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LUNDI 20 AVRIL 2015
CLAUDIO MONTEVERDI
L’INTÉGRALE DES MADRIGAUX
HUITIÈME LIVRE : MADRIGALI GUERRIERI
PROGRAMME
LUNDI 20 AVRIL 2015 20H30
SALLE DES CONCERTS
Claudio Monteverdi
L’intégrale des madrigaux
Huitième Livre : Madrigali Guerrieri
Ce concert s’inscrit dans le cadre d’une intégrale des madrigaux de Monteverdi
par Les Arts Florissants et Paul Agnew, en partenariat avec la Cité de la musique Philharmonie de Paris et le théâtre de Caen, entamée en 2011 et qui s’achève en 2015.
MIRIAM ALLAN, SOPRANO
HANNAH MORRISON, SOPRANO (CLORINDA)
STÉPHANIE LECLERCQ, CONTRALTO
LUCILE RICHARDOT, CONTRALTO
PAUL AGNEW, TÉNOR (TESTO)
SEAN CLAYTON, TÉNOR (TANCREDI)
LISANDRO ABADIE, BASSE
CYRIL COSTANZO, BASSE
MUSICIENS DES ARTS FLORISSANTS
PAUL AGNEW, DIRECTION
Ce concert est surtitré.
Ce concert est diffusé en direct sur les sites internet www.medici.tv, culturebox.fr,
live.philharmoniedeparis.fr et arts-florissants.com,
où il restera disponible pendant 12 mois.
Il est également enregistré par France Musique.
Monteverdi et l’art de la rhétorique
Conférence à 19h00 dans l’Amphithéâtre, avec Paul Agnew et Denis Morrier, musicologue.
FIN DU CONCERT VERS 22H30.
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CLAUDIO MONTEVERDI (1567-1643)
Huitième Livre : Madrigali Guerrieri
Altri canti d’Amor
Gira il nemico insidioso Amore
Horche ’l ciel, e la terra, e ’l vento tace
Armato il cor d’adamantina fede – A doi tenori
Volgendo in ciel per immortal sentiero – Ballo à cinque voci con doi
[violini
ENTRACTE
Combattimento di Tancredi e Clorinda
Se vittorie sì belle – A doi tenori*
Ogni amante è guerrier – A doi tenori
Ardo, avvampo, mi struggo, ardo: accorrete – A otto voci con doi violini
* chanté par deux sopranos
Éditions musicales : Les Arts Florissants (Pascal Duc).
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Le Huitième Livre des madrigaux de Monteverdi est, par bien des
aspects, une œuvre monumentale.
Monumental, le dernier Livre des madrigaux l’est tout d’abord par
sa taille. Deux fois plus long que les autres, il est en fait composé de
deux Livres : les Madrigali Guerrieri et les Madrigali Amorosi. Selon une
construction en miroir, les deux Livres s’ouvrent par une réflexion sur
leur intitulé – Altri canti di Marte et Altri canti d’Amor – et s’achèvent par
un Ballo (une pièce musicale qui sera mise en espace). Pour la partie
guerrière, le Combattimento di Tancredi e Clorinda, dont le texte est issu de
La Jérusalem délivrée du Tasse, est un Ballo devenu célèbre par la virtuosité
de ses vocalises imitant le fracas des épées des soldats. Pour la partie
amoureuse, le texte du Ballo delle Ingrate a, quant à lui, été composé
par le poète et dramaturge Ottavio Rinuccini. Afin de respecter la
construction même du Huitième Livre, les Madrigali Guerrieri et les Madrigali
Amorosi feront l’objet de deux concerts distincts.
Au-delà de son ampleur, cette œuvre est également remarquable par
son contenu. Le Huitième Livre semble, en effet, avoir été composé par
Monteverdi comme une commémoration de sa longue et fructueuse
carrière. Ces deux Livres comportent ainsi à la fois ses toutes dernières
compositions et des éléments de travaux antérieurs, notamment de la
période de Mantoue, comme si, au seuil de la vieillesse, Monteverdi
avait pris conscience de la nécessité de publier, avant qu’il ne soit trop
tard, ces œuvres dont il était si fier. En ce sens, le Huitième Livre est
véritablement un condensé du génie de Monteverdi, comptant parmi
les plus belles pages et les plus expressives de sa musique.
Enfin, le Huitième Livre est un véritable monument érigé en l’honneur
du madrigal lui-même. Au moment de sa publication en 1683, le genre
du madrigal était largement considéré comme obsolète, supplanté
par l’aria et l’émergence de l’opéra. Mais Monteverdi resta fidèle au
genre qui lui servit toute sa vie de laboratoire de création. C’est en
effet avec le madrigal qu’il expérimenta ses plus audacieuses phrases
musicales, dont le Huitième Livre offre les dernières illustrations, mais
aussi les plus abouties.
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Après ces quatre années magnifiques et si intenses pendant lesquelles
nous avons interprété l’intégrale des madrigaux de Monteverdi, nous
arrivons avec le Huitième Livre à l’apogée de sa production madrigalesque. La présentation de l’ensemble des Livres que nous avons
proposée, respectant la chronologie de leur composition, a permis
de suivre de près l’évolution du style de Monteverdi : ses créations de
jeunesse, composées à Crémone et publiées alors qu’il n’avait que 19
ans, puis les années de transformation à Mantoue, alors que la monodie
et l’opéra étaient en plein essor, et enfin la maturité des œuvres composées à Venise où Monteverdi, compositeur désormais célèbre et révéré,
écrit les œuvres magistrales que sont ses derniers opéras, et l’imposant
recueil que représente le Huitième Livre des madrigaux.
PAUL AGNEW
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PAUL AGNEW
l’Orchestre Symphonique de la
Ville de Birmingham, l’Orchestre
de la Komische Oper de Berlin,
l’Orchestre Philharmonique
Royal de Liverpool, l’Orchestra
of the Age of Enlightenment et
les Gabrieli Consort and Players.
Il a incarné les rôles-titres dans
Thésée de Lully (Théâtre des
Champs-Élysées, Paris) et Platée
de Rameau dans une mise en
scène de Laurent Pelly, à l’Opéra
de Paris. En 2007, la carrière de
Paul Agnew prend une nouvelle
direction ; il commence en effet
à assurer la direction musicale de
certains projets des Arts Florissants.
Son premier programme en tant
que chef invité est dédié aux Vêpres
de Vivaldi (à la Cité de la musique
de Paris, au Théâtre de Caen
et au Konzerthaus de Vienne).
Suivent en 2008 les Odes et Anthems
de Haendel, puis Lamentazione, un
concert consacré aux polyphonies
baroques italiennes. En 2010, il
dirige à nouveau l’ensemble dans
The Indian Queen de Purcell, puis
lance une intégrale des madrigaux
de Monteverdi, un projet qui
l’amènera à diriger une centaine
de concerts à travers toute l’Europe
jusqu’en 2015. Lors de la saison
Né à Glasgow, Paul Agnew débute
son éducation musicale au sein
de la chorale de la cathédrale de
Birmingham. Puis, il intègre le
Magdalen College d’Oxford où il
poursuit ses études musicales. Il
devient membre du Consort of
Musicke et interprète les musiques
de la Renaissance italienne
et anglaise. En 1992, alors que
s’achève la tournée triomphale
d’Atys, il est auditionné par William
Christie. Il devient alors l’interprète
privilégié des rôles de haute-contre
du répertoire baroque français
aux côtés de William Christie. Il
est applaudi dans les opéras de
Rameau (Les Fêtes d’Hébé, Les
Boréades, Les Indes galantes), de
Charpentier (Médée, Actéon), de
Haendel (Acis et Galatée, L’Allegro, il
Penseroso ed il Moderato) et de Purcell
(King Arthur, Didon et Énée). Il se
produit sous la direction de chefs
renommés – Marc Minkowski, Ton
Koopman, Paul McCreesh, JeanClaude Malgoire, Sir John Eliot
Gardiner, Philippe Herreweghe
ou encore Emmanuelle Haïm –
et chante fréquemment avec
les Berliner Philharmoniker,
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2013-2014, Paul Agnew est nommé
directeur musical adjoint des Arts
Florissants, et dirige la reprise du
ballet Doux Mensonges au Palais
Garnier à Paris ainsi que la création
de Platée au Theater an der Wien,
à l’Opéra-Comique (Paris) et au
Lincoln Center (New York). En
2014-2015 paraissent, aux Éditions
Arts Florissants, Mantova et Cremona,
deux CD consacrés à l’intégrale
des madrigaux de Monteverdi.
Paul Agnew est aussi codirecteur
du Jardin des Voix, l’Académie
des Arts Florissants pour les
jeunes chanteurs. Cet intérêt
pour la formation des nouvelles
générations de musiciens l’a amené
à diriger à de nombreuses reprises
l’Orchestre Français des Jeunes
Baroque. Il a aussi donné plusieurs
concerts à la tête d’orchestres sur
instruments modernes : l’Orchestre
Philharmonique de Liverpool,
l’Orchestre Symphonique National
d’Écosse, l’Orchestre de Chambre
de Norvège...
l’interprétation sur instruments
anciens, Les Arts Florissants sont
dans leur spécialité l’une des
formations les plus réputées au
monde. Fondés en 1979 et dirigés
depuis lors par le claveciniste et
chef d’orchestre franco-américain
William Christie, ils portent le
nom d’un petit opéra de MarcAntoine Charpentier. Depuis Atys
de Lully à l’Opéra-Comique à
Paris en 1987, c’est la scène lyrique
qui leur a assuré les plus grands
succès. Ils ont mis en place ces
dernières années plusieurs actions
de transmission et de formation de
jeunes interprètes, dont Le Jardin
des Voix. En 2012, William Christie
et Les Arts Florissants ont créé le
festival Dans les Jardins de William
Christie, qui réunit les artistes des
Arts Florissants, des élèves de la
Juilliard School of Music de New
York et les lauréats du Jardin des
Voix, pour des concerts et des
promenades musicales dans les
jardins créés par William Christie
à Thiré (Vendée). En 2013, Les
Arts Florissants ont lancé leur
propre label discographique, Les
Éditions Arts Florissants, et y ont
publié Mantova et Cremona (consacrés
aux madrigaux de Monteverdi),
LES ARTS FLORISSANTS
Ensemble de chanteurs et
d’instrumentistes voués à la
musique baroque, fidèles à
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Belshazzar, Le Jardin de Monsieur
Rameau et Music for Queen Caroline
de Haendel. La saison 2014-2015,
qui s’achèvera avec la quatrième
édition du festival Dans les Jardins
de William Christie, du 22 au 29 août
2015, est riche en rendez-vous :
janvier 2015, pour l’ouverture de
la Philharmonie de Paris, le Te
Deum de Charpentier, In exitu Israel
de Mondonville et Les Sauvages de
Rameau ; différentes tournées (Les
Fêtes vénitiennes de Campra, Un jardin
à l’italienne avec les lauréats du Jardin
des Voix, les Madrigali Guerrieri et les
Madrigali Amorosi du Huitième Livre
des madrigaux de Monteverdi, Le
Voyage de Monsieur Monteverdi, de la
Renaissance au baroque, le deuxième
volet du programme Airs sérieux et à
boire) ; une promenade imaginaire
à la cour de Louis XIV avec La
Nuit de Louis XIV ; un programme
de Cantates de Bach (W. Christie) et
Cremona (P. Agnew), un programme
Monteverdi accompagnant la
sortie du CD aux Éditions Arts
Florissants. En 2014, Les Arts
Florissants ont créé Les Amis des
Arts Florissants, qui permet à leurs
fidèles spectateurs de les soutenir
tout en participant à de nombreuses
activités : répétitions générales de
concert, visites de coulisses, achat
de CD et DVD à tarif préférentiel,
etc.
Les Arts Florissants – formation
associée à la Philharmonie de Paris –
sont soutenus par le ministère de la
Culture et de la Communication,
la ville de Caen et la région BasseNormandie. Ils sont en résidence au
théâtre de Caen.
imerys et alstom sont Mécènes des
Arts Florissants.
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Ensemble instrumental
Violons
Myriam Gevers
Sophie Gevers-Demoures
Altos
Galina Zinchenko
Simon Heyerick
Viole
Juliette Guignard
Violone
Richard Myron
Harpe (basse continue)
Nanja Breedijk
Théorbes (basse continue)
Massimo Moscardo
André Henrich
Clavecin (basse continue)
Marie Van Rhijn
Clavecin, orgue
(basse continue)
Florian Carré
Conseiller linguistique
Rita de Letteriis
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P O R T E D E PA N T I N
P H I L H A R M O N I E D E PA R I S . F R
Imprimeur Impro • E.S 1-1041550 - 2-1041546 -3-1041547
01 4 4 8 4 4 4 8 4
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