SST ACCIDENT 2ROUES Savoir intervenir auprès d

Transcription

SST ACCIDENT 2ROUES Savoir intervenir auprès d
Procédure à suivre en cas d’accident de la route 2ROUES
Protéger
C’est éviter l’aggravation de l’accident ou le sur-accident (un deuxième accident provoqué
par le premier).
Il faut :
1. baliser les lieux de façon à prévenir les autres usagers qu’un danger est présent.
2. couper le contact de la ou des moto(s) accidentée(s) pour éviter l’apparition d’un incendie.
Pour cela, retirer la clef du contacteur ou actionnez l’interrupteur d’urgence (bouton rouge
sur le guidon de droite).
3. Demandez aux témoins de ne pas fumer à proximité de l’accident, les réservoirs d’essence
des véhicules pouvant être endommagés.
Examiner la victime
L’examen permet de tester les fonctions vitales d’une personne accidentée.
Recensez le nombre de victimes avec précision.
En cas d’accident de moto, demandez s’il y avait un passager ou regardez aux alentours si personne
n’a été éjecté à quelques mètres.
Deux cas de figure:
– le motard accidenté se relève tout seul, tout de suite ;
– l’accidenté reste au sol, ne se relève pas tout de suite ou a besoin d’aide pour se
relever.
N’oubliez pas que juste après un accident, l’organisme délivre de l’adrénaline à forte dose,
c’est un réflexe naturel de défense. Conséquences : le cœur bat plus vite, la respiration est
plus rapide que la normale, l’accidenté ressent moins la douleur (voire pas du tout, mais ça
viendra plus tard), et son jugement est faussé. Il ne ressent pas forcément le besoin d’être aidé.
Il faudra prendre les précautions à sa place.
Premier cas : le motard accidenté se relève tout seul, tout de suite.
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vérifiez qu’il a bien « toute sa tête ». Allez près de lui et demandez-lui son nom,
s’il a mal quelque part, s’il se souvient de ce qui s’est passé, quel jour on est, où il
est… Histoire de vérifier qu’il n’a pas subi de traumatisme crânien.
 Si l’accidenté ne sait ou ne peut pas répondre simplement, sans confusion, c’est qu’il a subi
une perte de conscience. Alertez les secours de suite.
 S’il répond correctement, conseillez-lui de se mettre en position de repos et de ne pas
reprendre la route tout de suite et d’aller au moins consulter son médecin traitant.
Second cas : le motard reste au sol
ALERTER LES SECOURS
Dès que vous pensez que l’accidenté a subi un dommage, s’il a perdu conscience ne serait-ce
que quelques secondes, s’il a du mal à se déplacer, s’il a mal quelque part… Faites-le asseoir
ou s’allonger.
En cas de perte de connaissance post-accident, il ne risquera pas de tomber et de se faire
encore plus mal.
Si la victime est restée à l’endroit où elle est tombée, où elle a été éjectée si elle n’a pas bougé
d’elle-même, il ne faut en aucun cas la bouger.
En effet, les mouvements parasites pourraient engendrer des conséquences plus graves pour le
blessé, notamment au niveau de sa colonne vertébrale. N’hésitez pas à vous opposer à des
témoins bien intentionnés mais non compétents qui voudraient déplacer une victime alors
qu’elle n’est pas exposée à un risque immédiat (incendie, explosion, effondrement).
 Vérifier que la victime ne saigne pas abondamment :
En fonction des vêtements portés par le motocycliste,
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le saignement sera facilement visible puisque ses vêtements seront tachés.
S’il porte un cuir ou qu’il fait fait nuit et que vous ne voyez pas bien, palpez le blessé au
niveau des jambes, des bras, du dos et de la nuque, en le manipulant le moins possible :
faites glisser vos mains sous les membres, ne les soulevez pas. Si vous sentez une texture
différente, une humidité, un liquide chaud, c’est peut-être le signe d’une forte
hémorragie qui peut avoir des conséquences graves.
Gestes de secours :
 Repérer l’origine du saignement (ouvrir les vêtements ou les couper)
 Comprimer immédiatement l’endroit qui saigne
Couvrir la victime car la perte de sang entraine une hypothermie chez celle-ci
 La victime est-elle consciente ?
Si en arrivant auprès de l’accidenté, il vous parle ou crie, il est conscient.
Dans le cas contraire, il faut lui parler, lui poser des questions simples : « Est-ce que tu m’entends ?
Dis-moi quelque chose ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ? ».
S’il ne répond pas, il n’est pas forcément inconscient. En effet, le choc peut avoir eu des
conséquences sur sa capacité à parler. Peut-être vous entend-il, sans être capable de parler.
Pour vous assurer que la personne est consciente ou non, demandez-lui de faire des gestes
simples, comme par exemple de vous serrer la main (sans bouger le bras) ou de cligner des
yeux. S’il vous entend, il pourra très probablement réaliser ces gestes simples ce qui vous
permet de dire qu’il est conscient.
Gestes de secours : Ne touchez surtout pas au casque d’un motard accidenté !
Dégagez les voies respiratoires (nez, bouche, gorge), enlevez ou desserrez tout ce
qui peut gêner : patte de serrage de col du blouson, sangle de jugulaire de casque,
sangles de sac à dos ou de plaque dorsale…
Effectuer un « maintien de la tête », c’est-à-dire d’immobiliser la tête de la victime
avec les mains de chaque côté du casque, les poignets et coudes en appui sur ses cuisses. Il va
falloir tenir peut-être longtemps la position car un maintien commencé doit être gardé jusqu’à
l’arrivée des secours qui vont prendre le relais. Avant de commencer le maintien, prenez soin
d’adopter une posture confortable.
Essayer de réconforter les victimes en leur parlant calmement et en les rassurant.
Ne surtout pas leur donner à boire (même de l’eau), ni à manger, ni de cigarette. Cela
peut s’avérer dangereux si la victime doit plus tard subir une opération chirurgicale d’urgence.
Par contre, vous pouvez humecter les lèvres de la victime avec de l’eau pour atténuer la
sensation de soif.
Réchauffer le blessé si la température ambiante est basse ou le ventiler s’il fait très chaud.
 La victime est-elle consciente ?
Si en arrivant auprès de l’accidenté,
La victime ne répond pas (parole et communication gestuelle « serrez-moi les mains »)
Oter la visière ou lunettes
et
contrôler la respiration abdominale
pendant 10 secondes
GESTES DE SECOURS/
LA VICTIME NE REPOND PAS MAIS ELLE RESPIRE
POSITION LATERALE DE SECURITE
LA VICTIME NE REPOND PAS, NE RESPIRE PAS
REANIMATION CARDIO PULMONAIRE
 Victime Traumatisée : En cas de
lésion thoracique, du membre supérieur
ou du membre inférieur, le blessé est
couché autant que possible sur le côté
atteint.
 Victime retrouvée couchée sur
le ventre : Complétez la liberté des voies
aériennes, stabilisez la position de la victime et
contrôlez sa respiration toutes les minutes.
100 COMPRESSIONS THORACIQUES PAR
MINUTE