Chap 6 : Adoration du Roi - Alleluia

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Chap 6 : Adoration du Roi - Alleluia
CHAPITRE 6
ADORATION DU ROI : MAJESTÉ
CANTIQUE
J'ASPIRE A VOIR MON SAUVEUR DE MES YEUX
J'aspire à voir mon Sauveur de mes yeux :
II n'est plus bien loin, ce jour glorieux.
Sa connaissance, ici, resta partielle.
Mais très bientôt va s'ouvrir le ciel !
Je verrai pleinement Sa face. Sa majesté - Quelle grâce !
Dans Sa présence, je me tiendrai
Par Sa puissante main transformé.
Qui est ce roi de gloire ?
Le Seigneur fort et puissant,
l'Éternel, puissant dans les combats !
David.
Lorsqu'on débute dans l'adoration, la première vision qu'on reçoit, c'est
parfois celle des pieds du Seigneur. La vision commence souvent à Ses pieds.
Quand on les voit, on adore à Ses pieds, on les lave de ses larmes, on les oint de
parfum répandu. On adore le Seigneur devant Son trône. On commence à Le
connaître dans Sa position de Roi.
Aussitôt je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel,
et sur ce trône, quelqu'un était assis. Celui qui était assis avait l'aspect
d'une pierre de jaspe et de sardoine ; et le trône était environné d'un
arc-en-ciel semblable à de l'émeraude.
Autour du trône je vis vingt-quatre trônes, et sur ces trônes,
vingt-quatre vieillards assis, revêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes
des couronnes d'or.
Du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le
trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu.
Il y a encore devant le trône comme une mer de verre semblable à du
cristal. Au milieu du trône et autour du trône, il y a quatre Etres Vivants
remplis d'yeux devant et derrière.
Le premier Etre Vivant est semblable à un lion, le second Etre Vivant
est semblable à un veau, le troisième Etre Vivant a la face d'un homme, et
le quatrième Etre Vivant est semblable à un aigle qui vole.
Les quatre Etres Vivants ont chacun six ailes et ils sont remplis
d'yeux tout autour et au-dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit :
"Saint, Saint, Saint est le Seigneur Dieu, le Tout- Puissant, qui était, qui est
et qui vient !"
Quand les Etres Vivants rendent gloire et honneur et actions de
grâces à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles des
siècles, les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui est assis
sur le trône, et ils adorent celui qui vit aux siècles des siècles, et ils
jettent leurs couronnes devant le trône en disant : "Tu es digne, notre
Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l'honneur et la puissance ;
car tu as créé toutes choses et c'est par ta volonté qu'elles existent et
qu'elles ont été créées." (Apocalypse 4.2,11).
Jean vit, toujours et toujours à nouveau, le peuple de Dieu dans l'attitude
d'adorateurs. Dans le passage que nous avons cité, il vit les Etres Vivants en train
d'adorer Dieu, et les" vingt-quatre vieillards déposant leurs couronnes aux pieds
du Seigneur. Tous adoraient. Jean les entendit qui criaient : «Tu es digne de
recevoir la gloire et l'honneur». Au tout dernier chapitre, on trouve ces paroles :
« C'est moi, Jean, qui ai vu ces choses et les ai entendues. Et lorsque
j'eus entendu et vu, je tombai aux pieds de l'ange qui me les montrait
pour l'adorer. Mais il me dit : "Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service et celui de tes frères, les prophètes, et de ceux qui aiment
les paroles de la prophétie de ce livre. Adore Dieu". (Apocalypse 22.8,9).
Après avoir été ravi dans la gloire, après avoir vu les événements de la fin des
temps et plongé ses regards dans le monde spirituel, plus qu'aucun homme de sa
génération, voici le simple message que Jean reçut de l'ange : "Adore Dieu".
Pourquoi ce message si simple : "Adore Dieu" ? Cette exhortation paraît si
évidente ! Ne sommes-nous pas déjà de ceux qui adorent ? Nous nous élevons si
haut peut-être, que parfois nous en oublions que le message de Dieu est
simplement que nous L'adorions.
Il veut nous instruire par Son Esprit à être des adorateurs. Son désir est que le
Saint-Esprit soit libre d'agir en nous pour nous mettre au large, de plus en plus,
jusqu'à ce que nous Lui offrions un sacrifice agréable à Ses yeux.
Un jour, toutes les nations se rassembleront à Jérusalem pour adorer le
Seigneur, Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Je veux être là, ce jour-là.
L'activité dont Jean fut le témoin se déroulait "autour du trône", "hors du
trône", "devant le trône" et encore "au milieu du trône". La plupart des croyants
ne connaissent qu'un seul verset concernant le trône de Dieu. Si vous leur
demandez de le citer, ils vous répondent :
Approchons-nous avec assurance du trône de la grâce, afin
d'obtenir miséricorde et d'être secourus dans nos besoins. (Hébreux 4.16).
Au moment de prier, nous disons : «Approchons-nous avec assurance du trône
de la grâce pour faire connaître à Dieu nos besoins et nos requêtes». Notre esprit
est orienté vers cette présentation de nos requêtes, mais il y a un niveau où se
trouver devant Dieu est une expérience tellement grande que, même si vous êtes
venus, au départ, avec une douzaine de requêtes et de pétitions, quand II vous
demande après que vous L'ayez adoré : «Y avait-il quelque chose que tu voulais de
Moi ?». Vous répondez alors : «Oh non ! Seigneur». - «Ne voulais-tu pas Me
demander quelque chose ?». - «Non, Seigneur, rien !». Plus de requêtes, plus de
questions, plus pétitions, tout a été satisfait.
Dans Sa présence, ce qui nous paraissait auparavant important devient
insignifiant. Nous nous demandons alors pourquoi nous avons laissé le diable nous
tourmenter à sujet, en faire quelque chose de si capital, lui donner une telle ampleur.
Inversement, lorsque nous sommes dans la présence Dieu, des choses que
nous considérions comme secondaire prennent soudain une grande importance. Le
Seigneur nous montre ce qui L'intéresse, Lui. Il nous fait comprendre :
«ce qui me tient vraiment à cœur, c'est Israël, il n'est pas en bas de Ma liste. Je Me
préoccupe aussi beaucoup de la Chine, Je veux qu'elle se trouve en tête de votre
liste».
Par l'adoration, s'opèrent de plus grands changement dans nos vies que
par n'importe quelle autre voie. Si vous désirez être transformé, la clef, c'est
l'adoration. Pendant que vous adorez, vous contemplez la face de Dieu et vous
êtes transformé de gloire en gloire. Vous vous mettez à ressembler à Celui que
vous adorez.
Je peux m'appliquer à lire tous les livres écrits sur la sainteté, j'en retirerai
une certaine conception. Mais je peux aussi adorer pendant une minute et ressentir
la sainteté de Dieu, je saurai ce qu'elle est. En outre, je peux étudier ce thème
(la sainteté) et... me mettre en colère en même temps, tandis que si j'adore, j'aspire à être comme Lui.
Le roi David se tint debout et dit : "Ecoutez-moi, mes frères et mon
peuple ! J'avais l'intention de bâtir une maison pour qu'y repose l'arche de
l'alliance, et pour qu'elle soit le marchepied de notre Dieu. Et j'ai tout
préparé pour la construire. (1 Chroniques 28.2).
La place qui convient pour adorer le Seigneur, c'est à Son marche-pied.
Entrons dans la demeure de l'Eternel, prosternons-nous devant son
marche-pied ! (Psaume 132.7).
Une partie du peuple de Dieu n'entre pas encore dans la louange, en dépit du
réveil que nous vivons depuis une trentaine d'années dans ce domaine. Mais Dieu
va l'y amener. D'autres ne sont pas encore entrés dans l'adoration telle qu'elle a
été révélée dans les années quatre-vingt. Mais le Seigneur va aussi les y
introduire. Quelques-uns ont un ardent désir de connaître la gloire. La gloire, c'est
la révélation de Dieu pour les années 90. Nous sommes maintenant prêts à adorer
devant Son marche-pied.
Chaque service doit comporter louange et adoration : louange jusqu'à ce que
vienne l'esprit d'adoration, puis adoration jusqu'à ce que la gloire descende. Par la
première, l'onction grandit sur le peuple de Dieu, par la seconde, Sa majesté se
révèle. La louange s'exprime souvent avec beaucoup d'enthousiasme, tandis que
l'adoration connaît de saints silences, une plus grande sobriété de langage. C'est
parfois sans parole que nous répandons nos cœurs devant le Seigneur.
Le psaume 24 dit : « Et le Roi de gloire fera son entrée »... après que vous
ayez élevé vos portes, que vous ayez élevé les portes éternelles, le Roi de
Gloire entrera. » De qui parle ce psaume ? C'est très clair : "l'Eternel, le
Seigneur fort et puissant, le Seigneur puissant dans les combats.
L'Eternel des Armées, il est le Roi de gloire !" Il vient, lorsque nous Le louons
et L'adorons.
Nous Le connaissons comme Sauveur. Nous Le connaissons comme Celui qui
guérit, qui baptise du Saint-Esprit, qui pourvoit à nos besoins (Jéhova Jiré) et sous
d'autres aspects encore. Il est temps maintenant de Le connaître comme Roi de
gloire. Toutes nos expériences avec Dieu tendent vers i but unique : Le connaître.
Dans notre communauté de Jérusalem, nous vivons par la foi, dépendant
entièrement du Seigneur pour nos besoins de chaque jour, non que nous ne
puissions trouver d'autre moyen d'y subvenir. Nous en aurions la possibilité.
Mais nous vivons par la foi parce que nous désirons Le connaître comme
Celui qui pourvoit. Nous voulons rester dans cet assurance constante qu'il veille sur
tout ce qui fait notre vie.
Lorsque nous nous remettons à Lui comme Celui qui guérit, ce n'est pas que
nous n'ayons pas d'autre choix. Nous pouvons choisir. Mais nous voulons Le
connaître comme Celui qui guérit. Nous sommes tout près de Le connaître comme
Roi de gloire.
L'image grandiose qui ressort du livre de l'Apocalypse, c'est celle du Roi de
gloire venant pour Son église glorieuse. Il vient pour une église qui Le connaît comme
Roi de gloire. Il livre nos batailles. Il est l'Eternel des Armées, puissant dans les
combats. C'est seulement arrivés au domaine de lai gloire que nous pouvons vivre
au niveau où Lui-même livre toutes nos batailles pour nous.
Il tenait dans sa main droite sept étoiles, de sa bouche sortait une
épée aiguë à deux tranchants et son visage était comme le soleil quand il
brille dans sa force. (Apocalypse 1.16).
Laissez-Lui les combats et les problèmes. Il est capable de S'en occuper.
Connaissez le Roi dans Sa puissance.
Le Canada est en relation très étroite avec l'Angleterre et il y a à Calgary un
fils de pasteur qui se passionne pour la vie de la famille royale. Il en suit tous les
événements. A chaque anniversaire et à chaque Noël, ses parents lui offrent
quelques photos rares, en plus des dernières revues rapportant tout ce qui s'est
passé pendant les mois précédents, concernant cette illustre famille. Ils y mettent
le prix car la passion de l'enfant est telle qu'ils n'ont pas le cœur de le décevoir.
Notre privilège à nous est autrement plus grand : il nous est donné de
connaître le Roi et de connaître Son Royaume. Nous y avons accès. Vous pouvez
devenir un familier des palais du ciel et des parvis du Seigneur aussi réellement que
quelques anglais privilégiés le sont de Buckingham Palace, de Windsor-Castle ou de
Balmoral (palais d'été de la famille royale). Car à nous, il est donné de connaître les
mystères du Royaume de Dieu.
Trop souvent, parlant des clefs du Royaume, que Jésus nous a données,
nous avons en vue l'activité. Et c'est vrai qu'il y a de ces clefs qui nous permettent
d'agir :
Tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans le ciel (Matthieu 16.19).
Mais il faut centrer nos regards sur le Roi, et pas seulement sur Ses œuvres.
Il m'a été donné de riches expériences avec des personnes royales. Il y a
quelque chose de merveilleux et de très mystérieux autour de leur position.
A deux reprises, Dieu m'accorda le privilège de me rendre auprès de
l'Empereur d'Ethiopie, Haïlé Sélassié, pour lui donner un message prophétique. La
seconde fois, Dieu me parla en ces mots :
- « Ruth, je vais t'honorer plus que Je ne l'ai fait la première fois ». Je considérais,
pour ma part, que j'avais été grandement honorée lors de ma première visite. Car
non seulement l'Empereur m'avait reçue personnellement, mais il avait aussi, plus
tard, reçu mon amie Sarah Rush.
A mon second voyage, je devais arriver en avion un matin et repartir le
lendemain. Mes amis me disaient : «Ruth, tu es folle ! Tu espères arriver là-bas et
voir l'Empereur le jour même, alors qu'il n'est même pas averti de ta venue».
Tout ce que je pouvais répondre était : «C'est le programme que Dieu m'a
tracé. Je ne peux que prendre cet avion et repartir le lendemain matin, si je veux
rester dans Son plan». Malgré leurs doutes, j'ai appelé le palais et me suis adressée
au Chambellan, Son Excellence Teferawerk. Il répondit : «Je suis désolé, mais
l'Empereur a un conseil de ministres». Et il me donna toute la liste des rencontres
qui devaient remplit cette journée. Je lui dis simplement : «Votre Excellence, ayez la
grande gentillesse de voir ce que vous pouvez faire».
L'après-midi, je fus convoquée au palais. La première fois que j'avais été
accueillie dans ce somptueux édifice, c'était dans la salle d'audience où l'Empereur
reçoit les ambassadeurs et les diplomates. Ce jour-là, il m'invita au Palais du
Jubilé, sa propre demeure. C'était un grand honneur ! Son petit chien, Loulou,
joua avec moi. (Loulou eut, lui, l’honneur d'être le seul chien jamais admis à
Disneyland).
Un peu plus tard l'Empereur me dit : «Ruth, lorsque vous recevez une parole
de Dieu, pour n'importe quel Chef d 'Etat, n'hésitez jamais à aller la lui
transmettre !».
Je ressentis cela comme la plus grande preuve de la bénédiction que ma visite
avait représenté pour lui. Je fus probablement une des dernières personnes à lui
avoir apporté de l'aide avant le début des troubles. Dans la prophétie, Dieu
l'avertissait de ce qui allait arriver et lui montrait la réponse.
En présence d'un souverain on a un sentiment profond de majesté, de crainte
et de révérence.
Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Mais
moi sa main droite et dit : ne crains pas, je suis le premier et
Je suis celui qui vis et qui étais mort, et voici je suis vivant aux
siècles. Amen ! Et je tiens les clefs de l’enfer et du séjour
(Apocalypse 1.17,18).
il posa sur
le dernier.
siècles des
des morts.
Lors du réveil des années cinquante, fut donné ce merveilleux cantique, écrit
par Phyllis Speers :
Voyez quel homme merveilleux
Chœur :
Se tient entre Dieu et l'humain
Il est Seigneur de gloire.
Ses yeux sont enflammés de feu
Il est le grand Je Suis.
Et II tient Son van à la main
Jean Le vit dans les sept églises,
Eclatant comme le soleil.
L'Alpha et l'Oméga
Le début et la fin.
Son nom est Merveilleux.
Il est Prince de Paix.
Quel est cet homme ?
Il est Père Eternel Roi des rois,
Qu'on le dise :
Oh, combien II nous émerveille !
à jamais !
Le Roi est majestueux. Pourtant, nous n'avons pas à Le servir dans la crainte.
Je n'ai jamais compris pourquoi l'on pense que la volonté de Dieu doive toujours
être difficile. Nombre de chrétiens sont dans une telle confusion sur ce point que, si
une chose est ardue, ils en concluent que c'est sûrement Sa volonté.
Servir le Roi est une JOIE. J'ai été tellement bénie ! La volonté de Dieu a
été un tel délice ! J'y ai puisé tant de plaisir ! C'est vrai que je me suis trouvée un
jour dans un palais le lendemain dans un village reculé, dormant à même le sol. Ces
expériences m'ont apporté une égale récompense. Lorsqu'on va comme
ambassadeur du Roi des rois, les circonstances de la vie ne comptent plus.
Le Roi de gloire est digne d'une race de choix, d'un sacerdoce royal, d'une
nation sainte, II est digne d'avoir un peuple à part. Il mérite que "vous annonciez
les louanges (les vertus) de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa
merveilleuse lumière" (1 Pierre 2.9).
Prosternez-vous devant Lui.
ADOREZ LE ROI !