Histoire et cinéma : Youssef Chahine, une mémoire égyptienne

Transcription

Histoire et cinéma : Youssef Chahine, une mémoire égyptienne
Histoire et cinéma : Youssef Chahine, une mémoire
égyptienne
Frédéric Abécassis
L’œuvre de Youssef Chahine est traversée par l’histoire. De ses
films engagés se voulant au diapason d’une Égypte en révolution :
de Gare centrale (1958) au Moineau (1972) en passant par La Terre
(1969) et Les gens du Nil (1968), de ses reconstitutions historiques
interrogeant l’identité de l’Égypte – Saladin (1963) et Adieu Bonaparte
(1989) – jusqu’à sa tétralogie alexandrine Alexandrie, pourquoi (1978),
La mémoire (1982), Alexandrie encore et toujours (1989) et AlexandrieNew York (2004), Youssef Chahine n’a cessé d’interroger l’histoire de
son pays et ses représentations. Il a pratiqué la comédie musicale,
le péplum, le cinéma néoréaliste, le documentaire. Le séminaire évoquera les différents aspects du talent du cinéaste et, avant la rétrospective intégrale de son œuvre qui devrait se tenir à la Cinémathèque
française, il s’interrogera sur le lien particulier qu’il a entretenu avec
l’histoire de l’Égypte et du Moyen-Orient.
Au second semestre, les séances auront lieu à raison d’une par semaine pendant la préparation des oraux d’agrégation, et s’élargiront
à d’autres aspects des cinémas du Moyen-Orient, notamment turc,
israélien et iranien.
Modalités d’évaluation
La validation se fera sous forme d’exposés en séance ou d’un dossier de présentation de film.
Date des séances
Les séances ont lieu tous les 15 jours, le jeudi après-midi de 17h à
20h. Les 22/09, 06/10, 20/10, 10/11, 24/11, 8/12
1. 22/09 : Présentation du séminaire et Gare centrale (1958)
2. 06/10 : La terre (1969) et Le moineau (1972)
3. 20/10 : Alexandrie, pourquoi ? (1977)
4. 10/11 : La mémoire (1982)
5. 24/11 : Saladin (1963) et Adieu Bonaparte (1985)
6. 8/12 : Alexandrie, encore et toujours (1990) et Alexandrie-New York
(2004)
Affiche de Alexandrie, pourquoi ?, 1978