COMMUNIQUE DE PRESSE 12 novembre 2013 Manifestation de

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COMMUNIQUE DE PRESSE 12 novembre 2013 Manifestation de
COMMUNIQUE DE PRESSE
12 novembre 2013
Manifestation de SOS PAPA Belgique asbl le 6 décembre 2013 à 11h00 à Bruxelles
A l’occasion de la fête de Saint Nicolas, SOS PAPA Belgique asbl manifestera devant le Cabinet de
la Ministre de la Jeunesse et du Service d'Aide à la Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles,
Mme Evelyne Huytebroeck.
« Nous constatons que les SAJ ignorent notre problématique »
Suite à une séparation ou à un divorce, nous sommes des papas et des mamans devenus victimes d'un
rejet violent de la part de nos enfants et mis en difficulté dans l’exécution de nos obligations parentales. Si
l'expérience de chacun varie selon son cas, la déception et la souffrance sont la même pour tous. En outre,
nous avons dû constater que nous ne pouvions trouver auprès des SAJ l'écoute et l'assistance que nous
sommes en droit d'attendre. Nous sommes encore plus ébahis de remarquer que cette non-écoute et cette
non-assistance trouvent vraisemblablement son origine dans la méconnaissance de notre problématique.
Les outils méthodologiques familiers à ces experts sont totalement inadaptés dans les situations de rejet
violent d'un des parents.
Les approches soutenues par les SAJ reposent sur une démarche de participation volontaire des parents et
des enfants. Loin de nous l'idée de remettre en cause ces approches qui sont fondées et respectueuses des
parties, mais dès lors qu'une des parties ne s'inscrit pas dans cette démarche participative et constructive,
instrumentalise la procédure et fait du « temps » son allié, ces approches deviennent inadaptées parce
qu'elles prolongent « mécaniquement » la période où l'enfant ne voit plus l'autre parent, le confortant ainsi
dans sa décision et son rejet.
Le Service d'Aide à la Jeunesse ne nous apporte pas l'aide que nous sommes en droit d'attendre de ce
service. Alors qu'il pensait disposer enfin d'un espace où sa démarche serait soutenue et encadrée, ce papa
ou cette maman se retrouve face à la démission voire l’abdication du monde institutionnel. Cette porte qui
se ferme nous blesse, nous fragilise, nous ruine.
« Nous demandons plus d’efficacité et d’humanité dans ces situations pénibles tant pour les enfants
que pour les parents »
SOS PAPA Belgique asbl souhaite dès lors attirer l'attention sur l'encadrement et l'assistance
institutionnels qu’est en droit de recevoir le parent victime de ce rejet violent.
Nous demandons à Madame la Ministre Évelyne Huytebroeck, via le conseil communautaire des Services
d'Aide à la Jeunesse, de diligenter un examen de la situation actuelle et de mener une réflexion sur les
pistes d'amélioration qui pourraient être mises en place pour que ces Services d'Aide à la Jeunesse
puissent répondre au mieux à ces parents et enfants en souffrance.
Convaincu que le phénomène est sous-estimé, SOS PAPA Belgique asbl souhaite, avec l'aide de la
Ministre, objectiver la situation qui prévaut en Belgique, afin qu'en fonction de son importance réelle, des
solutions plus adaptées puissent être développées.
Nous ne changerons pas le passé mais nous pouvons essayer de rendre le cadre institutionnel plus humain
SOS PAPA Belgique asbl - Place de la digue, 1 bte 4 - 6000 Charleroi - N° d'entreprise: 0826 414 264 - N° CB: 751-2052377-91 - Tél. : 071/33.04.06
Micheline Van Gyseghem – présidente, Manassé Keke- secrétaire, Vincenzo Semeraro – trésorier, Philippe Deladrière, Didier Quiertant – administrateurs
Contact: 0470/822.470 - http://sospapa.info • émail : [email protected]
et plus efficient dans ces situations pénibles tant pour les enfants que pour les parents. Pour que nous
puissions notamment partager à nouveau avec nos enfants ces moments importants que sont des fêtes
comme la Saint Nicolas.
Information complémentaire
SOS PAPA Belgique asbl défend le droit pour chaque enfant d'avoir des relations interpersonnelles avec
ses deux parents. Elle agit, au nom des pères et des mères victimes d'un violent rejet de la part de leur(s)
enfant(s), pour qu'une prise de conscience se fasse auprès des différents acteurs institutionnels (juges,
procureurs, experts mandatés par les tribunaux, psychologues et autres intervenants institutionnels comme
les Services d’Aide à la Jeunesse).
Cette prise de conscience concerne les lacunes et faiblesses de l'encadrement actuel lié à cette
problématique spécifique et aux conséquences à long terme sur le bien-être des enfants et des parents
victimes de ce rejet. Nous nous référons, entre autres, à de récentes études mises en avant le 23 octobre
2013 au Parlement Européen à Strasbourg.
A la base du décret relatif à l'Aide à la Jeunesse (M.B. 12-06-1991), on retrouve le principe suivant :
« Les jeunes et les familles ont droit à l'aide spécialisée et au respect de leurs droits et libertés au nombre
desquels figurent ceux qui sont énoncés dans la Constitution et dans la Convention internationale des
droits de l'enfant, en ce y compris, le droit à l'enfant séparé de ses deux parents ou de l'un deux
d'entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ceux-ci sauf si cela est
contraire à l'intérêt supérieur de l'enfant ainsi que le droit à la participation. »
Dans son champs d'application (art.2), le décret s'applique aux enfants ainsi qu'aux personnes qui
éprouvent de graves difficultés dans l'exécution de leurs obligations parentales.
Il en résulte que les demandes d'écoute et d'assistance de ces pères et mères, victimes d'un rejet de la part
de leur(s) enfant(s), auprès du Service d’Aide à la Jeunesse, sont légitimes. Mais la réalité est bien
différente.
Dans les récits qui nous sont parvenus lors de nos permanences, le temps a toujours joué un rôle en
défaveur de la relation parent(s)/enfant(s). En effet, progressivement, en l'absence d'accord entre les
parents, la parole de l'enfant prend de plus en plus d'importance. Les barrières entre son « intérêt
supérieur » et son « envie » s'estompent. In fine, souvent, l'institutionnel valide la décision de l'enfant
(resté sous l’emprise du parent gardien) et lui laisse décider ce qui est bon pour lui, confirmant la décision
de l’enfant d’éliminer un de ses parents de sa vie parce qu'il n'a plus envie de le voir. Combien de fois ne
nous a-t-on pas répondu qu' « on ne peut tout de même pas forcer un enfant qui ne veut plus voir son père
ou sa mère ».
Sondage : Service d'Aide à la Jeunesse – Support ou frein au rétablissements des contacts entre les
enfants et parents victimes de rejet ! http://sospapa.info/news.php?lng=fr&pg=2876
Contact presse : Vincent NYS – gsm : 0471/838.393
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Micheline Van Gyseghem – présidente, Manassé Keke- secrétaire, Vincenzo Semeraro – trésorier, Philippe Deladrière, Didier Quiertant – administrateurs
Contact: 0470/822.470 - http://sospapa.info • émail : [email protected]

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