Balai Brosse - Compagnie du Savon Noir

Transcription

Balai Brosse - Compagnie du Savon Noir
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Cette pièce est née de rencontres
avec des travailleurs précaires dont
l’expérience fait écho au vécu de chacun d’entre nous. Sur le plateau, les
récits entremêlés de quatre femmes se
rejoignent en une histoire commune
faite de travail, d’injustices, d’engagements et de rêves.
L’humour et la poésie viennent éclairer
un texte qui ne se veut en aucun cas
donneur de leçons, mais au contraire
source de surprises, de rêves et de
dialogues. L’écriture et le dispositif scénique permettent au spectacle
d’être joué en tout lieu, en tout ou
partie, pour des publics qui se pensent proches ou lointains du théâtre.
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ces belles inconnues,
d’envies, d’espérance.
Réorganisation, rachat, fusion, réduction des
horaires et cumul des tâches, responsabilités
sans moyens ni choix, isolement, violence du
pouvoir distant et fuyant. Comment lutter ?
Leurs rêves ne sont pas inaccessibles,
compliqués ou immenses. Ce sont des
désirs tout simples, de maison, d’enfants,
de voilier, de respect. Une soif de douceur, d’amour, de caresses, de liberté.
Mais comment ces rêves peuvent-ils chanter
lorsque tant de contraintes les musellent ?
Dans ce monde-là, ce sont avant tout
les femmes qui sont fragilisées, plus souvent exposées à la précarité, aux tâches
les plus difficiles, aux conditions de travail subies. Les femmes de cette histoire
y sont confrontées et ne peuvent s’y soumettre complètement. Elles doivent se
protéger, elles et ceux qu’elles aiment.
Chacune essaye de lutter à sa façon, dans
une intuition vitale presque irraisonnée.
Chacun d’entre
tâches et pourtant
plus d’intime avec
pleines de vie et
Le travail peut être un bonheur. Mais...
Il faut être réaliste. C’est la mondialisation. Si déjà on a du travail,
On n’a pas à se plaindre. Si seulement il n’y avait pas tous ces profiteurs.
De toute façon, on n’a pas le choix.
Vraiment ?
Faut-il rechercher une autorité qui
mette enfin de l’ordre face à l’injustice ?
Une grève peut-elle changer quelque chose ?
Peut-on oser la désobéissance ? Combien de
monstres faut-il tuer pour détruire la violence?
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La question du travail, souvent traitée uni-
quement au travers de l'emploi que l'on a réussi à obtenir ou non, est trop souvent abordée aujourd'hui à l'occasion d’événements
dramatiques. Presque absents de l'espace
public, la pénibilité physique, la souffrance
au travail, les rapports de pouvoir ne disparaissent pas pour autant des lieux de travail.
Il est vrai que ces réalités sont mouvantes et
qu’elles se transforment au rythme des mutations de l’organisation du travail. Occultée, complexe, la question du travail peine
à émerger clairement dans les esprits et se
grave plus profondément dans les chairs.
Le choix s'est porté sur l'exploration de l'expérience de femmes de ménage, très proches
de chacun d'entre nous et qui exercent pourtant un métier particulièrement dévalorisé.
Il est à la croisée de nombreux types d'organisations du travail, qu'il soit exercé de façon
libérale, de manière extrêmement flexible, intégré à l'intérieur d'équipes pluridisciplinaires
ou au contraire dans des sociétés de service
interchangeables. Métier qui n'est pas nommé au masculin, les femmes de ménage sont
également une image expressive du sexisme
toujours prégnant dans notre société.
Sur le plan de la dramaturgie théâtrale,
elles ont la particularité d’être des personnages invisibles qui voient tout. Elles
occupent une place particulière dans l’imaginaire : elles sont liées à l’intime, à la saleté et par conséquent à des choses honteuses que l’on ne souhaite pas voir et
qu’elles ont pour tâche de faire disparaître...
Un bel augure ?
En miroir de son propre sujet, ce projet
s’inscrit dans une logique de dialogue et de
lien social.
Les histoires des personnages sont
construites à partir de témoignages collectés notamment auprès de femmes de
ménage dans la même logique par exemple
que le travail de recherche mené par
Nicolas Bonneau pour Sortie d’Usines.
La pièce construite a pour objectif d’être
jouée en tout ou partie et de faire l’objet
de rencontres et de discussions avec des
publics variés et dans des types de lieux
variés : théâtres, lieux de travail, centres
sociaux, maisons des habitants, etc.
En abordant la question de la valeur que
l’on reconnaît à chacun, elle peut également être source de dialogue avec
des
personnes
exclues
du
travail,
du fait de leur parcours de vie, d’un
handicap...
L’obsession
qui guide l’écriture est de
ne donner aucune leçon, de ne faire aucune démonstration. Il s’agit seulement
de raconter des histoires en créant des
vides, des inconnues, des incohérences où
puissent s’accrocher l’imaginaire, la sensibilité ou la réflexion de chacun. Il ne s’agit
pas de tout dire, même il y a beaucoup à
dire. Beaucoup à dire qui révolte, qui émeut
et qui inspire le respect et l’admiration.
Il importe aussi de rester vivant : quelle que
soit la dureté des questions abordées, l’humour, la sensibilité, la gaieté des personnages font pousser partout la vie, comme
de petites herbes folles qui courent et s’accrochent dans les anfractuosités des murs
et des pierres des villes les plus étouffantes.
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L’histoire se structure autour des histoires
de vie des quatre personnages. Chacune
dévoile, son lien au travail, ses rêves, les injustices qu’elle a rencontrées et les modalités
de lutte qu’elle a mises en œuvre. Le choix
des personnages est arbitraire : de nombreux autres auraient pu être créés. Mais
il ne s’agit ici encore pas de tout trancher :
certains personnages restent flous et mystérieux (en tout cas, au moins pour l’auteur ! ).
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Un enjeu important de l’écriture est d’être
très différencié selon les personnages.
Un autre enjeu est de lier ces histoires
par un sens logique mais aussi, voire surtout, sensible grâce à des images, des
mots qui se répètent ou se répondent.
Afin de favoriser ce jeu d’écho et
d’opposition, chaque monologue et découpé en trois ou quatre parties et mélangé
aux autres.
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Jasmine ne supporte ni le bruit ni
l'odeur de sa cité. Elle ne veut pas de la
même vie que ses parents. Elle a cherché du
travail, mais avec son adresse, son nom et sa
photo, pas moyen de trouver autre chose
que femme de ménage. Son patron est très
exigeant, mais n'est-ce pas pour la pousser
au meilleur d'elle-même ? D'ailleurs il lui a permis de trouver une nouvelle famille où elle est
acceptée malgré ses origines : la section FN
de sa ville. Grâce à lui, c'est sûr, elle ne devait pas rester femme de ménage toute sa vie.
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Nadja livre avec la vie un combat sans
pitié. Infertile, elle adopte. Abandonnée par
son mari, elle émigre. Sans ressource, elle affronte la honte de devenir femme de ménage en
hypermarché. Confrontée à des conditions
de travail qui brisent toute possibilité d'élever
son enfant, elle se lance dans la grève. Trois
jours durant, les femmes de ménage déversent
des ordures devant l'hypermarché. Le patron
est contraint de venir négocier, c'est la victoire ! Elle vit avec courage, humour, poésie.
Pourtant, tant de luttes n'ont pas épargné
son corps et son esprit qui partent à la dérive.
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Rosette,
elle en a connu des hôtels !
Elle avait 16 ans quand elle est arrivée à
l’hôtel du Beau Soleil, des rêves de ciel,
de vent et de mer plein la tête. Le sordide
de cet hôtel dont les murs semblent avoir
été construits avec de la crasse et l’attitude méprisante du gérant ont failli lui faire
tourner les talons, mais le doux regard et
l’amour de l’homme à tout faire l’ont retenue.
D’une confiance inébranlable en la vie, emplie
d’amour et d’émerveillement, Rosette est gaie
comme un pinson et chante sans cesse. Elle
s’amuse des clients de l’hôtel. Elle affronte
avec bonheur l’absurdité des tâches qu’on lui
impose, la vie dans la cité. Même si elle râle
beaucoup, elle croit dans le travail bien fait et
transmet ses valeurs et sa joie de vivre avec
bienveillance.
C’est dans l’hôtel où elle travaille qu’elle va
croiser Nadja qui vient porter ses revendications après plusieurs jours de grève auprès
d’un patron venu de la région PACA. Ce
dernier n’a pas osé franchir les deniers kilomètres pour rencontrer les grévistes sur leur
lieu de travail et a imposé la rencontre dans
cet hôtel.
Les regards de ces femmes, leur fragilité
et leur détermination l’ont marquée
et la confortent dans l’impérative désobéissance avec laquelle elle recrée des conditions
de travail humaines.
« On peut pas toujours obéir. Enfin,
de toute façon si, on obéit bien toujours à
quelque chose : ce qu’on a dans le crane, dans
le cœur, dans la peau».
Jesse,
fille de femme de ménage élevée dans un quartier cossu, a toujours été
profondément meurtrie par les injustices.
Bonne élève, elle a pourtant été détournée du cursus scolaire par une toute petite
phrase, attentionnée et cruelle « Jesse fera
un très bon BEP ». Elle décide alors de se
jeter dans un destin auquel elle ne pense peut
être pas pouvoir échapper. Elle devient à
son tour femme de ménage. Elle veut jouir de
ce statut d'invisible pour observer les mœurs
des hommes et des femmes des classes aisées
qui se prennent tant au sérieux et gèrent et
cèlent des vies avec tant de légèreté.
Elle est alors témoin du comportement de harcèlement pervers de son patron et des stratégies de contournement de grève qu'il met au
point en revendant l'équipe des femmes de
ménages frondeuses à une autre entreprise
de nettoyage.
Habitée par des fantasmes de meurtre,
ce personnage qui tient de Danton,
de Robespierre et des sœurs Papin se demande si elle doit commettre l'irréparable
pour desserrer une emprise insupportable.
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CRÉATION DE BALAI-BROSSE
Mise en scène en tandem :
Delphine Dubois Fabing, Nicolas Prugniel
Ecriture : Delphine Dubois Fabing
Jeu : Camille Pasquier, Delphine Dubois Fabing
Scénographie : Ameline Dienot
Costumes : Marylin Messina
Création lumière et photos : Karim Houari
2013
CRÉATION D’UN RÉCIT
COÉCRIT AVEC DES FEMMES
EN SITUATION DE PRÉCARITÉ.
2014
CRÉATION DE PLEXI
spectacle autour
des call centers
Delphine Dubois Fabing
collabore comme comédienne à de nombreux
projets de théâtre « classique » suite à un
cursus d’études théâtrales à Strasbourg
(Un mot pour un autre, Tardieu-JJ Megel-,
J'y suis j'y reste, Valmy-Vial, Les Fourberies
de Scapin, Molière-JL Falbriard, Le Kafteur; Stabat Marter, Bisson-F Olivarez, ) et
ligue d'improvisation.
En 1994, elle participe à l'expérience menée
par Armand Gatti et l'équipe de la Parole
Errante à Strasbourg : la création d'un
spectacle avec cent personnes en insertion
(chômeurs longue durée, SDF, personnes
sortant de prison...), sur le thèmes des mathématiques quantiques, des paradoxes philosophiques et mathématiques, du soufisme, du
génocide des mayas quiche. Au terme d'une
année, une performance de trente-six heures
réparties sur trois jours est créée.
Dans ce projet, Delphine Dubois Fabing
accompagne un des groupes de « loulous »
sur les techniques de jeu et de mise en scène
et intervient comme comédienne.
Puis, elle met en scène crucifixion métis
d'Armand Gatti et part au Zaïre découvrir le fonctionnement des systèmes tortionnaires. Suite à ce voyage, de nouveaux désirs
d'implication naissent, qui prennent corps
dans des projets humanitaires (Mozambique,
Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Djibouti). Puis
c'est encore de nouvelles rencontres et de
nouveaux projets menés en France, sur l'accès aux soins des personnes vivant en foyer
de travailleurs migrants, avec des femmes des
quartiers ZUS, etc, et le constat récurant du
besoin de mettre des mots sur ces maux.
De 2008 à 2012, Delphine Dubois revient
au théâtre au travers de collaboration (jeu
et écriture) avec Nicole Vautier, les Petites
Utopies et le Vox International Théâtre.
Elle suit différents stages (formateur théâtre
avec J.-L Moisson, conte avec Abou Fall),
participe à un projet de théâtre à destination d'adultes et d'enfants polyhandicapés et
joué en institution (Pour faire un bon chaperon, J.-L Moisson). Puis elle rencontre Nasser Djemai qui l'incite à créer à partir de ses
textes.
En 2012, elle crée la Compagnie du
Savon Noir, où elle intervient comme auteure
et comédienne.
Camille Pasquier
développe son jeu à travers un langage avant tout corporel : interprétation, danse, chant polyphonique, rythme, mime, clown, acrobatie, escrime,
travail au masque, marionnette, théâtre d’objet (Formation Théâtre de
l’Acte 2003, AIDAS 2005, stages).
Pour avoir mis très tôt les pieds sur un plateau ou dans la rue, à la manière
d’un crieur public, elle se définit souvent comme une comédienne de terrain. Un parcours de comédienne-chanteuse se dessine à travers les
premières créations auxquelles elle participe. « La Flûte Enchantée»,
« Io, Bacchantes ! » « Persée+Andrômède », « U-topie », « Kabaravan ». Elle a croisé notamment sur son chemin Michel Matthieu, Carlo
Boso, Pascal Arbeille, Fabrice Melquiot, Norman Taylor, Stéphane
Géoris, Christian Carrignon et Katy Deville, David Goldworthy,
David Gladwell, et Nasrin Pourhosseini.
En parallèle de son métier de comédienne, Camille a également réalisé
un travail de médiation culturelle pour initier le projet « Parole de p’tit
Brun ! » au Vox International Théâtre. Cette vaste entreprise visait à
rassembler des participants les plus variés autour du thème de l’autogestion. Les MJCs, maisons de quartiers, bibliothèques, éducateurs,
etc. ont été des interlocuteurs afin de rassembler les habitants vers un
événement commun, vecteur social fort et fédérateur.
Très impliquée dans Carré Brune, Cie d’Acétés et le Vox International Théâtre, ces compagnies ont été ses ports d’attaches avant
qu’elle n’engage en 2010 une aventure en solitaire, dans une forme
radicalement différente de tout ce qui lui avait été proposé.
« SoloS », est un spectacle ludique au sujet de la solitude dans
lequel elle explore la manipulation d’objets à travers un personnage
très organique emprunt d’une légèreté à toute épreuve.
Camille se plaît à développer des projets qui différent par leurs
styles et leurs propos. Aujourd’hui c’est le texte Balai-Brosse
qu’elle désire défendre. Partition ambitieuse dont la forme l’attire
pour son exigence artistique et dont le sujet touche à la nécessité
d’être porté sur scène.
Delphine et Camille se rencontrent au sein du Vox International
Théâtre en 2011, autour de témoignages, d’écriture et de jeu. Leurs
convictions communes et affinités artistiques les amènent à réaliser
ensemble cette première création de la Compagnie du SavonNoir.
Nicolas Prugniel
Nicolas Prugniel
suit une formation au conservatoire d’art dramatiques de Grenoble (théâtre, chant, danse) et participe à plusieurs stages de technique de théâtre
d’effigies (clown, masque, marionnette). Après
l’obtention de son DET, il forge son expérience
de comédien en se confrontant à plusieurs compagnies et metteurs en scène.
Il débute en tant que comédien avec
la Cie le silence de la pythie (Calderon de Pasolini) et le Chapiteau théâtre (Oscar et la
dame rose, Noce chez les petits bourgeois).
Depuis 2006, il participe à la création de plusieurs
spectacles avec la Compagnie du théâtre du Réél.
Ces créations collectives s’appuient sur des textes
d’auteurs contemporains ou construits à partir
d’improvisations. Elles mêlent le théâtre d’objets,
le chant, le mime, le clown, la marionnette, la danse.
Une démarche particulière est développée autour
de chaque spectacle (Arthur, La bonté en passant,
La Bonne Âme de Sezouan, Laboratoire catastrophique, On n’est pas innocent par hasard).
Depuis 2010, il s’associe aux projets du Vox International Théâtre en tant que comédien-chanteur
(U-Topie). Il collabore à la formation technique,
à la direction d’acteurs et à la mise en scène pour
le spectacle « les 10 ans du Coléo » à Pontcharra
ainsi que pour Paroles de petits bruns, impliquant
une centaine d’amateurs.
Depuis 2007, il développe sa pédagogie sur la
base de techniques théâtrales, de capoera et de
Qi Gong auprès de différents publics (scolaires,
IMPro, Association des Paralysés de France,
adultes amateurs, hôpitaux, formations en entreprise,...). Il est aussi formateur dans des stages de
théâtre d’effigies et de formation professionnelle/
direction d’acteurs proposés par le Théâtre du
Réel.
En 2012, il participe à la création du spectacle
Balai-Brosse en tant que directeur d’acteur.
Ce projet s’inscrit dans la continuité de son
parcours professionnel, et de ses engagements
sociaux et politiques.
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Spectacle créé à L’Autre Rive | CLC d’Eybens
dans le cadre des résidences artistiques 2012 - 2013
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