , des nécessités (*) ;
(*) Il ne s'agit pas ici du >principe de doctrine< , théorie destinée à faire évoluer la pensée , mais des strictes applications , à la
lettre , de principes théoriques qui … ne sont justement pas destinés à être appliqués tels quels .
Vivre , ne serait-ce que sans pouvoir comprendre tout ce qu'ont à dire , à exprimer , à partager , les animaux dont
nous pouvons être amené à croiser le chemin ; Passer à côté d'eux sans avoir rien connu de leurs aventures et
mésaventures , sans les avoir entendu nous les raconter , même , et se dire , comme on nous l'a imposé que … ce
ne sont finalement que des mécanismes doués de la faculté d'initiative …
En un mot mieux qu'en mille : Vivre bassement !..
…
Non , vraiment , vivre comme cela n'a aucun sens ; Et n'en aura jamais .
Pour moi ce serait comme … S'enfermer à vie dans un cul de basse-fosse , et sans gardien , considérant que , ainsi
, on va pouvoir pleinement appréhender la vie , l'existence en général et la civilisation en particulier , étant donné
que … Que tous nos besoins animaux seront satisfaits au moyen de livraisons à domicile .
Alors que >vivre parmi les chats< !..
C'est bien simple : Cela se situe tellement au dessus de tout ce qu'un "humain" peut connaître que …
Qu'il n'est pas assez de mots ni de phrases dans toutes les langues et toutes les époques connues , pour le décrire !
Point !
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 26 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
Finalement je suis déçu !..
Bien sûr il est encore mignon … Ton petit nez …
' sûr que je ferais bien encore un bisou dessus !
Mais ce n'est plus pareil . Tu as grandi ; Moi aussi j'ai grandi d'ailleurs .
Ce qui m'a le plus surpris , en fait , c'est … ce mélange de dureté et de douceur qui émane , jusque sur le papier
(Si j'ose dire) : L'alliance de la rigueur et de l'affectif .
Tu es resté un affectif , mon Doméneïkatcheivenzcoounet , et ça se voit .
Tu l'es resté et pourtant … On sent comme une manipulation , par derrière ; Insidieuse et soutenue … Une
stratégie sournoise mais aussi mise en œuvre de façon permanente , sans relâchement . Une stratégie de proprios qui
surveillent , et de près , leur investissement . Remarque que , comme ça , on s'occupe au moins un peu de lui ; On
peut même lui fournir quelques outils , pour qu'il se débrouille le plus vite possible et autant que faire se peut ,
seul . C'est déjà ça !.. Moi-même je me serais volontiers fait ma petite collection perso' de techniques et stratégies
en tout genre , pour affronter ce joyeux petit monde de massacre à la créditeuse ; Même si je doute que j'aurais pu ,
moralement parlant , les utiliser . Mais bon … quelques uns , par-ci par-là , histoire de compléter la panoplie du
parfait chat-tueur en-culotté .
Ouaips ! Un vrai petit soldat de plomb qu'il est devenu , mon petit frère !..
Ceci dit … Ça n'a rien de surprenant ! Vu le dressage massif que tu subissais déjà à l'époque , je ne me figurais pas
qu'il auraient pu , comme ça , du jour au lendemain , te laisser le moindre champ libre , fut-ce … sur la longueur
de tes cheveux . À 5 mm près .
Mais bon … De le voir … Ça m'a fait un peu drôle et même , avec le recul , sacrément drôle .
Savoir la débâcle définitive est une chose ; La voir en est une autre .
L'affection entre les mains du chantage ; L'innocence entre les mains de la perversion ; La sempiternelle musique ,
comme on la serine depuis la nuits des temps . Le manichéisme ordinaire derrière les tentures du bien vivre . La
routine , quoi !..
Et au résultat un personnage … inquiétant !
Qui m'inquiète , en tout cas .
Plus j'y repense plus j'imagine les barrières succédant aux barrières , destinées à te mettre à l"abri de ce que ce
ramassis d'enfants de … ****** … doit toujours , sauf inversion de l'axe de la planète dominator , appeler : Une
corruption , une altération , une dé-gra-da-tion de leur marchandise . Moi , quoi !..
J'ai essayé de m'imaginer , t'approchant . Même de "pas trop près" mais quand même assez pour que nos regards
puissent se croiser , pour que tu puisses me reconnaître , voir >le fantôme< de tes propres yeux , si sensé que tu
m'aies bien cru mort . Et là j'ai visualisé instantanément une horde de sauvages prêts à tuer sur le champ ; La troupe
infecte des décompteurs enragés de budgets prévisionnels sur un demi siècle , la coulure , infecte de haine , se
déversant sur l'ennemi , celui qui pense , est , et exulte , espérant ainsi , par sa seule répugnance , le dissuader de
toute tentative en direction , ne serait-ce que d'un seul maillon de leur brillante chaîne de distribution … de mort .
La stratégie n'est d'ailleurs pas mauvaise !
Je t'ai imaginé aussi , toi , l'otage au milieu de son troupe haut de forme indescriptible , tant la haine peut déformer
. Je t'ai imaginé ; Me tendant les bras avec une grande joie et une grande sincérité , mais portant néanmoins sous le
coude le codex familial , incluant jusqu'aux valeur importables des diverses marchandises importées au fil des
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 27 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
générations , le précieux recueil ayant été aussi discrètement que rapidement glissé par les soins du mandataire de
pouvoirss en titre ce jour là et attendant (Mais tout en n'étant quand même pas prêt à attendre trop longtemps , les
obédiences se devant d'être promptes) … en attendant disais-je l'occasion propice à la traditionnelle cérémonie ,
une main sur le livre des exactions obligatoires et la fierté aux lèvres en déclarant sa … Foi ! De mes deux !..
Jurant ainsi que l'on se fie et se fiera aveuglément aux édiccts de la congrégation isolée locale , seule traître après
Dieu , enfin … Le leur !..
Oui , je t'ai imaginé complice et mandataire de ce blasphème là (Et de tout le reste) , par simple automatisme , par
réaction de protection , ordinaire , programmée , "naturelle" (Comme si la nature , réputée pour avoir horreur du
vide , pouvait avoir une quelconque place dans ce néant rendu réalité , en pure négation de l'Univers tout à son autre
moitié , et que les géants de fiel qui t'ont dressé à leurss tabless de domination sociale appellent … leur genre !..)
C'est parfois si douloureux de constater que l'on avait raison , avant même de savoir , ou plus exactement : Avant
que la réalité ne confirme , une fois de plus s'il en était encore besoin , ce que les chats avaient si méticuleusement
préparé à affronter . Oui c'est parfois si douloureux qu'on préfèrerait , finalement , que au moins pour cette fois ils
se soient trompé , ou plus exactement qu'on ait mal interprété ce qu'ils nous avaient dit .
Mais ce ne fut pas le cas . Je pouvais , hélas , contempler toute l'étendue du triomphe de tes vainqueurs , du jour où
ils nous ont séparés jusqu'à cet instant , contempler des plus ostensibles jusqu'aux plus infimes traces , car grâce
aux chats je sais les déceler , du sécateur qui t'a taillé au bon vouloir de la race supérieure adulte dont tu dépends
ds ,
docile et performant , dynamique et présentable , puissant et faible , pour que "on" ne perde pas le contrôle …
Je ne suis pas en train d'écrire pour un magazine à grand tirage ; Donc : Je ne te décrirai pas la peine que j'en ai
ressenti , ni le colossal sentiment d'impuissance ; Mais par contre je te dirai que j'ai fait taire jusqu'à la moindre
velléité de colère ; Parce qu'on n'emprunte pas ce chemin là lorsque l'on sait ne plus pouvoir en sortir . Sauf à en
faire l'unique but de sa vie …
Bref : Je suis venu à la fête (veni) , je t'ai vu (vidi) , j'ai perdu (perdidi) .
Je t'ai perdu , en fait . Pour la seconde fois . Toujours aussi définitivement .
>Quelque part< je le savais déjà ; D'avance . Mais je gardais malgré tout un espoir . Inconsciemment , pendant
toutes ces années d'oubli , je m'étais certainement dit : "Peut-être a-t-il réussi à retrouver le chemin tout seul ;
Peut-être s'est-il souvenu de ces "voyages" que nous faisions ensemble , sa main glissée dans la mienne , sa
confiance accrochée à ma certitude , peut-être a-t-il essayé de le refaire tout seul , en cachette et sans que
personne n'en devine l'existence . Peut-être que maintenant il "visite" quelques chats , au moins de temps en temps
, le week-end , en dilettante ; Peut-être qu'il a réussi à trouver , >tout seul comme un grand< , le chemin que je
voulais lui montrer le jour où … "
Mais rien qu'au premier coup d'œil , j'avais déjà compris , et ce bien avant même de te retrouver dans ma mémoire ,
que … celui que je voyais >n'est pas< , qu'il n'en a jamais eu le droit et donc à fortiori encore moins le loisir ,
et que , s'il a jamais su ce que c'est que d'avoir une identité propre , il s'est efforcé de l'oublier au … Mieux . ( Et
il m'a semblé plus que probable , à te regarder , que ce devait être le cas ; Que tu devais avoir connu ça … Je ne
saurais dire … Comme un vague reste de quelque chose … qui faisait désordre et que "on" a corrigé , aussi
sûrement que le retors aux règles , torves . )
Il est vrai , aussi , que le silence des chats sur la question aurait du me mettre la puce à l'oreille . Car , passé le
moment de la "petite fête" , et comme tu dois t'en douter petit frère : Non seulement j'ai fini par appeler , en vain ,
mais aussi j'ai posé , tout aussi vainement , des multitudes de questions , alternant la (très grande) colère et les
supplications , noyé de larmes et de désespoir face à ma propre incompréhension , mais qui plus est je n'ai pas fait
attention au mutisme total des chats sur la question , ce qui en des moment moins tourmentés m'aurait alerté quant
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 28 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
à la quasi certitude d'être proche d'une notion suffisamment … désagréable pour qu'on préfère … parler d'autre
chose … Au moins pour l'instant . Et de fait cet instant s'est inscrit dans la durée , par tacite non-évocation .
Oui , j'aurais du m'en douter . L'absence de la moindre piste de réflexion , du moindre indice pour >me mettre sur
la voie< , tout cela est signe de danger , de précautions à prendre , de … terrain psychologique à préparer , je le
sais bien et en toute autre circonstance j'aurais envisagé cette possibilité . Mais j'ai du simplement penser que , vu
que "ce" qui était présent semblait tellement au dessus des chats , dans la hiérarchie des puissances comme dans
celle des connaissances , qu'il devait être logique que ceux-ci s'effacent (S'effaçassent , en "bon" français) , ne s'en
mêlent (Mêlassent) pas . Tu parles !.. Ils attendaient simplement que j'aborde le sujet , considérant , et c'est fort
logique , que le simple fait en lui-même me supposerait en situation d'affronter . Ou du genre …
En situation d'affronter , tu parles !..
Quand le "joyeux" programme unformat c'est:\petit_frère\ /E /V /VV /VVV /VVVVV … /V nom de nom !!!
s'est mis en route … mes jambes m'ont lâché instantanément , et le reste de la viande s'est liquéfié aussi sûrement
que si j'avais passé six mois dans un composteur . J'ai bien mis 10 mn à trouver la force d'articuler "Pas ça !.." , et
je l'ai répété plusieurs fois , persuadé que j'étais , ou peut-être que je voulais être , qu'un >truc comme ça< , ça
ne peut provenir que d'une horde organisée de clebs revanchards qui auraient >monté un coup< , histoire de se
venger de toutes les baffes que je leur ai balancées ; Et c'est vrai que je leur en ai balancé un paquet !
Mais non ! Au fur et à mesure que les fichiers cat_22_%001.mem et la suite apparaissaient je les ouvrais , un à un
, tellement choqué que je ne me rendais même plus compte de ce que je faisais , que je ne savais plus quoi décider ,
ce qui suppose que je devais , en fait , me contenter d'obéir aux chats . Miaouuuuuuu-vre celui là aussi ! Miaouuuuuuuvre celui là aussi ! Miaouuuuuuu-vre celui là aussi ! Miaouuuuuuu-vre celui là aussi !
Un cauchemar , oui ! Et pas un petit .
Mais bon !.. Indépendamment du fait que , une fois l'écran éteint , je suis resté prostré pendant 5 ou 6 heures …
Je m'en suis remis . Je dirai même que , du coup , >je t'ai remis< , petit frère . Mais aussi je les ai remis . Les
autres , les ordures non recyclables , ceux qui ont tout fait pour que rien n'existe , hors leur … rien .
Miaouuuuuuu-vre celui là aussi !
Inutile de compter sur le commentaire larmoyant , la maison exhib' c'est plus loin .
Mais bon … Ça m'a quand même pris plusieurs jours pour retrouver le plein usage de mes deux jambes . D'ailleurs ,
ça ne date pas d'hier , cette histoire , et pourtant , chaque fois que j'y repense , ou que je le revis , j'ai l'impression
que ça vient tout juste d'arriver ; Que ça date de la semaine …
C'est que ça fait tout de même toute une succession de chocs , tout ça . Plus fort que le requin marteau , les chats
marteau-piqueur ! Bonjour la migraine ! Autant de souvenirs qui reviennent , autant de droites bien placées . Mais
s'il faut en passer par là , et apparemment il faut : On s'y est mis et on va continuer .
En silence , dans le calme et avec un sourire … toujours un peu navré … On va gentiment mais sûrement leur
préparer leur "petite addition" , honnête mais longue comme un jour sans pain , en récupérant un à un , détails
compris , tous les chefs d'accusation qui vont justifier le reste ; Tout le reste .
C'est que , vois tu petit frère , toi tu ne peux pas comprendre ça , même avec la meilleure bonne volonté du monde ,
vu que >tu ne sais pas de quoi je parle< , mais moi je sais . Je sais très bien même , que les chats étaient là ,
autour de moi et avec moi , puisque moi j'étais avec eux , depuis ma naissance (Au moins) . Je sais très bien qu'ils
voient et savent , pour aujourd'hui comme pour demain (Oh que si ! ) ; Je sais que s'ils ont assisté pratiquement
sans rien faire au joyeux massacre permanent sur le terrible et invincible ennemi que je suis pour les rateurs de
placements en couches culottes , puisque la simple existence de leurs fautes par manque d'anticipation les renverra
toujours exclusivement à eux-mêmes , oui , si je vis depuis toujours entouré de chats et de sublime , ce n'est pas
pour m'épargner quoi que ce soit , ni pour me faciliter les choses .
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 29 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
Les tortionnaires existent depuis la nuit des temps , la lâcheté aussi , alors on peut raisonnablement se poser la
question : À quoi bon placer quelqu'un comme moi au milieu de ce qu'on fait , et de loin , de plus sournois , de plus
pervers , de plus nocif , mais aussi et surtout : De plus dénué(s) de circonstances atténuantes ! Oui , la bonne
question semble être >Pourquoi ?< . Certains diraient même >pourquoi moi ?< , et il est probable que cela me
soit arrivé un certain nombre de fois … Mais ce n'est pas la bonne question .
Cette façon de raisonner , toute humaine qu'elle soit , s'avère même , à l'analyse , gravement perverse . Compter
décompter et recompter ce qui peut advenir à un être humain , en mal comme en bien , peut en effet donner
l'impression de participer à la recherche d'une vision globale de la situation de l'intéressé ; Et y parvient
certainement ; mais en partie seulement : Penser en termes de >pourquoi< revient , en fait , à penser en termes
de >calculs< : J'ai vécu du "moins" je veux du "plus" , j'ai bénéficié de "plusplusplus" , j'accepte d'accumuler
désormais des "moins" , etc. etc. . Et en effet des principes comme la loi des séries , ou les règles d'équilibre
naturel des situations sont vérifiés depuis longtemps . Mais se limiter à cet aspect de nos débattements maladroits
au sein de nos existences relève d'une erreur , certes tout à fait banale et on ne peut plus répandue , mais pour
autant manifeste : Confondre le parcours avec la destination . Explication :
Chacun de ceux qui passent leur existence entière affairés dans des comptes d'apothicaires , plutôt moins que plus
honnêtes d'ailleurs , sur la balance comptable des plus-vécues et des moins-vécues en oublient proportionnellement
ce que , néanmoins , il ne manqueront pas de déclarer comme "le… sujet de la plus haute importance" ; J'ai nommé
: La notion du sens de l'existence (Le sens profond de la vie) . Pour être tout aussi honnête , il convient de se
souvenir qu'un grand nombre d'allumés , ou d'escrocs , voire les deux , ne manqueront pas d'affirmer qu'il détiennent
au moins une partie importante de la réponse . Mais moi non !
Par contre , malgré le peu d'expérience que mes seize bien maigres années ont pu , bon an mal an , "accumuler" , j'ai
tout de même pu vérifier
vérifier , par moi-même , donc , ce qu'un nombre certain de penseurs , c'est-à-dire de ceux qui ne
sont ni des experts patentés ni des autocrates avaient , préalablement même à ma naissance , constaté et affirmé
[(Protesté)] , à savoir que : Quelque sens que l'on puisse donner à une existence , quelle qu'elle soit , il est
incontestable que toute existence a un sens , même si l'intéressé durant sa vie entière ne parvient à discerner lequel
, même imprécisément .
Or donc , la question n'est pas >pourquoi< suis-je en ce monde (cruel) mais : >Pour ……….Quoi ?<
Pour quoi faire , pour apprendre quoi , pour en arriver où , pour satisfaire qui , pour tenter d'acheter quoi , quand ce
n'est pas tout simplement : qui , à cause de qui ou de quoi , pour quelle cause , noble ou non , à quel dessein , et je
passe sur la liste qui emplirait des casseroles de guillemets , que je n'ai pas apposé .
Et voila bien ce qui est le plus difficile : Non pas de répondre aux questions , ce qui explique que cela se vende …
aussi bien que cela se termine mal , d'ailleurs , mais bien plutôt (Et plus difficile , si j'ose) de poser les bonnes
questions , ce qui suppose de trouver la réponse à la question : Quelle est la bonne question ?
Et la bonne question c'est : Pour Quoi suis-je là . Et la bonne réponse c'est , pour tout le monde :
On s'en fout ! Et de toute façon tu ne changeras rien en pensant , ou plutôt en prétendant , "connaître" un
programme qui d'une part n'a rien de pré établi (à ma connaissance) , et d'autre part auquel tu ne changeras
absolument , mais ab-so-lu-ment … Rien ! Nada ! Sous toute réserve , en plus , qu'il existât . Le parcours de
chacun n'est en effet rien de plus … qu'un parcours , parmi tant d'autres , caractérisé comme tout ce qui est
individuel par des spécificités , certes , mais pour autant ce n'est et ne sera jamais qu'une suite d'événements qui ,
de toutes façons , répondront à une logique de causalité et d'enchaînements . Point .
Par contre … Ce qui peut s'avérer intéressant , et même plus qu'intéressant , c'est la question qui découle de la
question qui n'a pas de réponse : "Et alors … On fait quoi avec ce parcours qui n'est pas un destin tout en étant
insusceptible de recours ? " .
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 30 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
Ça oui , c'est une bonne question ! Parce que je ne peux pas imaginer que quelqu'un qui se trouverait en présence
d'un pêcheur , fils de pêcheur petit fils de pêcheurs , et qui , interrogé sur ce que pourrait bien faire … ce pêcheur
… de sa vie … se trouverait embarrassé pour répondre . Personne ne nierait qu'un pêcheur ait de très bonnes
raisons de consacrer au moins une bonne part de son temps à … la pêche ! Sur ce , bien évidemment , j'entends
déjà les doctes gourous , les tocqués de la presse à scandale et tous les récupérateurs du même acabit se ruer sur
moi avec leurs … merveilleux devenirs potentiels et leurs (hauts) fait de (grands) drames à prendre en (première)
considération , vu qu'ils ont pour vocation de s'imposer par le biais de ces otages là .
Mais je les ignore bien plus que je ne peux imaginer les mépriser . Mon objet (*) est … Ailleurs … Et
d'importance !
(*) objet : ce qui est le support de l'activité intellectuelle / ce qui se trouve devant nous et se différencie par son caractère
d'extériorité et de permanence
Et pourtant … combien de centaines , de milliers de fois , même , ai-je assisté à la même scène : Quelqu'un décoré
d'un marteau à la main , et planté devant une boîte de clous posée devant des planches à clouer mais considérant que
, en une telle situation , il convient de … s'interroger indéfiniment sur le sens métaphysique de toutes ces
conjonctions , tout en trouvant dans le fait qu'il sache clouer une coïncidence suspecte .
Nous voilà bien … Voilà bien l'être humain considérant son existence . Voilà bien ce qui nous obsède à un point que
même moi , petit frère , cela m'est arrivé (Au plus grand désespoir … hilare … de la gente féline perchée au flanc
de mes divagations , heureusement assez rares) . Voilà bien ce qui nous égare , peu ou totalement , selon ;
Et là , par contre je sais … que tu me comprendras , que tu me "rejoindras" , si triste soit l'homonymie : Des outils
, des connaissances , des habituations , des pratiques , des savoirs et j'en passe , tout cela n'a qu'une seule finalité :
Nous permettre , ou plus exactement nous amener à mettre en pratique nos facultés . Ceci est incontestable . Par
contre ce que tout un chacun oublie , à mon sens un peu trop vite , et je vois d'ailleurs dans cette omission la raison
majeure des égarement supposés métaphysiques évoqués à l'instant , c'est que : Notre contexte ne nous a pas formés
pour devenir
devenir ce que nous sommes (Même si nous pouvons logiquement le penser) ; Il nous a formés , et donc nous
sommes ainsi ; Et ce qui nous fait envisager qu'il puisse se cacher comme une sorte "d'intention" derrière tout cela ,
c'est que , du coup : Ayant été forgés par un contexte , et ce contexte perdurant , du moins dans ses données
(moyennes) essentielles , nous nous retrouvons en parfaite adéquation avec , justement … notre -dit- contexte . Si
les mêmes personnes se retrouvent toujours dans les même situations , ce n'est pas par souci de persécution de la
part d'on ne sait qui ou on ne sait quoi , mais uniquement parce qu'un contexte général , hors exceptions , est , par
définition même d'un contexte , et par opposition à une circonstance : ConsCons-Tant ! (Tout en restant : évolutif)
Voilà pourquoi les chats ne sont pas intervenus . Voilà pourquoi rien n'a pu ni su modifier ma situation , à quelque
moment que ce soit : Parce que ce n'était pas possible ! Le contexte ne le permettait , tout simplement , pas .
Aussi ce qu'il convenait de faire n'était pas de tenter de modifier le cours des choses , mais de développer au sein
même de l'événement , insusceptible de fluctuations (Notoires) , les facultés nécessaires pour agir , au sein même
du système . Et en effet , aujourd'hui il me semble bien que , lorsque l'on se trouve relié à un contexte , la seule
action réaliste à mener est celle qui consiste , chacun à sa façon , à utiliser au mieux ce que le contexte a généré
pour évoluer au mieux au sein de ce contexte . Et en effet , au bout du compte , me voilà : Indestructible à force
qu'on ait tenté de me détruire , impossible à atteindre , à émouvoir , à acheter , impossible à … corrompre .
C'est la totale et inimaginable intransigeance de ces gens qui m'a rendu … Intraitable .
Ce sont leurs exactions par millions qui m'ont rendu apte , non seulement à ne plus être vulnérable à quoi que ce
soit , mais aussi à considérer , ad vitam aeternam , que ce qu'ils pourraient subir , quelles qu'en soient la nature et
l'intensité , ne saurait en aucun cas être pris en compte , au seul vu de leur propre système , confirmé par leurs
propres agissements . De même leur lâcheté , aussi impossible à qualifier qu'à quantifier , et que donc on pourrait
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 31 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
résumer par l'appellation "leurss lâchetéss" ont entériné , sans contestation possible de leur part , la totale légitimité
de toute nuisance à leur égard , à fortiori si volontaire , vu que leur principe est que celui qui peut s'imposer a le
droit de le faire ; Sans limite , ni de souffrance , ni de sentiments d'injustice , d'iniquité ou de non fondé .
Leur immoralité aussi constante que dénuée de … freins … a jeté au loin la clé du coffre qui enferme tous les
arguments de défense , elle leur a dénié à jamais le droit de justification , de relativisation des faits , de
simplement même s'exprimer ; Aucun d'eux ne pourra jamais imaginer que je puisse l'épargner ; Tant soit peu .
>Celui qui a pêché par l'épée périra par l'épée< ; à ceux là qui m'ont tout , mais absolument tout fait … rien ne
sera épargné ; Même pas , surtout pas par eux-mêmes . J'y compte bien ; J'y veillerai .
Entends-tu , petit frère , ce concert de miaulements ?.. Ces centaines de petits cris saccadés , caractéristiques …
d'un chat qui a commencé à jouer … à la souris ?.. Comprends-tu ce mieux ce que nous faisons , eux et moi , tous
les jours de notre vie , de concert et en patiente ? Vois-tu un peu mieux maintenant ce qui peut justifier toutes ces
années à endurer l'intolérable au-delà de toute raison ? Sens-tu , même subrepticement , venir le temps de la
justification , de l'aboutissement , ou plus exactement de son début ? Commences-tu à percevoir cette évidence qui
veut que : Tout cela je ne l'ai vécu que pour mieux … patiemment , calmement , assurément et même
invariablement … Les détruire ! Jusqu'au dernier et jusqu'à la dernière de leurs œuvres ; Les détruire , les chats et
moi , mais tout en les laissant vivants , comme ils ont si bien su le faire , comme tout chat sait si bien le faire .
Comprends tu maintenant , Doméneïkatcheivenzco , ce que j'entendais par : " Oui , finalement c'est sans doute
mieux comme ça …" ? ? ?
Eh bien … Des fois qu'il te reste un doute , je me charge de te l'ôter : Toutes les victoires des géants de fiel ,
celles là même qui ont détruit ta pensée comme mon existence , toutes sans exception ont forgé les armes qui les
réduiront à de la boue rampante , suppliante mais -bien- vivante et vivace et surtout , surtout : Totalement réduite à
l'impuissance .
Aucun acide ne résiste à une solide base !
Point .
Et toi ?..
Que vas-tu devenir ?..
Pendant ce temps ?..
Toi , je vais te bichonner aux petits oignons !
Pour toi nous avons réservé le meilleur . Bien sûr il n'est pas question de mettre en œuvre quoi que ce soit qui passe
directement par les chats ; Tu es trop impliqué et la seule chose que nous pourrions obtenir , c'est de faire entrer
dans ton esprit des chiens , que d'ailleurs je connais déjà , et dont les méthodes sont tellement terrifiantes que je
préfère ne même pas imaginer ce qu'ils pourraient te faire .
Non pour toi nous réservons nos plus beaux chants , nos plus belles litanies , nos plus belles … barrières , aussi .
Crois moi tu vas en avoir besoin ; Vu dans quoi tu baignes . N'oublie pas que je t'ai vu , que nous t'avons vu . Mais
pas seulement sur "la photo" . Les chats se sont chargés de me montrer quelques scènes , quelques instantanés de
vie , assez évocateurs , mais pas assez pour que je risque de voir … tes méfaits … Pas en image , bien sûr , c'est
trop délicat et je ne pense pas que ce soit possible sans que tu l'aies autorisé (Eh oui il y a des règles . Partout il y
en a! ) , mais en sensation , en perceptions , en concepts synthétisant tes pensées , tes émotions , tes pulsions
(Sur ce point , d'ailleurs , ça va ! Pas de déception , pas de surprise : Tu n'as pas changé !..) .
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 32 sur 33
PoéGraph.free.fr /LittéGraph/ L'enfant qui revenait de la lumière : Lettre à Doméneïkatcheivenzco vol. 2 - 20 Avril 2.009
Nous n'allons pas te remettre dans le droit chemin , ça non . Ce serait impossible . Tu es trop engagé , trop
corrompu , en un mot qui résume hélas … oh combien tout , tu es trop : Altéré ! Perdu tu es , perdu tu resteras .
Mais moi toujours pas !.. Et si les chats m'honorent toujours de leur confiance , de leur "amitié" , de leur soutien ,
c'est bien parce que nous marchons ensemble , main dans la patte , comme toi et moi le ferions aujourd'hui si nous
étions restés ensemble .
Non , nous allons simplement , méthodiquement , et sans relâche : Te protéger et te soigner (Un peu , c'est tout ce
qu'on peut ) , mais surtout t'inspirer , t'aider à faire moins résistance au passage de la lumière (*) , à t'ouvrir aux
chantts de concepts dont la compréhension t'a toujours tant fait défaut , depuis qu'on nous a séparés , je l'ai vu en
percevant tes sensations , bref : Les mêmes armes qui serviront contre "les autres" serviront pour toi .
(*) c.f. : Patrick Burensteinas
C'est que , vois-tu , pendant toutes ces années , les chats ont engrangé des masses , qui m'effraient presque moimême , de >matériau de guerre< : Non seulement ils ont noté tout ce qui pouvait servir , mais ils ont aussi , se
passant le mot de chat en chat , repéré … toutes les portes , celle qui mènent à tous les esprits , les leurs comme
le tien , celles qui fournissent toutes les adresses mentales (Comme "postales" : Là où on peut les joindre) , mais
aussi et surtout , tout ce qui affecte le plus chacun d'entre eux , et toi aussi , tout ce qui leur porte le plus atteinte
, et à toi aussi , tout ce qui peut –immanquablement- générer l'angoisse , la peur , la terreur , même , mais aussi
tout ce qui déstabilise , affaiblit , rend moins voire beaucoup moins efficace , alerte , disponible , tout ce qui rend
plus vulnérable ; Et ils ne t'ont pas oublié ! Car tout cela , plus : ce qu'il serait trop fastidieux d'évoquer , nous , les
chats et moi , le gardons bien au chaud tout en le développant , depuis très très longtemps (Même si de mon côté
une très grande part en a été inconsciente) ; Pour te venir en aide ; Pour leur nuire . Et comme ils sont relativement
nombreux … ça va faire beaucoup d'aide pour toi … Même si , en fait … Nous avons déjà commencé .
Tout est au point … et performant : L'armada prête à se mettre en marche , les dispositifs , aussi bien individuels
que collectifs , par "réseaux félins" interposés , les stratégies , élaborées et testées à d'innombrables reprises , les
motivations , les énergies , les disponibilités … Tout du signal de départ à … l'adresse des cibles !
Ceci dit , je m'aperçois que j'ai un peu "oublié" de préciser quelque chose … Juste un "petit point de détail" … Sans importance en
temps normal , mais qui … ici … prend toute sa dimension : Quand je disais que là où il y a un chat , un chien n'est jamais loin ,
j'aurais peut-être du préciser que cela n'a rien d'un jeu , ni même d'une simple habitude dans mon entourage : C'est la conséquence
d'une >règle de l'univers< , d'un équilibre obligatoire entre deux genres d'entités , de même nature mais de "pôles" opposés , ce qui
signifie que : Là où il y a un chat , il DOIT y avoir un chien . Même si le chat en question se déplace … Même s'il se dirige vers … une
cible … Même s'ils sont une vingtaine à s'y diriger, avec les vingt , cent s'il le faut , chiens que cela suppose , en regard … et donc en direction
de cette porte , de ces portes , en fait , bien verrouillées à double tour et dont la clé a été détruite il y si longtemps que seul quelqu'un capable de
rrait
transiter par le >petit monde des chats< pourr
rr y accéder . Et puis surtout j'ai oublié de te dire , petit frère , quelle a été la part la plus importante ,
dans le rôle que je dois tenir au sein de cette gigantesque entreprise , car , pour des raisons qui m'échappent en partie , moi seul pouvais m'en charger ; Et je te
prie de croire que j'y ai consacré bien au-delà de tous mes efforts , de toute mon attention , de toute mon application , car en effet , tout ce dispositif ne saurait
mener à rien si le premier obstacle à toute entreprise de l'ordre du mental n'avait pas été dépassé depuis longtemps : la porte derrière laquelle chacune des cibles se
met à l'abri , ce point névralgique de l'affaire , cette >clé de voûte de tout l'édifice< , si j'ose dire , qui empêche normalement toute tentative d'intrusion d'aboutir : La part dont ,
curieusement , moi seul je pouvais m'acquitter :
J'ai fabriqué un double des clés de toutes les portes !
© A'HELSEN , Avril 2.009
Allez !.. Tout le mo nde est prêt ?.. Chacun a bien son chien derrière lui ? To i qu'est - ce que tu fa is là ? Retourne à ta plac e ! BAFF J 'ava is prévenu !.. Et toi comment
as - tu fa it pour perdre ton chat ? Bon , d'accord BAFF , dans toute cette foule … Essayez tout de même de ne pas vous BAFF perdre BAFF . Bon ; ' faudra it savo ir :
Vous êtes là pour vous prendre des baffes ou pour vous amus er comme des p'tits fous ?.. Alors un peu de discipline que diable . Mais je rêve !.. Regardez qui est là !?!
"Monsieur" es t de la partie !.. Ma fo i ce n'est pas de refus ! AU fait BAFF : N'oubliez p as de r espe cter les hiér archies et de ménager les BAFF susceptibilités ; D ans le s deux sen s
MAOOOOOOOO
Mai s qu'est - ce que t u e s venu mettre t a que ue là , t oi , enfin ?.. Je suis désolé , vraiment !.. Mais a us si
BAFF fais attention maintenant !.. Je m'en voudrais vraiment de t'avoir fait
Diffusion libre , tout usage réservé aux particuliers . Copyright © A'HELSEN - Avril 2009
Page 33 sur 33